1 Sur les revêtements de la cathédrale de Chartres et sa bibliographie, voir dans le présent volume les contributions de M. Bouttier et de P. Calvel. Le présent article a fait l’objet d’une version grand public : A. Timbert, « Quand les cathédrales étaient peintes : la quête de la transparence », Arts Sacrés, n°24, juillet-août 2013, p. 10-15.
2 N. Reveyron, « Lumière et architecture au Moyen Âge : la transcendance incarnée », Matérialité et immatérialité dans l’Église au Moyen Âge, Actes du colloque de Bucarest, 22-23 oct. 2010, dir. S. D. Daussy, C. Gîrbea et alii, Bucarest, 2012, p. 317-336.
3 A. Timbert, « Recevoir et produire la lumière : la polychromie d’architecture (XIIe-XVIe siècle », De verres et de pierres. La lumière dans l’architecture du Moyen Âge, Actes du colloque de Lyon, 6-8 déc. 2011, dir. N. Reveyron, à paraître. B. Kurmann-Schwarz, « La pierre peinte et le verre coloré : le rôle du vitrail dans la perception de l’espace intérieur gothique », Ex quadris lapidibus. La pierre et sa mise en œuvre dans l’art médiéval. Mélanges E. Vergnolle, Turnhout, 2011, p. 428-442.
4 Entre autres références d’une littérature très abondante : G. Victoir : « La polychromie et l’apport de son étude à la connaissance de l’architecture gothique », Architecture et sculpture gothiques. Renouvellement des méthodes et des regards, Actes du colloque de Noyon, 19-20 juin 2009, dir. S. D. Daussy et A. Timbert, Rennes, 2011, 119-133 ; « La polychromie de la cathédrale de Noyon et la datation des voûtes quadripartites de la nef », Bulletin monumental, 2005, p. 251-254. A. Vuillemard, La polychromie de l’architecture gothique à travers l’exemple de l’Alsace. Structure et couleur : du faux appareil médiéval aux reconstitutions du XXIe siècle, thèse doct., Univ. Strasbourg-M. Bloch, dir. R. Recht, 2003. Du même auteur : « La polychromie des cathédrales gothiques », Vingt siècles en cathédrales, cat. expo., Reims, Palais du Tau, 29 juin – 4 nov. 2001, Paris, 2001, p. 219-228.
5 Voir notamment le cas des litres extérieures de l’église de Fontaine-Chalenday (Charente-Maritime). La Sauvegarde de l’art français, Cahier 23, 2011, p. 85-88.
6 C. Sapin, dir., Les prémices de l’Art Roman en Bourgogne, Auxerre, 1999, p. 127.
7 E.-E. Viollet-le-Duc, 16e Entretien, Paris, 1863-1872, rééd. 2008, p. 317.
8 M. Lazarescu, « Enduits et décors extérieurs anciens. Études de cas dans l’Aube », Monumental, 2001, p. 222.
9 Ibidem, 2001, p. 221. Brienne-la-Ville, église Saint-Pierre-ès-Liens, un enduit clair à faux appareil rose est présent à l’extérieur (XIIIe-XIVe s). Chervey, église Saint-Victor, un revêtement rose à joints blancs du XVIe s. orne l’intérieur et l’extérieur de l’édifice. M. Lazarescu, op. cit., 2001, p. 216-223.
10 Voir, dans le présent volume, les contributions de P. Calvel et M. Bouttier.
11 S. Damilly, LRMH, 4-8-2000, Analyse n° 99, Rapport 143.
12 Voir, dans le présent volume, la contribution de P. Calvel.
13 I. Fonquernie, « Traces de la polychromie sur les portails et la galerie des Rois de Notre-Dame de Paris », La couleur et la pierre. Polychromie des portails gothiques, Actes du colloque d’Amiens, 12-14 octobre 2000, dir. D. Verret et D. Steyaert, Paris, Picard, 2002, p. 119-128.
14 S. Pawlak, M. Tricoit, A. Timbert, « Polychromie intérieure – polychromie extérieure : le cas du cloître », La cathédrale Notre-Dame de Noyon : cinq années de recherches, dir. A. Timbert, coll. S. D. Daussy, Mémoires de la Société historique et archéologique de Noyon, vol. 39, 2011, p. 203-211.
15 Amiens, Direction Régionale des Affaires Culturelles, Rapport de chantier, 29 octobre 2003.
16 R. Pecherat, P. Remérand, D. Dubant, L’abbaye Notre-Dame de Déols (Indre), Tours, 2009, p. 165-167.
17 Notons qu’un exemple tardif de revêtement ocre, pour lequel aucun joint blanc n’a été retrouvé, a été observé pour le XVIe siècle à la faveur des échafaudages dressés en 2011 devant la fenêtre nord-est du bras sud du transept de la cathédrale de Beauvais.
18 O. Deforge, « Faux appareils et polychromie dans les maisons médiévales de Provins », Le décor peint dans la demeure au Moyen Âge, Actes de la Journée d’études d’Angers, 15-16 novembre 2007, pub. en ligne.
19 Sur ce sujet, voir les contributions de Monumental, n° 15, 1996.
20 A. Texier, J. Mayer, « La polychromie des plombs de couverture du XIIIe au XVIe siècle », L’homme et la matière. L’emploi du plomb et du fer dans l’architecture gothique, Actes du colloque de Noyon, 16-17 nov. 2006, dir. A. Timbert, Paris, Picard, 2009, p. 207-214.
21 J. Mairey, « Les médaillons peints de la Sainte-Chapelle, restaurations et techniques », Livraisons d’histoire de l’architecture, vol. 1, 2001, p. 75-88.
22 N. Reveyron, « L’architecture comme illumination », Parole et lumière autour de l’an Mil, dir. J. Heuclin, Lille, 2011, p. 105-107. A. Hartmann-Virnich, « Distinctis enim lapidum decenter, ordinibus, nunc albos nunc nigros vicissim operi conuenienter inseruit : réflexions sur la couleur de la pierre dans l’art monumental roman selon les sources écrites et archéologiques », La couleur dans les arts précieux à l’époque romane, 16e colloque international d’art roman d’Issoire, Issoire, 20-22 octobre 2006, Revue d’Auvergne, 597-598, 2010-2011, p. 117-151.
23 M. R. Zarco del Valle, Documentos de la catedral de Toledo: colección formada en los años 1869-74 y donada al Centro en 1914, 2 vol. (Madrid, 1916), vol. 1, 140-41. Toledo Cathedral: Art and Belief in Medieval Castile (Dissertation, Courtauld Institute of Art), 2009.
24 Y. Lescroart, « Les toitures et les flèches », Rouen, Primatiale de Normandie, Strasbourg, 2012, p. 320-322.
25 « Relation d’un voyage fait en Europe et dans l’océan Atlantique, à la fin du XVe siècle, sous le règne de Charles VIII, par Martyr, évêque d’Arzendjan dans la grande Arménie, écrite par lui-même en arménien et traduite en français par M. Saint-Martin », Journal asiatique, 9, 1826, p. 357-358. Plus tard F. de Guilhermy, dans sa description de Notre-Dame, note sur le tympan du Jugement dernier « des traces nombreuses de coloration et de dorure, surtout dans la partie supérieure du tympan ». F. de Guilhermy, E.-E. Viollet-le-Duc, Description de Notre-Dame de Paris, Paris, 1856, p. 48-49. Pour complément des exemples convoqués, ajoutons celui de la façade de la cathédrale de Wells aux rehauts de feuilles d’or et d’argent : C. Marino Malone, Façade as Spectacle: Ritual and Ideology at Wells Cathedral, Leiden-Boston, 2004, p. 86.
26 E.-E. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, Paris, t. VII, 1864, p. 109, art. : « Peinture ».
27 La pâte de verre est également employée, à l’extérieur, sur le soubassement de la façade de Saint-Trophime d’Arles. A. Hartmann-Virnich, « Les découvertes archéologiques », Monumental, 1995, p. 42-43. Notons que l’effet de brillance résultant de la pâte de verre, trouve un écho dans son emploi au jubé de la cathédrale de Bourges. F. Joubert, Le jubé de Bourges, Paris, 1994.
28 S. Fayet, « Le regard scientifique sur les couleurs à travers quelques encyclopédistes latins du XIIe siècle », Bibliothèque de l’École des chartes, 1992, t. 150, p. 51.
29 Sur la question de la transparence : Ch. Freigang, « La conception spatiale des chevets gothiques : points de vue liturgique », La place du chœur. Architecture et liturgie, Actes du colloque de l’EPHE, 10-11 déc. 2007, dir. S. Frommel, L. Lecomte, Paris, 2012, p. 72-73.
30 S. D. Daussy, « L’aménagement liturgique du chevet de la cathédrale de Noyon », Viator, n° 42, 2011, p. 169-203.
31 E. Staudinger Lane, « Images lost/texts found: the original glazing program at Notre-Dame of Noyon », The Four Modes Seeing, Londres, 2009, p. 133-148.
32 M.-P. Subes, « Quelques parallèles entre deux arts monumentaux au XIIIe siècle : peinture murale et vitrail », Pierre, lumière, couleur. Études d’histoire de l’art du Moyen Âge en l’honneur d’A. Prache, Paris, 1999, p. 151-164.
33 A. Baud, Cluny. Un grand chantier médiéval au cœur de l’Europe, Paris, 2003, p. 126.
34 Viollet-le-Duc a eu l’intuition de la nécessité d’une harmonie entre la paroi et son enveloppe lorsqu’il écrit : « Un des charmes de la bonne architecture consiste dans un rapport intime entre la décoration intérieure et la décoration extérieure. Il faut que la décoration extérieure prépare le spectateur, lui fasse pressentir ce qu’il va trouver en entrant dans l’édifice. » E.-E. Viollet-le-Duc, 15e Entretien, 1863-1872, rééd. 2008, Paris, p. 275. D’ailleurs, signalons que dans cette perspective de négation de l’opacité architecturale, les matériaux jouaient également un rôle important. Ainsi, à la cathédrale de Senlis la distinction visible à l’intérieur, entre l’emplacement des fidèles et le chœur liturgique, était indiquée à l’extérieur, par une toiture en plomb sur le chevet et une toiture d’ardoise pour la nef. À ce sujet : A. Timbert, « Introduction : À travers un long Moyen Âge », Naissances, transformations et pérennité : l’architecture gothique à Auxerre et dans sa région du XIIe au XIXe siècle, Actes de la Journée d’Études d’Auxerre, 17 mai 2008, SFAY-IRHiS, dir. A. Timbert, Auxerre, Soc. Fouilles archéo. Mon. hist. de l’Yonne, n° 26-27, 2009-2010, 2012, p. 8-14.
35 Sur cette question et les propos suivants : J. Baschet, L’iconographie médiévale, Paris, 2008, p. 80-81.
36 Quod Ecclesia intus ornatur festive, non extra, moraliter innuit quod omnis gloria eius ab intus est. Manuale de mysteriis ecclesiae, dans M.-T. d’Alverny, « Les Mystères de l’église d’après Pierre de Roissy », Mélanges offerts à René Crozet, dir. P. Galais et Y.-J. Riou, Poitiers, 1966, p. 1096-1097.
37 « Ouverte au jour par de larges baies, l’église tout entière capte les rayons, et ce que l’on admire au dehors on l’a à l’intérieur. » Venance Fortunat, Poèmes, t. 1, Livres I-IV, trad. M. Reydellet, Paris, Les Belles Lettres, 1994, t. III, 7, vers 47-48.
38 M. Pop, « Le discours animé. Aspects de l’oraison funèbre et leurs échos valaques au début du XVIe siècle », Matérialités et immatérialité dans l’Église au Moyen Âge, Actes du colloque de Bucarest, 22-23 oct. 2010, dir. S.-D. Daussy, C. Girbea et alii, Bucarest, 2012, p. 293-306.