1 E.-E. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonnée de l’architecture française du XIe siècle au XVIesiècle, t. VIII, 1866, art. : « Restauration », p. 16.
2 P. Calvel, « La cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir). La restauration des trois portails du bras nord du transept », Monumental, 2003, p. 122-129.
3 P. Calvel, « La restauration de la galerie des rois, façade occidentale, cathédrale de Chartres, Eure-et-Loir », Monumental, 2009, p. 142-145. En dernier lieu : Cl. Lautier, « Les deux galeries des rois de la cathédrale de Chartres », Bulletin monumental, 169-1, 2011, p. 47-48.
4 Cet ouvrage ne s’intéresse pas au vitrail pour lequel Cl. Lautier a déjà offert un état des restaurations et diverses études récentes. Entre autres : Cl. Lautier, « Restaurations récentes à la cathédrale de Chartres et nouvelles recherches », Bulletin monumental, 169-1, 2011, p. 3-6. Du même : « Les vitraux romans de la cathédrale de Chartres. Techniques et gestes des peintres verriers », Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, t. XLIII, 2012, p. 171-182.
5 P. Calvel, « La restauration du décor polychrome du chœur de la cathédrale de Chartres », Bulletin monumental, 169-1, 2011, p. 13-22. C. Guinamard, « Miracle à Chartres. Le décor du XIIIe siècle redécouvert intact », Arts sacrés, 4, mars-avril 2010, p. 24-27. Du même : « Techniques de restauration de la polychromie du chœur de la cathédrale de Chartres », Bulletin monumental, 169-1, 2011, p. 23-28. J.-P. Blin, « La cathédrale de Chartres : la redécouverte des décors intérieurs », Monumental, 2010, p. 56-57. P. Calvel, « La cathédrale de Chartres : la restauration des peintures murales et des vitraux du haut-chœur », Monumental, 2010, p. 58-63. G. Reille-Taillefert, « Découverte et restauration de peintures murales gothiques du XIIIe siècle à la cathédrale de Chartres », 7, 2011, http://ceroart.revues.org
6 Ce programme ne s’est pas limité à des échanges entre spécialistes, il a également favorisé la formation et la transmission des savoirs et des connaissances. Deux étudiants de l’École du Louvre ont ainsi produit un mémoire, l’un sur les décors de Paul Durand (V. Lambert), l’autre sur la nature géologique des pierres employées par les restaurateurs des XIXe et XXe siècles (C. Druel). Trois doctorants ont par ailleurs trouvé de quoi alimenter leurs travaux : É. Lefebvre, qui achève sa thèse sur l’emploi du métal dans l’architecture gothique (Univ. Amiens), D. Lemire qui mène la sienne sur La technicité du tailleur de pierre aux XIIe et XIIIe siècles (Univ. Amiens) et, enfin, A. Ybert, qui a engagé sa recherche sur le thème de la voûte d’ogives : L’évolution technique et stylistique de la voûte d’ogives en Picardie de 1140 à 1300, thèse doct., dir. Ph. Racinet et A. Timbert, Univ. Picardie-Jules-Verne, 2013, 2 vol.
7 Dans ce paysage, les cathédrales d’Auxerre et de Noyon, les abbatiales de Vézelay et, en partie, celle de Fécamp, constituent des exceptions. Ch. Sapin dir., Saint-Étienne d’Auxerre, la seconde vie d’une cathédrale, sept ans de recherches pluridisciplinaires et internationales (2007-2011), Paris, 2011. A. Timbert dir., La cathédrale Notre-Dame de Noyon : cinq années de recherches, Mémoires de la Société historique et archéologique de Noyon, vol. 39, 2011. Du même : Le chevet de La Madeleine de Vézelay et le premier gothique bourguignon, Rennes, 2009. K. Brockhaus, L’abbatiale de la Trinité de Fécamp et l’architecture normande au Moyen Âge, Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, vol. XLIV, 2009. À ces références nous pouvons ajouter deux thèses récentes : M. Tricoit, La collégiale de Saint- Quentin et sa place dans le paysage architectural du XIIIe siècle, thèse doct., dir. A.-M. Legaré et A. Timbert, Univ. Lille 3, 3 vol., 2011. D. Hanquiez, L’église prieurale de Saint-Leu-d’Esserent : analyse architecturale et archéologique, thèse doct., dir. Ch. Heck et A. Timbert, Univ. Lille 3, 2 vol., 2008.
8 R.-H. Bautier, « Les sources documentaires de l’histoire de l’art médiéval », Artistes, artisans et productions artistiques au Moyen Âge, Actes du colloque de Rennes, dir. X. Barral i Altet, Paris, vol. 1, 1983, p. 15-27.
9 D. Cailleaux, La cathédrale en chantier. La construction du transept de Saint-Étienne de Sens d’après les comptes de la fabrique, 1490-1517, Paris, 1999. E. Hamon, Un chantier flamboyant et son rayonnement. Gisors et les églises du Vexin français, Besançon, 2008. Ph. Bernardi, Métiers du bâtiment et techniques de construction à Aix-en-Provence à la fin de l’époque gothique 1400-1550, Aix-en-Provence, 1995. Du même : Bâtir au Moyen Âge (XIIIe-milieu XVIe siècle), Paris, 2011. A. Salamagne, Construire au Moyen Âge. Les chantiers de fortification de Douai, Lille, 2001. S.-D. Daussy, Sculpter à Amiens en 1500, Rennes, 2013.
10 A. Prache, « Observations sur la construction de la cathédrale de Chartres au XIIIe siècle », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1990, p. 327-334.
11 L’histoire de l’art, comme discipline attachée à l’étude des monuments du Moyen Âge, a été récemment très critiquée. Voir notamment : A. Guerreau, L’avenir d’un passé incertain. Quelle histoire du Moyen Âge au XXIe siècle ?, Paris, 2001, p. 144-146.
12 X. Barral i Altet, Artistes, artisans et production artistique au Moyen Âge, Actes du colloque international de Rennes, 2-6 mai 1983, Paris, 1987. A. Guerreau, « Édifices médiévaux, métrologie, organisation de l’espace à propos de la cathédrale de Beauvais », Annales, Économies, Sociétés, Civilisations, janv.-fév., n° 1, 1992, p. 97-100. D. Kimpel, « La cathédrale de Lichfield ou comment on peut faire connaître un édifice en la quasi-absence de sources écrites », Chantiers médiévaux, Paris, 1996, p. 195-220.
13 I. Parron-Kontis, N. Reveyron, dir., Archéologie du bâti, pour une harmonisation des méthodes, Paris, 2005. N. Reveyron, « L’architecture médiévale dans tous ses états », Le renouveau des études romanes, Actes du IIe colloque international de Paray-le-Monial, 2-4 oct. 1998, Paray-le-Monial, 2000, p. 19-22.
14 J.-M. Léotard, dir., Archéologie du bâtiment, approche globale, Actes des journées d’archéologie en Province de Liège, Liège, Ministère de la région wallonne, 2001.
15 Ph. Bernardi, A. Hartmann-Virnich, D. Vingtain, dir., Texte et archéologie monumentale. Approches de l’architecture médiévale, Actes du colloque d’Avignon, 30 nov. – 1er et 2 déc. 2000, Montagnac, 2005. A. Hartmann-Virnich, « Transcrire l’analyse fine du bâti : un plaidoyer pour le relevé manuel dans l’archéologie monumentale », Ex quadris lapidibus. La pierre mise en œuvre dans l’art médiéval. Mélanges E. Vergnolle, dir. Y. Gallet, Turnhout, 2011, p. 191-202.
16 V. Weferling, K. Heine, U. Wulf, dir., Messen, Modellieren, Darstellen. Von Handaufmass bis High Tech. Aufnahmeverfahren in der historischen Bauforschung. Interdiziplinäres Kolloquium vom 23-26 Februar 2000, Veranstaltet von den Lehrstühlen für Baugeschichte und für Vermessungkunde der Brandenburgischen Technischen, Universität Cottbus, Mayence, 2001.
17 B. Phalip, « Investir les technologies ou l'histoire de l'art confrontée aux réalités techniques. Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand », Une histoire des techniques, nouvel état de la question, Siècles, n° 22, 2006. Du même : « L’archéologie antique et médiévale au sein du département d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de l’Université Blaise-Pascal. Point de vue et pratiques croisées », Revue d’Auvergne, 2014, à paraître.
18 B. Boissavit-Camus et alii, « Archéologie et restauration des monuments. Instaurer de véritables études archéologiques préalables », Bulletin monumental, 161-3, 2003, p. 195-222.
19 O Chapelot, « Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre dans le bâtiment médiéval », Du projet au chantier, Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre aux XIVe-XVIe siècles, Actes du colloque de Vincennes, 1er-3 oct. 1998, Paris, 2001, p. 11-33. R. Carvais, A. Guillerme, V. Nègre, J. Sakarovitch, dir., Édifice et artifice. Histoires constructives, Actes du Ier congrès francophone d’Histoire de la construction, Paris, 19-21 juin 2008, Paris, 2008, p. 7-43. S. Huerta, « Historia de la Construcción: la fundación de una disciplina », Actas del Sexto Congresso Nacional de Historia de la construcción, Valencia 21-24 oct. 2009, dir. S. Huerta et alii, Madrid, 2009, p. XIII-XIX.
20 A. Timbert, « La place et l’analyse matérielle dans la monographie d’architecture », Architecture et sculpture gothiques. Renouvellement des méthodes et des regards, Actes du IIe colloque international de Noyon, 19-20 juin 2009, dir. S. D. Daussy et A. Timbert, Rennes, 2012, p. 110-120.
21 N. Reveyron, Chantiers lyonnais du Moyen Âge, Archéologie et histoire de l’art, Documents d’archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne, n° 28, série lyonnaise n° 9, Lyon, 2005, p. 21-25.
22 J. James, The Contractors of Chartres, Wyong, 2 vol., 1979-1981. Ouvrage traduit en français : Chartres – les constructeurs, Chartres, 3 vol., 1978-1984. Du même, et pour complément : Les maîtres d’œuvre de Chartres, Chartres, 1991. Pour une synthèse de ces publications : J. James, « Chartres a eu de la chance, les parisiens étaient occupés », Monde médiéval et société chartraine, Actes du colloque du 8e centenaire de la cathédrale de Chartres, Chartres, 8-10 sept. 1994, dir. J.-R. Armogathe, Paris, 1997, p. 39-62.
23 O. Chapelot, « Compte rendu de : J. James, Chartres. Les constructeurs, Chartres, Société archéologique d’Eure-et-Loir, 1978 et 1979 », Annales, Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 35, n° 2, 1980, p. 303.
24 J. Van der Meulen, Catholic Historical Review, 1984, p. 83-89. Voir également : L. R. Shelby, « The contractors of Chartres », Gesta, 20, 1981, p. 173-178.
25 D. Kimpel, « Die Baugeschichte der Kathedrale von Chartres. Anmerkungen zum Forschungsstand », Kunstchronik, 38, 1985, p. 204. D. Kimpel, R. Suckale, L’architecture gothique en France, 1130-1270, Paris, 1990, p. 248-249.
26 D. Kimpel, « Structures et évolutions des chantiers médiévaux », Chantiers médiévaux, Paris, 1996, p. 11-13.
27 « Par entreprise de construction on entend ici un groupe d’ouvriers, intellectuels ou manuels, travaillant à un vaste projet, et dont le degré de professionnalisme a lui-même une histoire propre. » D. Kimpel, « Structures et évolutions… », op. cit., 1996, p. 11.
28 L’intérêt de l’approche transchronologique a été récemment rappelé : A. Timbert, « Introduction : À travers un long Moyen Âge », Naissance, transformations et pérennité : l’architecture gothique à Auxerre et dans sa région du XIIe au XIXe s., Actes de la Journée d’études d’Auxerre, 17 mai 2008, dir. A. Timbert, Bulletin de la Société des Fouilles archéologiques et des Monuments historiques de l’Yonne, n° 26-27, 2009-2010, p. 8-14. L’investissement du fait technique sur le long temps devient courant : C. Baradel-Vallet, Les toitures polychromes en Bourgogne : étude historique, technique, stylistique et symbolique du XIVe au XXe s., Univ. de Bourgogne-Dijon, dir. J. Rosen, 2007.
29 J. Bugslag, « L’hôtel-Dieu de Chartres. Vestiges et reconstitution », Regards sur les dépôts lapidaires de la France du Nord, Actes de la Journée d’études de l’INHA, 12 déc. 2008, dir. D. Hanquiez, Caen, 2011, p. 53-62.
30 S. D. Daussy, Étude de la couverture en plomb de la cathédrale de Beauvais, Rapport final, Bureau d’Études patrimoniales ARthémis, Direction régionale des affaires culturelles – Picardie, 2012. Du même auteur : « Les plombs de couverture de la cathédrale Notre-Dame de Clermont-Ferrand », Clermont-Ferrand, splendeur d’une cathédrale, Strasbourg, à paraître. « Les restaurations des toitures de la cathédrale de Clermont-Ferrand, organisation du chantier et transfert des savoir-faire », Restaurer au XIXe siècle à la cathédrale de Clermont-Ferrand, Actes de la Journée d’étude, Clermont-Ferrand, 10 sept. 2013, dir. B. Phalip, à paraître.
31 Pour complément à cette contribution : A. Ybert, L’évolution technique et stylistique de la voûte d’ogives en Picardie de 1140 à 1300, thèse doct., Univ. de Picardie-Jules-Verne, dir. Ph. Racinet et A. Timbert, vol. 1, 2013, p. 281-296.
32 Pour la bibliographie, entre autres : L. Grodecki, « La chronologie de la cathédrale de Chartres », Bulletin monumental, 1958, rééd. dans Le Moyen Âge retrouvé, Paris, t. 2, 1990, p. 67-89. Du même : « Les portails du transept de la cathédrale de Chartres. La date de leur construction d’après les données archéologiques », The Art Bulletin, 1951, rééd ; Le Moyen Âge retrouvé, Paris, t. 2, 1990, p. 49-62 et, en particulier, l’astérisque introduisant les notes.
33 J. van der Meulen, « Histoire de la construction de la cathédrale Notre-Dame de Chartres après 1194 », Bulletin de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, t. XXIII, 1965, p. 104.
34 B. Kurmann-Schwarz, P. Kurmann, Chartres. La cathédrale, Saint-Léger-Vauban, 2001, p. 119-122.
35 Cl. Lautier, op. cit., 169-1, 2011, p. 9-10.
36 Sur cette question lire plus particulièrement la « Mise en perspective » du présent volume.
37 S. Murray, « Mapping Gothic France », Architecture et sculpture gothiques. Renouvellement des méthodes et des regards, Actes du IIe colloque international de Noyon, 19-20 juin 2009, dir. S. D. Daussy et A. Timbert, Rennes, 2012, p. 101-107.