1 Ces archives proviennent de la Direction départementale de la Reconstruction, du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, des Associations syndicales de Reconstruction. En ce qui concerne le Pas-de-Calais, elles occupent 2 km linéaires ; aux 103 localités qui ont été retenues et forment un échantillon de référence valable pour tous les versements sériels s’ajoutent six communes choisies arbitrairement car les communes de référence proviennent de l’ouest du département, la partie la plus touchée.
2 AD du Pas-de-Calais, 2Z 339. Les Archives Départementales du Pas-de-Calais seront mentionnées ADPDC dans la suite du texte.
3 ADPDC 1W17648, administration préfectorale, dossier sur l’agriculture et l’élevage.
4 En effet, le ministère de la Reconstruction créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale est composé de trois pôles dont le Commissariat général à la reconstruction chargé de l’indemnisation des sinistrés.
5 Six millions de dossiers ont été déposés sur tout le territoire et une part sensible du budget national y a été consacrée.
6 ADPDC 1W 2531 17/5, compte rendu de l’assemblée générale des sinistrés du littoral.
7 ADPDC W 25307/11, assemblées générales des sinistrés agricoles 1946-1949.
8 ADPDC M7882, rapports de la direction des Services agricoles au ministère de l’Agriculture sur la situation agricole du Pas-de-Calais, états mensuels/annuels. Ils fournissent de nombreuses informations à la fois sur l’agriculture, l’état d’esprit des agriculteurs et les structures agricoles.
9 ADPDC 1W 684, rapports des Renseignements généraux sur les partis politiques, élections de 1945.
10 ADPDC 9W13/3, surveillance des organismes agricoles représentatifs.
11 ADPDC M5442, dénonciations anonymes, 1943-1948.
12 Michel-Pierre Chélini, Inflation, État et opinion en France de 1944 à 1952, Paris, CHEFF, 1998, 672 p.
13 René Bargeton, Le Comité départemental de libération du Pas-de-Calais 1943-1946, Mémoires de la Commission d’Histoire et d’Archéologie du Pas-de-Calais, tome XXXIII, Arras, 1997, 206 p.
14 ADPDC 1W23323, cabinet du préfet, conflits et revendications, 8 septembre 1944.
15 ADPC, 1W23323, cabinet du préfet, conflits et revendications.
16 ADPDC M4505, les activités du CDL.
17 ADPDC 1W684, cabinet du préfet, élections municipales de 1945, rapports sur les partis, les mouvements.
18 ADPDC M5442, 1943-1948, dénonciations anonymes.
19 ADPDC M4505, les activités du CDL.
20 ADPDC PE 153/2, Le Syndicat agricole, octobre 1944.
21 ADPDC 51 J 11, 51 J 12, enquêtes sur la répression à la Libération, verdicts des cours de justice d’Arras et de Béthune.
22 ADPDC M5442, 1943-1948, dénonciations anonymes.
23 René Bargeton, ibid.
24 ADPDC M4488/1, procès-verbaux de réunions 1944-1946.
25 Annie Lemaire, Le rationnement dans le Pas-de-Calais entre 1944 et 1949, Master 1 sous la direction de Michel-Pierre Chélini, Université d’Artois, 2004-2005, 92 p.
26 Le plan Monnet est centré sur six secteurs dont le machinisme agricole et le plan Marshall contribuent à sa réalisation. Il y a effectivement une modernisation au niveau national avec le 1er CETA en 1944, la création de l’INRA en 1946… Le 1er plan espère combler les déficits de la production agricole en s’appuyant sur la diffusion des techniques et l’équipement des exploitations.
27 La CGA met en place le réseau coopératif agricole. Fin 1945, c’est la création de l’Union Nationale des CUMA chargée d’assurer l’approvisionnement et de la Fédération Nationale des CUMA chargée de la défense de leurs intérêts juridiques et moraux et de leur représentation. Les statuts des CUMA sont diffusés dans les campagnes par les Comités départementaux d’action agricole et la Confédération Générale de l’Agriculture. Les CUMA se développent très rapidement ; 8 000 CUMA et coopératives de battage et service en 1949 organisent de nombreuses démonstrations. Des relais départementaux sont mis en place. Mais dans les années 1950, sont constatées de nombreuses dissolutions dues à un manque de préparation. Les Unions départementales ont du mal à se mettre en place. La CGA éclate et l’Union Nationale des CUMA est dissoute.
28 ADPDC M7882, rapports mensuels de la Direction des Services agricoles au ministre de l’Agriculture.
29 Georges Duby, Armand Wallon, dir, Histoire de la France rurale, depuis 1914, tome IV, Paris, Ed. du Seuil, 1977, p. 620.
30 Gilbert Noël, « La restauration des structures agricoles. Priorité à l’exploitation du terroir et à l’équipement », in La Grande Reconstruction, Reconstruire le Pas-de-Calais après la Grande Guerre, E. Bussière, P. Marcilloux et D. Varaschin (dir.), Arras, Archives départementales du Pas-de-Calais, 2002, p. 159-177.
31 Le 13 septembre 1945, les ministères de l’Agriculture et de l’Éducation nationale officialisent l’existence des foyers ruraux et la décision d’une subvention de 30 000 000 F (soit 0,5 % du budget du ministère de l’Agriculture). Le 17 mai 1946, au château de Sceaux, une assemblée générale vote les statuts et élit le conseil d’administration de la Fédération nationale des foyers ruraux (FNFR). Parrainée par les ministères, la FNFR bénéficie jusqu’en 1948 d’un « régime de faveur » que lui envient nombre d’associations. Mais avec le départ de François Tanguy-Prigent et le recentrage des gouvernements sous la IVe République, la jeune fédération doit se battre pour maintenir et développer le mouvement des foyers ruraux.
32 Informations fournies par la Fédération des foyers ruraux.
33 Voir notamment Michel Cépède, Agriculture et alimentation en France durant la IIe guerre mondiale, Paris, Génin, 1961, 509 p., Isabel Boussard, Vichy et la Corporation Nationale Paysanne, Paris, FNSP, 1980 et Jean Concq et alii, JAC/MRJC, Origine et mutations. Un mouvement de jeunesse au cœur de la société française, Lyon, Éditions de la Chronique sociale, 1996, 424 p.
34 Par l’ordonnance du 12 octobre 1944, sont créés un Comité national d’action agricole (CNAA) et, dans chaque département, un comité départemental d’action agricole (CDAA) qui « assure l’information du ministre de l’Agriculture sur toutes les questions qui lui sont soumises, et notamment celles relatives à l’organisation professionnelle de l’agriculture. Il coordonne l’activité des comités départementaux d’action agricole ». Chacun des CDAA, composé de huit à douze membres, « est chargé, sous le contrôle de l’administrateur provisoire de la corporation nationale paysanne et pour le compte du comité national d’action agricole prévu à l’article 7 de gérer et de liquider tous services corporatifs dans le département ».
35 ADPDC 1W 950 1/4, 1944-1946, surveillance du CDAL.
36 Les deux centrales départementales qui prolongent les deux centrales nationales ; le 22 Bd Carnot correspond au groupe de la rue Scribe, de la rue La Fayette (SNEA, 1881) et la Grand’Place correspond au groupe du Boulevard St Germain (SAF, 1868, devenue UNSA en 1934).
37 ADPDC 1W4546/1, Rapport du préfet sur la situation syndicale.
38 ADPDC 1W23 668, le syndicalisme agricole.
39 Mélanie Atrux, « L’Assemblée permanente des présidents de chambres d’agriculture (APPCA) et la vulgarisation au début des années 1950 : une institution à la conquête d’une nouvelle légitimité ? », Ruralia, 2007, n° 21, https://ruralia.revues.org/1841.
40 Ronald Hubscher, Rose-Marie Lagrave, « Unité et pluralisme dans le syndicalisme agricole français, un faux débat », Annales, Economies, Sociétés, Civilisations, 1993, vol. 48, p. 109-134.