1 Henry Bauchau, L’Enfant bleu (2004), Actes Sud, Babel, 2006.
2 « Grange batelière », quatrain, 30 juillet 1949, archives personnelles de Henry Bauchau ; une autre version, datée 1948 de la main de l’écrivain, se trouve au Fonds Henry Bauchau sous la cote A14979-14980-14981.
3 Lionel, « Notre projet », 17 mai 1978, Anouck Cape et Christophe Boulanger (dir.), Lionel, L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, Actes Sud/LaM, 2012, p. 108-109.
4 Henry Bauchau et Lionel D., En noir et blanc, Les éditions du Chemin de fer, Paris, 2005, Henry Bauchau, La sourde oreille ou le rêve de Freud, L’Aire, Lausanne, 1981. C’est également une œuvre de Lionel qui illustre la couverture de La Grande Muraille, Journal de La Déchirure (1960-1965), Actes Sud, 2005. Pour une étude plus précise de l’influence de Lionel sur l’œuvre de Henry Bauchau, voir Myriam Watthee-Delmotte, « Lionel et Henry Bauchau : résonances d’une rencontre », Anouck Cape et Christophe Boulanger (dir.), Lionel, L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, op. cit.
5 Philippe Lekeuche et Myriam Delmotte, « Littérature, art et thérapie : Henry Bauchau au carrefour d’Angoisse », dans Le Courrier du Musée et ses amis, Louvain-la-Neuve, Musée de Louvain-la-Neuve, n° 6, 1er juin-31 août 2008, p. 24.
6 Henry Bauchau, « Compte rendu annuel pour l’année 1976-1977 », Fonds Henry Bauchau, E466. Ces « rédactions » sont le plus souvent des textes dictés.
7 « Il a envie de me parler des chevaux blancs. J’en suis frappé et lui propose de me dicter son histoire. L’idée lui plaît mais je sens une résistance. Je lui dis : Veux-tu d’abord que je te fasse ta dictée, comme d’habitude ? Il sourit : Oui, tu dictes d’abord et moi après. Nous faisons donc la dictée pendant laquelle je le sens assez excité, il n’est pas capable de la corriger lui-même comme d’habitude. Il commence à dicter : […] », Fonds Henry Bauchau, non daté, E327. Ou encore : « Dès son arrivée il demande à reprendre la dictée, avant que je ne lui en fasse une. Je lui lis ce qu’il a dicté la fois dernière et il est très satisfait de se voir tapé à la machine. », Fonds Henry Bauchau, 8 février 1977, E23.
8 Par exemple : « grand rire », « Lionel chante assez haut : drolin, drolin, drolin… », Fonds Henry Bauchau, 8 février 1977, E23.
9 Par exemple : « P.G. et E. (ce sont deux jeunes filles qui étaient élèves dans sa classe l’année passée) », « Ludovic (son frère plus jeune) », Fonds Henry Bauchau, non daté, E327.
10 « Pourquoi les chevaux sont-ils blancs ? », « Avoir qui ? », ibid.
11 Henry Bauchau, « Compte rendu annuel pour l’année 1976-1977 », Fonds Henry Bauchau, E466.
12 Lionel, Fonds Henry Bauchau, 15 novembre 1983, E415.
13 Lionel, Fonds Henry Bauchau, 12 décembre 1983, E418.
14 Henry Bauchau, L’Enfant bleu, op. cit., p. 103.
15 Henry Bauchau, La Grande Muraille, Journal de La Déchirure (1960-1965), Babel, 2005, 7 juin 1962, p. 206.
16 Geneviève Henrot, Henry Bauchau poète, Le Vertige du seuil, Genève, Droz, 2003, p. 94 et 99.
17 Henry Bauchau, « La connivence des temps », Études freudiennes, n° 24 : Au-delà du temps des séances, octobre 1984, p. 9-19, repris dans L’Écriture à l’écoute, Arles, Actes Sud, 2000, p. 118.
18 Henry Bauchau, Fonds Henry Bauchau, 17 mars 1984, A7897.
19 Henry Bauchau, « La circonstance éclatante », conférence prononcée à l’Université catholique de Louvain, L’écriture et la circonstance, Presses Universitaires de Louvain UCL, Louvain-la-Neuve, 1988, rééd. L’Écriture à l’écoute, op. cit., p. 20-21.
20 Henry Bauchau, « Chemins d’errance », conférence prononcée à l’Université catholique de Louvain, L’écriture et la circonstance, Presses Universitaires de Louvain UCL, Louvain-la-Neuve, 1988, rééd. L’Écriture à l’écoute, op. cit., p. 85.
21 Henry Bauchau, « Lionel, analyse succincte », Fonds Henry Bauchau, non daté, E495, voir infra.
22 Henry Bauchau, 21 décembre 1991, Le Journal d’Antigone, Paris, Actes Sud, p. 131.
23 Philippe Lekeuche et Myriam Delmotte, « Littérature, art et thérapie : Henry Bauchau au carrefour d’Angoisse », dans Le Courrier du Musée et ses amis, Louvain-la-Neuve, Musée de Louvain-la-Neuve, n° 6, 1er juin-31 août 2008, p. 24.
24 Olivier Ammour-Mayeur, Henry Bauchau, une écriture en résistance, L’Harmattan, Paris, 2007, p. 132.
25 Henry Bauchau, L’Enfant rieur, Actes Sud, Arles, 2011. Il écrit dans « La connivence des temps » : « Dans ma jeunesse j’ai beaucoup nagé, j’ai même eu la passion de la nage en compétition. L’eau est alors ce qui me porte, ce qu’il me faut vaincre, dominer par les gestes du corps. Je vois maintenant que l’eau se fraie un passage à travers tous les obstacles par le seul jeu de la pesanteur. Je commence à entrevoir que c’est le jeu fondamental », « La connivence des temps », op. cit., p. 111.
26 Henry Bauchau, « L’arbre de Gengis Khan », Géologie (1950-1957), Poésie complète, Actes Sud, p. 35-38
27 Henry Bauchau, « La circonstance éclatante », conférence prononcée à l’Université catholique de Louvain, L’écriture et la circonstance, Presses Universitaires de Louvain UCL, Louvain-la-Neuve, 1988, rééd. L’Écriture à l’écoute, op. cit., p. 26.
28 Il suffit de parcourir la table des matières de sa Poésie complète (Actes Sud, 2009) pour constater le nombre de poèmes portant le titre d’arbres ou de fleurs.
29 Par exemple, le 7 juin 1977, « La forêt tropicale », Anouck Cape et Christophe Boulanger (dir.), Lionel, L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, op. cit., p. 43. L’invention de l’île Paradis n° 2 est racontée dans L’Enfant bleu, op. cit., où elle court à travers plusieurs chapitres. Les dessins qui y sont décrits correspondent tous à des dessins de Lionel, voir Anouck Cape et Christophe Boulanger (dir.), Lionel, L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, op. cit., p. 41-49.
30 Henry Bauchau, L’Enfant bleu, op. cit., p. 96-97.
31 Dessin de Lionel portant au dos, écrit de la main de Bauchau : « 1e semaine juillet 1977, cadeau que m’a fait Lionel », Fonds Henry Bauchau.
32 Henry Bauchau, L’Enfant bleu, op. cit., p. 208-209, 216-217.
33 Ce dessin est mentionné dans L’Enfant bleu, op. cit., p. 209.
34 Lionel, Fonds Henry Bauchau, décembre 1977, E90-91.
35 Voir Lionel, « 2e rêve », Fonds Henry Bauchau, 13 novembre 1878, E181-186.
36 Ibid., E182.
37 Lionel, Fonds Henry Bauchau, décembre 1977, E90-91.
38 Henry Bauchau, « L’écriture à l’oreille enfantine », Études freudiennes, Toute puissance infantile et faute originaire, n° 26, novembre 1985, rééd. L’Écriture à l’écoute, Actes Sud, Arles, 2000.
39 Catherine Mayaux, « Voyage en Babélie poétique : quand les poètes font leur égyptologie », Écritures babéliennes, Houdart-Merot, Violaine (éd.), Collection Littératures de langue française, vol. 2, Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2006, p. 53.
40 Henry Bauchau, « L’écriture à l’oreille enfantine », op. cit., p. 123.
41 Henry Bauchau, 2 novembre 2003, cité dans Régis Lefort, « Henry Bauchau : entre disparition élocutoire et travestissement. De l’irressemblance à l’originel », dans Michel Braud et Valéry Hugotte (dir.), L’Irressemblance. Poésie et autobiographie, Presses universitaires de Bordeaux, « Modernités », Bordeaux, 2007, p. 167.
42 Henry Bauchau, « La circonstance éclatante », conférence prononcée à l’Université catholique de Louvain, L’écriture et la circonstance, Presses Universitaires de Louvain UCL, Louvain-la-Neuve, 1988, rééd. L’Écriture à l’écoute, op. cit., p. 20.
43 Lionel, Fonds Henry Bauchau, 12 janvier 1981, E283. Lionel, qui prend à partir de 1982 des cours de gravure, dessine en manière noire un cœlacanthe, poisson qui n’a que très peu évolué depuis 350 millions d’années, voir L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, op. cit., p. 58.
44 Henry Bauchau, Jour après Jour, Journal d’Œdipe sur la route (1983-1989), Arles, Actes Sud, 2003, p. 95.
45 Voir le long récit dicté du 8 février au 12 mai 1977, Fonds Henry Bauchau, E1-39, E53-54, E78-86, E317-319, E327-330, ou encore le poème « Une île », mai 1977, E40-41.
46 Henry Bauchau, « La connivence des temps », Études freudiennes, n° 24 : Au-delà du temps des séances, octobre 1984, p. 9-19, repris dans L’Écriture à l’écoute, op. cit., p. 107.
47 Ibid., p. 108.
48 Ibid., p. 108.
49 Ibid., p. 119.
50 Lionel, « Promenade sur la mer souterraine », 20 décembre 1978, « Promenade sous-marine avec Philippe », 1re quinzaine de juin 1979.
51 Henry Bauchau, « La connivence des temps », op. cit., p. 119.
52 Lionel, « La bourse de la vocation », archive personnelle, 1981.
53 Henry Bauchau, propos recueillis par Sylvie Prioul, Le Nouvel Observateur, 20 mai 2010.
54 Indira De Bie, Henry Bauchau. Un arbre de mots. Entretien avec Indira De Bie, Clichy, Éditions de Corlevour, 2007, p. 31.
55 Régis Lefort, « Henry Bauchau : entre disparition élocutoire et travestissement, de l’irressemblance à l’originel », dans Michel Braud et Valéry Hugotte (dir.), L’Irressemblance. Poésie et autobiographie, op. cit., p. 171.
56 Mélissa Paquet, Délire et création dans L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, Mémoire de maîtrise en Langues et Littératures françaises et romanes, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2011.
57 Dessin reproduit dans Anouck Cape et Christophe Boulanger, Lionel, L’Enfant bleu d’Henry Bauchau, op. cit., p. 29.