Conclusion

1Loin de présenter un visage uniforme, les regroupements d’artistes, les ateliers de production et de reproduction, les académies et contre-académies, les confréries, villages et colonies, les sociétés d’artistes, les coopératives, les communautés, clubs, écoles, mouvements montrent une grande diversité de pratiques et d’enjeux. Les réduire à quelques traits communs serait donc erroné. Cela peut paraître une simple évidence si l’on considère l’amplitude historique qui est la nôtre. Mais si l’on resserre le prisme à la période comprenant les regroupements et collaborations au sens moderne du terme, période qui s’ouvre au début du XIX^e siècle, le constat reste identique. Il est impossible, par exemple, si l’on se rappelle l’interrogation posée en introduction sur les postulats implicites concernant les « groupes » d’artistes, de les considérer tous comme initiateurs d’un « progrès » esthétique correspondant à l’avènement de la « modernité ». Associer ainsi « groupe », « progrès e