Quand manger fait société
Quoi de plus banal que l'acte de manger… et pourtant, que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, l’acte de manger est un acte hautement culturel, symbolique et social parce qu’il présuppose, avant même que la nourriture soit consommée, un véritable travail de mise en culture alimentaire, c’est-à-dire un travail matériel, social et culturel par lequel la communauté des hommes désigne ce qui est bon ou non à manger, les modalités par lesquelles ces biens nourriciers doivent être fabriqués, comment ils doi...
Daily action by excellence, eating is a highly cultural, symbolic and social act because it presupposes, even before that food is consumed, incorporated, a real work of food culturation, - i.e a material, social and cultural work.
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 15 mars 2019
ISBN numérique : 978-2-7574-2582-4
DOI : 10.4000/books.septentrion.27569
Collection : Les nouveaux rendez-vous d’Archimède
Année d’édition : 2017
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7574-1641-9
Nombre de pages : 136
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Jean-Philippe Cassar
Avant-proposI. Des aliments à produire
Marc Dufumier
Produire bien pour manger sain : nourrir correctement et durablement l’humanité tout entièreJean-Marc Touzard
Agroalimentaire : les voies contrastées de l’innovationII. Des goûts d’ici et d’ailleurs
Charles-Édouard de Suremain
Mange-t-on des aliments (seulement) pour se nourrir ?Jean-Pierre Corbeau
Le goût dans tous ses sensJean-Pierre Hassoun et Chantal Crenn
Migration et nourritures. Un continuumIII. Des repas à partager
Philippe Cardon
La commensalité familiale sous tensionGéraldine Comoretto
Manger entre pairs à la cantine : les effets de la commensalité institutionnelle sur le placement à table des élèvesPierre Birnbaum
Des banquets révolutionnaires aux banquets républicainsQuoi de plus banal que l'acte de manger… et pourtant, que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, l’acte de manger est un acte hautement culturel, symbolique et social parce qu’il présuppose, avant même que la nourriture soit consommée, un véritable travail de mise en culture alimentaire, c’est-à-dire un travail matériel, social et culturel par lequel la communauté des hommes désigne ce qui est bon ou non à manger, les modalités par lesquelles ces biens nourriciers doivent être fabriqués, comment ils doivent être consommés (quand, où, avec qui) et pour quelles raisons (sanitaires, ludiques, politiques ou religieuses). Et, en la matière, n’en doutons point : l’Homo sapiens a inventé et continue d’inventer des formes variées de se nourrir qui sont autant de grammaires du manger nous permettant de comprendre combien manger est avant tout une manière de faire société.
Cet ouvrage nous invite ainsi à un voyage dans la diversité des manières de manger, autrement dit dans la diversité des façons de faire société, ici et ailleurs, hier et aujourd’hui, entre jeunes et moins jeunes, seul, en famille ou entre pairs. Pour ce faire, il est construit en trois temps, de la terre à la table en passant par l’assiette, au prisme de trois grands thèmes qui intéressent les sciences sociales : l’innovation alimentaire, les goûts (et les dégoûts) et la commensalité.
Daily action by excellence, eating is a highly cultural, symbolic and social act because it presupposes, even before that food is consumed, incorporated, a real work of food culturation, - i.e a material, social and cultural work.
Maître de conférences à l’Université de Lille – sciences humaines et sociales, rattaché au laboratoire Ceries, associé au laboratoire ALISS – INRA. Ses travaux portent sur l’alimentation des ménages à différents âges sociaux (couple, ménages avec enfants, ménages de retraités) au prisme du genre et de la structure sociale des consommations.
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Pouvoirs de l’eau et eau des pouvoirs
L’illusion humaine de la maîtrise de l’eau
Francis Meilliez (dir.)
2019
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Francis Meilliez (dir.)
2019
