Table des matières
Antoine Roger
Préface. Faire du vieux avec du neuf ?Usages et effets symboliques des références à la « modernité » dans les organisations partisanes
- 1. Des premiers travaux sur la web politique, découpés entre « cyber-optimistes » et « cyber-pessimistes »
- 2. Un double contexte d’appropriation croissante des TIC et d’éclatement progressif des partis politiques traditionnels
- 3. Des méthodes plurielles pour prendre en compte les dimensions sociologiques, négligées dans les travaux passés
- 4. Présentation de la structure de l’ouvrage
- A. Principes de recrutement au PS et à l’UMP : entre compétence technique et engagement politique
- 1. Un recrutement au long cours : dynamiques de construction du leadership
- 1.1. En 2007, un manque d’expertise numérique à l’UMP et au PS
- 1.2. Des continuités « floues » dans la composition des équipes web socialistes entre 2007 et 2012
- 1.3. Une rupture souhaitée par le directeur du web de N. Sarkozy
- 2. Un recrutement hors des réseaux partisans pour les « petites mains » ?
- 2.1. Une cooptation « en boule de neige », s’appuyant sur des réseaux partisans et numériques
- 2.2. Le porte-à-porte : une exception à la règle ?
- B. Des attributs communs : jeunes, masculins, diplômés en science politique
- 1. Le web : une fenêtre d’opportunité pour les jeunes, leur garantissant plus de responsabilités
- 2. Un « vivier » masculin : un rapport de genre nié
- 3. Une formation commune
- C. Quelles trajectoires politiques pour les équipes numériques de campagne ?
- 1. L’après-campagne : une lutte entre les « gagnants »
- 2. Reconversions des aptitudes militantes dans le domaine professionnel
- Conclusion
- A. Des équipes plurielles et élargies
- 1. Un « noyau dur » uni à l’UMP et éclaté au PS
- 1.1. Enjeux de pouvoir, motions et conflits de personnes au sein du web socialiste
- 1.2. Une collaboration plus directe entre les équipes numériques de N. Sarkozy et de l’UMP
- 2. Élargir le « noyau dur »
- 2.1. Un prestataire principal à l’UMP versus des bénévoles au PS
- 2.2. Une spécificité socialiste : mobiliser les communautés virtuelles anti-Sarkozy
- B. Un management inscrit dans des cultures partisanes
- 1. Des équipes web socialistes divisées, un management pluriel
- 1.1. Équipe du candidat : idéal socialiste confronté à la nécessaire hiérarchisation
- 1.2. Équipe du parti : une organisation rodée et pourtant critiquée
- 2. À l’UMP, une conception du web tournée vers le marketing au cœur de l’organisation numérique
- 2.1. L’équipe du QG, structurée autour de l’agence Emakina et des anciens du service numérique de l’Élysée
- 2.2. L’équipe du parti, proche des réseaux d’agence de communication
- Conclusion
- A. Twitter socialiste versus Facebook « populaire »
- 1. Des conceptions opposées des réseaux sociaux au PS et à l’UMP
- 2. Approche marketing à l’UMP versus communautaire au PS
- 2.1. Une communication descendante et verticale sur les pages des réseaux sociaux gérés par l’UMP
- 2.2. Savoir user du « lol »
- 3. Sonder l’opinion avec les réseaux sociaux
- B. Échec des réseaux sociaux partisans : des dispositifs non adaptés aux cultures partisanes
- 1. Les Créateurs de possibles : une plateforme sans public
- 2. La Coopol : entre culture du débat et encadrement de la parole en ligne
- Conclusion
- A. Quand les professionnels du numérique « racontent une histoire » aux journalistes
- 1. Mettre en scène la campagne en ligne : le cas des riposte-parties
- 2. La webradio de F. Hollande : orienter le cadrage médiatique
- 3. Un cadrage médiatique pas toujours maîtrisé : le cas de la Timeline de N. Sarkozy
- B. Des équipes numériques dénigrées en interne, tentant de construire par elles-mêmes leur légitimité
- 1. Le volet numérique dévalorisé dans la communication globale
- 1.1. Une campagne numérique sans « exclusivité » médiatique
- 1.2. L’équipe numérique de campagne : « la chambre des enfants »
- 2. Des propriétés « cachées »
- 2.1. Rétributions du militantisme et esprit de « communauté »
- 2.2. Cohésion de l’équipe de campagne en interne
- Conclusion
- A. Les data : « nouveau » trésor des partis politiques ?
- 1. Stratégies différenciées dans la constitution de base de données au PS et à l’UMP
- 1.1. Un déficit de croyances en la puissance des data
- 1.2. Luttes de pouvoir internes au PS et stratégies marketing à l’UMP
- 2. Aux prémices en France de l’usage des bases de données
- 2.1. La nécessité de qualifier les bases de données pour cibler les messages
- 2.2. Barrières légales et résistances internes
- B. Organiser le terrain en ligne : un porte-à-porte ciblé et « modernisé »
- 1. Le projet : faire faire du porte-à-porte aux non-adhérents et cibler les portes à frapper
- 1.1. S’inspirer du « modèle Obama »
- 1.2. Un militantisme rénové ?
- 2. Rompre avec les pratiques « traditionnelles » : une recherche de performativité et d’efficience
- 2.1. Une technique orchestrée par le numérique
- 2.2. Des formations pour rationaliser le porte-à-porte
- 3. Des habitudes partisanes qui résistent au porte-à-porte « à l’américaine »
- 3.1. Les enjeux de courants : des barrières fortes au recrutement de volontaires et à l’organisation locale du porte-à-porte
- 3.2. Un site non conforme aux discours d’ouverture
- Conclusion
- A. Analyse comparée du profil du cyber-militant à l’UMP et au PS
- 1. Un cyber-militant masculin
- 2. Un cyber-militant jeune
- 3. Un cyber-militant surdiplômé
- 4. Un cyber-militant appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures
- 5. Une catégorie « fantôme » ?
- B. Carrières des cyber-militants
- 1. L’« entrée » dans le militantisme partisan
- 1.1. Un faisceau de facteurs explicatifs de l’adhésion à un parti politique
- 1.2. Ce que change le web dans l’acte d’adhésion
- 2. Entre l’exit et la carrière politique
- C. Des adhérents-résistants à l’activisme en ligne
- 1. Travailler les représentations des « bonnes » pratiques militantes
- 1.1. Modernisation et disqualification des « anciennes » pratiques ?
- 1.2. Un militantisme en ligne déconnecté du terrain : réhabiliter les anciennes pratiques militantes comme l’essence du parti
- 2. Déconstruire les oppositions normées entre militantisme en ligne et militantisme hors ligne
- Conclusion