1 Pour un panorama du catholicisme à Lyon au XIXe siècle : J. Gadille (dir.), Le Diocèse de Lyon, Paris, 1983, p. 208-228 ; P. Boutry, « Une dynamique sacrificielle. Le catholicisme lyonnais du premier XIXe siècle », M. Lagree (dir.), Chocs et ruptures en histoire religieuse (fin XVIIIe-XIXe siècles), Rennes, 1998, p. 151-166 ; B. Dumons, « Lyon, “Rome de France” ? Une utopie “intransigeante” (XIXe-XXe siècles) », B. Dumons et B. Hours (dir.), La Cité réenchantée. Ville et religion en Europe du XVIe au XXe siècle, Grenoble, 2010, p. 345-366.
2 J. Gadille et J.-M. Mayeur, « Les milieux catholiques libéraux en France : continuité et diversité d’une tradition », Les Catholiques libéraux au XIXe siècle, Grenoble, 1974, p. 185-207.
3 Sur l’école d’Angers : J.-M. Mayeur, Catholicisme social et démocratie chrétienne. Principes romains, expériences françaises, Paris, 1986, p. 43 et 52 ; B. Plongeron (dir.), Catholiques entre monarchie et république. Mgr Freppel en son temps (1792-1892-1992), Paris, 1995 ; B. Dumons, « Jurisconsultes et professeurs de droit à l’Université Catholique de Lyon. Réseaux sociaux et cultures politiques (1870-1940) », J.-C. Gaven et F. Audren (dir.), Les facultés de droit de province aux XIXe et XXe siècles, tome 3, Toulouse, 2011, p. 43-58.
4 S. Geneste, Édouard Aynard. Banquier, mécène et homme d’œuvres (1837-1913), thèse de doctorat, Université Lyon III, 1998, p. 106-108 ; S. Geneste, « Édouard Aynard, leader d’un groupe libéral », H. Joly (dir.), Patronat, bourgeoisie, catholicisme et libéralisme. Autour du journal d’Auguste Isaac, Cahier Pierre Léon, n° 5, 2004, p. 43-62.
5 Ibid., p. 9 et s. ; B. Angleraud et C. Pellissier, Les Dynasties lyonnaises des Morin-Pons aux Mérieux du XIXe siècle à nos jours, Paris, 2003, p. 94-95. Les Archives Municipales de Lyon détiennent un fonds privé qui a été exploité depuis : Fonds Édouard Aynard, 16 II, papiers de famille (1789-1919), activité politique (1887-1910), autres activités (1881-1910), documentation et articles de presse (1869-1919). Sur le milieu patronal lyonnais : P. Cayez et S. Chassagne, Les patrons du Second Empire, tome 9, Paris, 2007.
6 J. Bouvier, Le Krack de L’Union Générale (1878-1885), Paris, 1960.
7 P. Cayez, Crises et croissance de l’industrie lyonnaise (1850-1900), Paris, 1980, p. 235-236.
8 J. Bouvier, Le Crédit Lyonnais de 1863-1882. Les années de formation d’une banque de dépôts, Paris, 1961.
9 M. Bernard, « Les stratégies d’implantation des députés de l’Arbresle sous la Troisième République », L’Arbresle et sa région, Actes des journées d’études de 1996, Lyon, 1997, p. 118-121.
10 M. Laferrere, Lyon, ville industrielle, Paris, 1960 ; B. Angleraud et C. Pellissier, Les Dynasties lyonnaises…, op. cit., p. 52-54 et 120-125.
11 Joséphine Gillet épousera un beau-frère d’Édouard Aynard et sa petite-fille Madeleine épousera un fils d’Édouard : M. Bernard, « Les stratégies d’implantation des députés de l’Arbresle sous la Troisième République », art. cit., p. 119 ; S. Geneste, « Édouard Aynard, leader d’un groupe libéral », art. cit., p. 49.
12 J. Garrigues, La République des hommes d’affaires (1870-1900), Paris, 1997 ; J. Garrigues, « Les réseaux libéraux au temps d’Auguste Isaac », H. Joly (dir.), Patronat, bourgeoisie, catholicisme et libéralisme. Autour du journal d’Auguste Isaac, op. cit., p. 29-42.
13 L’article nécrologique que lui consacre son ami journaliste de La Dépêche de Lyon évoque ses liens avec l’école mystique de Ballanche et Ampère : P. Sambardier, « Édouard Aynard », La Vie à Lyon de 1900 à 1937, Lyon, 1939, p. 22-24 ; M. Bernard, La Dérive des modérés. La Fédération Républicaine du Rhône sous la Troisième République, Paris, 1998 ; B. Benoit et G. Vergnon (dir.), Laurent Bonnevay. Le centrisme, les départements et la politique, Lyon, 2009.
14 A. Soria, La Chambre de commerce de Lyon au XIXe siècle (1832-1908), thèse de doctorat, Université Lyon II, 1997 ; J.-F. Klein, Soyeux en Mer de Chine. Stratégies des réseaux lyonnais en Extrême-Orient (1843-1906), thèse de doctorat, Université Lyon II, 2002, p. 325-328.
15 P. Dockes, Historique de la Société d’Économie Politique et d’Économie Sociale de Lyon (1866-1966), Lyon, 1966.
16 B. Angleraud et C. Pellissier, Les Dynasties lyonnaises…, op. cit., p. 27-28.
17 Déjà, son père Joseph estimait que la liberté des opinions religieuses marchait de pair avec celle des opinions politiques : B. Angleraud et C. Pellissier, Les Dynasties lyonnaises…, op. cit., p. 412.
18 Ibid., p. 112.
19 J. Bouvier, « Une dynastie d’affaires lyonnaise au XIXe siècle : les Bonnardel », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, juillet-septembre 1955, p. 186.
20 B. Angleraud et C. Pellissier, Les Dynasties lyonnaises…, op. cit., p. 178.
21 P.-Y. Saunier, L’Esprit lyonnais (XIXe-XXe siècle), Paris, 1995, p. 110.
22 Sous le pseudonyme d’Eugène Pellerin, Le « Parfum de Rome » et M. Veuillot, Paris, 1862.
23 E. Aynard, Une Famille littéraire à Lyon. Les Quatre Tisseur, Lyon, 1896.
24 B. Angleraud et C. Pellissier, « L’insertion d’une dynastie sur la scène lyonnaise », H. Joly (dir.), Patronat, bourgeoisie, catholicisme et libéralisme. Autour du journal d’Auguste Isaac, op. cit., p. 13-28.
25 M. Bernard, La Dérive des modérés, op. cit. ; M. Bernard, « Auguste Isaac et les réseaux modérés à Lyon », H. Joly (dir.), Patronat, bourgeoisie, catholicisme et libéralisme. Autour du journal d’Auguste Isaac, op. cit., p. 171-184.
26 B. Dumons, « Aux sources du catholicisme libéral d’Auguste Isaac », H. Joly (dir.), Patronat, bourgeoisie, catholicisme et libéralisme. Autour du journal d’Auguste Isaac, op. cit., p. 209-212.
27 J.-F. Klein, Un Lyonnais en Extrême-Orient. Ulysse Pila, « vice-roi de l’Indochine » (1837-1909), Lyon, 1995.
28 C. Henriot et C. Prudhomme (dir.), « Lyon et l’Extrême-Orient », n° spécial des Cahiers d’Histoire, 1995.
29 J.-F. Klein, Un Lyonnais en Extrême-Orient…, op. cit., p. 113-126.
30 E. Aynard, « Préface », J. Buche, La Vie et les œuvres sociales de l’abbé Camille Rambaud de Lyon, Lyon, 1907, p. I-XXII ; J. Buche, L’École mystique de Lyon (1776-1847), Paris, 1935.
31 J. Buche, Essai sur la vie et l’œuvre d’Édouard Aynard, Lyon, 1921.
32 Inauguration du monument Édouard Aynard-15 juin 1919, Lyon, 1919, p. 9.
33 Ibid., p. 9.
34 Ibid., p. 10-11.
35 J. Buche, Essai sur la vie et l’œuvre d’Édouard Aynard, op. cit., p. 28.
36 B. Benoit, L’Identité politique de Lyon. Entre violences collectives et mémoire des élites (1786-1905), Paris, 1999.
37 J. Serre, Lacuria 1806-1890). Un penseur lyonnais, un grand mystique, un Pythagore français, Lyon, 1910 ; S. Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 14-15.
38 J. Buche, L’École mystique de Lyon (1776-1847), op. cit. ; B. Benoit, L’Identité politique de Lyon, op. cit., p. 85.
39 S. Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 221-222.
40 Ibid., p. 222-223. Il a écrit un ouvrage sur la vie et l’œuvre de l’architecte protestant de l’église catholique Saint-Joseph des Brotteaux, sa paroisse lyonnaise : E. Aynard, Gaspard André, architecte lyonnais (1840-1896), Lyon, s. d.
41 E. Aynard, « Préface », J. Buche, La Vie et les œuvres sociales de l’abbé Camille Rambaud de Lyon, op. cit., p. VI.
42 S. Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 225-226.
43 E. Aynard, « Préface », J. Buche, La Vie et les œuvres sociales de l’abbé Camille Rambaud de Lyon, op. cit., p. VII.
44 L. de Vaucelles, Le Nouvelliste de Lyon et la défense religieuse (1879-1889), op. cit. ; S. Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 227-230.
45 E. Aynard, « Lyon en 1889. Introduction au rapport de la section d’économie sociale » et H. Martin, Lyon à l’Exposition Universelle de 1889, tome 1, Lyon, 1889, p. 3-47.
46 Il s’agit notamment de Pierre Jay, Léon Chaine et Joseph Serre qui se réclament eux aussi de la filiation avec « l’école mystique de Lyon » : B. Comte, « Un rassemblement de catholiques libéraux : la naissance à Lyon de la revue Demain (1905) », Les Catholiques libéraux au XIXe siècle, op. cit., p. 239-280 ; L.-P. Sardella, Demain, une revue catholique d’avant-garde (1905-1907), Paris, 2011.
47 Sylvie Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 230-233.
48 Ibid., p. 233-236.
49 E. Aynard, « Lyon en 1889. Introduction au rapport de la section d’économie sociale », art. cit., p. 12-19.
50 E. Aynard, La Vie et les œuvres de Félix Mangini, Conférence faite à la Société des Amis de l’Université Lyonnaise le 13 décembre 1902, Lyon, 1903 ; M. Berthault, « Félix Mangini (1836-1902). Homme de travail et homme de bien », L’Arbresle et sa région, Actes des journées d’études de 1996, op. cit., p. 93-108 ; S. Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 238-241.
51 Ibid., p. 242-252 ; E. Aynard, « Préface », J. Buche, La Vie et les œuvres sociales de l’abbé Camille Rambaud de Lyon, op. cit., p. I-XXII ; B. Dumons, « Aux sources du catholicisme libéral d’Auguste Isaac », art. cit., p. 209-212.
52 R. Blanchon, L’Abbé Paul du Bourg, second fondateur de la Cité de l’Enfant-Jésus (1827-1898), Paris, 1915.
53 J. Garrigues, La République des hommes d’affaires (1870-1900), op. cit., p. 295-297.
54 C. Rambaud, Économie sociale et politique ou science de la vie, Lyon, 1887 ; J. Buche, La Vie et les œuvres sociales de l’abbé Camille Rambaud de Lyon, op. cit.
55 S. Geneste, Édouard Aynard…, op. cit., p. 336-339.
56 Ibid., p. 341-348.
57 Ibid., p. 356-361 ; J. Vavasseur-Desperriers, République et liberté. Charles Jonnart, une conscience républicaine (1857-1927), Villeneuve d’Ascq, 1996, p. 128-129.
58 Ibid., p. 361-366 ; M. Bernard, La Dérive des modérés, op. cit., p. 185-193.
59 E. Aynard, « Préface », J. Buche, La Vie et les œuvres sociales de l’abbé Camille Rambaud de Lyon, op. cit., p. I-XXII.
60 J.-M. Mayeur, « Les modérés et l’Église », F. Roth (dir.), Les Modérés dans la vie politique française (1870-1965), Nancy, 2000, p. 185-190.
61 A. Isaac, Journal d’un notable lyonnais (1906-1933). Textes choisis et annotés par Hervé Joly, Lyon, 2002 ; B. Dumons, « Aux sources du catholicisme libéral d’Auguste Isaac », art. cit.
62 J. Folliet, « L’école mystique de Lyon et la Chronique Sociale », Mélanges offerts à M. le Doyen André Latreille, op. cit., p. 581-602.