1 La formule est empruntée au dramaturge Goldoni, lequel dans L’impresario delle Smirne, en 1760, constate que le chanteur italien est en déplacement permanent et par conséquent toujours en habit de voyage.

2 Michelle Biget, « Les métiers de la musique au XVIII^e siècle, une affaire de famille », Aux sources de la puissance, sociabilité et parenté, textes réunis par Françoise Thélamon, Publications de l’université de Rouen, 1989, p. 201-212.

3 Damien Colas et Alessandro DiProfio, D’une scène à l’autre, l’opéra italien en Europe, Wawre, Mardaga, 2009 ; volume 1 Les pérégrinations d’un genre ; volume 2 La musique à l’épreuve du théâtre.

4 Marcel Beaufils, Comment l’Allemagne est devenue musicienne, Paris, Robert Laffont , 1983 ; publié sous le titre Par la musique vers l’obscur, essai sur la musique bourgeoise et l’éveil d’une conscience allemande au XVIII^e siècle et aux origines du XIX^e, thèse de doctorat, tirage limité à Marseille en 1942.

5 Le récitatif correspond à un moment narratif, capital à la compréhension de l’intrigue ; il est déclamé rapidement et tente d’approcher au plus près la prononciation parlée.

6 Françoise Escal, La musique et le romantisme, Paris, L’Harmattan, 2005.

7 17 janvier 1836.

8 En 1827 et 1828.

9 En 1829.

10 Durant l’hiver 1831-1832.

11 En 1842

12 En 1876.

13 C’est du reste à Liszt, autre voyageur impénitent qui mènera une « vie trifurquée » entre Weimar, Rome et Budapest, que von Lenz dédie la version allemande de son Beethoven et ses trois styles, sous le titre Beethoven, eine Kunststudie, en 1855.

14 Après 1860, von Lenz se consacre à la critique théâtrale et musicale pour la Sankt Petersburger Zeitung, les Signale für die musikalische Welt, la Neue Berliner Musikzeitung et même la Revue et Gazette musicale de Paris.

15 Ce témoignage figure dans le recueil Les soirées de l’orchestre, 1835.

16 C’est-à-dire l’égalité des tons et des demi-tons, alors que la musique orientale connaît des micro-intervalles.

17 Texte publié en livraisons dans La France musicale, en 17 articles à partir de février 1851. L’édition complète sous une triple firme se fait en 1852 : Frédéric Chopin par Franz Liszt, Paris, Escudier ; Leipzig, Breitkopf und Härtel ; Bruxelles, Schott

18 André Verchaly (dir), Les influences étrangères dans l’œuvre de W. A. Mozart, Paris, Éditions du CNRS, 1958.

19 Eduard Remenyi (1828-1898) a quitté la Hongrie après les soulèvements de 1849 et s’est réfugié à New York. Il s’est produit à Paris en compagnie de Brahms et y fit la connaissance de Liszt. Entre 1854 et 1859, on le retrouve à Londres comme violon solo de la reine Victoria. Amnistié en 1860, il revient en Hongrie et reprend à partir de 1865 sa carrière de virtuose international. Il est nommé violon solo de l’orchestre du Théâtre National de Pest en 1870.