1 José Gotovitch, Du rouge au tricolore, Résistance et Parti communiste. Les communistes belges de 1939 à 1944, Bruxelles, Ed. Labor, 1992, 608 p.
2 Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Le sang des communistes. Les bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Automne 1941, Paris, Fayard, 2004 ; Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l’étranger. Les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, 1994 ; Thomas Pouty, « Lutte armée communiste et répression des polices françaises et allemandes. L’exemple du démantèlement des premiers groupes armés de Meurthe-et-Moselle », in Communisme n° 97/98, septembre 2009, p. 25-51.
3 Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, 2004, op. cit., p. 124.
4 En Belgique, l’ordonnance du 25 août 1941 « concernant la répression des menées bolchevistes », interdit le PCB et autorise la confiscation de ses biens (§2), alors que la promotion d’efforts bolchevistes est menacée de travaux forcés ou d’emprisonnement et, dans les cas les plus graves, de la peine de mort (§3), VO, n° 53, 1W1652, ADN.
5 MBB, Kommandostab, à l’Ob-West, 2 septembre 1941, AA 278/1487, CEGES.
6 Idem.
7 RH 36/187, MA-BA, Fribourg.
8 AJ 40/1357, AN.
9 Gaël Eismann, 2005, op. cit., p. 479.
10 D’après les registres généraux émanant des tribunaux de l’ensemble du MBB, AL et BAL pour 1942, BAVCC.
11 Gaël Eismann, 2005, op. cit., p. 489.
12 Ian Kershaw, Hitler 1936-1945, Paris, Flammarion, 2001, p. 578.
13 Ibid. p. 533.
14 OKW, 16.9.1941, AJ 40/1357, AN.
15 Le Nord – Pas-de-Calais dans la main allemande, op. cit., p. 331. Le fait servira d’ailleurs la propagande communiste de l’après-guerre qui visait à imposer dans la mémoire collective le PCF comme le parti communiste de la Résistance et à faire oublier l’anathème causé par la période août 1939 – juin 1941, alors que l’URSS était alliée de Hitler. Voir Jean-Pierre Besse, « PC : le mythe des 75 000 fusillés », in La répression en France, 1940 – 1945, Actes de colloque, 8, 9 et 10 décembre 2005, Caen, Centre de Recherche d’Histoire Quantitative, Collection Seconde Guerre mondiale, n° 7, 2007, p. 357-363.
16 Gaël Eismann, 2005, op. cit., p. 562.
17 Idem., voir note 3713, p. 561.
18 Nos recherches sur les victimes de la répression en « zone rattachée » ne nous ont pas permis d’attester de la présence de Juifs parmi les membres des groupes armés communistes jugés par les tribunaux militaires allemands.
19 TA 105165, BAVCC, Caen.
20 BAL 281/42, LA 19126, BAVCC.
21 AL 2857/42, LA 19119, BAVCC.
22 Bericht der Oberwachtmeisterin Durlak, Cologne, 19 janvier 1943, TA 105152, BAVCC.
23 Contrairement à une idée souvent retenue dans l’historiographie, les exécutions par décapitation ne se faisaient plus à la hache en Allemagne depuis 1936. La « modernisation » des modes d’exécution des peines capitales en Allemagne avait été apportée par les troupes napoléoniennes au début du XIXe siècle. Cologne fut d’ailleurs la première ville à être équipée d’une guillotine. La persistance des exécutions à la hache rencontrée dans les mémoires publiés après la guerre provient d’une mauvaise traduction du terme Fallbeil qui désigne la guillotine en Allemagne et se traduit mot à mot en français par « hache tombante ».
24 Étienne Dejonghe, Yves Le Maner, op. cit, p. 301.
25 Voir par exemple le rapport sur l’expertise balistique réalisée le 4 février 1942 dans le cadre de la procédure contre Jules Bridoux, René Denys et Paul Frohlich, 1874W140 (4436), ADN.
26 Rapport du Commissaire principal, PJ de Lille, 4 février 1942, 1874W144, ADN.
27 1874W124, ADN.
28 Rapport du commissaire central René Rochat au chef de la PJ de Lile, 10 novembre 1942, 1874W125 (3849), ADN.
29 Procès-verbal d’interrogatoire de Frédéric Defontaine, 11 mai 1942, 1874W136, ADN.
30 Ce résultat s’appuie essentiellement sur l’exploitation des archives de la PJ de Lille, 1874W, ADN.
31 Lagebericht OFK 670, 16 juin au 30 septembre 1943, 29 octobre 1943, AJ 40/368, AN.
32 Rapport sur l’état de la propagande communiste et des menées terroristes dans les départements du Nord – Pas-de-Calais en 1942, 18 janvier 1943, 1W2638, ADN.
33 Lagebericht OFK 670, 1er octobre au 31 décembre 1943, 21 janvier 1944, AJ 40/368, AN.
34 Manière de traiter les cas de sabotage, Kommandostab, 1er avril 1942, AA 278/ 222 à 295, CEGES.
35 Préfecture du Nord, Lille, 13 août 1941, 1874W, ADN.
36 1874W145 et 1874W139, ADN.
37 Le rapport contraste largement avec le récit qui en est fait par Madeleine Riffaud dans sa publication du carnet de Debarge en 1951. Voir Les carnets de Charles Debarge, Éditions sociales, p. 80. Celle-ci est reprise in extenso par Jean-Marie Fossier, op. cit., p. 154.
38 GFP 737, 24.9.1942, Bericht, 1874W, ADN.
39 Ce « calepin » correspond, selon toute vraisemblance, au « carnet de Debarge » actuellement conservé au musée de la Résistance à Champigny-sur-Marne. Les circonstances du retour de ce document dans la famille de Debarge après la guerre demeurent floues. Selon Raymonde Debarge, son épouse, à son retour de captivité, elle alla chercher le carnet à Lille chez une personne inconnue. Voir « Le carnet de Charles Debarge », in Gauheria, n° 47, op. cit., p. 23.