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Introduction

p. 9-22


Extrait

1Au Ier siècle avant J.-C., en particulier lorsque l’avènement d’Auguste entraîne dans le domaine de la création littéraire une singulière effervescence, un paradoxe s’observe. Les poètes de l’époque, notamment soumis à l’influence de Callimaque et des νεώτεροι alexandrins, ne cessent d’interroger leur pratique scripturale et placent ainsi la poésie elle-même au centre de l’attention. L’art des Muses, ses déclinaisons génériques, ses modalités d’expression deviennent des sujets privilégiés permettant aux auteurs à la fois de s’inscrire dans une tradition connue et d’insuffler de la nouveauté à des cadres préétablis. Mais, assez étrangement eu égard au contexte, personne n’entreprend l’élaboration d’un ouvrage formalisé sur le sujet. Aucun poète, aucun prosateur n’assume en termes explicites la rédaction indépendante d’une ars poetica qui pourrait se poser comme le pendant latin de la Poétique aristotélicienne, enrichie des vues alexandrines en matière de composition poétique. A

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