Table des matières

• I. La réception du texte
• 1) Une ars poetica aux yeux des Anciens
• 2) Regards médiévaux
• 3) La période renaissante : influence de la rhétorique et subordination à Aristote
• 4) La réception du texte aux XVII^e et XVIII^e siècles
• 5) La période contemporaine
• II. La question du titre
• III. Le problème de la datation
• IV. De l’Art poétique à l’Épître aux Pisons : la remise en cause d’un statut

PREMIÈRE PARTIE : L’ARS POETICA CONFRONTÉE AUX TRAITÉS ANTIQUES

• I. Quelques réflexions sur la notion de τέχνη
• II. Les caractéristiques du traité antique

• I. Proximité de la poésie et de la rhétorique dans l’Antiquité
• II. L’influence de la théorie rhétorique sur l’Ars poetica
• 1) Des emprunts manifestes
• L’intérêt pour les caractères
• La doctrine des genera dicendi
• L’action civilisatrice de l’art
• Emprunts divers
• 2) Horace et Cicéron
• Officia oratoris / officia poetae
• Le principe du decorum
• III. L’Ars poetica à l’épreuve du schéma structurel des traités de rhétorique antiques
• 1) Particularités formelles des artes rhetoricae au I^er siècle avant J.-C.
• 2) Tentatives d’application à l’Ars poetica
• Présence de la tripartition inuentio / dispositio / elocutio
• Éléments discordants
• IV. Eduard Norden et l’interprétation isagogique
• 1) Une hypothèse séduisante
• 2) Objections à cette lecture

• I. La détermination des liens de l’Ars poetica et de la Poétique d’Aristote : proximité et distance
• 1) Reprises et correspondances
• 2) Des divergences irréductibles
• II. Deux sources connexes : Néoptolème de Parion et Philodème de Gadara
• 1) Néoptolème, entre Aristote et Horace
• 2) Néoptolème à travers Philodème
• 3) La triade ποίησις-ποίημα-ποιητής : le soubassement structurel de l’Ars poetica ?
• Apparition et fixation du schéma
• Ποίησις et ποίημα : des concepts au sens controversé
• L’application à l’Ars poetica

• 1) Le spectre de la théorie dans l’Ars poetica
• 2) Des lacunes
• 3) L’Ars poetica possède-t-elle un système ?

DEUXIÈME PARTIE : LE CARACTÈRE ÉPISTOLAIRE DU TEXTE

• I. Principes définitionnels de l’épître
• 1) Distinction de l’épître et de la lettre
• 2) Le fondement dialogique
• 3) Fiction et réalité
• II. Forme et formules épistolaires
• 1) Les théoriciens de la lettre dans l’Antiquité
• 2) Contenus et procédés topiques
• III. Développement et fonctions de l’épître en Grèce et à Rome
• 1) L’épître scientifique
• 2) L’épître philosophico-morale
• 3) L’épître poétique

• I. L’Épître aux Pisons satisfait-elle aux prérequis de l’écriture épistolaire ?
• II. Le langage et l’esthétique du sermo dans l’Épître aux Pisons
• 1) Le concept de sermo
• Portée sémantique du terme sermo
• Sermo chez les rhétoriciens
• Enjeux génériques : la conception horatienne du sermo
• Lettre et sermo : les regards de Cicéron et de Sénèque
• 2) Approche structurelle de l’épître à l’aune du sermo
• Une structure libre : le refus de la linéarité
• Une progression par « glissements »
• Un rapprochement avec les Satires

• I. L’Épître aux Pisons et la conjoncture idéologique et littéraire romaine
• 1) La prépondérance du drame dans l’Épître aux Pisons : l’explication conjoncturelle
• 2) Allusions à des débats contemporains
• 3) Références diverses à l’hic et nunc de la Rome augustéenne
• II. Les Pisons, des destinataires à l’identité indécise
• III. La place textuelle des destinataires et leur influence sur le discours horatien

TROISIÈME PARTIE : L’ÉPÎTRE AUX PISONS, UN POÈME SUR L’ART DE LA POÉSIE

• I. Le théorique et l’humain
• II. Un traitement singulier de la tragédie
• III. Le cas particulier du drame satyrique

• I. L’œuvre d’un poète
• 1) Présence de la première personne
• 2) Les procédés poétiques mobilisés
• 3) Une progression discursive de facture lyrique
• II. La coloration satirique de l’œuvre