1 Jacques Chancel, Radioscopie, producteur Chancel Jacques et Fauquet Marie Hélène, 14 mars 1978 (56mn13s), disponible sur le site de l’Ina, [En ligne].
2 Robert Merle, Lettre à R. D. Frye, 1987, non datée, archives privées, p. 1.
3 C’est Merle qui souligne.
4 Guy Dumur, « Le Mal de vieillesse », Le Nouvel Observateur, 2 novembre 1970.
5 Robert Merle, « Le romancier, les gauchistes et les mandarins », op. cit., p. 4.
6 Id.
7 Ibid., p. 4 puis 5.
8 Id.
9 Id.
10 Michelle Zancarini-Fournel et Christian Delacroix, La France du temps présent. 1945-2005, op. cit., p. 445.
11 Benoît Denis, Littérature et Engagement de Pascal à Sartre, op. cit., p. 38-39.
12 Annette Wieviorka, « Indicible ou inaudible ? La déportation : premiers récits (1944-1947) », Pardès, 1989, 9-10, p. 23-59.
13 Frédérik Detue, « Quand écrire, c’est blesser (les lecteurs) : témoignages des camps et communauté négative », [Dans :] Frédérik Detue et Christine Servais (dir.), La Lecture littéraire et l’Utopie d’une communauté, Études littéraires, vol. 41, no 2, 2010, p. 59-79.
14 Imre Kertész, cité dans Catherine Coquio, La Littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres, Paris : L’Arachnéen, 2015.
15 Dominique Viart, « Le scrupule du roman », Vacarme, no 54, janvier 2011 p. 26-28.
16 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire (essai sur le roman européen de la fin du xxe siècle), Rennes : Interférences, Presses universitaires de Rennes, 2006.
17 Elie Wiesel, Un juif aujourd’hui, Paris, Paris : Seuil, 1977, p. 191.
18 Jorge Semprun, L’Écriture ou la Vie, Paris : Gallimard, coll. « Folio », 1994, p. 135.
19 Jean Cayrol, « Témoignage et littérature », Esprit, 21e année, avril 1953, p. 575-578.
20 Robert Bosc, « Robert Merle, La mort est mon métier », Études, no 278, 86e année, Paris, juillet-août-septembre 1953, p. 137.
21 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire, op. cit., p. 139.
22 Claude Prévost, « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », op. cit., p. 52-52.
23 Marie Bornand, Témoignage et Fiction. Les récits de rescapés dans la littérature de langue française (1945-2000), Genève : Droz, 2004, p. 66.
24 Claude Prévost, « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », op. cit., p. 60.
25 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire. Essai sur le roman européen de la fin du xxe siècle, op. cit., p. 138.
26 Jorge Semprun, L’Écriture ou la Vie, Paris : Gallimard, 1994, p. 119-120.
27 François Genton, « Le Dictateur et les autres : satire première et satire seconde », Revue de littérature comparée, no 324, avril 2007, p. 459-472. Je souligne.
28 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire (essai sur le roman européen de la fin du xxe siècle), op. cit., p. 134. Je souligne.
29 Claude Prévost, « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », op. cit., p. 60.
30 Robert Merle, Lettre à Madame Köves, Budapest, archives privées, p. 4.
31 Robert Merle, « Le jeu des je dans L’Idole », archives privées.
32 Louis Aragon, La Lumière de Stendhal, op. cit., p. 147 puis 154.
33 Ibid., p. 120.
34 Ibid., p. 156.
35 Marc Soriano, « Le typique et ses techniques à travers quelques romans récents », article cité, p. 223-224.
36 Claude Prévost, « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », op. cit., p. 64.
37 Ibid., p. 56.
38 Sur ces critiques, évoquées par Merle, voir l’entretien avec Marie-Élisa Nordmann.
39 Ibid., p. 55-56.
40 Ibid., p. 56.
41 Murielle Lucie Clément, « Introduction », [Dans :] Murielle Lucie Clément (dir.), Les Bienveillantes de Jonathan Littell, Londres, Openbook Publishers, 2010, [En ligne].
42 Claude Lanzmann, « Les Bienveillantes, vénéneuse fleur du Mal », Le Journal du Dimanche, no 3114, 17 septembre 2006.
43 Cosmin Toma, « Les Bienveillantes et les limites de la littérature », [Dans :] Ugo Dionne et Michel Fournier (dir.), Les Lieux de la réflexion romanesque au xviiie siècle : de la poétique du genre à la culture du roman, Études françaises, vol. 49, numéro 1, 2013, p. 167-180, [En ligne].
44 Charlotte Lacoste, « L’extermination comme matière fabuleuse : Les Bienveillantes ou l’art de rendre le nazi fréquentable », Paroles gelées, 24 (1), 2008, respectivement p. 19, 25, 14, [En ligne].
45 François Rastier, « Croc de boucher et Rose mystique – Enjeux présents du pathos sur l’extermination », Texto ! Textes et cultures, XII, 2, avril 2007, p. 1-27, [En ligne].
46 Julia Kristeva, « De l’abjection à la banalité du mal », Conférence avec Jonathan Littell auteur du roman Les Bienveillantes, invité par le Centre Roland Barthes (Université Paris-VII), à l’ENS, le mardi 24 avril 2007, avec Julia Kristeva et Rony Brauman, [En ligne].
47 Pour cette citation et les suivantes : Elie Wiesel, « Le roman peut aider la mémoire », interview par Mohammed Aissaoui, le figaro.fr, 10 novembre 2010, [En ligne].
48 C’est le cas par exemple de Julia Kristeva qui cite le roman de Merle mais s’égare et sur la date et sur la paternité du procédé (« Ce n’est pas la première fois qu’un bourreau nazi est un personnage romanesque : on se souvient, entre autres, de La mort est mon métier, de Robert Merle (1963) […]. Mais c’est la première fois que le narrateur d’un roman est un bourreau nazi. »). Julia Kristeva, « De l’abjection à la banalité du mal », article cité.
49 Régine Waintrater, « Les Bienveillantes, intimité forcée ou intimidation », [Dans :] Témoigner. Entre histoire et mémoire, op. cit., p. 53-60, [En ligne].
50 Éric Levéel, « Maximilien Aue : une homosexualité de rigueur ? », [Dans :] Les Bienveillantes de Jonathan Littell, Études réunies par Murielle Lucie Clément, Londres, [En ligne], Openbook Publishers, 2010, p. 141-153.
51 Nous empruntons l’expression à Luc Rasson, « Lire contre », [Dans :] Paroles de salaud : Max Aue et Cie, Études réunies par Luc Rasson, CRIN, no 58, Amsterdam : Rodopi, 2013, p. 7-15.
52 Centre de documentation Juive Contemporaine, CDJD, installé, à partir de 1951, rue Guénégaud à Paris, comme l’indique Merle.
53 Claude Prévost, « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », op. cit., p. 54.
54 Marc Soriano, « Le typique et ses techniques à travers quelques romans récents », article cité, p. 223.
55 Rudolph Hœss, Le commandant d’Auschwitz parle, première publication chez Julliard, 1959. Notre édition de référence sera celle de La Découverte/Poche, 1995, 2005 pour la postface.
56 Claude Prévost, « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », op. cit., p. 53.
57 Id.
58 Id.
59 Id.
60 Gustav Mark Gilbert, « Psychologie de la dictature : Frank, Keitel, Hœss », Les Temps Modernes, 10e année, no 107, novembre 1954, p. 696-712 pour « Le colonel SS Hœss d’Auschwitz ».
61 Régine Waintrater, « Les Bienveillantes, intimité forcée ou intimidation », article cité, p. 57.
62 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire (essai sur le roman européen de la fin du xxesiècle, op. cit., p. 145 puis 146.
63 La patronyme « Lang » n’est toutefois pas totalement fictif, il correspond à l’identité usurpée de R. Hœss, en fuite dans l’île de Sylt sous le nom du quartier-maître Franz Lang, avant d’être arrêté en mars 1946 alors qu’il se fait passer pour agriculteur.
64 Yves Baudelle, Mirna Velcic-Canivez, « Onomastique, fiction, histoire : introduction », Grandes Figures historiques dans les lettres et les arts [En ligne], 03 | 2013, consulté le 15 septembre 2015, URL : http://figures-historiques.revue.univlille3.fr/n-3-2013/.
65 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire (essai sur le roman européen de la fin du xxesiècle, op. cit., p. 145.
66 Ibid., p. 139.
67 Ibid., p. 146.
68 Ainsi peut-on lire dans le texte de Gilbert, suite à une longue citation de Hœss expliquant la bigoterie de son père, sa « piété fanatique » l’analyse suivante : « C’est ainsi que le jeune Hœss se vit imposer le rôle de l’être consacré à Dieu par un père fanatique qui expiait quelque remords – probablement pour avoir contacté la syphilis (la nature de la maladie est inconnue). Le milieu de son enfance provoqua progressivement en lui de la répulsion à l’égard de la religion et, d’une façon générale, une personnalité plutôt renfermée et docile ». Gustave Mark Gilbert, « Psychologie de la dictature : Frank, Keitel, Hœss », article cité.
69 Cité par Robert Merle dans « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », article cité, p. 58. Ce point est d’ailleurs confirmé par Léon Goldensohn, Les Entretiens de Nuremberg, traduit de l’anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris : Flammarion, coll. « Champs histoire », 2009.
70 « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », p. 59.
71 Rudolf Hœss, Le commandant d’Auschwitz parle, op. cit., p. 50
72 Lumpenproletariat, terme allemand qui désigne le « prolétariat en haillons », le sous-prolétariat. Voir à ce sujet « Entretien avec Robert Merle et Marie-Elisa Nordmann », article cité, p. 62-63.
73 Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire (essai sur le roman européen de la fin du xxesiècle, p. 134.
74 À ce propos, Merle indiquait : « Il y a toujours derrière le texte l’auteur en filigrane avec sa protestation muette […] », Pierre Daix, « L’Histoire est-elle un sujet de roman ? », Entretien Pierre Daix – Robert Merle, Les Lettres Françaises, no 934, 11 juillet 1962.
75 Ruth Amossy, « La double nature de l’image d’auteur », [Dans :] Michèle Bokobza Kahan, Amossy Ruth (dir.), Ethos discursif et image d’auteur, Argumentation et Analyse du Discours, [En ligne], 3 | 2009.
76 « Entretien avec Robert Merle et Marie-Élisa Nordmann », article cité, p. 55 puis 60.
77 Marc Soriano, « Le typique et ses techniques à travers quelques romans récents », article cité, p. 124.
78 Id.
79 Sur l’épigraphe, voir l’analyse de Emmanuel Bouju, La Transcription de l’histoire (essai sur le roman européen de la fin du xxe siècle), op. cit., p. 134-135.
80 Ibid., p. 10.
81 Ibid., p. 13.
82 Ruth Amossy, « La double nature de l’image d’auteur », article cité.
83 Louis Aragon, La Lumière de Stendhal, op. cit., p. 132.
84 Radioscopie, « Robert Merle », 23 juin 1989, émission citée.