1Anne Gotman, Le sens de l’hospitalité. Essai sur les fondements de l’accueil de l’autre, Paris, PUF, coll. « Le sens social », 2001, p. 2.
2Anne Gotman « La question de l’hospitalité aujourd’hui », dans Communications, no 65, 1997, « L’hospitalité » p. 5, http://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1997_num_65_1_1983.
3Barbara Cassin, La Nostalgie. Quand donc est-on chez soi ?, (2013), Paris, Autrement, coll. « Les grands mots », 2018, p. 16.
6A. Gotman, Le sens de l’hospitalité, op. cit., p. 461-462.
8A. Gotman, « Introduction », op. cit.
10A. Gotman, Le sens de l’hospitalité, op. cit.
11A. Gotman, « La question de l’hospitalité aujourd’hui », op. cit., p. 7.
12Joan Tronto définit le care comme l’« activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre “monde”, de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe, en soutien à la vie », dans Joan Tronto, Un monde vulnérable. Pour une poétique du care, traduit par Hervé Maury, Paris, La Découverte, 2009, p. 143.
14A. Zielinksi, « L’Éthique du care », op. cit., p. 639.
15Sociologie et sociétés, « Sociologie narrative : le pouvoir du récit », sous la direction de Jean-François Laé, Annick Madec et Numa Murard, Montréal, Presses universitaires de Montréal, vol. XLVIII, no 2, 2016.
16Dominique Viart et Bruno Vercier, La littérature française au présent : héritage, modernité, mutations, Paris, Bordas, 2e éd., 2008, p. 16.
17Paul Ricœur, Temps et récit, tome 1, Paris, Seuil, coll. « Points », 1991, p. 9.
18Michel Lussault, L’Homme spatial, Paris, Seuil, coll. « La couleur des idées », 2007, p. 236.
19Numa Murard, « Présentation. Déplacer les points de vue », dans Jean-François Laé, Annick Madec et Numa Murard (dir.), Sociologie et sociétés, op. cit., p. 9.
20N. Murard, « Présentation. Déplacer les points de vue », op. cit., p. 14.
21Philippe Lançon, Le Lambeau, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 2018, p. 382-383, souligné par l'auteur.
22Alexandre Gefen, Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle, Paris, José Corti, 2017, p. 11.
23A. Gefen, Réparer le monde, op. cit., p. 17. Dans son introduction, Alexandre Gefen pose l’évolution de la littérature contemporaine comme « dispositif social ou symbolique », dont une des finalités serait d’être « face au monde », c’est-à-dire de « réparer, renouer, ressouder, combler les failles des communautés contemporaines, de retisser l’histoire personnelle et individuelle ». Par-delà la diversité des pratiques d’écriture, la littérature adopte une perspective relationnelle et re-médiatrice autour de « sentir et relier », p. 10-17.
24Voir Gérard Danou (dir.), Littérature et médecine ou les pouvoirs du récit, Paris, BPI, Centre Pompidou, 2001 ; Stéphane Grisi, Dans l’intimité des maladies : de Montaigne à Hervé Guibert, Paris, Desclée de Brouwer, coll. « L’Intelligence du corps », 1996.
25Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 159.
26Cyrille Simonnet, « Hospitalité », dans Faces, hiver 2004-2005, numéro portant sur l’hospitalité, p 3.
27Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 382-383.
32Le terme spatialité est employé ici en référence au géographe Michel Lussault qui la définit comme « l’ensemble des relations des opérateurs […] avec l’espace ici considéré comme une ressource matérielle et idéelle pour ceux-ci », dans M. Lussault, L’Homme spatial, op. cit., p. 147.
33Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 344.
35Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, [1870], Paris, Le Livre de poche, 1988.
36Henry James, Le motif dans le tapis [The figure in the carpet], [1896], traduit par Fabrice Hugo, Paris, Les Éditions du Rocher, 2009.
37Thomas Mann, La Montagne magique [Der Zauberberg], [1924], traduit par Maurice Betz, Paris, Le Livre de poche, 1999.
38Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 345, souligné par l'auteur.
39Sur la dimension thérapeutique de la lecture entre catharsis et exorcisme et son intégration dans les protocoles thérapeutiques. Voir Alexandre Gefen, « Les vertus de la lecture », dans A. Gefen, Réparer le monde, op. cit., p. 97-107.
40Tiphaine Samoyault, L’Intertextualité. Mémoire de la littérature, Paris, Nathan, coll. « 128 », 2005, p. 21.
41T. Samoyault, L’Intertextualité, op. cit., p. 5.
42Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 376-377.
52Perla Serfaty-Garzon, « L’appropriation de l’espace », dans Marion Segaud, Jaques Brun, et Jean-Claude Driant (dir.), Dictionnaire critique du logement et de l’habitat, sous le regard des sciences sociales, Paris, Armand Colin, 2002, p. 27-30.
53Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 192-197.
54Vinciane Despret, Habiter en oiseau, Arles, Actes Sud, coll. « Mondes sauvages », 2019, p. 34.
55Michel Lussault donne la définition suivante de la place : « Une place met en relation, pour chaque individu, sa position sociale dans la société, les normes en matière d’affectation et d’usage de l’espace dans un groupe humain quelconque, et les emplacements (les endroits) que cet individu est susceptible d’occuper dans l’espace matériel en raison même de sa position sociale et des normes spatiales. », dans Michel Lussault, « Place », dans Jacques Lévy Jacques et Michel Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Belin, 2013, p. 785-786.
56Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 166-167.
58V. Despret, Habiter en oiseau, op. cit., p. 108.
59Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 138-139.
67Henri Raymond, Marie-Geneviève Raymond, Nicole Haumont et Antoine Haumont, L’Habitat pavillonnaire, Paris, Centre de recherche d’urbanisme, 1966.
68V. Despret, Habiter en oiseau, op. cit., p. 144.
70Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, Paris, Éditions de Minuit, 1980, p. 390.
71Claire Marin, Être à sa place, Paris, Éditions de l’Observatoire, coll. « La Relève », 2022, p. 223.
72Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 357-359.
73Dans L’Invention du quotidien, Michel de Certeau distingue les stratégies des tactiques pour analyser les rapports de force dans l’ordre quotidien. Les stratégies correspondent au « calcul des rapports de forces qui devient possible à partir du moment où un sujet de vouloir et de pouvoir est isolable d’un “environnement”. Elle postule un lieu susceptible d’être circonscrit comme un propre et donc de servir de base à une gestion de ses relations avec une extériorité distincte. La rationalité politique, économique ou scientifique s’est construite sur ce modèle stratégique ». La tactique, elle, relève du « calcul qui ne peut pas compter sur un propre, ni donc sur une frontière qui distingue l’autre comme une totalité visible. La tactique n’a pour lieu que celui de l’autre. Elle s’y insinue, fragmentairement, sans le saisir en entier, sans pouvoir le tenir à distance ». Voir Michel de Certeau, L’invention du quotidien. Les arts de faire, Paris, Gallimard, coll. « Folio/essais », 1990, p. xlvi.
74François Dosse, « L’art du détournement. Michel de Certeau entre stratégies et tactiques », dans Esprit, mars-avril 2002, p. 215.
75Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 357-359.
76M. de Certeau, L’invention du quotidien, op. cit., p. 61.
77Ph. Lançon, Le Lambeau, op. cit., p. 357-359.
85Michèle Gellereau, Les mises en scènes de la visite guidée, communication et médiation, Paris, L’Harmattan, 2005.
86Ph. Lançon Le Lambeau, op. cit., p. 406-408.
89Cl. Marin, Être à sa place, op. cit., p. 30.