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Un présent de lectures troublées (plus que de textes illisibles)

p. 49-58


Extrait

I. Un épisode stylistique troublant : retour sur investissement, Ducasse, 1

1L’époque (« post-moderne », si l’on veut) n’a pas annulé le jeu moderne en poésie. Cil qui premier, comme on disait au XIVe siècle, est toujours, sinon fêté, du moins remarqué ; la bienveillance ou l’intérêt pour le cut-up et autres « prélèvements » est souvent réservée à Olivier Cadiot et Manuel Joseph, qui les « premiers », à la fin des années 80 et au début des années 90, soulignèrent la plasticité de l’invention burroughsienne1 et les divers partis que l’on pouvait encore en tirer en pleine période de Restauration (« ludique » et dé-lyricisant pour Cadiot ; plus politique chez Joseph). Il n’y a donc, a priori, guère de raisons pour que l’« illisibilité », notion moderne s’il en est – associée à de grands noms de la modernité littéraire, de Mallarmé à Guyotat en passant par Joyce –, ait totalement perdu de son prestige. Les poèmes de Philippe Beck, dans leur verticalité et leur densité revendiquées,

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