1 AMDK, AH, 6S 947, (article XI des lettres patentes de l’hôpital général de Dunkerque de juillet 1737) ; ADN, C 5750, (article XVI des lettres patentes de l’hôpital général de Valenciennes de mars 1751), ADN, AH (Lille), XVI, A 1, (article X des lettres patentes de l’hôpital général de Lille de juin 1738, AMD, AH, registre n° 219 F 11R et FF 1061, pour l’hôpital général de Douai, il s’agit d’un secrétaire.
2 À Valenciennes, le greffier n’a pas de voix délibérative au sein de l’assemblée, E. de La Basserue, L’hôpital général de Valenciennes 1751-1789, mémoire de maîtrise, Lille III, 1997, p. 106 (C. Engrand dir.).
3 AMD, AH, registre n° 219 F 11R et FF 1061.
4 AMD, AH, C 8 (dossier n° 149). Pour l’hôpital général de Douai, il s’agit d’un écrivain et garde des archives.
5 ADN, AH (Lille), XVI, F1. Il s’agit du sieur Boulanger dont la gratification s’élève à 500 livres de France par an.
6 AMD, AH, C 8 (dossier n° 149). Cette fonction change d’appellation et devient en 1765 sous-secrétaire. Le 19 juillet 1765, Guillüy est remplacé par le sieur Claro, aux mêmes gages, afin de réaliser un « inventaire exact et détaillé de toutes les archives de l’hôpital général ». AMD, AH, registre n° 219 F 26V, À partir de 1767, le sieur Claro remplit les fonctions de secrétaire et de sous-secrétaire.
7 C. Habib, « Parlez pour moi ! La sollicitation sous l’Ancien Régime », Revue Commentaire, n° 4, 2010, p. 927-938.
8 AMDK, AH, 6S 873. Cette pratique du recours à un avocat afin de plaider la cause financière de ces établissements auprès de l’administration centrale se poursuit après la Révolution française, AMDK, 6S 1159. En 1798, les commissions administratives des hospices de Dunkerque, Lille et Valenciennes font appel au citoyen Rivière pour l’obtention de crédits supplémentaires. Est-ce le même Rivière qui fut au service de l’intendant de Séchelles pendant 25 ans ! Voir Marie-Laure Legay, Les États provinciaux dans la construction de l’État moderne aux XVIIe et XVIIIe siècles, Genève, Droz, 2001p. 284.
9 Les communautés de métier de la ville ont intenté plusieurs procès à l’hôpital général d’où la nécessité de cet emploi, E. de La Basserue, L’hôpital général de Valenciennes…, op. cit., p. 107.
10 L’existence de cet engagement collectif et volontaire en faveur de l’indigent est attesté dans de nombreux barreaux dont celui de Dunkerque et de Douai, d’où la présence de ces avocats au service de l’établissement et de leurs pensionnaires. Celui de Dunkerque, ressortissant du Conseil d’Artois, dont les avocats s’engagent à donner « gratis des consultations aux pauvres » une fois par semaine, en l’occurrence, le lundi après-midi ; voir Calendrier général du gouvernement de la Flandre, du Hainaut et du Cambrésis pour l’année 1790, Lille, Jacquez, s.d., p. 45, À Dunkerque, ces consultations étaient déjà organisées au début des années 1770 : Calendrier général du gouvernement de la Flandre, du Hainaut et du Cambrésis pour l’année 1771, Lille, imp. J.-B. Henry, s.d., p. 29.
11 Voir notamment M. Agulhon, Pénitents et francs-maçons de l’ancienne Provence, Paris, Fayard, 1968 ; éd. 1984, note p. 104 et 143-160. M.-H. Froeschlé-Chopard, Espace et sacré en Provence (XVIe-XXe siècles). Cultes, images et confréries, Paris, Cerf, 1994, note p. 490-505.
12 H. Leuwers, « Les avocats et la défense du pauvre. L’aide judiciaire dans le France du XVIIIe siècle », in Le peuple des villes dans l’Europe du Nord-Ouest, Vol. 2, CRHEN-O, p. 34.
13 AMD, AH, registre n° 219 F 6V.
14 ADN, 8 B, 2e série 518, (règlement de la communauté des avocats de Douai du 29 juillet 1715, art. 17), À Douai, l’origine ancienne du barreau ne fait aucun doute ; le règlement de 1715 stipule que « la communauté des avocats suivant ses offres s’assemblera une après-midy dans chaque quinzaine, et se partagera en différents bureaux pour donner des consultations aux pauvres gratuitement, et nommer des avocats pour en instruire les procès aussi gratuitement […] ».
15 AMD, AH, registre n° 219 F 9V.
16 Ibidem, 17R.
17 Ibidem, 6V.
18 Ibidem, 29 R.
19 Ibidem, 11V.
20 ADN, AH (Lille), XVI, E 1.
21 J.-P. Gutton. L’État et la mendicité…, op. cit p. 87.
22 AMDK, AH, 6S 963 f°216. À Dunkerque, il se compose d’un habit complet de drap bleu, avec doublure et parements de manches à petites côtes rouges, les boutons sont mélangés de bleu et de rouge, AMD, AH, Registre n° 219 F 7 V. À Douai, les archers de l’hôpital portent l’épée et la bandoulière aux armes du roi et de la ville.
23 ADN, C 5750, (article XXII des lettres patentes de mars 1751, Valenciennes).
24 AMDK, AH, 6S 945.
25 AMD, AH, registre n° 219 F 25 R.
26 De manière générale les aumôniers des hôpitaux généraux du Nord sont chargés de dire les messes, de prendre soin de la chapelle, de célébrer les offices, de visiter les malades et de les confesser.
27 J. Imbert, Le droit hospitalier…, op. cit., p. 230.
28 L’aumônier dunkerquois utilise alternativement le français et le flamand pour enseigner et prêcher.
29 Pour l’ensemble des hôpitaux généraux du royaume, Jean Imbert a calculé qu’il fallait un salarié pour 10 à 20 individus, J. Imbert, Le droit hospitalier…, op. cit., p. 285.
30 ADN, AH (Lille), XVI, E1. Excepté en 1744, où l’hôpital général de Lille demande, au directeur de la maison religieuse de Saint-François de Sales, la venue de sœurs chaque jour au sein de l’établissement afin de veiller uniquement à l’éducation des enfants transférés de la maison du Rié.
31 Cette absence des congrégations hospitalières au sein des hôpitaux généraux du Nord peut s’expliquer par le souci de l’autorité civile d’éviter les imbrications des pouvoirs et par la position des religieuses tiraillées entre plusieurs autorités. Il est plus facile de « neutraliser » quelques Filles de la Charité à l’exemple de l’hôpital général de Valenciennes, qu’une communauté de plusieurs dizaines de religieuses. M.-C. Dinet-Lecomte, « Administrateurs d’hôpitaux et religieuses hospitalières », p. 164, in Les administrateurs d’hôpitaux dans la France d’Ancien Régime, Lyon, PUL, 1999. Il en va de même dans les Pays-Bas espagnols et autrichiens. À Anvers, du XVIe au XVIIIe siècles, les différends relatifs à l’administration financière, au service des malades, aux critères d’admission opposent régulièrement les représentants de la ville et les religieuses. C. Bruneel, « Les administrateurs d’hôpitaux dans les Pays-Bas espagnols et autrichiens », p. 87, in Les administrateurs d’hôpitaux dans la France d’Ancien Régime, Lyon, PUL, 1999.
32 M.-C. Dinet-Lecomte, Administrateurs d’hôpitaux et religieuses…, op. cit., p. 154.
33 Il existe également dans ces hôpitaux généraux des maîtresses à la couture, au tricot, à la dentelle… Chargées d’enseigner et de transmettre leur art aux hospitaliers, elles peuvent exercer souvent plusieurs fonctions au sein des hôpitaux. AMD, AH, (registres des comptes). C’est le cas pour Douai, où la demoiselle Bizé, maîtresse générale au quartier des filles, est également maîtresse de dentelle.
34 AMD, AH, C 8 (dossier n° 149). Les critères du choix de ce personnel pour les administrations hospitalières sont la catholicité romaine, l’expérience et les « bonne vie et mœurs ». Le 14 février 1764, le sieur Liénart est engagé sur le rapport de « bonne vie et mœurs et religion » pour le poste de directeur du quartier des garçons. Ce rapport précise qu’il est « un excellent sujet, ni jureur, ni ivrogne, ni débauché, serviable, pacifique et craignant Dieu ».
35 AMD, AH, registre n° 219 F 20 V et 21 R (article 1 du règlement du 26 juin 1760 pour les maîtres et maîtresses principaux des quartiers de l’hôpital général de Douai et de ceux et celles en dessous) ; AMDK, AH, 6S 872, (règlement pour la police, régie & gouvernement de l’hôpital général de Dunkerque du 4 septembre 1741), ADN, AH (Lille), XVI, A1, (article XXV des lettres patentes de 1738 de l’hôpital général de Lille), ADN, AH, C 5750, (article L des lettres patentes de mars 1751 de l’hôpital général de Valenciennes).
36 AMDK, AH, 6S 940. Magdelaine Bachelier, veuve du sieur Martin, est recommandée par l’un des administrateurs de l’établissement dunkerquois pour aider les directrices, ses quatre enfants sont reçus à l’hôpital.
37 AMD, AH, registre n° 219, F 46 R. On observe, à Douai, un cumul des charges des directeurs et des directrices de certains quartiers. Ainsi, le directeur du quartier des hommes et des garçons, Liénart, est en poste de 1764 à 1788, AMD, AH, registre n° 219, F 34V. La direction des quartiers des femmes et des filles est exercée par madame Bézuchet de 1772 à 1787.
38 Ibidem, F 21V et F 29R.
39 AMDK, AH, 6S 940.
40 AMD, portefeuille FF 1061.
41 AMD, AH, registre n° 219, (article 1 du règlement du 26 juin 1760 pour les maîtres et maîtresses principaux des quartiers), AMDK, AH, 6S 872, (règlement pour la police, régie & gouvernement de l’hôpital général du 4 septembre 1741), AMV série A n° 1, (article L des lettres patentes), ADN, AH (Lille), XVI, E 12 (règlement intérieur de 1757).
42 J. Imbert, Le droit hospitalier…, op. cit., p. 232.
43 Ibidem, p. 233.
44 AMD, AH, registre n° 219, F 25 V. À titre d’exemple, à Douai, le sieur Liénart en tant que directeur du quartier des hommes et des garçons, perçoit 200 livres par an, AMD, AH, Registre n° 219 F 28 V. Marie-Catherine Bézuchet perçoit des gages de 248 florins par an, AMDK, AH 6S 785. À Dunkerque, les directrices des différents quartiers sont gagées à 100 livres par an, AMV, AH, série E n° 182. Pour Valenciennes, le personnel subalterne perçoit un salaire moins important que celui versé à ceux qui encadrent comme les maîtres et maîtresses supérieurs responsables des différents quartiers qui ont des gages plus élevés de 100 livres par an.
45 ADN, C 5750, (hôpital de Valenciennes).
46 AMV, série E n° 233. Sœur Louise touche une gratification de 200 livres par an et la sous-économe, sœur Ursule, un salaire de 100 livres par an.
47 Ochin est choisi en tant que boulanger de la Charité, le 2 septembre 1752, avec des appointements annuels de 400 florins. Il prête devant les administrateurs serment de bien et fidèlement s’acquitter de ses fonctions.
48 AMD, AH, Registre des délibérations n° 219, F 7 R.
49 AMDK, AH, 6S 945, f°136.
50 AMDK, AH, 6S 941.
51 AMDK, AH, 6S 945.
52 AMDK, AH, 6S 947.
53 AMDK, 1 Z 54, (dénombrement général des habitants de la Ville, Basse ville et Citadelle de Dunkerque de 1772).
54 AMDK, AH, 6S 945.
55 Ibidem.
56 Reçu docteur en 1781 (avec une thèse sur le scorbut), il s’installe en 1782 à Dunkerque, où il acquiert rapidement une réputation de praticien dévoué. Médecin de l’hôpital général, il publie un traité de médecine en onze volumes et des traités de thérapeutique. Dictionnaire Biographique Dunkerquois…, op. cit., p. 494.
57 J.-J. Carlier, « Notice historique, biographique, anecdotique sur Jean-Jacques Fockedey (1758-1853) », MSD, 1874.
58 ADN, C 9594, « Nous messire Nicolas-Joseph-Arnaud Rasoir de Croix […] certifions que le sieur Read est d’une conduite et de mœurs irréprochables, qu’il exerce la profession de médecin depuis plusieurs années avec assiduité et charité envers les pauvres, et cela sans rétribution ».
59 Ibidem.
60 AMD, AH, registre n° 219, F 8 V.
61 ADN, AH (Lille), XVI, G1. Les administrateurs du bureau de la Charité générale décident de rétablir un Hôtel-Dieu au sein de l’hôpital général de Lille, en accord avec l’intendant Calonne, le 18 novembre 1778. Un premier Hôtel-Dieu est établi en 1747 mais « des circonstances ont forcé de [le] supprimer en 1760 ». L’Hôtel-Dieu accueille en priorité les femmes des ouvriers et artisans domiciliés à Lille et leurs enfants. La directrice de l’hôtel-Dieu bénéficie d’une administration indépendante de celle de l’hôpital général.
62 ADN, AH (Lille), XVI, E 1.
63 A. Faidherbe, Les médecins et les chirurgiens en Flandre avant 1789, Lille, 1892, p. 87-88.
64 AMD, AH, registre des délibérations n° 219 F 14 R, (article XXII).
65 Ibidem, F 8 V (article XXI).
66 AMDK, AH, 6S 944.
67 J. Imbert, Le droit hospitalier…, op. cit., p. 248.
68 AMDK, AH, 6S 943. Néanmoins, il dispense son savoir-faire à des garçons chirurgiens engagés par l’hôpital pour le seconder. Ces derniers sont tenus d’effectuer « les pansements relatifs aux maladies, telles que vésicatoires, cautères et parutides ». Par la suite, les aides en chirurgie sont plus spécifiquement chargés d’assurer les pansements et saignées. Ils sont aux frontières du corps médical et du personnel soignant.
69 AMDK, AH, 6S 946.
70 AMDK, AH, 6S 943.
71 ADN, C 9594 (hôpital de Valenciennes).
72 AMD, AH, registre n° 219 F 22R.
73 AMDK, AH, 6S 940.
74 Ibidem.
75 Ibidem.
76 Ce dernier est le doyen de la corporation des pharmaciens.
77 AMDK, AH, 6S 940.
78 1740-1748, traité d’Aix-la-Chapelle.
79 Les gages s’élèvent à 150 livres par an. Ce dernier est logé et nourri à l’hôpital.
80 AMDK, AH, 6S 947.
81 AMDK, AH, 6S 946.
82 L’hôpital général de Douai n’a qu’un pharmacien à son service, le sieur Mouquet en 1752. Celui-ci est remplacé par le médecin Midy en 1760 qui, après cette date, remplit uniquement la fonction de pharmacien jusqu’en 1789.
83 ADN, C 9594 (hôpital de Valenciennes).
84 ADN, AH (Lille), XVI, F 1.
85 AMD, AH, Registre des délibérations n° 219 F 8V.
86 À Dunkerque, la part de la dépense annuelle pour la rémunération de ce personnel est de 43 % de la dépense totale du personnel.
87 La part de la dépense pour ce personnel à Dunkerque est de 56 % de la dépense totale pour le personnel de l’hôpital.