1 Antoine Volodine, « Écrire en français une littérature étrangère », op. cit.
2 Antoine Volodine/Jean-Didier Wagneur, « On recommence depuis le début », op. cit.
3 Yves Baudelle, « Avant-propos », dans Yves Baudelle (dir.), Narratologie, n° 9 : Onomastique romanesque, L’Harmattan, 2008, p. 9.
4 Audrey Camus, « Antoine Volodine, la langue post-exotique ou l’échec des utopies », op. cit. ; Mélanie Lamarre, Ruines de l’utopie – Antoine Volodine, Olivier Rolin, op. cit., p. 39-41.
5 Anne Besson, « Le cycle objet du cycle. Transfictionnalité et réflexivité chez deux auteurs contemporains, Will Self et Antoine Volodine », dans René Audet et Richard Saint-Gelais (éd.), La fiction, suites et variations, Québec/Rennes, Nota Bene/Presses Universitaires de Rennes, 2007, p. 179-198
6 Marie-Pascale Huglo, « The post-exotic connection : passage to utopia », SubStance, n° 101, volume 32-2, USA, University of Wisconsin Press, 2003, p. 85-108.
7 Anne Roche, « Portrait de l’auteur en chiffonnier », dans Anne Roche et Dominique Viart (éd.), Écritures Contemporaines, n° 8 : Antoine Volodine – Fictions du politique, Caen, Lettres Modernes Minard, 2006, p. 9-27.
8 Jean-Louis Hippolyte, Fuzzy Fiction, University of Nebraska Press, 2006, p. 149-159.
9 Lionel Ruffel, Volodine post-exotique, op. cit., p. 48-58.
10 Antoine Volodine, Écrivains, op. cit., p. 109.
11 La prononciation de Cinoc pose problème à sa concierge et une page d’explications, mêlant joyeusement linguistique, phonétique, histoire de la langue et inventions romanesques, est donnée pour justifier les vingt prononciations possibles de Cinoc, dont les premières : « Sinosse, Sinok, Sinotch, Sinots, Tsinosse […] » – Georges Perec, La vie mode d’emploi, Hachette Littérature, 1978, chap. LX, p. 340.
12 Yves Baudelle, « Sémantique de l’onomastique », dans Martine Léonard et Elisabeth Nardout-Lafarge (éd.), Le texte et le nom, Montréal, XYZ, « Documents », 1996, p. 28, ainsi que pour la citation suivante.
13 Cette question revient aux pages 43, 45, 104, 115 d’Alto solo.
14 Frank Wagner, « Perturbations onomastiques : l’onomastique romanesque contre la mimèsis », dans Yves Baudelle (dir.), Narratologie, n° 9 : Onomastique romanesque, 2008, p. 18.
15 Yves Baudelle, « Sémantique de l’onomastique », op. cit., p. 32.
16 Antoine Volodine/Jean-Didier Wagneur, « On recommence depuis le début… », op. cit.
17 Yves Baudelle, « Sémantique de l’onomastique », op. cit., p. 31.
18 Antoine Volodine/Jean-Didier Wagneur, « On recommence depuis le début… », op. cit.
19 Antoine Volodine/Sara Bonomo, op. cit., p. 251.
20 Antoine Volodine, « Écrire en français une littérature étrangère », op. cit.
21 Frédérik Detue, « Portrait de l’artiste en stalker », dans Frédérik Detue et Pierre Ouellet (dir.), Défense et illustration du post-exotisme en vingt leçons, Montréal, VLB éditeur, « Le soi et l’autre », 2008, p. 35.
22 Frank Wagner, « Perturbations onomastiques : l’onomastique romanesque contre la mimèsis », op. cit., p. 37-40.
23 On trouve ces appellations respectivement aux pages 279, 282, 387.
24 Antoine Volodine, Rituel du mépris, Denoël, « Présence du futur » [1986], « Des heures durant… », 2003 p. 436.
25 On trouve ces noms respectivement dans Rituel du mépris (pour les deux premiers), Songes de Mevlido, Le port intérieur et Lisbonne, dernière marge.
26 Antoine Volodine, « La stratégie du silence dans l’œuvre de Robert Malipiero », dans Frédérik Detue et Pierre Ouellet (dir.), Défense et illustrations du post-exotisme en vingt leçons, op. cit., p. 13-34. Ce texte, légèrement modifié, a été repris dans Écrivains ; il en est l’une des divisions et y figure sous le titre « La stratégie du silence dans l’œuvre de Bogdan Tarassiev ». D’une version à l’autre, la liste des personnages n’a pas changé.
27 Une première occurrence du procédé est déjà lisible dans Dondog où le personnage éponyme nomme en effet ses protagonistes en vagabondant linguistiquement autour de Schlumm : « Mes personnages s’appelaient toujours un peu de la même manière, tantôt Schlumm, tantôt Schruff, tantôt Schlupf ou Schlums, ou Schlump, et même parfois Stumpf ou Schwuch. Ou Schmunck. » (D, 270).
28 Une certaine Lilith, par exemple, n’a pas de patronyme mais, à l’inverse, les personnages nommés Breughel n’ont pas de prénom, pas plus que Glouchenko.
29 Jean Échenoz, Courir, Minuit, 2008, p. 93-94.
30 Yves Baudelle, « Contribution à une sémantique des noms propres : le cas de l’onomastique romanesque », dans Marie Noailly (éd.), Nom propre et nomination, Klincksieck, 1995, p. 172.
31 « Dans certains cas, il est exact que les noms contiennent des éléments “cryptés” : je laisse cela en pâture aux chercheurs qui aiment jouer avec les détails. […] Ici et là ont été enfouis des secrets de ce genre. » – Antoine Volodine/Jean-Didier Wagneur, « On recommence depuis le début… », op. cit.
32 Yves Baudelle, « Contribution à une sémantique des noms propres : le cas de l’onomastique romanesque », op. cit., p. 171.
33 Yves Baudelle, « Sémantique de l’onomastique », op. cit., p. 34.
34 Ibid., p. 31.
35 Frank Wagner utilise la terminologie de Vincent Jouve.
36 Frank Wagner, « Portrait du lecteur post-exotique en camarade – note sur la réception des fictions d’Antoine Volodine », dans Anne Roche et Dominique Viart (éd.), Écritures Contemporaines, n° 8 : Antoine Volodine – fictions du politique, op. cit., p. 98.
37 Frank Wagner, « Perturbations onomastiques : l’onomastique romanesque contre la mimèsis », op. cit., p. 42.
38 Cette formule de Vanzetti se qualifiant dans son autobiographie de « voix anonyme parmi d’autres » n’est pas sans évoquer la position revendiquée par Volodine, qui préfère se dire porte-parole des voix du post-exotisme plutôt qu’auteur. Dans l’entretien avec Jean-Didier Wagneur, il précise : « Porte-parole, ce n’est pas rien, et il est souvent admissible d’opérer un glissement entre auteur et porte-parole, c’est même recommandé pour des raisons pratiques, mais dès que l’on considère les choses avec un peu de sérieux, en profondeur, il vaut mieux éviter d’entretenir la confusion ».
39 Frank Wagner, « Antoine Volodine, le dernier écrivain », Europe, n° 940-941, août-septembre 2007, p. 198.
40 Félix Dzerjinski (1877-1926) dit « Félix de fer », est d’abord un révolutionnaire communiste membre des Bolcheviks. Il fut l’un des responsables de l’insurrection armée d’Octobre 1917 avant de devenir l’un des dirigeants de la Russie soviétique puis de l’Union Soviétique. Il est lié à la Tcheka, police politique du nouvel état bolchevik et ancêtre du KGB, puisqu’il la fonda et la dirigea avec une fermeté intransigeante.
41 Pour plus de détails sur la construction littéraire de cette équivalence, on se reportera au chapitre intitulé Régimes totalitaires et dictatures linguistiques.
42 Anne Roche, « The clarity of secrets », SubStance, n° 101, volume 32-2, USA, University of Wisconsin Press, 2003, p. 52-53 – traduction française d’Anne Roche.
43 Nous n’entrerons pas à nouveau dans le détail de la forgerie onomastique ; signalons simplement que l’étude de ces noms et prénoms renverrait à ce que nous avons appelé « Approximations phonétiques ». Une de nos études permet d’approfondir l’analyse : Dominique Soulès, « Ruses langagières d’Antoine Volodine ou post-exotisme et langue de paille », dans Guillaume Asselin et Simon Saint-Onge (dir.), Hommes de paille. Récits de paille : Une approche de la dissimulation dans la littérature narrative du XXe siècle. Montréal, VLB Éditeur, 2013, p. 45-62.
44 Antoine Volodine/Sylvain Nicolino, Sébastien Omont, Laurent Roux, « L’humour du désastre », La Femelle du Requin, n° 19, automne 2002, p. 39.
45 Sylvie Servoise en a fait l’objet d’un ouvrage mais aussi celui d’une intervention intitulée « Présentisme et post-exotisme : les frères ennemis », op. cit.
46 À propos de l’image, « Méditation de l’insane » est un texte particulièrement intéressant notamment si l’on se souvient que les passages à valeur métatextuelle ne sont pas rares au sein du post-exotisme. Dans ce texte bref, non seulement il est question d’images de films véritables, mais aussi de la puissance de l’image et de son rôle par rapport à l’écriture. À l’origine, ce texte a été publié dans Pierre Ouellet (dir.), La vue, la voix – Dans les arts, la littérature et la vie commune, Montréal, VLB éditeur, « Le soi et l’autre », 2009, p. 39-52. Retravaillé, il a été repris dans Écrivains et correspond à l’avant-dernière séquence du roman : « La théorie de l’image selon Maria Trois-Cent-Treize ». Pour ce qui est du rapport que Volodine entretient avec la musique, on se reportera à « L’univers d’Antoine Volodine », dans Sabine et Sébastien Moig (dir.), Jazzosphère, Hors-Série n° 1 : L’étrange partition sonore, No Limit, 2007, p. 49-59.
47 « Istvan Breughel […] Omras Breughel » – Antoine Volodine, « Déshonneur des esclaves », Les Cahiers du Schibboleth, n° 11 (11e égrégore), octobre 1989, p. 53.
48 « Soörg Breughel, Istvan Breughel, Tahmar Breughel ; Attyl Breughel […] Matthias Breughel » – Antoine Volodine, « Victoire des chiens », Les Cahiers du Schibboleth, n° 8, avril 1987, p. 46.
49 Antoine Volodine, Écrivains, op. cit., p. 84.
50 Un personnage nommé Raspoutine figure dans certains albums de Hugo Pratt (1927-1995) ; il emprunte à la réalité uniquement le nom et le physique du personnage, c’est l’imagination du dessinateur qui a fait le reste. Corto Maltese et Raspoutine se côtoient dans Corto Maltese en Sibérie (1979), La jeunesse 1904-1905 (1983) ou La maison dorée de Samarkand (1986).
51 Fabien Gris, « L’imaginaire cinématographique d’Antoine Volodine : entre vues empêchées et bribes électives », dans Dominique Soulès (dir.), Revue des Sciences Humaines, n° 322 : Antoine Volodine et la constellation « post-exotique », Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2/2016, p. 77-90.
52 Antoine Volodine, Écrivains, op. cit., p. 139-140.
53 À ce propos, nous renvoyons au deuxième chapitre de notre essai.
54 Quelques pistes sont données par Mélanie Lamarre dans Ruines de l’utopie – Antoine Volodine, Olivier Rolin, op. cit., p. 226-227.
55 Compositeur russe du XXe siècle qui excelle dans la musique de chambre.
56 Compositeur autrichien de la fin du XIXe siècle réputé pour ses Lieder.
57 Denis Frajerman, Les Suites Volodine, Noise Museum, 1999.
58 Denis Frajerman, Antoine Volodine, Vociférations, Cluricaun, 2008.
59 À propos du cantopéra, Volodine donne les explications suivantes au dos l’affichette produite par le Lieu Unique de Nantes pour annoncer le concert du 21 octobre 2004 organisé avec Denis Frajerman : « L’appellation “cantopéra” comme genre ?… Chant, opéra bien sûr puisqu’il s’agit de voix et de musique inextricablement liées ; mais aussi un clin d’œil au “canto-pop”, pop de la région du Guangdong (Canton, Macau, Hong-Kong), région chère à mon cœur dont l’éloignement et “l’étrangéité” culturelle soutiennent mon projet littéraire ». Pour les vociférations, titre du concert (et d’un disque ultérieur de Frajerman), il précise : « Vociférations est un texte écrit dans la fièvre et dans les hallucinations poétiques qu’avait provoquées en moi la traduction de Slogans, une œuvre spectaculaire de la poétesse russe Maria Soudaïeva. J’ai pensé que Denis Frajerman et moi pouvions concevoir ensemble une œuvre musico-littéraire à partir de ce texte, exclusivement vocal, fait de murmures et de cris, de malédictions et de conseils adressés à des chrysalides en vue de favoriser leur renaissance et leur vengeance, mais d’abord leur extinction dans un sommeil immortel. […] Ce cantopéra a donc été le résultat d’une collaboration d’artistes, mais je me suis interdit d’intervenir sur les choix musicaux de Frajerman, de même que lui-même n’est pas intervenu dans mes choix littéraires. » – « L’univers d’Antoine Volodine », op. cit., p. 58.
60 Concert à la maison de la poésie de Paris, le 11 avril 2015, dans le cadre de la carte blanche donnée à Antoine Volodine.
61 Antoine Volodine, « Pluralité des voix et unités de la mémoire dans le post-exotisme », dans Pierre Ouellet, Simon Harel, Jocelyne Lupien, Alexis Nouss (dir.), Identités narratives. Mémoire et perception, Québec, Presses de l’Université Laval, 2002, p. 195 ainsi que pour la citation suivante.
62 Ibid., p. 197.
63 Fiodor Dostoïevski, L’idiot [1869], (traduit du russe par Pierre Pascal), « Classiques Garnier », 1977, p. XXIV.
64 À ce propos, on lira Annie Épelboin « Platonov et Volodine ou la communauté impossible » op. cit., p. 213-231 et Ekatarina Dmitrieva « Les crocodiles dans la Néva », dans Frédérik Detue et Pierre Ouellet (dir.) Défense et illustrations du post-exotisme en vingt leçons – Avec Antoine Volodine, Montréal, VLB éditeur, « Le soi et l’autre », 2008, p. 233-259.
65 Pour le patronyme Dombrowski, plusieurs références semblent se superposer dans Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze. Il peut s’agir de Jaroslaw Dombrowski (1836-1871) : officier polonais qui, après avoir tenté de préparer l’insurrection « rouge » de 1863 en Russie, fut déporté en Sibérie d’où il s’échappa avant de venir combattre, et mourir, en France pour la Commune. Il peut s’agir également de Iouri Dombrowski, un écrivain russe (1909-1978) dont la vie fut marquée par les persécutions du régime stalinien.
66 Iouri Dombrowski, Le singe vient réclamer son crâne [1963], (traduction de Dimitri Sesemann), Verdier, « Slovo », 1991.
67 Anne Besson, « Le cycle objet du cycle. Transfictionnalité et réflexivité chez deux auteurs contemporains, Will Self et Antoine Volodine », op. cit., p. 189.
68 Antoine Volodine/Jean-Didier Wagneur, « On recommence depuis le début… », op. cit.
69 Il s’agit du chien éponyme du narrat 25, seul ami du narrateur de ce texte ; c’est aussi le pseudonyme que prend Mevlido pour déstabiliser Alban Glück avant de s’attaquer à lui.
70 Dans Dondog, Jessie Loo est le nom porté par une amie de la grand-mère du personnage éponyme ; c’est aussi celui qui est donné à une mouette par Gabriella Bruna, « en souvenir d’une amie » (D, 76).
71 Multiples sont également les noms de Maria Samarkande dans Vue sur l’ossuaire ; elle-même en fait état : « Je m’appelle Maria Samarkande, avant les camps et du temps de mon union avec Jean Vlassenko j’ai assumé d’autres identités, par exemple Verena Nordstrand, Lilith Schwack ou Leonor Ostiategui, ou Vassilissa Lukaszczyk ou Ellen Dawkes, mais peu importe. » (VO, 21).
72 « Ce clown s’appelle Baxir, et son nom de scène, sur les affiches du cirque Vanzetti, est Kodek. » (AS, 16).
73 Antoine Volodine, « Un souvenir d’usine de Battal Obieglu », Contre Jour, n° 13, 3/2007, Montréal, p. 195.
74 Ibid., p. 197.
75 Anne Besson, « Le cycle objet du cycle. Transfictionnalité et réflexivité chez deux auteurs contemporains, Will Self et Antoine Volodine », op. cit., p. 180.
76 Richard Saint-Gelais, « Faction Antoine Volodine », op. cit., p. 100.
77 Antoine Volodine/Jean-Didier Wagneur, « On recommence depuis le début… », op. cit.
78 Anne Besson, « Le cycle objet du cycle. Transfictionnalité et réflexivité chez deux auteurs contemporains, Will Self et Antoine Volodine », op. cit., p. 194.
79 Antoine Volodine, « Écrire une littérature française en langue étrangère », op. cit.
80 Sur ce point, nous renvoyons plus particulièrement à Lionel Ruffel, Volodine post-exotique, op. cit., p. 51-52 ; Jean-Louis Hippolyte, Fuzzy Fiction, op. cit., p. 151-152 ; Marie-Pascale Huglo, « The post-exotic connection : passage to utopia », op. cit., p. 149-150.
81 L’appellation Trois-Museaux fait signe du côté du chamanisme sibérien dans lequel les « museaux » désignent les petits animaux (belettes, écureuils, castors), mais la localisation exacte de ce plateau est difficile tant son évocation est empreinte d’imaginaire dans le post-exotisme.
82 Pour de plus amples précisions, on se reportera à Jean-Louis Hippolyte, « Minor Angels : toward an æsthetics of conflict », dans Substance, n° 101, vol. 32-2, University of Wisconsin Press, 2003, p. 70-71 et Marie-Pascale Huglo, « La connection post-exotique : Volodine et al. », Le sens du récit. Pour une approche esthétique de la narrativité contemporaine, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, « Perspectives », 2007, p. 150.
83 Henri Michaux, « Intervention », La nuit remue, Gallimard [1935], « Poésie », 1987, p. 143.
84 Respectivement dans Un navire de nulle part, Songes de Mevlido et Nos animaux préférés.
85 Antoine Volodine, « Écrire en français une littérature étrangère », op. cit.
86 Lorsqu’il choisit de situer l’essentiel d’Un navire de nulle part à Petrograd, l’intervention linguistique de Volodine sur le nom de la ville est inexistante, même si le choix de Petrograd, préféré à Saint-Pétersbourg ou Leningrad, n’est pas anodin pour les échos historiques qu’il peut réveiller chez le lecteur. À propos de ces variations onomastiques et de leurs implications littéraires et historiques, on se reportera à l’article d’Ékaterina Dmitrieva « Les crocodiles de la Néva », op. cit., p. 236-241.
87 Antoine Volodine, « Écrire en français une littérature étrangère », op. cit.
88 On rencontre dans l’œuvre les dénominations suivantes : « Boulevard de l’Insurrection du 28 janvier » ; « place des Martyrs du 12 avril » ; « quai des Fusillés du 31 août » ; « rue des Commandants ».
89 Nous soulignons.
90 Frank Wagner, « Antoine Volodine, le dernier écrivain », op. cit., p. 197.
91 Eugène Nicole, « L’onomastique littéraire mise au point », Poétique, n° 54, avril 1983, p. 237.
92 Antoine Volodine/Jean-Christophe Valtat, op. cit., p. 59. La réflexion du lecteur activée par l’incomplétude des noms de rues aux dates tronquées est un exemple de fioriture, de même que la « rêverie » sur un nom lorsqu’il est assorti de multiples prénoms, ou vice-versa.
93 Yves Baudelle, « Sémantique de l’onomastique », op. cit., p. 40.
94 Audrey Camus, « Antoine Volodine, la langue post-exotique ou l’échec des utopies », op. cit., p. 137.
95 Eugène Nicole, « L’onomastique littéraire mise au point », op. cit., p. 253.
96 Zadie Smith, Sourires de loup, [2002], (traduit de l’anglais par Claude Demanuelli), Gallimard, « Folio », 2003, p. 449. Nous soulignons.
97 Maylis de Kerangal, à ce stade de la nuit, Guérin, « paysages écrits », 2014, p. 28.