1 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 212.
2 Alphonse de Lamartine, Lamartine par lui-même, Paris, Alphonse Lemerre éditeur, 1892, p. 364.
3 Jean El Gammal, Être parlementaire. De la Révolution à nos jours, Paris, Armand Colin, 2013, chapitre 2 « Le primat des notables. 1815-1848 », § « La tribune et les coulisses ».
4 Hervé Leuwers, Robespierre [2014], Paris, Fayard, 2016, p. 155.
5 Sous la Convention, Robespierre perpétue cette pratique.
6 H. Leuwers, Robespierre, éd. cit., p. 155-160.
7 Qui ne sont en réalité pas des articles additionnels quand ils entrent en contradiction avec des articles déjà discutés au cours des semaines précédentes.
8 G. Walter, Maximilien de Robespierre, éd. cit., p. 579.
9 Alphonse Aulard, Les orateurs de la Législative et de la Convention, Paris, Hachette, 1886, t. 2, p. 417.
10 Jean-Joseph Dussault, Portrait de Robespierre avec la Réception de Fouquier-Tainville aux enfers par Danton et Camille Desmoulins, Paris, imprimerie Lefortier, s.d., p. 3.
11 Mémoires de Daunou reproduites dans Suite des mémoires du général Dumouriez, mémoires de Louvet et mémoires pour servir à l’histoire de la Convention nationale par Daunou avec notices par M. F. Barrière, Paris, Firmin-Didot, 1848, p. 453.
12 OC t. 9, p. 495-498.
13 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 99.
14 Arthur Guillot, « Maximilien Robespierre et M. Thiers », La Revue indépendante, t. 20, 23 juin 1845, p. 521-523.
15 A. Guillot, Collection complète des opinions de Robespierre, p. 11.
16 En effet, en dehors des discours qu’il prononce au club des Jacobins et de la publication de ses journaux, c’est surtout au sein de l’Assemblée que Robespierre s’exprime.
17 Hippolyte Taine, Les origines de la France contemporaine. La Révolution, le gouvernement révolutionnaire [1885], Paris, Hachette, 1901, t. 1, p. 233-240.
18 Discours du 21 janvier 1791, OC t. 7, p. 36-37.
19 Discours du 3 février 1791, OC t. 7, p. 56.
20 Principes de l’organisation des jurés et réfutation du système proposé par M. Duport, au nom des comités de judicature et de Constitution publié en avril 1791, OC t. 7, p. 22-36 et p. 174.
21 Pierre Bernard, Mes Cocottes, ou Mémoires d’un jeune député flottant, Paris, J. Hetzel, Warnod et Cie, 1847, p. 8-14.
22 Sur la critique du temps excessif pris par l’examen des pétitions dans les débats, voir par exemple : Tatius-Rodolphe-Gilbert, Bon de Salis, Mémorial de la session de 1818, par un député des Ardennes, Paris, impr. de Hacquart, 1819, p. 84.
23 Jules Delafosse, Psychologie du député, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1904, p. 41-43.
24 H. Leuwers, Robespierre, éd. cit., p. 153.
25 Cité dans ibid., p. 151.
26 Cité dans ibid., p. 169.
27 M. Belissa et Y. Bosc, Robespierre. La fabrication d’un mythe, p. 98-101 ; Jean-Clément. Martin, Robespierre. La fabrication d’un monstre [2016], Paris, Perrin, 2018, p. 82.
28 Marisa Linton, « Robespierre et l’authenticité révolutionnaire », AHRF, no 371, 2013, p. 155-157.
29 OC t. 5, p. 118.
30 OC t. 7, p. 312-313.
31 M. Linton, « Robespierre et l’authenticité révolutionnaire », p. 158.
32 Voir chapitres 5 et 10 et, sur le rôle que joue chez Robespierre la défiance en tant que « sentiment individuel conservatoire de la liberté individuelle et politique », voir Sophie Wahnich, « Individualité et subjectivation pendant la période révolutionnaire », dans Christian Le Bart, Philippe Corcuff et François De Singly (dir.), L’individu aujourd’hui : Débats sociologiques et contrepoints philosophiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 41-42.
33 OC t. 7, p. 312-314.
34 11 mars 1834, AP 2e s., t. LXXXVII, p. 367-369.
35 OC t. 6, p. 583.
36 OC t. 10, p. 354.
37 Toutefois, quelques mois plus tard, il présente à la Convention le plan d’éducation de Lepeletier, qui semble admirer le modèle d’éducation spartiate.
38 OC t. 5, p. 210-211.
39 Claude Mossé, L’Antiquité dans la Révolution française, Paris, Albin Michel, 1989, chapitre 4 « Sous le signe de Lycurgue », § « Robespierre, Saint-Just et l’Antiquité ».
40 Jean-Christophe Goddard, « Saint-Just critique de Rousseau », Espaces Temps, no 38-39, 1988, p. 108.
41 Bernard Vinot, Saint-Just, Paris, Fayard, 1985, p. 271.
42 Charles Nodier, introduction à Fragmens sur les institutions républicaines : ouvrage posthume de Saint-Just ; précédé d’une notice par Ch. Nodier, Paris, Techener, 1831, p. 12-13.
43 Adolphe Granier de Cassagnac, Histoire des causes de la Révolution française, Bruxelles, Auguste Pagny, 1850, t. 2, p. 339-341.
44 M. Belissa et Y. Bosc, Robespierre. La fabrication d’un mythe, p. 98-100.
45 J.-B. Hauréau, La Montagne, p. 237.
46 L. Blanc, Histoire de la Révolution française, F57/70, t. 9, p. 488-492.
47 M. Belissa et Y. Bosc, Robespierre. La fabrication d’un mythe, p. 149.
48 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 330.
49 J.-B. Hauréau, La Montagne, p. 52-59.
50 A. Thiers, Histoire de la Révolution française [1823-1827], Bruxelles, Lebeau-Ouwerx, 1828, t. 2, p. 166-167.
51 A. Thiers, Histoire de la Révolution française, Paris, Lecointe et Durey, 1823-1827, t. 6, p. 261.
52 Jules Michelet, Histoire de la Révolution, Paris, Ollendorff, 1889 [ci-après O89], t. 3, p. 135.
53 Julia Kristeva, Le langage, cet inconnu. Une initiation à la linguistique [1970], Paris, Le Seuil, 1981, p. 279.
54 Aurelio Principato, « L’éloquence révolutionnaire : idéologie et légende », dans Marc Fumaroli (dir.), Histoire de la rhétorique dans l’Europe moderne, Paris, PUF, 1999, p. 1025.
55 Ibid., p. 1029.
56 Si Nodier affirme que sa réhabilitation de l’éloquence révolutionnaire est exempte de toute considération partisane et qu’il est en 1831 un partisan de la Monarchie de Juillet, ses idées politiques sont toujours restées fort ambiguës. Sous la Restauration, il écrit dans des journaux ultra mais publie aussi le roman Jean Sbogar, qui fait l’apologie de la loi agraire. Les Souvenirs sur la Révolution et l’Empire, dont il débute la publication en 1829, traduisent « un vif sentiment de la grandeur des événements et des hommes de cette époque », pour reprendre l’expression de Paul Benichou (voir Paul Benichou, L’école du désenchantement. Sainte-Beuve, Nodier, Musset, Nerval, Gauthier [1992], dans Paul Benichou, Romantismes français II. Les Mages romantiques. L’école du désenchantement, Paris, Gallimard, 2004, p. 1507-1514). Fils d’un notable de Besançon qui a soutenu la Révolution dès ses débuts et a exercé les fonctions de président du tribunal criminel de la ville sous la « Terreur », Nodier a participé dans son adolescence aux cérémonies républicaines locales ainsi qu’aux réunions de la société populaire de Besançon, où il a pris la parole à partir de 1793, et dont il a été exclu après Thermidor (Léonce Pingaud, La jeunesse de Charles Nodier. Les philadelphes [1914], Genève, Slatkine reprints, 1977, p. 17-36).
57 Charles Nodier, « Convention nationale – éloquence de la tribune », dans Charles Nodier, Souvenirs, épisodes et portraits pour servir à l’histoire de la Révolution et de l’Empire, Paris, A. Levavasseur, 1831, p. 115.
58 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 570.
59 P. Benichou, Le sacre de l’écrivain. 1750-1830, éd. cit., p. 314-319.
60 José-Luis Diaz, « L’individuation du style entre Lumières et romantisme », Romantisme, no 148, 2010, p. 5051 ; A. Vaillant, « Éloquence » et « Poésie », dans A. Vaillant (dir.), Dictionnaire du romantisme, respectivement p. 197 et p. 573 ; François Vanoosthuyse, « Le bon usage des romantiques, 1800-1830 », Romantisme, no 146, 2009, p. 27-29 ; Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 337 et p. 342.
61 C. Nodier, « Convention nationale – Éloquence de la tribune », p. 116.
62 Ibid., p. 118-120.
63 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », dans C. Nodier, Souvenirs, épisodes et portraits pour servir à l’histoire de la Révolution et de l’Empire, p. 161-162.
64 C. Nodier, « Convention nationale – Éloquence de la tribune », p. 121-124.
65 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 570-573 (l’emploi du terme « notre temps » illustre le fait qu’Esquiros juge l’éloquence révolutionnaire à l’aune de la période contemporaine romantique et non à l’aune de celle de la Révolution).
66 A. Principato, « L’éloquence révolutionnaire : idéologie et légende », p. 1029-1030.
67 C. Nodier, « Convention nationale – Éloquence de la tribune », p. 120-121.
68 Ibid., p. 157.
69 Ibid., p. 145.
70 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 187-188.
71 Cormenin, Livre des orateurs par Timon [1836], Paris, Pagnerre, 1842, 2e partie, p. 248-252.
72 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 572.
73 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 167.
74 Cormenin, Livre des orateurs par Timon, éd. cit., 2e partie, p. 251-252 (et quelques remarques p. 249-250).
75 Ibid., p. 243-247.
76 Claude Millet, Le Romantisme. Du bouleversement des lettres dans la France postrévolutionnaire, Paris, Le Livre de poche, 2007, p. 85 et p. 89.
77 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 167-169.
78 Ibid., p. 177-179.
79 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., respectivement p. 209, p. 101-102 et p. 209-210.
80 Ibid., p. 316-318.
81 C. Nodier, « Convention nationale – Éloquence de la tribune », p. 158.
82 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 186.
83 Ibid., p. 181.
84 A. de Lamartine, Histoire des Girondins, t. 8, p. 267.
85 P. Benichou, Le sacre de l’écrivain, éd. cit., p. 259-260, p. 311-312 et p. 437.
86 A. Vaillant, « Pour une histoire globale du romantisme », dans A. Vaillant (dir.), Dictionnaire du romantisme, p. LIV-LV et « Modernité, subjectivation littéraire et figure auctoriale », Romantisme, 2010, no 148, p. 22.
87 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 176-177.
88 Philippe Van Tieghem, Le romantisme français, éd. cit., chapitre 8, §8.
89 A. de Lamartine, Histoire des Girondins, t. 1, p. 50.
90 Ibid., t. 4, p. 121.
91 Ibid., t. 8, p. 149.
92 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 179-181.
93 A. de Lamartine, Histoire des Girondins, t. 4, p. 132-133.
94 Ibid., t. 4, p. 130-133.
95 Ibid., t. 4, p. 129-130.
96 Manuscrit de Mme Lebas, dans Stéfane-Pol, Autour de Robespierre : le conventionnel Le Bas, d’après des documents inédits et les mémoires de sa veuve, Paris, Flammarion, 1901, p. 149.
97 Ibid., p. 107.
98 F. Ratineau, « Les livres de Robespierre au 9 thermidor », p. 131-135.
99 Cependant, tous les titres des ouvrages ne sont pas recensés.
100 Cité par Louis Jacob, Robespierre vu par ses contemporains, Paris, Armand Colin, 1938, p. 146-147.
101 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 186.
102 A. Aulard, Les orateurs de la Législative et de la Convention ; Albert Mathiez, « Robespierre orateur » [1912], dans Albert Mathiez, Études sur Robespierre, Paris, Messidor/Éditions sociales, 1988, p. 36-57.
103 M. Belissa et Y. Bosc, Robespierre. La fabrication d’un mythe, p. 406.
104 J.-L. Diaz, « L’individuation du style entre Lumières et romantisme », p. 50-52 ; C. Millet, Le Romantisme, p. 210-212 ; A. Vaillant, « Poésie », dans A. Vaillant (dir.), Dictionnaire du romantisme, p. 773 ; Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 338.
105 C. Nodier, « Convention nationale – Éloquence de la tribune », p. 121-124.
106 Cormenin, Livre des orateurs par Timon, éd. cit., 2e partie, p. 238-246.
107 Ibid., p. 244-245.
108 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 572. La citation est tirée sur discours sur la Constitution fait à la Convention le 10 mai 1793 (OC t. 9, p. 498).
109 Joëlle Tamine, « Les métaphores chez Robespierre et Saint-Just », Langue française, no 15, 1972, p. 47-55.
110 OC. t. 10, p. 446.
111 Ibid., respectivement p. 456, p. 450 et p. 444.
112 Ibid., respectivement p. 462 et p. 457.
113 A. Monglond, Le préromantisme français, éd. cit., t. I, p. 159 et t. II, p. 8 ; Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 40.
114 Manuscrit de Mme Lebas, dans Stéfane-Pol, Autour de Robespierre, p. 107.
115 OC t. 10, p. 455.
116 Dominique Garat, Mémoire sur la Révolution, ou Exposé de ma conduite dans les affaires et dans les fonctions publiques [1794], Paris, Poulet-Malassis, 1862, p. 84-85.
117 Dominique Garat, Mémoires historiques sur la vie de M. Suard, sur ses écrits, et sur le XVIIIe siècle [1820], Paris, A. Belin, 1821, t. 2, p. 538-539.
118 Antoine Albalat, La formation du style par l’assimilation des auteurs [1900], Paris, Armand Colin, 1902, p. 256-257.
119 J.-J. Dussault, Portrait de Robespierre avec la Réception de Fouquier-Tainville aux enfers par Danton et Camille Desmoulins, p. 3.
120 OC t. 10, p. 446.
121 Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 53.
122 Qui est distinct de la sensation, ou sensibilité passive.
123 Huguette Krief, « Ambivalence de la sensibilité et voies romanesques au seuil du XIXe siècle », dans É. Francalanza (dir.), Le préromantisme, une esthétique du décalage, p. 171 ; Laetitia Simonetta, La connaissance par le sentiment au XVIIIe siècle, thèse de doctorat en philosophie réalisée sous la direction de Pierre-François Moreau, École normale supérieure de Lyon, 2015, p. 263, p. 273 et p. 288 ; Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 27, p. 51-53 et p. 107.
124 Pierre-Jean Dufief, Les écritures de l’intime de 1800 à 1914. Autobiographies, Mémoires, journaux intimes et correspondances, Rosny, Bréal, 2001, p. 10 et p. 61-76 ; Philippe Lejeune, « Rousseau et la révolution autobiographique », conférence faite aux Journées de l’autobiographie de Genève le 26 mai 2012, disponible sur : https://www.autopacte.org/Rousseau.pdf ; A. Monglond, Le préromantisme français, éd. cit., p. 241 et p. 267-294 ; Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 49.
125 Jean Starobinsky, Jean-Jacques Rousseau. La transparence et l’obstacle [1957], dans Jean Starobinksy, Jean-Jacques Rousseau. La transparence et l’obstacle suivi de sept essais sur Rousseau, Paris, Gallimard, 1971, p. 229-239.
126 OC t. 10, p. 445.
127 Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse [1761], Paris, Firmin-Didot Frères, 1843, p. 198-199.
128 OC t. 10, p. 448-450.
129 OC t. 10, p. 456.
130 OC t. 10, p. 452.
131 Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 51-56, p. 65 et p. 223-225.
132 A. Monglond, Le Préromantisme, éd. cit., t. II, p. 294-302 ; Paul Van Tieghem, Le romantisme dans la littérature européenne, éd. cit., p. 229.
133 A. Vaillant, « Pour une histoire globale du romantisme », dans A. Vaillant (dir.), Dictionnaire du romantisme, p. LIII.
134 Édouard Guitton, « Entre deux siècles : une étrange traversée », dans É. Francalanza (dir.), Le préromantisme, une esthétique du décalage, p. 35.
135 Manuscrit de Mme Lebas, dans Stéfane-Pol, Autour de Robespierre, p. 107-108.
136 « De tous les genres dans lesquels il [Voltaire] s’étoit exercé, la poésie légère étoit celui où il avoit obtenu le succès le plus complet et déploié le talent le plus décidé. […] On trouvera dans Voltaire plus d’esprit, de variété, de finesse, de correction : dans Gresset, plus d’harmonie, d’abondance de naturel et de génie. […] Les grâces de Voltaire paroitront plus brillantes, plus parées, plus vives, plus sémillantes ; celles de Gresset, plus simples, plus naives, plus gaies et plus touchantes. Le premier amuse, surprend, enchante mon esprit ; le second porte à mon cœur une plus douce volupté » (OC t. 1, p. 96-97).
137 Jacques Domenech, L’éthique des Lumières. Les fondements de la morale dans la société française du XVIIIe siècle, Paris, Vrin, 1989, p. 157-162. On trouve la trace de ces conceptions dans le passage suivant du discours du 18 floréal : « Qui donc t’a donné la mission d’annoncer au peuple que la Divinité n’existe pas […] ? Quel avantage trouves-tu à persuader à l’homme qu’une force aveugle préside à ses destinées […] ? L’innocence sur l’échafaud, fait pâlir le tyran sur son char de triomphe : auroit-elle cet ascendant, si le tombeau égaloit l’oppresseur et l’opprimé ? […] Comment ces idées ne seroient-elles point des vérités ? Je ne conçois pas du moins comment la nature auroit pu suggérer à l’homme des fictions plus utiles que toutes les réalités ; et si l’existence de Dieu, si l’immortalité de l’âme, n’étoient que des songes, elles seroient encore la plus belle de toutes les conceptions de l’esprit humain. » (OC t. 10, p. 451-452).
138 OC t. 10, p. 457.
139 OC t. 10, p. 445.
140 H. Leuwers, Robespierre, éd. cit., p. 75.
141 Ibid., p. 46, p. 75, p. 80 et p. 157.
142 Le Blond de Neuvéglise (pseud. De Liévin-Bonaventure Proyart), La Vie et les Crimes de Robespierre, Augsbourg, chez tous les libraires, 1795, p. 27.
143 Charlotte Robespierre, Mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères, p. 57.
144 Propos de l’abbé Herbet, membre de la société des Rosati, cités dans H. Leuwers, Robespierre, éd. cit., p. 57.
145 Lettre de Charamond à Dubois de Fosseux de juillet 1788 mentionnée dans ibid., p. 57 et p. 384.
146 Journal de Duquesnoy, t. II, p. 56, dans OC t. 6, p. 137.
147 Journal manuscrit attribué à Devisme, 17 novembre 1789, p. 247, dans OC t. 6, p. 138.
148 Cité dans A. Aulard, Les orateurs de la Législative et de la Convention, t. 2, p. 410.
149 J.-J. Dussault, Portrait de Robespierre avec la Réception de Fouquier-Tainville aux enfers par Danton et Camille Desmoulins, p. 3.
150 Annales de la République française, t. IV, no 207, p. 1, dans OC t. 10, p. 504.
151 Édouard Guitton, « Rhétorique et poésie à l’époque de Chénier et de Chateaubriand », Cahiers de l’association internationale des études françaises, no 10, 1998, p. 153-157 et Nicolas Pérot, « Le préromantisme, entre style classique et style préromantique », dans É. Francalanza (dir.), Le préromantisme, une esthétique du décalage, p. 75-97.
152 P. Buchez et P. Roux, Histoire parlementaire de la Révolution française, t. 27, p. 308.
153 A. Guillot, « Maximilien Robespierre et M. Thiers », p. 535.
154 A. Esquiros, Histoire des Montagnards, éd. cit., p. 467.
155 C. Nodier, « Robespierre l’aîné », p. 185 .
156 A. Vaillant, « Pour une histoire globale du romantisme », « Grotesque » et « Parodie », dans A. Vaillant (dir.), Dictionnaire du romantisme, respectivement p. LXV-LXXI, p. 313 et p. 546 ; A. Vaillant, « Modernité, subjectivation littéraire et figure auctoriale », p. 14-16.
157 Cité dans M. Belissa et Y. Bosc, Robespierre. La fabrication d’un mythe, p. 399.
158 A. Aulard, Les orateurs de la Législative et de la Convention, t. 2, p. 409-419.