1 Deuxième cimetière de la ville pendant la période contemporaine, après le cimetière de Préville.
2 L’Éclair de l’Est, 28 janvier 1939.
3 Jacques Didier, « Monuments du cimetière Sud de Nancy », Lorraine 1914 : Morhange, Le Grand Couronné de Nancy – Guide des lieux de mémoire, Louviers, 2004, YSEC, p. 116-118.
4 Le Lorrain, 5 novembre 1925.
5 « Tout manquait à la fois, l’argent, les matières premières et la main-d’œuvre. C’est à cette tâche écrasante, qui exigea un énorme labeur, que les municipalités précédentes, avec un dévouement inlassable, auquel nous devons rendre hommage, se sont consacrées depuis l’armistice. », L’Est Républicain, 2 novembre 1925.
6 « L’Union sacrée nous a trop bien servi pendant la guerre pour que nous ne la prolongions pas dans la Paix. Je ne dirai pas, ne faisant pas de politique, ce serait nous désintéresser de grands problèmes nationaux. Mais que notre politique, au lieu de se perdre dans de stériles querelles de partis, tende vigoureusement à cette rénovation physique, économique, intellectuelle, sociale qui doit être le but unique de nos efforts », Bibliothèques de Nancy, Bulletin administratif de la ville de Nancy (1919-1939), no 2.
7 « Il en sera de ce fameux comité comme des divers comités de la Croix de Bourgogne que nous avons vu naître et mourir sans avoir fait œuvre qui vaille. », L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 14 janvier 1923. Voir l’article de Jean-Christophe Blanchard dans la présente édition.
8 Archives municipales de Nancy (AMN), 1 D 648, Commission d’embellissement de Nancy, Séances municipales des 6 et 16 décembre 1921.
9 Aujourd’hui place Maginot.
10 Le 16 décembre 1921, M. Donders propose que soit élevée une colonne en ciment armé de quarante mètres de haut surmontée d’une statue de la victoire. La colonne creuse contiendrait un ascenseur conduisant à une plateforme semblable à celle de la colonne de Juillet, à Paris, et permettrait une vue sur Nancy et le Grand Couronné (AMN, 1 D 648, Commission d’embellissement de Nancy, Séances municipales des 6 et 16 décembre 1921).
11 « Quant au monument de la Victoire, les catholiques n’ont pas besoin d’un référendum ni d’un concours entre artistes, pour savoir où le placer et quelle forme lui donner. Ils ont déjà fait leur choix, et depuis 1919 ils ont versé un million de francs pour hâter sa consécration. » (La Croix de l’Est, 7 janvier 1923).
12 Sont élus : MM. Mengin, président ; Schmitt et Devit, adjoints ; Rogé, Adrien-Didion, André, Donders, Noël, Lecomte, Payelle, Savignac, Daum, Flickinger, Chéry, Michaut, François, Aubin (Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle [AD 54] – 1 M 670 ; Séance municipale 10 novembre 1922).
13 Proposition de M. Millery : AD 54, 1 M 670, Monuments aux morts de la guerre de 1914-1918, Séance municipale du 23 décembre 1922.
14 AD 54, 1 M 670, séance municipale du 3 janvier 1923.
15 AMN, 1 M 200, Monument de la Victoire du Grand Couronné, Courrier du comité de souscription du monument de la Victoire au maire de Nancy, 24 janvier 1923.
16 « Devant le refus catégorique du conseil municipal d’étendre les pouvoirs du comité […] les membres dudit comité considèrent qu’ils ne peuvent remplir leur mission et remettent leur démission collective à Monsieur le Maire. […] ils pensent toujours que la ville de Nancy a le strict devoir d’élever un monument pour commémorer la gloire de ses sauveurs. Ils seront toujours personnellement disposés à prêter leur concours à tout comité… », AMN, ibid.
17 AD 54, 1 M 670, séance municipale du 19 février 1923.
18 AMN, 1 M 200 ; L’Impartial de l’Est, 11 janvier 1923.
19 AMN, 1 M 200, Séance du comité de la Victoire, 12 octobre 1925.
20 AD 54, 1 M 670, Courrier du Président du Monument de la Victoire au préfet, 13 décembre 1924.
21 AMN, 1 M 200, Procès-verbal du comité du monument de la Victoire du 8 janvier 1923.
22 AMN, 1 M 200, Séance du comité de la Victoire, 12 octobre 1925.
23 AD 54, 1 M 670, Courrier du maire de Nancy au préfet de Meurthe-et-Moselle, 28 mars 1925.
24 « La souscription publique n’est pas encore prête à être close et le bon public ne semble pas mettre un empressement tout particulier à concourir de ses deniers à l’édification du monument… », La Tribune de Lorraine, 30 mai 1924.
25 « Comité du monument de la Victoire du Grand Couronné qui n’a jamais rien fait et ne fera jamais rien », L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 8 mars 1925.
26 « M. Charbonnier, architecte », L’Est Républicain, 12 février 1929.
27 AD 54,1 M 670, Séance municipale du 12 octobre 1925.
28 En 1925, le gouvernement américain a l’intention d’élever dans les localités les plus importantes de l’ancien front de guerre et occupées par les divisions américaines des monuments rappelant leur intervention en France. Le projet nancéien sera abandonné en 1927, après de multiples remous faisant échos à l’affaire des dettes interalliées (AD 54, 1M671).
29 En janvier 1939, à l’issue d’un concours, le Mur lorrain présenté par le sculpteur Broquet et l’architecte Jasson a été retenu comme monument de la victoire, place Saint Jean à Nancy, mais ne sera jamais réalisé (L’Est Républicain, 28 janvier 1939 ; L’Éclair de l’Est, 29 janvier 1939).
30 « C’est à cet établissement dirigé par un artiste de génie et dont le corps enseignant est éminent, où les élèves eux-mêmes sont d’une précieuse ressource, que me paraît revenir l’exécution d’une œuvre essentiellement municipale », AD 54, 1 M 670, Séance du conseil municipal du 26 décembre 1922.
31 L’Est Républicain, 14 février 1924.
32 AMN, 1 M 202, Affiche de la Mairie de Nancy, 12 mars 1923.
33 L’Est Républicain, 17 mars 1923.
34 Composé du conseil de surveillance de l’École des Beaux-Arts et du comité municipal formé de MM. Mengin, Aubin, Donders, Gérard, Noël, Charbonnier (architecte).
35 L’Est Républicain, 14 février 1924.
36 AMN, 1 M 202, Courrier de Victor Prouvé au maire de Nancy, 14 janvier 1924.
37 MN, 1 M 202, Courrier de Victor Prouvé au maire de Nancy, 14 janvier 1924.
38 AMN, 1 M 202, Délibération du conseil municipal du 21 décembre 1923.
39 Après une vacance de trois ans, le poste d’architecte municipal est attribué à Frédéric Wielhorski en 1923. Né à Nancy, formé aux Beaux-Arts de Nancy, puis à Paris. Il était architecte à Tours avant de revenir à Nancy (Gilles Marseille, « L’architecte municipal reste un tenant de l’éclectisme » in Urbanisme et architecture domestique de l’Entre-deux-guerres à Nancy et dans son agglomération, Thèse de doctorat en histoire de l’art, Nancy : Université Nancy, 2013, p. 127).
40 L’Est Républicain, 14 février 1924.
41 Privatus Vir, La Tribune de Lorraine, 1er février 1924.
42 L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 24 février 1924.
43 Privatus Vir, La tribune de Lorraine, 25 janvier 1924.
44 L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 24 février 1924.
45 Gilles Marseille, op. cit.
46 « La hâte des dirigeants à donner aux anciens combattants, aux veuves, aux orphelins de guerre ce qu’on leur a tant promis », Privatus Vir, La tribune de Lorraine, 25 janvier 1924.
47 L’Est Républicain, 2 novembre 1925.
48 « Ce n’est pas une raison parce que Nancy possède une place Stanislas qui est un chef-d’œuvre de style Louis XV, pour que, désormais nous soyons obligés de pasticher le xviiie siècle sur tous nos monuments », Privatus Vir, La tribune de Lorraine, 25 janvier 1924.
49 L’Étoile de l’Est, 9 février 1924.
50 La Tribune de Lorraine, 19 septembre 1924.
51 « Nous avons reçu les doléances de plusieurs artistes nancéiens – et non des moindres – qui protestent une fois de plus et très amèrement, contre l’ostracisme dont ils sont victimes de la part de notre municipalité. Il est bien certain qu’on ne viendra pas chercher un sculpteur à Nancy pour exécuter un monument à Lille ou Valenciennes. Et il semblait très juste à beaucoup que, pour honorer dignement les grands morts de chez nous, un sculpteur nancéien était tout désigné. Et certes il n’en manque pas ! », L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 25 octobre 1924 ; La Tribune de Lorraine, 19 septembre 1924 ; Privatus Vir, La tribune de Lorraine, 25 janvier 1924.
52 L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 25 octobre 1924.
53 L’Immeuble et la Construction dans l’Est, 22 mars 1925.
54 Le Lorrain, 5 novembre 1925.
55 « On n’est pas arrivé à comprendre que, pour un jour de deuil, on devait pavoiser comme pour une réjouissance publique », Le Lorrain, 5 novembre 1925.
56 J. K., L’Est Républicain, 2 novembre 1925.
57 Le Lorrain, 5 novembre 1925.
58 J. K., L’Est Républicain, 2 novembre 1925.
59 Privatus Vir, La Tribune de Lorraine, 1er février 1924.
60 D 54, 1 M 202, Courrier du maire à Victor Prouvé, 14 janvier 1924.
61 Françoise Boquillon, Catherine Guyon, François Roth, Nancy, 1000 ans d’histoire, du bourg cadastral à la Communauté Urbaine, Nancy, Éditions Places Stanislas, 2008, p. 231 ; Jean-Marie Palayet, Les Municipalités de Nancy 1919-1939 : étude politique et administrative, Mémoire de maîtrise en histoire contemporaine, Nancy, Université Nancy 2, 1969 ; Gilles Marseille, op. cit.
62 « Nous avons attendu de longues semaines que nous soit exprimée une décision nous fixant sur le sort de notre projet. Rien n’est venu. Mais, récemment, il nous revint qu’un projet venait d’être demandé à Mr Wielhorski, qu’il venait d’être accepté. » (AMN, 1 M 202, Courrier de Victor Prouvé au maire de Nancy, 14 janvier 1924).