La littérature française contemporaine en Russie du 21e siècle, quelques remarques
p. 273-281
Texte intégral
1À mettre tout de suite les points sur les « i » : il n’y aurait, s’agissant des recherches en littérature française moderne et contemporaine menées en Russie, ni courbes, ni statistiques, ni palmarès des auteurs, ni exemples. Les données fournies ne sont pas exhaustives, ce qui s’explique par l’étendue de notre pays, par un certain repliement des universités sur leurs recherches locales, par l’absence d’habitude à afficher sur Internet les résultats des études et même un « short summary » des articles et des interventions. C’est seulement à partir de cette année qu’a été prise la décision de rendre obligatoire pour des revues scientifiques d’avoir au moins une page net régulièrement renouvelable sur le site de leur établissement supérieur.
2Si, lors des discours précédents, il fut question de phénomènes « transnational » et « transculturel », en Russie il sied plutôt de parler du « transsibérien ». Il est donc, extrêmement difficile, voire irréel de faire des sondages pertinents et d’avoir accès aux problématiques et aux statistiques des centres de recherche sur cet immense territoire qui selon l’expression d’un des dramaturges soviétiques « équivaut à quatre France ».
3Il en résulte qu’il ne sera question que de ce qui s’est avéré accessible par Internet et par le réseau de nos collègues russes. Le tableau présenté ne sera que fragmentaire et inachevé. Et encore une remarque dûe à la formulation du thème du colloque : nous n’avons pas la prétention d’englober le 20e siècle, trop vaste à notre échelle, notre intérêt se portera surtout sur l’extrême contemporain.
4De prime abord, il semble indispensable de préciser ce que signifiait la littérature française du 20e siècle pour un lecteur et chercheur russe avant et après la Pérestroïka. Ensuite, pour mieux comprendre l’état de choses en Russie, sera évoqué l’enseignement de la littérature française. De même, seront envisagés le choix des auteurs à étudier, la problématique des recherches, la théorie et la méthodologie des études.
5« La littérature est le moyen essentiel pour penser et connaître le monde ». Cette citation empruntée à l’ouvrage de Potiebnia, linguiste russe éminent du début du 20e siècle a servi de mot d’ordre pour les formalistes russes. Depuis, peu de choses ont changé. C’est souvent par la littérature que se fait l’initiation à une autre civilisation, à une autre culture. Pourtant, en fonction de l’angle de vue, l’image varie.
6Avant la levée du rideau de fer donc avant 1990, le choix des sujets de recherches et des publications demeure idéologique à quelques exceptions près. Le chercheur se trouvait devant une bifurcation existentielle, donc, pénible : se déclarer passionné pour la thématique et des figures de style d’André Stil, Pierre Gamarra, André Wurmser (à l’époque vivants et solidement ancrés dans le marxisme) ou de Roger Martin du Gard, Anatole France et autres qui, à la connaissance des censeurs soviétiques ne se sont pas compromis par des phrases dissidentes (quoique la publication du roman d’Anatole France, Les dieux ont soif, où il est trop facile de faire référence à la terreur soviétique, reste un des nombreux paradoxes témoignant des trous dans la censure). Une seconde option était de s’élancer sur un chemin périlleux de l’étude des écrivains encore en vie qui, à tout moment, pouvaient expliciter leur position vis-à-vis de ce qui se passait en URSS et, par conséquent, être stigmatisés comme antisoviétiques (Gide, Sartre). Il était hors de question de commencer/poursuivre le travail sur l’œuvre de ceux qui ont manqué de manifester assez de loyauté par rapport au régime communiste soviétique.
7Jusqu’au début des années 90, ces auteurs maudits se retrouvèrent enfermés à clé dans des placards nommés « spetzkhran », des locaux réservés exclusivement aux livres interdits. Les ouvrages furent condamnés et emprisonnés sous divers prétextes. Chateaubriand ou Camus (surtout les essais de ce dernier) pour leurs idées contre-révolutionnaires ; Gide, Proust, Genet, Cocteau pour être homosexuels, Vian et Queneau pour avoir inventé des univers fantastiques qui ressemblaient trop à la réalité quotidienne soviétique.
8Heureusement, ce temps est révolu. La situation n’en est plus là. Depuis 18 ans, l’âge d’adolescence plutôt que de maturité, la censure idéologique a cédé sa place à la censure conjoncturelle et commerciale. Ce qui se reflète dans le système d’enseignement en général, et dans les études de la littérature française dans des établissements supérieurs.
9En Russie, il existe deux options principales pour pouvoir se spécialiser en littérature française : des facultés de lettres où on forme des spécialistes en littérature sans orientation spécifique pour la France et sans études approfondies obligatoires de langue française (ce qui réduit leur champ de recherche à la littérature étrangère traduite en russe) et des facultés des langues étrangères où l’on forme principalement de futurs professeurs de FLE et des traducteurs. Traditionnellement, c’est parmi les étudiants de ces dernières que « sont forgés » des chercheurs en littérature contemporaine.
10Pour s’initier aux études de la littérature française, les étudiants suivent d’abord un cursus obligatoire d’histoire littéraire qui s’étend sur un ou deux ans. Trop souvent, par manque de professeurs capables de l’enseigner en français, il se fait en russe, même pour les étudiants qui apprennent le français. Généralement, il englobe la période du 17e siècle au début du 20e. Parfois, ce sont Sartre, Camus et le Nouveau Roman qui clôturent le cursus. Dans des cas exceptionnels, le programme va jusqu’à l’extrême contemporain et l’enseignement se fait en français.
11La plupart des manuels obligatoires pour ces cursus sont aussi écrits en russe sauf un ouvrage remarquable écrit en français par Mme Claire Zavadovsky1, consacré à la littérature du 20e siècle.
12Le deuxième axe de formation littéraire est la lecture des textes contemporains en français.
13Historiquement, en Russie, la littérature a toujours été présentée en qualité de document support essentiel pour l’apprentissage des langues étrangères. C’était une source d’information sur le pays et c’est en lisant des textes des grands classiques que le vocabulaire des apprenants s’enrichissait.
14À l’époque soviétique, le choix des auteurs a été dicté par des critères idéologiques. La listes des auteurs, élaborée une fois pour toutes, est restée intacte jusqu’à 1991 où sous l’égide de l’Ambassade de France à Moscou a paru un livre intitulé Lecture d’aujourd’hui2. C’était un choix de textes tiré à 28000 exemplaires qui présentait au large public francophone des extraits des œuvres de M. Tournier, J.-M.G. Le Clézio, P. Modiano, R. Barthes et d’autres. Leurs noms prononcés par des professeurs d’histoire littéraire s’ancraient dans la mémoire des étudiants qui, pourtant, n’avaient pas d’accès à leurs textes. Les extraits de Claude Simon et Michel Tournier ont bouleversé la vision de la littérature française qui s’était formée en Russie depuis des années. Ce livre a permis d’entrevoir la richesse et la diversité du paysage littéraire de la fin du 20e siècle. Il a été largement utilisé malgré le fait que les œuvres intégrales restaient encore inaccessibles pour la majorité du public.
15Entre-temps, au début de la Pérestroïka, les portes se sont ouvertes et des premiers voyages en France les francophones russes rapportaient surtout des livres qu’ils choisissaient, avant tout, parmi les auteurs déjà connus. C’est à cette époque que les professeurs de français ont pu élargir la liste des auteurs et des livres proposés pour la lecture. Des médiathèques françaises se sont ouvertes dans plusieurs villes de Russie, les livres français sont devenus plus accessibles, l’information indispensable est proposée sur Internet.
16En tant que professeurs qui enseignent la littérature française contemporaine, nous avons constaté que les anthologies sont très efficaces dans des conditions telles que les nôtres car elles permettent de satisfaire la curiosité des jeunes tout en leur proposant des pistes dignes d’intérêt et en les poussant à de vraies lectures3. Littérature française. 1990-2005. Le titre marque les dates de parutions des œuvres choisies. Le but de cet ouvrage est de faire découvrir la production littéraire contemporaine et de proposer des stratégies pour une recherche littéraire. Pour cela, on a opté pour des textes longs (une vingtaine de pages pour chaque auteur), ce qui permet non seulement de se faire une idée de l’œuvre citée mais aussi d’entrevoir ses thèmes préférés et les caractéristiques de son écriture. Les textes de chaque écrivain sont précédés d’une double page biobibliographique et suivis d’une autre double page présentant des extraits d’interviews et d’articles critiques. En annexe, se trouve la bibliographie de tous les auteurs pour les années choisies, une bibliographie de leurs œuvres traduites en russe et une liste de sites Internet utiles (des moteurs de recherche, des sites des périodiques, des pages personnelles des auteurs).
17Un étudiant russe a, malgré tout ce qui pourrait faciliter sa tâche, une autre grande difficulté à surmonter : c’est le poids de la grande littérature classique qui le pousse à chercher dans toute œuvre littéraire une histoire, des personnages et même une morale. Une analyse littéraire, pour lui, se limite souvent à la réponse aux questions : qui ? quoi ? où ? quand ? Les étudiants n’ont pas suffisamment de repères pour analyser l’écriture moderne. Le premier contact avec le Nouveau Roman provoque jusqu’à présent de l’agacement sinon de la répulsion.
18C’est pour cela qu’il est inutile de leur proposer une liste d’auteurs contemporains à lire. Ils ont besoin d’une lecture suivie, d’abord, de textes pas trop longs et expliqués par le professeur. C’est seulement après que les œuvres intégrales leur deviennent accessibles. Vers la fin du cursus ils sont censés, cependant, savoir distinguer l’écriture de chaque écrivain étudié et surtout prendre plaisir à cette lecture.
19Les étudiants qui prennent goût à la littérature choisissent cette filière pour leur recherche. Ils fréquentent des séminaires spécialisés qui s’étendent sur 3 ans et mènent à la soutenance d’un mémoire de fin d’études universitaires (Master 1). Un mémoire bien soutenu ouvre une voie vers la préparation d’une thèse.
20En quelle langue se font des recherches ? Il existe en Russie deux versions. La première est de se limiter au public estudiantin quasiment francophone, apte à saisir dans l’original le rythme de la phrase française, des nuances sémantiques, l’implicite contextuel, les marques de l’ironie. Si les étudiants ou chercheurs ne maîtrisent pas assez la langue, ils ne peuvent que s’approcher du canevas de l’œuvre. Dans ce dernier cas, c’est la traduction qui remplace le texte. Donc, le choix du matériel de la recherche est déterminé par le choix de la traduction. Pendant les vingt dernières années, grâce au programme Pouchkine d’aide à la traduction et à l’édition, lancé par François Mitterrand, ont paru les œuvres traduites de Sylvie Germain, Jean-Philippe Toussaint, Jean Rouaud, Jean Echenoz, Philippe Claudel et autres. Cette vingtaine d’années a le droit d’être appelée « l’époque de la grande découverte de la littérature française ». Pourtant, depuis peu, un changement s’observe. L’aiguille de baromètre est passée de la tempête de la censure soviétique via le beau temps de la Pérestroïka à très sec. Aujourd’hui, c’est la rentabilité des maisons d’édition qui fait la pluie et le beau temps. Certes, tout genre peut devenir objet de recherche, mais à condition que l’écriture soit privilégiée. Cette remarque ne revèle pas du snobisme, juste un regret de devoir à chaque fois persuader non seulement des étudiants, mais aussi des collègues chercheurs qu’il n’y a pas que les Marc Lévy ou les Bernard Werber qui sont dignes d’attention, que derrière eux se dresse tout un continent littéraire.
21Pour ce qui révèle des tendances dans des recherches, plusieurs approches sont à évoquer :
vision positiviste (la plus traditionnelle et la plus répandue, du genre « la vie et l’œuvre de… », surtout en tout ce qui concerne la première moitié du 20e siècle) ;
vision formaliste ou post-formaliste qui puise dans l’héritage de Michail Bakhtine (polyphonie, dialogisme), de Roman Jacobson (les fonctions de langue appliquées au texte littéraire), de Youri Tynianov (les corrélations entre deux codes sémiotiques, en particulier, du cinéma et du texte littéraire),
vision culturologique/sémiologique basée sur des ouvrages de Youri Lotman (école de Tartu/Estonie) et de Boris Ouspenski.
22Certaines recherches se fondent sur la théorie de sémioticiens comme Umberto Eco, sur la théorie de la réception du texte littéraire (Michael Riffaterre), sur les ouvrages des stylisticiens et des spécialistes en pragmatique comme Philippe Hamon, Pierre Larthomas, Dominique Maingueneau, Jacques Fontanille, Henri Meschonnic.
23Maintenant, quelques mots sur la topologie de la recherche de la littérature française des 20e et 21e siècles en Russie.
24En premier lieu, en respectant la hiérarchie institutionnelle, viendra le département de littérature de l’Académie des sciences (homologue du CNRS) qui, juste à l’aube de la Pérestroïka, a fait paraître un ouvrage critique de référence qui fit suite aux quatre volumes de l’histoire de la littérature française. Dans ce livre intitulé La littérature française de 1945 à 1990, à côté de mérites incontestables (des essais monographiques sur Le Clézio, Modiano, Claude Simon, Michel Butor, Maurice Blanchot, Roland Barthes), il y a quelques lacunes. Notamment, pas une fois ne sont mentionnés ni Quignard, ni Echenoz, bien que tous les deux aient été déjà considérés comme des écrivains importants, auteurs de plusieurs romans. Dans le cadre du même département, en 2008, a vu le jour un grand dictionnaire du surréalisme.
25Viennent ensuite les Universités
de Smolensk, où le professeur Eda Beregovskaia dirige des recherches sur la rhétorique du texte littéraire, sur l’argot dans la littérature du 20e siècle, sur l’expressivité de la syntaxe et dont les doctorants, travaillant dans la même perspective, décrivent les œuvres de Queneau, de Carême, de Prévert ;
de Piatigorsk, où sous la direction de professeur Alla Kornienko se font des masters et des thèses basés sur la théorie de la narratologie. Les études s’y sont concentrées surtout sur la nouvelle contemporaine française.
26Dans quelques autres universités de la Russie (Kazan, Yakoutie, Irkoutsk) et de Moscou se manifeste un certain intérêt pour la littérature française du 20e siècle, mais ces recherches ne sont qu’occasionnelles.
27De la topologie des recherches, il serait logique de passer à la problématique des recherches. Faute de données plus précises, on se basera sur le matériel moscovite ne s’arrêtant que sur les études des 2e et 3e cycles. Il est difficile de caser ces sujets dans un schéma cohérent vu leur variété. Pourtant, au moins, sont à dégager deux directions, la première plus orientée vers un genre et un thème, la deuxième vers l’approche stylistique et pragmatique du texte littéraire.
1. Genres et Thèmes
28« L’autoportrait en tant que genre de la littérature française contemporaine : l’image et le texte »,
29« Les paramètres et les particularités du « roman-dictionnaire » sur les exemples des œuvres de Nicole Malinconi, Michel Leiris, Renaud Camus »,
30« Le cri et le silence dans la prose de Henri Bauchau »,
31« L’expression des couleurs chez les surréalistes (dans l’œuvre de Francis Picabia et les pièces de Picasso »,
32« Le bestiaire français du 20e siècle, l’évolution du genre (Genevoix, Eluard, Apollinaire) »,
33« La structure de l’œuvre musicale en tant que modèle d’une œuvre littéraire (Michel Butor. Dialogue avec 33 variations de Diabelli., Robert Pinget. Passacaille.) »
2. Stylistique et Pragmatique
34« Le dialogue dramaturgique dans les pièces de Nathalie Sarraute »
35« La corrélation entre les didascalies et le discours des personnages dans les pièces de Beckett »,
36« Les constructions binaires dans la « petite prose » de Michel Tournier » ;
37« Les fonctions poétiques des figures de répétition » et « La structure du paragraphe » chez Eric Chevillard ;
38« Les moyens de l’introduction de la parole intérieure dans une œuvre littéraire (sur l’exemple de Rosie Carpe de Marie N’Diaye) » ;
39« Le modèle de la réception de l’ironie du texte littéraire dans les œuvres de Jean Rouaud et Marie Desplechin » ;
40« Changement du temps narratif en tant que procédé littéraire (dans les œuvres de Jean Echenoz et Jean-Pierre Milovanoff) » ;
41« Le changement des interlocuteurs dans un texte littéraire : les aspects sémantique et graphique (sur l’exemple de Théo ou le temps neuf de Robert Pinget) ».
42« La fonction expressive de la ponctuation : la corrélation des tirets et des parenthèses (sur l’exemple du roman de Jean Rouaud « L’Imitation du bonheur ».
43En ce qui concerne les monographies (il n’est question que des 20 dernières années) sur la littérature française du 20e siècle, il existe quelques spécialistes réputés surtout dans les sciences humaines et pas dans la fiction, tels que Géorgui Kossikov (faculté des lettres de l’Université Lomonossov de Moscou), – décédé en mars 2010, ce qui fut une grande perte pour les universitaires russes – Serguei Zenkine (Université RGGU de Moscou), Serguei Fokine (Saint-Pétersbourg). La singularité des publications critiques en Russie fait que les monographies sur les problèmes de la littérature française du 20e siècle sont très rares. Ce phénomène pourrait-il s’expliquer par un manque d’intérêt envers la littérature contemporaine française ? Sûrement, pas, plutôt par le coût de l’édition, par le manque du budget scientifique des programmes universitaires. Ainsi, se trouve privilégié le genre des préfaces et des commentaires pour de nouvelles traductions. En guise d’exemple, sont à citer des ouvrages commentés de Roland Barthes, Jean Starobinski, Gérard Genette, Roger Caillois, Georges Bataille, Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Michel Foucault et bien d’autres. Toutes ces éditions étaient dotées d’un appareil critique d’une grande valeur. Ces articles-préfaces/postfaces de qualité encadrent les œuvres (critiques ou de fiction) des auteurs que l’on fait découvrir au lecteur russe (Francis Ponge, Saint-John Perse, Louis-René des Forêts). Ces préfaces/postfaces donnent la possibilité aux chercheurs non seulement de présenter le ou les auteurs, mais aussi de s’exprimer librement. Est digne d’être mentionnée une postface critique de Valéry Kislov pour la Disparition de Perec qui, après une lecture attentive, s’avère manquer de voyelle « o », lettre correspondante dans la version russe au « e » de Perec.
44Il reste à parler de l’activité « méta-universitaire ». Dans le cadre du Centre de la littérature française contemporaine, créé à la faculté des langues étrangères de l’Université Lomonossov en 2008, à la recherche s’ajoute le travail autour du matériel textuel et audiovisuel qui se constitue lors des rencontres avec des écrivains venant à la faculté. Cette activité universitaire est soutenue par le Centre Culturel français à Moscou et le bureau du livre de l’Ambassade de France. Il est prévu de faire publier les entretiens avec ceux qui sont intervenu devant les étudiants et à qui étaient posées des questions. Pour le moment, la liste des intervenants n’est pas si longue (Jean Rouaud, Olivier Rolin, Jean-Pierre Milovanoff, Lionel Trouillot, Guy Goffette), mais on espère y rajouter d’autres écrivains.
Notes de bas de page
Auteurs
Université Lomonossov, Moscou, Russie
Université Lomonossov, Moscou, Russie
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