Lettre de Claude Simon
p. 2-3
Texte intégral
115 mai 2004
2Mille fois merci, chère Mireille,
de ce livre au beau titre1 où quelques
coups d’œil (au singulier : je
suis très gravement handicapé, et
à part les grosses manchettes
des journaux, je ne peux lire que
d’un œil, en fermant l’autre qui
brouille tout...) qui m’ont montré
que tu fais encore la preuve
de cet esprit de lucidité et de sérieux
que j’ai tellement apprécié que j’ai
insisté pour que ce texte2 soit publié
dans cette édition de la Pléiade
qui se fait malheureusement attendre.
Merci, merci encore. Amitiés
à Ebe. Je t’embrasse très
affectueusement
Claude
3Pardonne ce gribouillis. Je
ne suis pas plus fort pour écrire que
pour lire... « La vieillesse est un
naufrage », a dit de Gaulle...
Notes de bas de page
1 Cette lettre a été adressée par Claude Simon à Mireille Calle-Gruber lors de la première publication aux Presses Universitaires du Septentrion, du présent ouvrage : Le Grand Temps dont il connaissait certains textes parus et remaniés pour le livre.
2 Claude Simon fait référence à l’essai de Mireille Calle-Gruber « Le récit de la description ou De la nécessaire présence des demoiselles allemandes tenant chacune un oiseau dans les mains », paru en postface à Claude Simon, OEuvres (édition établie par A.B. Duncan et J.H. Duffy), Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2006, p. 1527-1549.
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