1 Aragon, Le Roman inachevé, Parenthèse 56, 1956, Œuvres poétiques complètes, II, Pléiade, p. 147.
2 Pierre Juquin, Aragon, un destin français 1897-1939, Éditions de la Martinière, 2012, p. 183.
3 Je n’ai jamais appris à écrire ou les incipit, op. cit., p. 70-71.
4 Walter Benjamin, op. cit., thèse IX, p. 434.
5 A. Marty, « Le PCF devant la guerre impérialiste », L’Internationale communiste, n° 15, 1er août 1933, p. 859, cité par Georges Vidal La Grande illusion ? : le parti communiste français et la défense nationale à l’époque du Front populaire, PUL, 2006, p. 25.
6 Philipe Forest, Le siècle de nuages, op. cit., p. 42.
7 Antoine Prost et Jay Winter, Penser la Grande guerre, un essai d’historiographie, Le Seuil, collection « Points Histoire », 2004. Notre analyse doit beaucoup à cette étude.
8 Ibid., p. 27.
9 Ibid., p. 43.
10 Robin G. Collingwood, The Historical Imagination, Clarendon Press, 1935, p. 19, cité par A. Prost, Douze leçons sur l’histoire, op. cit., p. 81.
11 Agadir, O.P. II, 1921-1925, p. 135.
12 Les Voyageurs, p. 901.
13 Aragon parle avec Dominique Arban, op. cit., p. 43.
14 Cf. René Gallissot, dans un entretien publié dans L’Humanité du 22 mai 2004, sous le titre : « 1919-1926 : la guerre du Rif ».
15 René Girault, Diplomatie européenne, Nations et impérialismes 1871-1914, Armand Colin, 1997, p. 254.
16 Les Cloches de Bâle, p. 779.
17 Les Voyageurs, p. 1076.
18 Les Cloches de Bâle, p. 781-782.
19 Les Beaux Quartiers, p. 167.
20 Id.
21 Les Voyageurs, p. 840.
22 Ibid., p. 870.
23 Ibid., p. 1061.
24 Les Cloches de Bâle, p. 883.
25 Id.
26 Les Voyageurs, p. 902.
27 Ibid., p. 903.
28 Ibid., p. 905.
29 Ibid., p. 875.
30 Ibid., p. 873.
31 Ibid., p. 902.
32 Ibid., p. 871.
33 René Girault, op. cit., p. 201, « tout comme un accord précédent avait délimité les zones anglaise et française sur le Niger, en juin 1898 (plutôt à l’avantage de la France), un accord signé en mars 1899 tranchait le litige du Haut-Nil : la limite géographique de partage des eaux entre le bassin du Congo et le bassin du Nil serait désormais également frontière politique. »
34 Les Beaux Quartiers, p. 77-78.
35 Ibid., p. 78.
36 La Ligue des patriotes fut dissoute en 1889, puis subsista de manière clandestine avant de réapparaître en 1898 au moment de l’affaire Dreyfus qui lui donna un second souffle. Après le coup de force du 23 février 1899 organisé par Déroulède, et le bannissement de ce dernier, elle perdit de son influence.
37 Les Beaux Quartiers, p. 468.
38 En 1931, les Renseignements généraux estiment à 152 700 le nombre des inscrits. En 1935, devenue le Parti National Populaire, elle compte environ 80 000 membres. L’action des Jeunesses Patriotes dans les lycées et l’Université est particulièrement importante.
39 Les Beaux Quartiers, p. 137.
40 Ibid., p. 286.
41 Ibid., p. 261.
42 Selon Michel Leymarie, jusqu’en 1913, tous les présidents du Parti radical, à l’exception de Caillaux, sont francs-maçons. Michel Leymarie, De la Belle Époque à la Grande Guerre, 1893-1918. Le triomphe de la République, Le Livre de Poche, collection « La France contemporaine », p. 106.
43 Les Cloches de Bâle, p. 754.
44 Ibid., p. 923.
45 Les Beaux Quartiers, p. 205.
46 Les Cloches de Bâle, p. 987.
47 Les Beaux Quartiers, p. 205.
48 Id.
49 Ibid., p. 206.
50 Cet adjectif est utilisé par Prost et Winter, op. cit., p. 282.
51 Les Beaux Quartiers, p. 227.
52 Ibid., p. 228.
53 Ibid., p. 229
54 On sait qu’au théâtre, illusion et dénégation vont de concert.
55 Les Beaux Quartiers, p. 229.
56 Ibid., p. 230. L’Action française a attaqué de nombreuses fois la société suisse Maggi et après la déclaration de guerre des boutiques à cette enseigne ont été saccagées.
57 Cf. François Roth, Alsace-Lorraine, Histoire d’un « pays perdu », de 1870 à nos jours, Éditions Place Stanislas, 2010.
58 D. Lejeune, La France de la Belle Époque, Armand Colin, 1991, p. 85.
59 Les Voyageurs, p. 841.
60 Les Beaux Quartiers, p. 49.
61 Ibid., p. 125.
62 Id.
63 Ibid., p. 139.
64 Id. N’y-a-t-il pas, de la part du romancier, un anachronisme, puisque, les propositions du ministre de la Guerre allemand datent de 1913 ? Les propos de Barbentane se situent en 1912.
65 Ibid., p. 391.
66 Ibid., p. 147.
67 Ibid., p. 269.
68 Id.
69 Ibid., p. 295. Selon Pierre Juquin, citant Philippe Barrès, Maurice Barrès, « en qualité de député nationaliste, a reçu une pétition signée de plusieurs centaines d’élèves de trois grands lycées parisiens en faveur des trois ans. Le lycée Carnot (où Aragon était élève) est de ce trio. » Pierre Juquin, op. cit., p. 174.
70 Ibid., p. 268.
71 Le Sillon, mouvement créé en 1899 par Paul Renaudin et Marc Sangnier, voulait réconcilier la République et l’Église. Condamné par Pie X en 1910, le mouvement est dissous. Marc Sangnier crée, en 1912, un mouvement politique, la Ligue de la Jeune République, sans lien avec l’Église.
72 Les Beaux Quartiers., p. 286.
73 Ibid., p. 294-295.
74 Ibid., p. 464.
75 Ibid., p. 295.
76 Les Voyageurs, p. 515.
77 Ibid., p. 905.
78 Madeleine Rebérioux, op. cit., p. 226.
79 Les Cloches de Bâle, p. 924.
80 Les Beaux Quartiers, p. 132.
81 Les Yeux d’Elsa, « Sur une définition de la poésie », 1941, Œuvres poétiques complètes, I, Pléiade, p. 825.
82 Les Cloches de Bâle, p. 964.
83 Stéphane Audouin-Rouzeau, Annette Becker, 14-18, retrouver la Guerre, Gallimard, collection « Folio histoire », 2000, p. 133.
84 Pierre Juquin, op.cit., p. 173.
85 Audouin-Rouzeau, A. Becker, op. cit., p. 21.
86 Michel Dreyfus, « Les conséquences de la Grande Guerre sur le mouvement socialiste », dans Le Siècle des Communismes, Éditions de l’Atelier/Éditions ouvrières, 2000, p. 100.
87 Les Beaux Quartiers, p. 167.
88 Ibid., p. 229.
89 Ibid., p. 476.
90 Aurélien, p. 31.
91 Les Éparges, Flammarion, 1923, est un roman de Maurice Genevoix, qui porte témoignage sur cet épisode de la guerre auquel l’auteur a participé et fut blessé.
92 Aurélien, p. 158.
93 Ibid., p. 86.
94 Ibid., p. 30.
95 Ibid., p. 31.
96 Ibid., p. 197.
97 En avril 1917, Nivelle, qui veut en finir avec la guerre de positions, lance une offensive sur le plateau du Chemin des Dames. Les troupes françaises sont pilonnées par l’artillerie allemande, les pertes sont énormes, 30 000 hommes en dix jours. Nivelle est démis de son commandement et remplacé par Pétain et Foch. En mai 1918, alors que la victoire de la Malmaison a permis de reprendre le plateau, onze divisions allemandes, sous le commandement de Ludendorff, montent à l’assaut, aidées par des tirs d’artillerie puissants. Le plateau est conquis en une journée et les troupes allemandes déferlent vers le Sud, Paris n’est plus qu’à une soixantaine de kilomètres… Le récit de Lemoutard se situe vraisemblablement lors de l’attaque allemande de mai 1918 car « il n’y avait pas de boue » alors que le combat de 17, en avril, se déroule dans des conditions épouvantables, des bourrasques de pluie, la boue, le froid. Cf. Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français, 14-18, Perrin, 1994.
98 L’historien George L. Mosse a forgé le concept de « brutalisation », qu’il faut entendre au sens anglo-saxon de « rendre brutal », dans son ouvrage : De la Grande Guerre au totalitarisme. La brutalisation des sociétés européennes. Hachette, 1999. Traduction française de Fallen soldiers. Reshaping the Memory of the World Wars, Oxford University Press, 1990. Moss voit dans cette « brutalisation » le fait que la Grande Guerre a été un tournant sur le plan culturel, en faisant s’installer, de façon durable, une forme de violence sans limite.
99 Alors qu’il était de tradition de ramasser les blessés, lors de la Grande Guerre, en raison du peu de temps dont disposent les brancardiers, car les trêves sont très courtes, le ramassage des survivants tend à disparaître.
100 Aurélien, p. 228.
101 Cité par Audouin-Rouzeau et Becker, p. 71.
102 Aurélien, p. 339.
103 Ibid., p. 341.
104 Aragon, Littérature, n° 15, juillet-août 1920, repris dans Chroniques, I, 1918-1932, édition établie par Bernard Leuilliot, Stock, 1998, p. 75.
105 Blaise Cendrars, J’ai tué, G. Crès, 1919, p. 152. Cité par Audouin-Rouzeau et Becker, p. 65-66.
106 Audouin-Rouzeau, A. Becker, op. cit., p. 30.
107 Les Cloches de Bâle, p. 997-998.
108 Nous empruntons cette expression à Pierre Allorant, Noëlline Castagnez et Antoine Prost. Cf. Le moment 1940. Effondrement national et réalités locales, Actes du colloque international d’Orléans, 18 et 19 novembre 2010, L’Harmattan, collection Cliopolis, 2012.
109 Voici le temps enfin… Préface d’Aurélien, 1966, p. 14.
110 Ibid., p. 12.
111 Cité par Prost et Winter, op. cit., p. 33.
112 Voici le temps enfin …p. 14. Le terme « accommodation » est utilisé ici avec le sens qu’il a en physiologie de « modification de la courbure du cristallin selon la distance des objets » (Littré 1863).
113 Aurélien, p. 499.
114 Ibid., p. 501.
115 Ibid., p. 499.
116 Ibid., p. 503.
117 Ibid., p. 502.
118 Marc Bloch, L’étrange défaite, Mouvement Franc-Tireur, 1946, réédition Gallimard, 1990, p. 73.
119 Aurélien, p. 503. Le général Gamelin ne disposait que d’un téléphone et une partie importante des chars français ne pouvait établir un contact radio. Cf. J.-P. Azéma et François Bédarida, La France des années noires, 1, De la défaite à Vichy, Les Seuil, 2000, collection « Points Histoire ».
120 Jean-Pierre Azéma, François Bédarida, La France des années noires, I De la défaite à Vichy, op. cit., p. 113.
121 Marc Bloch, op. cit., p. 66.