1 Annie Crépin, Jean-Pierre Jessenne et Hervé Leuwers, « Civils, citoyens-soldats et militaires dans l’Etat-Nation (1789-1815) », dans Collection études révolutionnaires n^o 8, Société des études robespierristes, Paris, 2006, p. 175.

2 David Bell, « Les origines culturelles de la guerre absolue », dans J.-C. Martin (éd.), La Révolution à l’œuvre : Perspectives actuelles dans l’histoire de la Révolution française, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, p. 232.

3 Nous nous concentrons ici essentiellement sur les prises de parole des généraux, concernant les celles des représentants en mission et des autorités locales dans les Pyrénées orientales, voir Laurent Cuvelier, « Les épreuves de l’autorité dans la Révolution armée : représentants en mission à l’armée et généraux dans la guerre de Roussilon (1793-1795) », Mémoire de Master, Paris, Sciences-po Paris, 2012.

4 Par ordre de nomination : De la Houlière, Champion, Grandpré, De Flers (Deflers), Puget-Barbantane, D’Aoust (Daoust), Dagobert, Turreau, Doppet, Dugommier, Perignon, Schérer.

5 Jacques Godechot, La grande nation, l’expansion révolutionnaire de la France dans le monde de 1789 à 1799, Paris, Flammarion, 1983, p. 150.

6 Bernard Gainot, « La défaite est-elle l’envers de la « bataille décisive » ? Neerwinden, Novi, Vitoria », Hypothèses, n^o 11, 2008, p. 315-320.

7 Pour la trame événementielle voir notamment les contributions de Gilbert Bodinier et Jean Delmas dans A. Corvisier (éd.), Histoire militaire de la France, PUF, 1997, t. 2. Pour les infrastructures administratives voir l’ouvrage de Howard G. Brown, War, revolution, and the bureaucratic state: politics and army administration in France, 1791-1799, Clarendon Press, 1995, p. 376.

8 Jean Starobinski, « La chaire, la tribune, le barreau », dans Pierre Nora (éd.), Les lieux de mémoire, t. II, La Nation, vol. 3, Paris, Le Seuil, Gallimard, 1986, p. 425-485.

9 On s’appuie ici principalement sur l’étude de Françoise Waquet, Parler comme un livre. L’oralité et le savoir (xvi^e – xx^e siècle), Paris, Albin Michel, 2003, p. 427.

10 Ibid., p. 14. Françoise Waquet cite notamment la sentence-aphorisme de Robert Muchembled : « la culture populaire était essentiellement orale ».

11 Maurice Agulhon, « Vu des coulisses », dans Pierre Nora (éd.), Essais d’ego-histoire, Paris, Gallimard, 1987, p. 36.

12 Lynn Hunt, Politics, Culture, and Class in the French Revolution, Londres, University of California Press, 1984, p. 25.

13 Ibid., p. 44.

14 Laura Mason, « The “Bosom of Proof”: Criminal Justice and the Renewal of Oral Culture during the French Revolution », Journal of Modern History, 2004, n^o 76, p. 30 : « The first is that script irrevocably supplanted oral culture within state institutions well before the eighteenth century. The second is that the advent of the French Revolution marked the decisive triumph of print, hastening its inevitable progress throughout French society to become the principal source of political, legal, and cultural legitimacy. »

15 Françoise Waquet, Parler comme un livre…, op. cit., p. 11.

16 Nous nous appuyons ici essentiellement sur Jacques Godechot, Les institutions de la France sous la Révolution et l’Empire, Paris, Presses Universitaires de France, 1985 (1951) ; Michel Vovelle, La découverte de la politique, Géopolitique de la Révolution française, Paris, La Découverte, 1992, p. 364.

17 Françoise Waquet, Parler comme un livre…, op. cit., p. 11.

18 Alan Forrest, « Armée », dans François Furet et Mona Ozouf (éd.), Dictionnaire critique de la Révolution française, Paris, Flammarion, 1988, p. 417.

19 Michel Cadé, « Presse d’opinion et presse militaire à l’armée des Pyrénées-Orientales : L’Écho des Pyrénées, L’Avant-Garde de l’Armée des Pyrénées-Orientales et le Journal de l’Armée des Pyrénées-Orientales (1793-1795) », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 1994, n^o 208, p. 453.

20 Marc Martin, Les origines de la presse militaire en France : 1770-1799, Vincennes, État-major de l’armée de terre, Service historique, 1975, p. 115.

21 Ibid., p. 143.

22 Voir notamment Jeremy Popkin, La presse de la Révolution journaux et journalistes, 1789-1799, Odile Jacob, 2011, p. 212 ; Jacques Guilhaumou, L’avènement des porte-parole de la république : 1789 – 1792 : essai de synthèse sur les langages de la Révolution française, Villeneuve-d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 1998, p. 306.

23 Isabelle Guyot-Bachy, « Cris et trompettes. Les échos de la guerre chez les historiens et les chroniqueurs », dans Didier Lett et Nicolas Offenstadt (éd.), Haro ! Noël ! Oyé ! Pratiques du cri au Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, 2003, p. 109.

24 L’Écho des Pyrénées, n^o 55, Jeudi 18 juillet 1793.

25 L’Écho des Pyrénées, n^o 28, samedi 1^er juin 1793.

26 Voir à ce sujet Jean-Paul Bertaud, La Vie quotidienne des soldats de la Révolution 1789-1799, Paris, Hachette, 1989, p. 326 et John A. Lynn, The bayonets of the Republic : Motivation and Tactics in the army of Revolutionary France 1791-94, Boulder, Westview Press, 1996, p. 368.

27 L’Écho des Pyrénées, n^o 54, lundi 13 juillet 1793.

28 Mallet, article “harangue”, Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers, vol. 17, part. 1, 1782, p. 31.

29 Alan Forrest, « Armée », art. cité, p. 417 ; au-delà des inflexions du langage politique, Maxime Kaci a souligné l’émergence de modèles nationaux façonnant les mots d’ordre ou encore les chansons dans le contexte de la Révolution armée, « Chanter la politique : partitions nationales et modulations septentrionales (1789-1799) », Annales historiques de la Révolution Française, 2010, n^o 362, p. 75-99.

30 John A. Lynn, The bayonets of the Republic…, op. cit., p. 45.

31 Jean-François Chanet, « La Férule et le galon. Réflexions sur l’autorité du premier degré en France des années 1830 à la guerre 1914-1918 », Le Mouvement Social, 2008, n^o 224, p. 105-122.

32 Archives départementales des Pyrénées Orientales, L104, Arrêté du 27 nivôse an II (16 janvier 1794).

33 Jean-Paul Bertaud, La Révolution armée, op. cit., p. 194.

34 L’Écho des Pyrénées, n^o 19, dimanche 19 mai 1793.

35 Archives départementales des Pyrénées Orientales, L1456, Séance du 16 octobre 1793.

36 Archives départementales des Pyrénées Orientales, L1456, Séance du 6 brumaire an II (27 octobre 1793).

37 Françoise Waquet, Parler comme un livre…, op. cit., p. 95.

38 Paula Cossart, « S’assembler en Provence sous la Révolution », Annales historiques de la Révolution française, n^o 331, 2003, p. 62.

39 Archives départementales de l’Héraut, L5584, Lettre du 19 octobre 1793.

40 Irina Gridan et Raphaëlle Laignoux, « “Le pouvoir face à la foule, une légitimité en construction”. Jalons méthodologiques et historiographiques », Hypothèses, n^o 14, 2011, p. 15-26.

41 Archives départementales des Pyrénées Orientales, L114.

42 Archives départementales des Pyrénées Orientales, L105.

43 Archives départementales des Pyrénées Orientales, L116, Lettre du 27 février 1794.

44 L’Écho des Pyrénées, n^o 55, jeudi 18 juillet 1793.

45 L’Écho des Pyrénées, n^o 64 (dimanche 11 août 1793) et n^o 65 (mardi 13 août 1793).

46 L’Avant Garde de l’armée des Pyrénées Orientales, 17 ventôse an II (14 mars 1794).

47 Nicolas Mariot, Bains de foule, Les voyages présidentiels en province, 1888-2002, Paris, Belin, 2006, p. 89.

48 Maurice de Saxe, Mes Rêveries, Paris, H. Charles-Lavauzelle, 1895 (1757), p. 28.

49 Paul Friedland, Political actors : Representative Bodies and Theatricality in the Age of the French Revolution, Cornelle, Cornell University Press, 2002, p. 296 : « On the political stage, in particular, the actors were continuously threatened with the presence of rival actors, who seemed to be purporting to play the same role, only better ».