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10. Agency, ekplèxis et pétrification dans la sculpture et le discours artistique gréco-romains

p. 227-254


Extrait

1L’une des questions que soulève Alfred Gell dans L’Art et ses agents – Une théorie anthropologique, et qui, depuis sa publication en 1998, a fait l’objet de nombreuses discussions par les anthropologues et historiens de l’art, est de déterminer dans quelle mesure il est possible d’écrire une histoire du concept central de sa théorie, l’agency ou agentivité2. Si la théorie de Gell s’inscrit dans une approche anthropologique, délibérément anhistorique, les problématiques qu’il soulève sont aussi vieilles que l’époque où l’on a commencé à créer des artefacts : qu’y a-t-il dans les objets inanimés qui pousse les êtres humains à adopter à leur égard un comportement qui rappelle inconfortablement celui qu’ils ont vis-à-vis des autres êtres humains ? Comment expliquer cette tendance si persistante, dont on trouve trace dans le monde entier, à abîmer les yeux de statues, à couvrir des images de baisers, et, de la part de spectateurs ou spectatrices, à prétendre que des statues leur pa

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