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Comparatisme et histoire du temps présent : une relation privilégiée ?

p. 175-184

Dédicace

« Je constatais tout à l’heure les services éminents que la méthode comparative avait rendus à la connaissance des civilisations primitives. Or, cette méthode, on renonce à l’employer dès que l’on aborde l’étude des civilisations plus avancées. »
Henri Pirenne1


Extrait

1Ce constat de l’historien belge et inspirateur des Annales Henri Pirenne était à la fois celui d’un médiéviste et d’un historien de son temps. En France, la figure de Marc Bloch rappelle également que le comparatisme n’est en rien l’apanage des périodes les plus contemporaines de l’histoire2. Bien au contraire, la méthode comparative a même originellement été moins utilisée par les historiens contemporanéistes que par les autres, même si, dès l’entre-deux-guerres, elle est apparue comme un instrument de décloisonnement des histoires nationales et d’objectivité au service de l’historien des époques les plus contemporaines.

2Depuis une trentaine d’années, l’essor du comparatisme et de ses différentes approches s’est largement appuyé sur les questionnements propres à l’histoire moderne et contemporaine, en particulier sur les théories de la modernisation occidentale3. L’émergence de l’histoire globale et de l’histoire transnationale s’est en grande partie fondée sur l’étude des ph

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