L’écologie politique et la notion de service public

Bruno Villalba

p. 89-112


Extrait

1L’écologie politique s’est historiquement constituée, en partie, par sa défiance à l’égard de l’État et de son organisation bureaucratique. Dès ses origines – dont il faut souligner la diversité des influences théoriques, passant du régionalisme à l’approche libertaire, du localisme à l’internationalisme –, elle se structure à partir d’une critique radicale des conséquences d’un développement économique, soutenu et porté et en partie défini par l’État. Les approches de l’écologie politique se rejoignent dans cette critique de la société industrielle, marquée par son productivisme, sa technocratie et son apologie de la croissance consumériste. Le productivisme se construit selon un système centralisé, hiérarchisé, caractérisé par la parcellisation des tâches et le gigantisme des unités de production. Dans un tel système, l’homme est uniquement considéré comme un agent producteur et un consommateur. Ce système organise son extension continue et nécessite une utilisation extensiv

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