Glossaire. Les termes techniques des nouveaux médias
p. 205-234
Texte intégral
1La connaissance des nouveaux médias nécessite souvent un vocabulaire technique. Celui-ci suppose une volonté de dépasser la « barrière » du langage scientifique. Les définitions ci-après ont pour objectif, avec un vocabulaire accessible, de mieux cerner les données pratiques de ce qui constitue une partie de notre environnement quotidien. Elles doivent être en même temps un approfondissement des termes employés dans le cours du texte de cet ouvrage, et des « entrées » nouvelles, définies en fonction notamment de l’actualité.
Les premiers éléments de ce glossaire ont été puisés dans les Cahiers français, « L’audio visuel, techniques et communication », n° 227, juillet septembre 1986 ; on se reportera pour les termes informatiques à la publication d’avril 1991 du Journal Officiel, « Glossaire des termes officiels de l’informatique », de la Délégation générale à la langue française ; avec une mise à jour permanente sur 3616 JOEL.
A
2Adresse : Instruction indiquant l’emplacement exact d’une information contenue dans la mémoire de l’ordinateur.
3On distingue un bus d’adresses pour indiquer la localisation des données, un bus de données pour le transfert effectif des données. Par exemple, le processeur d’Intel, le « 8088 » ne peut gérer des adresses que sur 20 bits d’espace physique (le bus d’adresses ne comporte que 20 fils) (bus de données de 8 bits)1, soit une capacité de 2120 (1 Méga), le processeur « 80286 », a une structure d’adresses de 24 bits, soit 2124 (16 Mégas) (bus de données de 16 bits), le processeur « 80386 », a une structure d’adresses de 32 bits, soit 2132 (4 Gigas) (bus de données de 32 bits)2. Le processeur « 68000 » de Motorora 3 a un bus d’adresses de 24 bits (bus de données de 16 bits), ce qui en théorie permettrait à la machine d’adresser un maximum de 16 Mégas de RAM (en réalité 4 Mégas) ; le processeur « 68020 » et « 68030 » ont des bus d’adresses de 32 bits (bus de données de 32 bits), donc peuvent adresser en théorie 4 Gigas octets ; mais pour éviter des problèmes de compatibilité, on utilise le « mode » 24 bits ; les 16 Mégas Octets sont alors répartis en 8 mégas octets pour la mémoire vive et 8 pour la mémoire morte et les entrées sorties ; le Système 7, cependant, peut fonctionner en 32 bits.
4Le Processeur R4000 à montage RISC de chez Mips Computer est un 64 bits (bus de données 64 bits, bus d’adresses 64 bits) permet d’envisager les manipulations des images numérisées.3
5Algorithme : Démarche logique et naturelle dans la résolution d’un problème ; ensemble complet des règles permettant la résolution d’un problème donné.
6Le mot « algorithme » vient d’un mathématicien perse du IXe siècle, Al Khowâ Rismî, auteur notamment d’un ouvrage sur les règles opératoires du calcul.
7Le développement du scanner par exemple a été possible grâce à un algorithme permettant de « reconstituer une image à deux dimensions à partir d’une série de mesures d’absorption entre une source de rayons X et un capteur, pouvant tourner dans un plan autour du sujet »4.
8Alphanumérique : Désigne les informations codées à l’aide de caractères alphabétiques et numériques
9Amplitude : Dans les communications, désigne l’éloignement maximal d’une onde par rapport à sa valeur d’équilibre, et donc mesure la force du signal ; l’amplitude d’une onde sonore mesure par exemple la puissance du son
10Amplitude de modulation : Méthode de transmission d’une onde radio. La fréquence de cette onde ne change pas mais seule varie l’amplitude en fonction du signal d’entrée.
11Analogique : Pour enregistrer le son (vibration de l’air), on a commencé par graver un disque de cire avec une aiguille de phonographe. Le sillon, tracé dans la cire, représente la vibration de l’air de façon analogique (c’est-à-dire continue ; il est d’autant plus important que la vibration est importante, il est analogue, au son produit, c’est pourquoi on l’appelle signal analogique). On a ensuite, avec l’arrivée de l’électronique, transformé cette vibration mécanique en vibration électrique pour l’amplifier. Dans tout le circuit, circulent des signaux analogiques, c’est-à-dire qui respectent les mêmes proportions d’un état à l’autre (l’air, la cire, l’électricité). Un signal analogique prend une forme qui suit de façon continue ce qu’il représente.
12Annuaire électronique : Service offert par les PTT (inauguré le 4 février 1983 en Ille et Vilaine) qui permet de chercher le numéro d’un correspondant à partir d’un Minitel (marque déposée par France Télécom) raccordé à une banque de données, laquelle contient les mêmes informations que l’annuaire traditionnel en papier. « La rapidité d’accès aux informations et la fiabilité du système sont assurés par une architecture particulière qui fait fonctionner en réseau plusieurs mini ordinateurs répartis sur tout le territoire.
13L’utilisateur qui appelle l’annuaire à partir de son minitel compose le 11, un numéro qui le met en contact avec un « Concentrateur de Terminaux Annuaires » (CTA ; il existe 56 CTA répartis sur tout le territoire en 1987) qui se charge de diriger l’appel vers un centre serveur disponible. Ces « Centres d’Interrogations » (CI ; au nombre de 30) gèrent les échanges avec les usagers, recueillant la requête, et aidant éventuellement à la reformulation de la question. Celle ci est ensuite transcrite dans le langage des « Centres de Documentation » (CD) qui contiennent le fonds documentaire (renseignements sur les abonnés). Il existe plusieurs Centres de Documentation Régionaux, réparties en plusieurs fichiers ; alphabétiques, alphaphonémiques (pour des recherches par orthographe approchée), rubriques professionnelles, rues et voies répertoriées, et des fichiers selon diverses abréviations ou débuts de mots. Un Centre de Documentation National, qui contient les informations couvrant tout le territoire, sert en cas de saturation des CDR. Les renseignements sont retransmis au CI qui va envoyer à l’utilisateur les écrans de réponse.
14Cette architecture de banque de données répartie permet d’assurer à la fois une grande fiabilité et des temps d’accès très courts. Chaque défaillance d’un ordinateur du réseau est compensée par les autres ordinateurs, de manière transparente à l’usager. Cette architecture se complète d’un « Centre de Gestion Documentaire National » (CGDN) qui permet l’actualisation de la banque de données et d’un « Centre de Gestion du Réseau » (CGR) ayant pour charge l’exploitation et la maintenance du réseau (il surveille la disponibilité des CI et répartit la charge des CD). Tous les ordinateurs de ce serveur réparti sont reliés entre eux par des liaisons spécialisées du type Transpac fonctionnant à 48 000 bauds »5.
15ANSI : American National Standards Institute ; organisme nord américain de normalisation.
16Antenne : Partie aérienne d’une installation d’émission ou de réception d’ondes radioélectriques (ou hertziennes)
17Antiope : (Acquisition Numérique et Télé visualisation d’Images Organisées en Pages d’Ecriture)6. Système permettant, à la demande de l’utilisateur, la visualisation sur un écran de télévision de pages d’informations alphanumériques et graphiques organisées en magazine et transmises sous forme codée par le réseau hertzien de télévision. Antiope est du vidéotex diffusé. Le Code Antiope est une extension du code ASCII auquel on a ajouté plusieurs jeux de caractères secondaires pour la représentation de caractères spéciaux7.
18Artefact : Un objet fabriqué avec une intention.
19ASCII : American Standard Code for Information Interchange. Code de 7 bits pour représenter des chiffres-lettres symboles. Il est normalisé sous le nom de CCITT n° 5. Il a fait l’objet d’une extension à 8 bits pour prendre en compte les accents et les caractères spéciaux ; on parle alors du code Ascii étendu.
20Atlas 400 : Service de messagerie X400 de France Télécom qui propose à la fois le retrait des messages à la demande et la remise directe ; en arrivant à son poste de travail l’utilisateur peut disposer d’une copie papier de son courrier reçu si son micro ordinateur est resté branché en réception8. C’est une réponse à la demande d’interconnexion des messageries. Atlas 400 est le traducteur universel qui permet de faire communiquer entre eux telex, terminaux informatiques, micro ordinateurs, minitel, télécopieurs, réalisant lui-même les conversions de code, de format et de protocole. On parle de « X400 1984 » pour le première norme, et de « X400 1988 » pour la norme modifiée à la CCITT de 1988.
21Audioconférence : Système permettant la communication simultanée de groupes géographiquement distants via le réseau téléphonique.
22Audiovisuel : Terme générique exprimant l’ensemble des techniques et des réalisations associant l’image et le son9.
23Autocommutateur : Appareil assurant de façon automatique la commutation10, c’est-à-dire les connexions nécessaires entre deux circuits pour l’établissement d’une communication (téléphonique le plus souvent) ; commuter, c’est donc sélectionner puis libérer un support de transmission11. La commutation électronique date en France des années 1955 ; Le Cnet met au point les commutateurs Antinéa, Aristote, Socrate, Périclès, Platon… ; dès lors la commutation d’analogique ou « commutation électronique spatiale », devient numérique ou « commutation électronique temporelle ». Et dès 1966 (1962 aux Etats-Unis), le « multiplexage » permet de regrouper des transmissions sur une même artère en utilisant une découverte d’un américain Alec Reeves, la méthode dite de modulation par impulsions codées (MIC)12. Le « tout connectique numérique » est réalisé en France, dès 1980. Un PABX (Private Automatic Branch Exchange) permet la gestion des transmissions internes d’une entreprise par exemple mais aussi celles de ses relations avec l’extérieur avec par exemple la SDA (la Sélection Directe à l’Arrivée) permettant d’atteindre directement un poste sans passer par une opératrice ou bien la connexion avec plusieurs services extérieurs (pour le RNIS notamment).
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24BAL ou BALE : Boite A Lettres Electronique.
25Bande passante : Désigne la largeur des fréquences servant à véhiculer un signal. Plus cette bande est large, plus le nombre d’informations qui peuvent y passer est élevé et meilleure sera la qualité. Par exemple, la bande passante du téléphone est de 3100 Hertz, celle d’une chaîne « haute fidélité », 19980 Hz, celle d’une émission de télévision, de 4 et 8 millions de Hz.
26Banque de données : Le journal officiel du 17 janvier 1982 indiquait une différence entre une banque de données, « ensemble de données relatif à un domaine précis des connaissances et organisé pour être offert aux consultations d’utilisateurs » et une base de données, « ensemble de données organisé en vue de son utilisation par des programmes correspondant à des applications distinctes, et de manière à faciliter l’évolution indépendante des données et des programmes ». La distinction correspondait donc aux objectifs donnés à la structuration des informations. Aujourd’hui, la distinction est moins nette et on parle globalement de banque de données. Une Banque de données est un service qui détient des informations sous forme numérique qui peuvent être communiquées par une interrogation. Il y a un producteur d’informations, par exemple le journal LE MONDE ; le journal sous forme numérique est transmis à un serveur (L’Européenne des Données en l’occurrence) ; un serveur est donc une société qui se charge de recevoir des informations et qui a pour mission de permettre que des utilisateurs puissent interroger ces informations ; ici, un utilisateur se connecte sur L’européenne des données, demande la banque « Le Monde », puis avec une syntaxe appropriée, recherche son information en un temps record ; le prix de la communication dépend des banques (de l’ordre de 500 à 3000 francs/heure). Il y a en France deux grands serveurs de banques textuelles QUESTEL (la plus grande banque européenne avec plus de 60 millions d’informations dans 65 banques) et l’Européenne des Données (AFP, BIODOC, MOND, FRANCIS etc.).
27Baud : Unité utilisée en transmission téléphonique et télégraphique pour exprimer la vitesse de modulation d’un signal dans le cas d’une transmission analogique, le nombre de changements d’état du signal de porteuse par seconde écoulée. Dans le cas d’une numérisation du signal (en télé informatique), on parle de nombre de bits par seconde qui entrent ou quittent l’ordinateur. Une imprimante qui travaille à 300 bits imprime au maximum 30 caractères par seconde car 10 bits sont nécessaires pour transmettre un caractère. Au delà de 300 bauds, l’assimilation entre baud et bit n’est plus possible pour des raisons techniques, il est donc préférable pour les signaux numériques de parler exclusivement de bits par seconde13.
28BBS : Bulletin Board System. Ce sont, aux Etats-Unis, des réseaux de messagerie privée14.
29BenchMark : Programme informatique utilisé pour tester la puissance d’un ordinateur.
30Betamax : Format de cassettes vidéo utilisant une bande magnétique de 1/2 pouce de large, mis au point par le japonais Sony en 1974 pour être utilisé sur ses magnétoscopes grand public. La bande a une largeur de 1/2 pouce et défile à 1,873 centimètres par seconde. Il est concurrent du format 1/2 pouce VHS (Video Home System).
31Bit : Contraction de mots anglais Binary Digit (chiffre binaire). Unité élémentaire d’information qui ne peut prendre qu’une des deux valeurs suivantes « 0 » et « 1 ». On forme un caractère, appelé octet, avec, huit bits.
32Bureautique : « Ensemble des techniques et des moyens tendant à automatiser les activités de bureau relatives principalement au traitement et à la communication de la parole, de l’écrit et de l’image »15. Le terme bureautique aurait été forgé par L. Naugès et vient de l’expression anglo saxone Office Automation.
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33Câble : Support physique de transmission de signaux électriques (coaxial en cuivre) ou de signaux lumineux (fibre optique) par opposition au mode de transmission par voie aérienne de signaux électromagnétiques (faisceau hertzien). Le premier câble télégraphique reliant l’Europe à l’Amérique du Nord (Irlande et Terre Neuve), sur une longueur de 3720 km, date de 1858.
34Câblidistribution : (ou câblodiffusion) Diffusion de programmes radio et/ou télévision par l’intermédiaire de câbles coaxiaux ou de fibres optiques.
35Calvacom : Le plus grand serveur privé de communication en France. Calvacom a été crée sous le nom de Calvados16 sous les auspices de l’American College de Paris en 1982 et abritait le service du constructeur Apple France avec ses revendeurs. Le changement en 1986 de calvados en Calvacom avec la création de la société exploitante RCI marque la diversité des services offerts, messagerie (UDM10), cités (IBM, Mac, Atari etc.), télex, télécopie, téléchargement de programmes informatiques etc. ; l’accès se fait en Ascii ou en Vidéotex en 300 bps17, 1200, 2400, 9600, par transpac ou RTC et en 3616 Calvatel18.
36Camescope : (CAMEra et magnétoSCOPE). Caméra vidéo à magnétoscope intégré ; par exemple, la Betacam de Sony (1985). Le VHS (JVC) et le 8 mm (Sony) sont les deux standards « grand public », avec le « SVHS » et le « Hi-8 »19.
37CAO : Conception assistée par ordinateur ; désigne l’ensemble des utilisations graphiques de l’ordinateur.
38Carte à mémoire : Bloc (moins de 10cm x moins de 5 cm) en matière synthétique de quelques millimètres d’épaisseur intégrant un mécanisme magnétique et/ou numérique. Le micro processeur incorporé permet d’assurer un « crédit » et un « débit » des mémoires. Son créateur, Roland Moreno (1974) dirige, aujourd’hui, la société Innovatron qui exploite les 43 brevets dérivés de cette carte20.
39CB : Citizen band. Cibi désigne la bande de fréquence, autour des 27 Mhz, ouverte aux communications entre particuliers21.
40CD-ROM : (Compact Disk Read Only Memory). Disque compact numérique né en 1987, d’une capacité de stockage de 500 à 600 millions de caractères (soit de 250 000 à 300 000 pages de texte).
41Cedex : Courrier d’entreprise à distribution exceptionnelle.
42Cellule photoélectrique : Système traduisant les variations d’intensité de la lumière en courant électrique.
43Centre téléphonique : Système assurant la commutation, c’est-à-dire, la mise en communication de diverses lignes de transmission de données. Le premier standard (manuel) téléphonique a été inauguré en janvier 1878 au Connecticut (EU), le standard automatique (1889) est l’oeuvre d’Almon Brown Strowger, un entrepreneur de pompes funèbres de Kansas City (EU), le standard (central) électronique date des années 1960.
44CIRCE : Centre Inter Régional de Calcul Electronique est installé au centre de calcul du CNRS à Orsay.
45Circuit imprimé : Technique de câblage électrique (1940) ; « pour faire un circuit imprimé, on commence par recouvrir de cuivre une plaque de matière isolante. On revêt ensuite le cuivre d’une couche de résine photosensible (dont la composition se modifie à la lumière). La couche sensible est exposée à la lumière au travers d’un calque sur lequel on a dessiné, en négatif, l’image du circuit à reproduire. A la lumière, la résine durcit tandis que les parties non exposées sont dissoutes dans un bain. On traite ensuite la plaque avec un acide qui attaque le cuivre à nu. Le cuivre protégé n’est pas attaqué. C’est lui qui forme le circuit. Il ne reste plus qu’à y souder les composants »22.
46Circuit intégré : Technique de fabrication d’un ensemble logique de composants électroniques (puce 1958) ; « pour construire un circuit intégré, on « dope » (traite chimiquement) différemment des diverses régions d’un bloc de silicium23 afin qu’elles se comportent comme des composants électroniques distincts, transistor, résistance, ou tout autre élément, que l’on réunit en un circuit complet au moyen de conducteurs microscopiques »24.
47Coaxial : Constitué de deux conducteurs en cuivre, un fil central et une tresse cylindrique l’entourant, séparés par un isolant (polythylène), le câble coaxial est utilisé comme « guide d’ondes ».
48Codage : Ensemble de symboles et de règles d’association servant à représenter des informations. Le codage régit l’économie, aux divers sens du mot, de l’information. Il assure, dans le cas d’une transmission analogique, la sécurité des transmissions, dans le cas d’une transmission numérique, l’interface entre l’homme et la machine binaire permettant un compactage des données et une lutte contre les erreurs de transmission.
49Code Barre : Procédé d’identification d’un objet à l’aide de barre noires et blanches. Les étiquettes sont lues par une cellule photoélectrique ; le code à barres est illuminé et la quantité de lumière réfléchie est enregistrée. Les barres noires ne réfléchissent aucune lumière par rapport à l’arrière plan blanc. La lumière réfléchie est alors convertie en signaux électriques. On affecte le signe binaire « 1 » à la lumière réfléchie et le signe binaire « 0 » à l’absence de lumière. Les différences de réflexion de la lumière permettent de numériser une série de barres noires et blanches25.
50Communication : Un flux d’information entre un émetteur et un récepteur.
51Compact Disque : Système de reproduction sonore, inventé par Philips et Sony dans les années 1970 et utilisant les propriétés du « laser ».
52Compilateur : Terme informatique indiquant une sorte de dictionnaire logé dans la mémoire de l’ordinateur qui traduit en langage machine les instructions d’un programme écrit en langage évolué.
53CompuServe : Le plus grand serveur du monde (Etats-Unis) avec plus de 600 000 abonnés26.
54Courrier électronique : Service de transmission à distance de messages par l’intermédiaire d’ordinateurs. Le destinataire prend connaissance des messages par consultation de sa boite aux lettres et ceci à partir de n’importe quel terminal branché sur le serveur (3612 Minicom, par exemple). Son utilisation modifie l’organisation du travail en groupe27.
55Cristaux Liquides : Procédé de visualisation basé sur les propriétés électriques de certains matériaux dont les molécules changent de position lorsqu’elles sont traversées par un courant électrique. Cette propriété, connue depuis plus d’un siècle28, est utilisée depuis 1960 pour les affichages numériques ; « les éléments de caractère sont excités par des électrodes reliées à un circuit micro électronique. Ils sont disposés de manière à former des caractères, ou des figures complexes et chacun d’eux s’assombrit lorsque ses électrodes sont mises sous tension »29.
56Cryptée (télévision) : Chaîne de télévision dont les programmes sont transmis sous forme codée et nécessitant un « décodeur » pour la recevoir.
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57D2 Mac Paquets : Norme de télévision adoptée par les européens. Les normes MAC (Multiplexage Analogique des Composantes) reposent sur l’envoi séparé des composantes de luminance et de chrominance, ce qui implique la mise en mémoire de chaque ligne et en relecture avec un temps de retard. La notion de multiplexage consiste à diviser un canal de transmission en plusieurs sous canaux transportant chacun une communication indépendante.
58DBS (Direct Broadcast Satellite) : Expression anglaise désignant les satellites de télédiffusion directe.
59Débit : Quantité d’informations circulant par unité de temps.
60Décibel (dB) : Dizième partie d’un Bel. Le décibel est une unité qui mesure le rapport entre deux valeurs, deux puissances, deux courants ou deux tensions, ou deux grandeurs analogues (par exemple, deux champs électriques ou deux pressions acoustiques). C’est une échelle de mesure non linéaire mais logarithmique. Par exemple, quand deux quantités sont égales, leur rapport est égale à l’unité et le dB est égal à zéro. Le passage d’1 dB à 2 dB indique en logarithmes décimaux une augmentation du rapport de 10 à 100. Une oreille, par exemple, ressent une même augmentation d’intensité quand une intensité sonore, passe d’un indice 2 à 4, ou bien de 4 à 8 ou bien de 8 à 16. La sensation est proportionnelle au logarithme de l’excitation. L’unité ainsi définie est le Bel (de A. Graham Bel) mais on utilise en pratique le décibel. Le niveau « zéro décibel » correspond à une amplitude de variation de pression égale par convention à 2/10 000 de micro bars.
61Décodeur : Appareil servant par définition à décoder à l’arrivée une information qui a été codée au départ.
62Définition : Détermination de la finesse d’une image électronique, le nombre de points qu’on peut compter sur une ligne du centre de l’écran et un nombre de lignes. Un téléviseur a une définition moyenne de 400 points par ligne, un magnétoscope grand public, 250 points par ligne. La télévision dite haute définition propose 1400 points par ligne par exemple.
63Déport : Opération qui consiste à capter une émission radioélectrique hertzienne étrangère dans une zone frontalière et à la distribuer sur le territoire national.
64Diacritique : Ensemble des signes qui donnent un sens particulier à l’une des 26 lettres de l’alphabet ; les accents, le tilde (signe en forme de « S » couché qui se met par exemple au dessus du « n » espagnol), la cédille... constituent des signes diacritiques. Dans le code Ascii originel, il n’y avait pas de signes diacritiques et même aujourd’hui d’importantes banques de données textuelles française n’en ont pas. Elles utilisent du matériel informatique qui ne les prennent pas en considération.
65Diode : Une diode est un appareil électronique à deux électrodes permettant au courant de les traverser dans une seule direction, selon la polarité du courant ; une diode peut être constituée à l’intérieur d’un tube électronique ou bien à l’intérieur d’un semi conducteur.
66Digital : Mot d’origine anglaise, correspondant au français numérique.
67Disque Optique Numérique (DON) : Le disque optique numérique s’enregistre et se lit avec un laser. Il permet d’enregistrer et de stocker de très grandes quantités d’informations. Un faisceau laser, pour assurer l’écriture est dirigé vers la surface d’un disque, recouverte d’une fine couche d’un alliage métallique cristallin magnétisé ayant la propriété de polariser la lumière, et chauffe un minuscule point de cet alliage jusqu’à une température donnée à partir de laquelle les cristaux sont démagnétisés et peuvent être réorientés par un nouveau champ magnétique que procure une tête d’écriture créant un champ magnétique permettant de réaligner les cristaux dans une certaine direction, pour représenter un bit « 1 », soit dans une autre, pour représenter un bit « 0 ». Un faisceau laser lit pour la lecture ces orientations successives des cristaux, une succession de bits « 0 » et « 1 ». IBM, par exemple, fournit en 1992, un disque optique numérique offrant une capacité de 128 Mégas au format 3 pouces et demi avec un temps d’accès de 60 ms (20 ms environ pour un disque classique « magnétique »)30.
68Duplication : Copie d’un enregistrement (audio ou vidéo) ou d’un programme, en plusieurs exemplaires.
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69EAO : (Enseignement Assisté par Ordinateur). Systèmes et activités de formation où l’enseignement se fait à l’aide de moyens informatiques (ordinateurs, terminaux spécialisés, logiciels interactifs d’enseignement, didacticiels).
70EARN : (European Academic Research Network). Réseau européen, crée à l’initiative de la compagnie IBM pour relier entre eux les centres de calculs européens.
71EBCDIC : (Extended Binary Coded Décimal Interchange Code). Code proposé par IBM (International Business Machine) en 8 bits pour représenter les signes.
72EDI : (Echange de Documents Informatiques). Norme pour l’échange de données informatiques entre les entreprises. C’est une codification des transmissions d’informations commerciales (factures, commandes, salaires) par informatique sans le support papier31.
73Enabler : fichier informatique qui incorpore les modifications apportées à un programme principal et qui vient rendre compatible ce programme avec une machine particulière ; par exemple le système d’exploitation 7… d’Apple est adapté à de nouvelles machines grace à un enabler.
74En Ligne (on line) : Utilisation d’un système informatique en relation avec un réseau.
75Etoile (réseau en) : Type d’agencement d’un réseau ; assure la liaison distincte entre chaque abonné et le centre distributeur ; permet une interactivité.
76Euronet (acronyme de European Network) : Réseau européen de transmission de données inauguré en 1980 et utilisé pour l’information et la documentation scientifiques.
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77Fac-similé : Procédé permettant de transmettre, par exemple, une page de journal, sur une longue distance ; cette technique a été utilisée pour la première fois en 1956 pour le journal japonais Asahi Shimbun. Elle permet la séparation géographique de la conception, la fabrication, l’impression du journal32.
78Faisceau Hertzien : Système de transmission par ondes électromagnétiques. Ces ondes, à fréquences très élevées, sont concentrées en un faisceau étroit et se propageant en ligne droite. Elles nécessitent de fréquents relais pour « contourner » les accidents du relief.
79Fibre optique : Fil de verre très fin (ou de matière plastique) (par exemple, de 5 à 80 microns) dans lequel circulent des signaux lumineux émis par un laser33 et reçus par une cellule photoélectrique. L’extrême largeur de bande de fréquence utilisée en fait un moyen de transmission de l’avenir, tant pour la transmission de sons (téléphone) et d’images (télévision) que de données informatiques. Narinder S. Kapany de l’Imperial College de Londres, applique en 1955, les découvertes de John Tyndall (1870) selon lesquelles la lumière peut ne pas se déplacer qu’en ligne droite. En avril 1977, la General Telephone Company de Californie (Etats-Unis), inaugure la première liaison téléphonique en fibres optiques entre la ville de Long Beach et le central local d’Artesia, distant de 10 km. On distingue la fibre MonoMode dans laquelle le chemin lumineux est unique et en ligne droite et la fibre MultiMode dans laquelle les rayons lumineux suivent plusieurs « chemins » selon l’angle de réfraction.
80FM : (en anglais Frequency Modulation). Modulation de fréquence ; Procédé d’émission pour la radiodiffusion sonore, les faisceaux hertziens et les transmissions par satellites. S’emploie couramment pour désigner la bande de fréquence utilisée par les radios locales.
81Fréquence : Nombre de périodes par seconde ; une période est le temps mis par le signal pour revenir à son amplitude de départ après être passée par toutes les valeurs intermédiaires, positives ou négatives. Dans le langage courant, indique la position occupée par un émetteur de radio ou de télévision dans le spectre radioélectrique.
G
82Guide d’ondes : Tube métallique qui permet la propagation canalisée d’ondes électromagnétiques de fréquence élevées34.
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83Hardware : Mot anglais « matériel » ; ordinateur, équipements de production audiovisuelle ; s’oppose à software (programmes informatiques (logiciels)).
84Hertz : Unité de mesure d’une fréquence ; Un Hertz est la mesure d’un phénomène périodique dont la période est 1 seconde. Le diapason donnant le « LA » vibre 435 fois par seconde (en France en 1859), c’est-à-dire que ses branches exécutent un va-et-vient en un quatre cent trente cinquième de seconde. La fréquence de son mouvement est de 435 hertz. En fait, en moyenne 445 hertz aujourd’hui35.
85Holographie : Technique permettant de produire des images en trois dimensions restituant ainsi la sensation de relief.
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86Impression : « La typographie, l’offset et l’héliogravure sont les trois procédés d’impression les plus répandus36. Le premier repose sur le principe du tampon encreur, l’élément imprimant étant en relief. Le second est un procédé « à plat », sans creux ni relief. La distinction entre les éléments imprimants et les éléments non imprimants s’opère à partir de l’incompatibilité qui existe entre l’encre (grasse) et l’eau37. Les parties encrées de la plaque offset sont ensuite décalquées sur un cylindre en caoutchouc dénommé « blanchet »38 ; celui-ci est reporté par pression sur le papier. Le troisième procédé, l’héliogravure, est un « creux », sous la forme de minuscules alvéoles de profondeur variable ; c’est la profondeur de ces alvéoles qui détermine la quantité d’encre déposée sur le papier et donne la graduation des tons »39.
87Infographie : Mot, né du télescopage entre « informatique » et « graphique », désigne la branche de l’informatique qui s’occupe de dessins et d’images générés par ordinateur ; par extension, elle concerne toutes les techniques de traitement et de création d’images. Le service d’infographie de l’Agence France Presse a un fonds de plus de 5 millions d’images40.
88Information : Une réduction d’incertitude au sens le plus général du terme. Informatique : Néologisme construit à partir des mots « information » et « automatique » et introduit dans la langue française par Philippe Dreyfus en 196241 ; désigne l’ensemble des activités utilisant la transmission numérique comme moyen de traitement de l’information. L’Académie française indique en 1967, « Science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l’information considérée comme le support des connaissances humaines et des communications, dans les domaines techniques, économiques et sociaux ».
89Informativité : Néologisme proposé par Philippe Dreyfus, vice président de CAP Gemini Sogeti42, « l’informativité est à l’information ce qui la productivité est à la production, la compétitivité à la compétition, la créativité à la création. L’informativité d’une organisation qualifie son aptitude à obtenir, à partir d’informations dont elle dispose, des résultats répondants à des objectifs définis et mesurables... l’informativité mesure le succès ou l’échec de toute action s’appuyant sur une ou plusieurs techniques de traitement et de communication de l’information ».
90Interactif : Système autorisant la transmission d’informations aussi bien sans le sens émetteur récepteur que dans le sens récepteur émetteur. Le téléphone est interactif, la télévision actuelle ne l’est pas.
91Interface : Jonction entre deux matériels ou logiciels, leur permettant d’échanger des informations par l’adoption de règles communes physiques ou logiques.
92Interférence : Mélange ou superposition de signaux électriques.
93ISO : (International Standards Organisation). Association regroupant des organisations non gouvernementales nationales comme l’AFNOR en France, le BSI (British Standards Institute) en Grande Bretagne, le DIN (Deutches Institute für Normung) en Allemagne, l’ANSI (American National Standards Institute) aux Etats-Unis. « L’ISO créée, à Londres en 1946, se présente comme l’institution spécialisée internationale de normalisation qui groupe les organismes nationaux de normalisation de 90 pays environs. L’objet de l’ISO est de favoriser le développement de la normalisation dans le monde en vue de faciliter entre les nations les échanges de marchandises et les prestations de services et de réaliser une entente mutuelle dans les domaines intellectuel, scientifique, technique et économique. L’ISO concilie les intérêts des fabricants, des usagers, des gouvernements et des milieux scientifiques par l’élaboration de Normes internationales. Les Normes ISO sont très largement utilisées dans le monde, dans pratiquement tous les secteurs de la technologie, soit directement, soit sous la forme de normes nationales identiques. Afin que les Normes internationales soient accessibles à un public plus nombreux et pour en faciliter la recherche, l’ISO publie une série de recueils groupant les normes appartenant à certains domaines techniques »43.
K
94Kiosque : Mode de tarification de l’utilisation du Minitel institué en 1984. Les services proposés sur le 3615 par exemple sont payables à l’unité de la même manière que l’achat de journaux au kiosque. Le coût de la transmission se compose de l’utilisation, de la ligne téléphonique, du service consulté.
L
95Laser : (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation). Emission et réception intenses et directives de lumière « cohérente » (1958). « La Lumière ordinaire est un mélange de rayonnements de couleurs (longueurs d’onde) très diverses, tandis que le laser donne un rayon de couleur uniforme. De plus, la lumière tend à se disperser dans tous les sens alors que le rayon laser reste parfaitement rectiligne »44. Un rayon laser est un rayon d’énergie d’une seule longueur d’onde. Charles Townes (Université de Colombia), Basov, Prokhorov ont reçu le prix nobel pour leurs travaux sur le laser45. La première liaison opérationnelle en France est installée en 1980 entre les centraux parisiens, Tuileries et Philippe Auguste.
96Logiciel : (en anglais software). Programme commercial d’ordinateur. Le terme « Progiciel », néologisme crée par J.E. Forges en 1962 à partir des mots « produit » et « logiciel », se voulait désigner un produit standard pouvant servir à plusieurs utilisateurs alors que le logiciel était un produit spécifique réalisé par une société et pour une société ; en fait le terme logiciel s’impose pour tout produit de programmation commercialisé.
97LSI : (Large Scale Intégration). Appellation de circuits intégrés comportant de 1000 à 10 000 composants. Au-delà on parlera de VLSI (Very Large Scale Intégration).
M
98Magnétophone : Appareil d’enregistrement et de lecture des sons stockés sur une bande magnétique. La première utilisation de ce principe qui employait un ruban d’acier date de 1932 à la BBC pour retransmettre le discours de Noêl du roi George V46.
99Magnétoscope : Appareil d’enregistrement et de lecteur des images et des sons stockés sur une bande magnétique. Trois systèmes grands public coexistent ; VHS (1977) (Video Home System, ayant une largeur de bande de 12,7 cm, (JVC)), Betamax (ayant une largeur de bande de 12,7 cm, Sony 1975), VCR (Video Cassette Recorder, Philips, 1972, puis V2000). le VHS l’a emporté47 et est concurrencé dans les camescopes48 par le standard « 8 millimètres » de Sony. Il existe des systèmes professionnels, tel le U-Matic de Sony (« U » pour le mode de chargement de la bande, (1969) ; cassette de 3/4 de pouce ; défilement de la bande à 9,52 centimètres par seconde). En 1956, la société américaine Ampex enregistre un signal de télévision par magnétisation d’un ruban (5 cm de large) revêtu de particules d’oxyde de fer et défilant à 38 cm par seconde.
100Mainframe : Ordinateur central dans une organisation d’un réseau informatique.
101Média : L’interface entre un émetteur et un récepteur ; le média est un support d’information ; « un média est un équipement technique permettant aux hommes de communiquer l’expression de leur pensée, quelles que soient la forme et la finalité de cette expression »49
102Mémoire à bulle : Manière de stocker l’information (1979), non plus dans une « puce », mais un bloc de cristal, généralement du grenat « traité par diffusion dans sa masse de particules magnétiques. Le grenat stocke l’information sous forme de bulles magnétiques dont la présence et l’absence correspondent au « 0 » et au « 1 » de la numérisation binaire »50.
103Mémoire adressable : Particularité d’une mémoire informatique (1980) dans laquelle on peut retrouver une information directement sans avoir à examiner toutes les données stockées, comme c’est le cas pour une mémoire séquentielle (banque magnétique par exemple).
104Menu : Liste des commandes ou options offertes dans un programme ou logiciel.
105Message : Une information reçue identique à celle émise.
106Micro-ordinateur : Appareil « manipulant » des données binaires et se composant d’un processeur, d’une interface d’entrée (clavier), d’une interface de sortie (écran), de supports d’information en « mémoire morte », mémoire vive, mémoire de masse. André Truong (né en 1936)51 crée, en 1973, le premier micro ordinateur, le « Micral-N »52, « L’Apple 1 » (Apple Computer) date de 1976, « l’Apple II », de 1977, le « TRS80 » (Tandy) de 1977, le « Pet » (Commodore), le « Personal Computer » (IBM) du 12 Août 198153, le « Macintosh » (Apple Computer) de 1984 pour le Mac 128K et 1986 pour le Mac Plus, le « Personal System » (IBM) de 1987, le « Next » de 1988.
107Microprocesseur : (de l’anglais process, procédé). Circuit intégré (puce, chip en anglais (ce qui signifie « copeau ») ou pastille) à très grande densité d’intégration des composants électroniques (1969). Edward Hoff de la compagnie américaine Intel réussit à « mettre ensemble » plusieurs circuits intégrés « mono fonctions » ; il devient alors possible de fabriquer (1971) des ensembles « multi fonctions » affectés à un processus spécifique. Un microprocesseur se caractérise notamment par sa « vitesse », c’est à dire le nombre d’impulsions, de cycles par seconde, exprimé en Mhz ; un cycle d’horloge de 20 Mhz correspond à 20 millions de cycles par seconde. On parle de microprocesseurs de 8 bits, 16 bits, 32 bits ; il s’agit du nombre d’informations élémentaires (des « mots ») que le processeur est capable de traiter simultanément. Sur un processeur, par exemple de 8 bits, les ordres arrivent théoriquement sur 8 fils. En fait, on utilise 16 fils (appelés fils d’adresses) ce qui permet un accès direct à 2116, soit 65 536 cases mémoires différentes (64 K) ; cela veut dire qu’il existe 65 536 emplacements élémentaires qui peuvent recevoir chacun une donnée élémentaire, c’est-à-dire un mot de 8 bits ou un octet. On mesure la puissance du microprocesseur par ses « MIPS » (millions d’instructions par seconde) représentant la vitesse du processeur en terme d’instructions par seconde en langage machine en considérant qu’une instruction peut être exécutée en plusieurs cycles et dans ce cas, l’architecture, appelée « RISC » (Reduced Instruction Set Computer), permet de réduire ce nombre d’instructions ; les « Flops » (Floating Operations Per second), eux, indiquent les performance de calcul du processeur, en terme d’opérations arithmétiques. L’intégration d’un micro processeur atteint des limites physiques ; un processeur 80486 d’Intel contient 1,2 millions de transistors, le 80586, 4 millions, le 80686 contiendrait 22 millions de transistors, tandis que le 80786, 100 millions !54. Les ASIC (Application Spécifie Integrated Circuit) permettent des applications personnalisées de calcul.
108Midi : (Musical Instrument Digital Interface). Langage défini en 1983 par un consortium de fabricants d’instruments de musique électronique en vue de normaliser l’interface entre ces instruments et les ordinateurs55.
109Minitel : Terminal télématique proposé par les PTT aux usagers du téléphone pour la consultation ou l’utilisation de services interactifs sur le système Télétel à la norme vidéotex. La vitesse de transmission est de 1200/75 bits par seconde en 1993 ; des développements devraient aboutir à des vitesses de 2400 et même 9800 bits par seconde.
110Minitelex : Service qui permet aux détenteurs d’un minitel ou d’un ordinateur qui émule un minitel de communiquer avec les abonnés du télex du monde entier et cela dans les deux sens ; le 3614 MINITELEX permet l’envoi et la réception du Telex dans une BALE ; un envoi systématique par courrier des messages est possible56
111MinitelNet : Service permettant d’appeler de l’étranger la France avec un Minitel, et inversement ; Intelmatic, une filiale de France Télécom réalise les passerelles entre les 17 pays européens concernés ; le « 3615 Inter » renseigne sur toutes les modalités d’utilisation des services vidéotex de France vers l’étranger et inversement57
112Modem : Appareil permettant d’assurer l’interface entre un flux analogique et un flux numérique d’information ; le modem MODule le signal, c’est à dire convertit les données numériques de l’ordinateur en un signal analogique pouvant transiter sur les lignes téléphoniques ; le modem DEModule, c’est-à-dire convertit le signal arrivant du réseau commuté analogique en donnée numérique. La France dispose de textes stricts concernant les procédures d’agrément des matériels58.
113Modulation : Vibration d’un support qui permet de faire passer une information d’un point à un autre. Lorsqu’on parle, les cordes vocales modulent l’air qui nous entoure59. Au téléphone, notre voix module dans le micro un courant électrique qui sera transmis par les fils du réseau. Les ondes de radio ou de télévision que l’on transmet dans l’atmosphère sont constituées par une onde porteuse qui va servir de véhicule électromagnétique à l’émission. On remplit ce véhicule avec des informations que l’on veut transmettre (images, sons, données...) en modulant cette onde porteuse, c’est-à-dire en lui donnant la forme des signaux à envoyer. D’une manière générale, en électronique la modulation consiste à faire varier l’une des caractéristiques (amplitude, intensité, fréquence, phase) d’un courant ou d’une oscillation pour transmettre un signal donné. Il existe deux formes principales de modulation, la modulation d’amplitude (MA ou AM) et la modulation de fréquence (MF ou FM) ; En modulation d’amplitude, on modifie la hauteur du signal de la porteuse sans faire varier sa fréquence. En modulation de fréquence, au contraire, l’amplitude reste fixe mais on modifie la fréquence de la porteuse en fonction du signal à émettre. Il existe encore une autre forme de modulation, la modulation par impulsion et codage, utilisée pour faire passer des signaux sous forme numérique, comme le compact disque.
114Monétique : Terme désignant les opérations de crédit et de débit dans les transactions monétaires par l’intermédiaire des supports électroniques.
115Moniteur : Téléviseur dépourvu de tuner, récepteur d’ondes.
116Mot de passe : Code permettant la confidentialité d’une relation à une information, ouvre l’accès aux programmes télématiques ou informatiques payants ou réservés à certains usagers.
117MS-DOS : Microsoft Disk Operating System. Le système d’exploitation utilisé en 1991 pour plus de 60 millions de personnes de par le monde, dont 3,5 millions en France connu pour « le catéchisme de ses commandes »60.
118Multipexage : Technique permettant la transmission simultanée sur un même support physique de plusieurs messages.
119Multistandard : Appareil capable de fonctionner avec des signaux vidéo de plusieurs standards différents. Un magnétoscope multistandard lira indifféremment des cassettes enregistrées au standard français SECAM (SEquentiel Couleur A Mémoire) ou aux standards utilisés à l’étranger PAL ou NTSC.
N
120Network : (en anglais réseau). Désigne aux Etats-Unis les stations de télévision hertziennes affiliées à un réseau comme ABC, CBS, NBC.
121Norme : Ensemble de règles techniques définissant le fonctionnement et les caractéristiques d’un appareil ou d’un programme. En informatique, l’ISO est une organisation internationale qui définit les normes. En France, c’est le rôle joué par l’AFNOR. Les normes de télévision définissent la façon dont sont transmises les images (à quelle fréquence, avec quel nombre de lignes, quelle modulation pour le son etc.). Par exemple l’Afnor, dans le domaine de la dimension de papier, a défini les formats suivants A2 (420 x 594 mm), A3 (297 x420 mm), A4 (210 x 297 mm), A5 (148 x 210 mm).
122NTSC : (National Television System Committee). Système de codage, défini en 1954, utilisé notamment aux Etats-Unis, au Canada et au Japon, pour la transmission d’images télévisées en couleurs ; l’image est définie sur 525 lignes en théorie mais en fait 485 si l’on prend en considération le temps nécessaire au retour du spot (60 hertz).
123Numérique : Qualifie un signal transmis sous forme d’éléments binaires, c’est-à-dire formé de « 0 » et de « 1 ». S’oppose à « analogique ».
124Numérisation : Opération consistant à coder un signal analogique en un signal numérique.
O
125Onde radio électrique : « Tout circuit parcouru par un courant électrique variable rayonne des ondes qui induisent dans les circuits qu’elles rencontrent un courant semblable à celui qui les a créées. On sait produire des ondes assez intenses et des circuits de réception assez sensibles pour assurer des liaisons à grande distances... Mais comment faire véhiculer par une telle onde le signal, qu’il soit analogique ou numérique... Comment lui imprimer les caractéristiques d’une voix mélodieuse ou le signal issu d’une caméra de télévision ? Le papier sert de truchement grâce aux signes noires ou colorés qu’on y trace. Sur le disque, on grave un sillon ondulé. A une onde, on imposera des variations soit de son intensité, c’est-à-dire de son amplitude (mesurée en décibels dB), soit du nombre de ses périodes par seconde, c’est-à-dire de sa fréquence. En remplaçant la périphrase « imposer des variations » par le verbe « moduler », se forment les termes techniques de « modulation d’amplitude » et de « modulation de fréquence ». L’amplitude de l’onde modulée en amplitude variera au rythme du signal et ce d’autant plus profondément qu’il sera plus intense ; la fréquence de l’onde modulée en fréquence variera de même et sa plage de variation sera d’autant plus large que le son sera plus intense. Le premier mécanisme est plus facile à se représenter mais plus délicat à réaliser que le second et il présente l’inconvénient que toute variation accidentelle de l’amplitude du signal, résultant par exemple d’un parasite électrique, est traitée par le récepteur comme si elle faisait partie du signal et apparaît telle quelle à l’écoute. C’est ainsi que les émissions en modulation d’amplitude subissent les perturbations orageuses qui provoquent des craquements au sortir du haut-parleur et des taches erratiques sur les écrans et sont détériorées par le bruit qu’on entend comme un vacarme de chute d’eau ou qu’on aperçoit sous forme de flocons de neige, ou d’un grouillement de points sur l’image. Au contraire, rien ne peut changer la fréquence d’onde, aussi la réception en modulation de fréquence est-elle généralement de bonne qualité, du moins tant que l’onde n’est pas si totalement perturbée que tout signal utile disparaisse »61.
126Onduleur : Dispositif permettant de garantir une continuité dans une alimentation électrique ; permet de ne pas perdre les informations contenues dans les mémoires vives de l’ordinateur en cas de coupure de « courant électrique secteur ».
127Optoélectronique : Qui allie les techniques de l’optique et de l’électronique (par exemple la fibre optique).
128Ordinateur : Mot créé en 1955 par un universitaire français de la Faculté des Lettres de Paris (Jacques Perret) à la demande de la société IBM qui cherchait un substantif pour exprimer une machine qui traitait des informations (le modèle 650) ; qui mettait de l’ordre dans l’information ; « équipement informatique de traitement automatique de données comprenant les organes nécessaires à son fonctionnement autonome »62. L’inventeur de l’ordinateur serait un Professeur de l’Université d’Iowa, Atanasoff63 vers 1940 aux Etats-Unis qui construit un calculateur binaire « ABC » (Atanasoff Berry Computer) (Berry était un collaborateur).
129OrgWare : « Ensemble de disciplines qui contribuent à l’analyse, à la conception et à l’évaluation des relations entre les éléments humaines, techniques et organisationnels dans les systèmes de communication homme-homme et homme-software »64.
P
130PAL : (Phase Alternating Line). Système de codage utilisé en Europe à l’exception de la France, les pays de l’ex URSS et des pays de l’est pour la transmission d’images télévisées en couleurs ; possède 625 lignes mais en fait 575 réellement. Son créateur est Walter Bruch de la société Téléfunken (1962) ; ce système se voulait être une combinaison entre les procédés NTSC et SECAM.
131Pay Per View : (je paie ce que je vois). Droit de péage à l’utilisation de services d’un réseau de vidéo communication, par paiement du programme demandé (contrairement à l’abonnement à un ou plusieurs canaux). En français on parle de télévision à la carte, à la demande65.
132Péritel : (apocope de péritélévision). Prise normalisée (référence EM 5045) que l’on trouve sur tous les téléviseurs, en France, postérieurs à 1980 ; permet leur connexion avec des appareils de toutes sortes, notamment les magnétoscopes et les micro-ordinateurs et prévue à l’origine pour pouvoir recevoir la norme D2 Mac Paquet.
133Photocomposition : Procédé pour l’impression permettant d’utiliser des machines à composer66, ne produisant plus des lignes de plomb, mais des films transparents67. La tendance actuelle est au processus continu entre le « fichier » de l’ordinateur et le « film transparent » de la photocomposeuse.
134Photocopie : Copie d’un document par procédé chimique, puis numérique68.
135Pixel : Désigne un point lumineux sur un écran cathodique. Une image cathodique est produite par une succession de points verticaux et horizontaux. Les tubes cathodiques des téléviseurs peuvent afficher par exemple 600 points par ligne ou 2000 points par ligne et comportent 625 lignes. On peut donc compter 600x625 soit 375 000 pixels par écran. Le Dpi (acronyme de « Dots Per Inch ») (en français, pixels par pouce, pps) est une unité de mesure utilisée pour définir la résolution d’une image de points par pouce. Plus le nombre de points sera élevé, meilleure sera la résolution ; par exemple, l’écran d’un Macintosh en 1993 a 72 dpi, une imprimante laser, 300 dpi, une photocomposeuse Linotronic, de 1200 à 2500 dpi69.
136Pouce : Unité de mesure anglo saxone correspondant à 25,4 millimètres ; une bande 1/2 pouce a une largeur de 12,7 millimètres ; une bande de 3/4 de pouce a une largeur de 19,05 millimètres.
137Privatique : Utilisation privée de services informatiques (banques de données, services diffusés et traitement d’information depuis le domicile) ou audiovisuels (usage domestique de magnétoscope, vidéodisque).
138Producteur : Désigne celui qui prend le risque financier d’une émission de télévision ou d’un film de cinéma.
139Protocole : Ensemble des conventions nécessaires à la connexion sur un réseau.
140Puce : Terme familier pour désigner la pastille qui contient le circuit intégré. Ce nom (traduction de chip (copeau en anglais)) provient, non du nombre de pattes de la pastille, mais de sa couleur. Ce terme ne désigne donc pas spécifiquement le microprocesseur mais n’importe quel circuit intégré.
141Pupliphone : Téléphone public à carte de crédit individuelle à mémoire.
142PVAO : Présentation Visuelle Assistée par Ordinateur.
Q
143Quartz : Nom d’un cristal piézoélectrique qui a la particularité « d’osciller » à une fréquence stable lorsqu’il est soumis à un courant électrique.
144Qwerty : Acronyme. Désigne un type de clavier d’écriture (la succession des 6 premières lettres en haut à gauche) ; par rapport au clavier français de type AZERTY, conçu au début du XXe siècle pour éviter que les marteaux des machines à écrire mécaniques ne s’emmêlent lors d’une frappe rapide70.
R
145Radiodiffusion : Ensemble des procédés d’émission en radio et en télévision par voie hertzienne.
146Radiotéléphone : Système de téléphone mobile utilisant les liaisons par ondes radioélectriques.
147Radiotéléphone cellulaire : Technique utilisant la radio et l’informatique ; permet de téléphoner de l’intérieur d’une voiture tout en roulant et sans perdre le contact avec son correspondant. La France, par exemple, est divisée en cellules d’une trentaine de kilomètres de coté, correspondant chacune à la portée d’un émetteur-récepteur situé au centre. Celui-ci assure la communication entre la voiture et le réseau téléphonique normal. Lorsque la voiture s’éloigne trop de cet émetteur et que le signal devient trop faible, un ordinateur fait basculer la communication sur une autre cellule, où un autre émetteur prend le relais sans que la communication soit rompue avec la voiture en mouvement.
148Réseau : Ensemble structuré de voies de transmission utilisées pour le transport d’énergie, d’informations, par exemple le réseau EDF, le réseau téléphonique, le réseau de télédistribution, le réseau « Ethernet » d’ordinateurs.
149Réseau commuté : Réseau utilisant des commutateurs. L’exemple type de ce genre de réseau est le réseau téléphonique. S’il fallait relier entre eux, point à point, chacun des abonnés d’une ville de 10 000 habitants, cent millions de liaisons seraient nécessaires. L’utilisation de commutateurs permet l’aiguillage et la connexion quand la liaison est demandée. A contrario, toutes les liaisons ne sont pas réalisables en même temps.
150Réseau Hertzien : Ensemble constitué de faisceaux hertziens permettant la transmission par voie aérienne des signaux de télécommunication et de radiotélévision.
151REUNIR : (REseau des UNIversités et de la Recherche). Il regroupe une majorité d’établissements de développement et de recherche en France sous la coordination de la Direction de l’information scientifique et du CNRS.
152RNIS : Réseau numérique à intégration de services appelé commercialement NUMERIS. Il est numérique car tant la voix que les données sont transportées sous forme de bits informatiques ; il est à intégration de services parce que tous les types de communication sont susceptibles de l’utiliser ; il est à grand débit car on dispose au minimum d’une transmission à 64000 bits par secondes ou 64 Kbits par secondes. Une ligne Numéris comporte en accès dit de base trois canaux, deux canaux dit « B » et un canal appelé « D ». Les canaux « B » permettent d’échanger des informations à 64000 bits par seconde et le canal « D », à 16 kbits par seconde71.
153RVA : (Réseau à valeur ajoutée, en anglais VAN pour Value Addede Networks). Utilisation d’une transmission qui offre une valeur ajoutée ; par exemple la connexion à une banque de données, à un service central de comptabilité.
154RVB : Type de codage du signal vidéo couleur composé des trois couleurs de base, rouge, vert, bleu. Le signal RVB donne les couleurs les plus fidèles et la plus grande finesse d’image. Les faisceaux d’électrons traversent une grille appelée « masque » qui permet aux faisceaux de s’aligner sur les luminophores rouge, vert, bleu constituant le revêtement intérieur de la face avant du tube. Ainsi, chaque triplet de luminophores forme UN pixel. Un « pitch » est le pas du masque c’est-à-dire la distance entre deux points de même teinte primaire (de 0,25 à 0,31 mm environ).
S
155Satellite de diffusion directe : Les signaux transitant par un satellite d’une puissance de 500 watts par exemple sont reçus directement au sol par des installations simples, dotées d’antennes de 50 cm à 2 mètres de diamètre.
156Satellite de distribution : D’une puissance d’environ 50 watts, il travaille avec des stations au sol moins élaborées.
157Satellite de liaisons point à point : De puissance relativement faible (quelques watts), il transmet des signaux entre des stations terrestres puissantes munies de grandes antennes.
158Scanner : Appareil permettant de saisir et d’enregistrer, par exemple, les textes en « mode image », un ensemble de points. Un logiciel de reconnaissance de caractères (OCR pour Optical Character Recognition) a pour fonction de reconnaître les caractères à partir de cette image numérique et de la transformer en mode texte « Ascii » ; une première technique établissait des correspondances entre une forme lue dans l’image numérisée et des modèles matriciels de caractères, une deuxième technique consistait à « apprendre » au logiciel des formes à reconnaître, une troisième technique appelée ICR (Intelligent characters Récognition) pratique une analyse vectorielle de la forme du caractère à reconnaître72. Les nouvelles orientations « neuronales » de la reconnaissance de caractères laissent présager une fiabilité de travail proche de 100 % ; « le réseau neuronal est un concept formel calqué sur le mode de fonctionnement du cerveau humain. Par opposition au processeur classique qui exécute des calculs binaires, le réseau de neurones, lui, opère en analogique par des calculs nuancés et déductifs »73.
159Secam : (SEquentiel Couleur A Mémoire). Procédé français pour coder les informations relatives à la couleur des images de télévision et de vidéo crée en 1953 par Henri de France (1911-1986)74 et adopté par la télévision française en 1967 ; Il comporte 625 lignes mais en fait 575 réellement, 25 images par seconde.
160Serveur : Centre de diffusion de l’information regroupant des bases et banques de données diverses pour les stocker sur ses ordinateurs et en assurer la distribution sur les réseaux de télécommunications. Les bases et banques de données diffusées par un même serveur sont accessibles par les mêmes procédures d’interrogation.
161Signal : « D’un point de vue un peu plus mathématique... un signal est défini soit par son évolution temporelle, visualisable par un graphique de son amplitude en fonction du temps, soit par sa composition en fréquences, qu’on appellera son spectre, par analogie avec l’analyse par un prisme d’une lumière composée, comme la lumière blanche. Le spectre se représente par une graphique amplitude fréquence. La haute fidélité, concept qui fut d’abord technique avant de devenir un argument de vente, n’est autre chose que le respect du spectre par un appareil de reproduction sonore »75.
162SLEC : Sigle de Société Locale d’Exploitation par Câble.
163Software : (ou Soft). A l’opposé du hardware, désigne la matière grise introduite dans l’ordinateur, logiciel par exemple.
164Standard : En vidéo et en télévision, désigne la couleur des images. Le standard français est le SECAM, celui des autres pays d’Europe de l’ouest est le PAL. Le Japon et les Etats-Unis utilisent le NTSC.
T
165Taxinomie : Toute science suppose une taxinomie c’est-à-dire une classification systématique des phénomènes à étudier.
166TCP : (Transmission Control Protocol), protocole de transport le plus utilisé dans une architecture Internet.
167TCP/IP : (Transmission Control Protocol (couche 4 « transport » du modèle OSI), et Internet Protocol (couche 3 « réseau » du modèle OSI) ; ensemble de protocoles de communication réseau non normalisés, créé par le Département de la Défense américain, utilisé par la plupart des systèmes tournant sous UNIX, mais aussi sous d’autres ordinateurs76. TCP/IP est donc apparu comme un moyen pour interconnecter de manière simple des réseaux locaux.
168Télécopie : (en anglais, Facsimile ; Fax, acronyme de fac simile « fac »). impératif du verbe latin « facere » et « simile », adjectif au neutre de « similis », donc « fais la même chose »). Copie à distance par ligne RTC (600 000 installations en France en 1990) ; n’a pas de valeur juridique ; c’est un dérivé du bélinographe inventé en 1907 par Edouard Belin (1876- 1963) et lui-même dérivé des travaux de l’allemand Arthur Korn (1870- 1945), de l’américain Bain et du britannique Backwell au milieu du XIXe siècle77. Son expansion en France date du début des années 1970 (2000 appareils en 1975 et 2 millions en 1995 selon les prévisions)78. Le « groupe I » (1966) permettait une transmission A4 en 6 minutes avec une définition de 3,85 lignes/mm (résolution verticale, 100 points/pouce)79 Le « groupe II » (1976) permet une transmission A4 en 3 minutes avec une définition de 3,85 lignes/mm. Le « groupe III », défini en 1980 par le CCITT, est la norme actuelle (la transmission est numérique) ; il assure une transmission A4 en 2 minutes avec une définition de 3,85 lignes/mm (soit 200x100 points par pouce) avec une option au double 7,7 lignes/mm, soit environ 200x200 points par pouce80. Le « groupe IV », défini en 1984, s’applique à Numéris avec 400 points par pouce (qualité imprimante à laser sur papier ordinaire) ; il assure une transmission A4 en 10 secondes81. Le Hartford Courant, quotidien de Hartford (aux Etats-Unis) est le premier, en 1979, à proposer un abonnement d’informations télécopiées (Fax Paper). La législation protectionniste française devra s’adapter au grand marché européen82. L’évolution de l’utilisation du « fax » réside dans son couplage avec un micro-ordinateur dans le cadre notamment de la notion du logiciel des chercheurs en 1992 du Parc (Palo Alto Research Center), le « PaperWork », une possibilité de « dialoguer » avec son ordinateur par l’intermédiaire d’un fax83. Le ViaFax de France Télécom permet la télécopie internationale84. Un nouveau support arrive, le DiskFax, un appareil qui automatiquement transfert des fichiers de données par l’intermédiaire des lignes téléphoniques85.
169Télématique : Contraction des mots télécommunications et Informatique, terme proposé par Simon Nota et Alain Mine dans un rapport en 1978.
170Télétel : Nom donné par France Télécom à son réseau d’accès aux services vidéotex proposés par des fournisseurs publics ou privés.
171Teletex : (Télétexte). Norme de transmission de signes ; nécessite une machine et une ligne spéciales ; il est issu d’une volonté internationale de définir un traitement des textes pouvant communiquer de manière électronique avec des correspondants. Il date des années 1985. Il n’a pas d’avenir commercial face au développement de la télécopie ; il compte en 1992 moins de 7000 abonnés sur les 70 000 espérés !86.
172Television : « L’image de télévision est produite par le choc d’un faisceau d’électrons sur une surface phosphorescente. Considérons d’abord le cas de l’image noir et blanc. Le faisceau d’électrons se réduit à un point qui vient frapper successivement tous les points de la surface de l’écran. Selon la puissance du faisceau, le point s’inscrira en blanc, en noir, ou selon une gradation de gris. Comme au cinéma, l’image télé s’appuie sur une propriété de notre vision, la persistance rétinienne. Si le balayage est suffisamment rapide (24 images par seconde dans le cas du cinéma), une succession d’images semble se fondre en une seule image en mouvement, au même titre que les images naturelles. Dans le cas de l’image vidéo, le point lumineux se déplace de telle manière qu’en couplant la durée de l’éclairement du point et la persistance rétinienne, l’image nous apparaisse à tout moment constituée dans son ensemble sur l’écran. Le point lumineux se déplace selon des lignes, décrites de gauche à droite, et qui se succèdent de haut en bas. On distingue deux trames, pour accentuer encore l’impression de continuité. La première inscrit des points sur les lignes paires, et la seconde sur les lignes impaires. Le rafraîchissement de chaque trame est effectué 50 fois par seconde (fréquence de 50 Hertz, liée à la fréquence du réseau électrique) en Europe et 60 fois aux Etats-Unis et au Japon. On parle de balayage entrelacé. Lorsque le faisceau est arrivé à droite de l’écran, il doit revenir se placer à gauche, deux lignes plus loin. De même, à la fin de chaque trame, le spot revient en haut de l’écran pour décrire la trame suivante... L’image couleur est obtenue par un traitement particulier de la surface phosphorescente du tube cathodique. Le point lumineux considéré auparavant est divisé en trois parties qui définiront les trois couleurs de base (rouge, vert, bleu d’où l’appellation RVB). Le codage de la modulation du faisceau électronique doit donc transporter les trois informations correspondant aux trois couleurs. En réalité, on distingue une information générale qui pourrait correspondre à l’éclairement du point (la luminance) et une information concernant la couleur (la chrominance). Cette distinction s’appuie elle aussi sur une particularité de la vision humaine ; les récepteurs qui tapissent le fond de l’oeil sont de deux types, les « bâtonnets » sensibles à l’intensité lumineuse, et les « cônes » qui permettent l’appréciation des couleurs »87.
173Telex : Norme de transmission de signes (valeur juridique) ; télex est une contraction de deux mots anglais « Telegraph Exchange »88 ; son utilisation date, en France de 1945 ; en 1990 il recense 150 000 abonnés et 1,7 millions dans le monde ; la frappe se fait avec des majuscules, des chiffres et une quinzaine de signes divers disposés sur une largeur maximale de 69 caractères ; sa disparition est prévue dans quelques années en Europe89. Il a une vitesse dépassée aujourd’hui (50 bits/s).
174Tête de réseau câblé : Ensemble de bâtiments et de matériels où sont acheminés par satellite, par faisceaux hertziens, par portage de cassettes, les émissions à transmettre.
175Thésaurus : « Ensemble contrôlé de termes entre lesquels les relations hiérarchiques et de voisinage ont été établies, pour lesquels les relations de synonymie avec les mots du langage naturel sont réalisées le cas échéant, et qui s’appliquent à un domaine particulier de la connaissance »90
176Transcodeur : Appareil servant à transformer le standard d’un signal vidéo. On se sert d’un transcodeur pour enregistrer une cassette vidéo en SECAM à partir d’une cassette NTSC par exemple et inversement.
177TransCom : Service Commuté de transmission de données à 64 Kbits/s.
178Transdyn : Service de transmission numérique dans une grande gamme de débits (2400 à 19200 Kbits/s) utilisant un satellite géostationnaire du type Telecom 1.
179Transfix : Service de liaisons spécialisées sur supports numériques à moyens débits (48 à 56 Kbits/s) et hauts débits (128 à 1920 Kbits/s). Désigne l’ensemble des liaisons numériques permanentes proposées par France Télécom.
180Transpac : Société, filiale de France Télécom, chargée du réseau de télécommunications des PTT, spécialisée pour les communications entre ordinateurs et permettant la transmission de données informatisées par paquets, d’où le nom de TransPac (1978)91.
181Tuner : Récepteur d’ondes.
182UHF : (ultra hautes fréquences). Bande de fréquences élevées (entre 300 et 3000 Mhz) sur laquelle on transmet notamment les programmes de télévision de TF1, France 2, France 3.
183Unité : Unité de longueur (mètre) ou de temps (seconde). « Milli » est le millième (1013) ; « Micro » et le millionème (1016) ; « Nano » est le milliardième (1019) ; le « Pico » est le millième de milliardième (10112).
V
184VHF : (Very Hign Frequency). Bande de fréquences élevées (entre 30 et 300 Mhz) sur laquelle sont transmises notamment les émissions de Canal Plus.
185VHS : (Video Home System). Format de magnétoscope à cassette crée en 1974 par le Japonais JVC. C’est aujourd’hui le système le plus répandu dans le monde ; la bande a une largeur de 1/2 pouce et défile à 2,339 centimètres par seconde.
186Video : Terme générique qualifiant tout ce qui se rapporte à l’image électronique (par opposition à l’image cinématographique).
187Vidéo communication : Ensemble des techniques et des services communs à la télévision et aux télécommunications.
188Vidéoclip : Production d’images, souvent des chansons, participant d’une idée de promotion.
189Vidéoconférence : Téléconférence comportant une transmission bidirectionnelle d’images par caméras TV à haute définition et permettant aux interlocuteurs de se voir à distance ainsi que tout objet disposé dans la salle.
190Vidéodisque : Support d’enregistrement analogique des sons, images, textes.
191Vidéotex : Affichage d’informations alphanumériques ou graphiques sur un terminal92 de grande diffusion. Les informations sont présentées par « page » et en principe ces pages font partie d’un « magazine ». La norme française définit des pages de 25 lignes de 40 caractères par ligne. Le vidéotex français a commencé en 1981 à Vélizy 2, et un peu plus tard le service de messagerie à Strasbourg GRETEL a montré au grand public la notion de messagerie électronique.
192Vidéotransmission : Diffusion d’un programme spécifique de télévision à un public réuni en quelques points particuliers, salles de cinéma ou de conférences, spécialement équipées pour la circonstance.
193Visioconférence : Transmission bidirectionnelle d’images ; permet à deux groupes distants de se réunir à partir de studios publics ou privés reliés entre eux par l’intermédiaire d’un reseau spécialisé.
194Visiophone : Téléphone avec un écran où les correspondants sont vus s’ils le souhaitent93. Six opérateurs européens, dont France Télécom développent dans le cadre du programme EVE (European VisiophonE), lancé en 1991 un téléphone à images doté d’un écran et d’une caméra permettant via le réseau numérique d’établir des conversations d’images.
X
195X400 : Norme pour une interconnexion de messageries électroniques disparates, Missive, Calvacom (avec son numéro de serveur, le NU A, 1751111) etc.
196X500 : Norme, indépendante de toute application et support visant la mise en correspondance entre les noms, adresses et modalités d’accès des communicants ; la perspective est la constitution d’un Annuaire mondial.
197Xérographie : procédé de reproduction électrostatique d’un document mis en point par l’entreprise Rank Xérox ; une décharge électrique produit une charge électrique uniforme sur une plaque de sélénium. Une image positive renversée du document à reproduire est optiquement projeté sur cette plaque qui se décharge là où elle reçoit un fort éclairage. Les points restant chargés et représentant l’image du document, reçoivent une poudre. Une feuille de papier est alors plaquée sur cette plaque, puis chauffée pour que la poudre y reste de façon permanente.
198XNS : Xerox Network System.
Notes de bas de page
1 Le 8086 a un bus d’adresses de 20 bits et un bus de données de 16 bits.
2 Il y a une relation entre le nombre d’adresses et la vitesse du processeur ; par exemple le 80486 multiplie par 50 les opérations par seconde d’un 80088 ; in PcExpert, septembre 1992, p. 228.
3 Car il contient 68000 transistors.
4 – Mercouroff, 1991, p. 97.
5 Le Crosnier, 1988, p. 133. En 1993, le 11 devient « intelligent » dans la mesure où la recherche d’une information se réalise par l’interprétation de requêtes en langage naturel.
6 Création en 1971 par le CNET (Centre National d’Etudes des Télécommunications), et mise en service en 1977.
7 Pujolle, octobre 1991, p. 251.
8 Bessière, 1990, p. 53 et p. 154.
9 Cf. « Les techniques audiovisuelles video et film », INA, Economica, Polytechnica, 1993.
10 Cf. la page de couverture du numéro de Science et Vie de mai 1927 illustrant le passage de la commutation humaine à la commutation mécanique et électromécanique, en attendant la commutation électronique (1952) ; en 1919, les suédois Nils Palmgren et Giotthilf Betulander créent un « sélecteur à barre », le « Crossbar » ; cf. Carré, 1991, p. 95 et p. 61 pour un historique des différents types de mécanismes de sélections des lignes, par exemple, le système d’Almon B. Strowger (entrepreneur des pompes funèbres de Kansas City qui soupçonnait les standardistes de détourner les appels téléphoniques de ses clients à ses concurrents) en 1891 aux Etats-Unis et 1913 en France, à Nice (le dernier commutateur Strowger est retiré du service à Bordeaux en 1979) ; puis à Paris, les autocommutateurs « Panel » et « Rotary » qui furent en 1926 choisis pour équiper la capitale.
11 La mesure du taux d’occupation d’un support de transmission est « l’erlang » ; une ligne occupée en permanence, par exemple, a un taux d’occupation de 1 erlang. Les américains appellent en 1878 le premier commutateur manuel (21 abonnés) un « Exchange » pour bien marquer sa fonction de permettre l’échange d’informations.
12 Inventée par Reeves en 1938 (cf. Flichy, octobre 1991, p. 177) ; elle permet de multiplier les liaisons entre abonnés car il n’y a pas de liaisons durables entre deux lignes reliées ; plusieurs communications se partagent les « chemins » disponibles à travers l’ensemble de l’autocommutateur.
13 Si l’on a tendance à confondre « baud » et « bit », c’est que, sur les modems utilisés au départ, notamment V21 et V23, la modulation utilisée pour exprimer les « 1 » et les « 0 » est une modulation de fréquence, avec une fréquence de modulation pour chaque bit unitaire. Le baud étant l’unité de rapidité de modulation (combien de fois par seconde on a une modulation complète), il a la même valeur que le nombre de bits transmis en une seconde si chaque modulation n’exprime qu’un seul bit, ce qui est le cas sur ces modems. Sur les modems à plus haut débit, on exploite mieux la modulation, en faisant appel notamment à la modulation de phase (l’amplitude et la fréquence de la porteuse restant constantes), et en la combinant éventuellement avec de la modulation d’amplitude. Ce qui veut dire qu’on développe plus qu’« un » code simplement binaire (telle fréquence ou telle autre fréquence), mais un code à 4, 8, ou 16 valeurs (quand la phase du signal est à 0 degrés et d’amplitude n, quand la phase est à 90 degrés et d’amplitude n, etc.). Le modem V32, par exemple, a un débit effectif de 9600 bit/s, mais il module à 2400 bauds, chaque modulation pouvant prendre 16 formes différentes et donc définir un groupe de 4 bits de valeur quelconque. « Deux ondes dans le même état oscillatoire sont en phase. Décalées d’un demi cycle, soit de 180, on les dit en opposition de phase. En utilisant deux phases décalées par exemple de 180, on peut transmettre des « 0 » et des « 1 ». Avec quatre phases à 90, il devient possible de coder des dibits (deux bits à la fois) » ; si en une seconde, on transmet 1200 états (bauds), on aura transmis 2400 bits ; le baud mesure la rapidité de la modulation, le bit, le volume transmis ; in Minitel et Micro, la French Connexion, Pierrick Bourgault, sybex, 1989, p. 33.
14 Cf. pour une présentation des réseaux français « BBS » Confrérie des Taste-Logicielsa in Science et vie, février 1992, p. 112 ; cf. InfoPc, septembre 1993, p. 224 pour une liste des BBS français.
15 Journal Officiel, janvier 1972.
16 Après un bon repas ; mais aussi pour Dos (Disk Operating System).
17 On écrit aussi pour bits par seconde bi/s, nouvelle abréviation entérinée par l’AFNOR.
18 L’accès direct avec Numéris est prévu en 1993 ; l’accès en 19200 est possible en 1992 via Transpac ; Bondeville, 1991, p. 131.
19 Sciences et Avenir, Hors-série, novembre 1991, p. 56.
20 Moreno a été l’inventeur de la première carte qui permettait d’émuler un Minitel à partir d’un micro ordinateur, la carte AppleTel pour l’Apple IIe ; cf. aussi Sciences et Avenir, Hors série, novembre 1991, p. 36. La télécarte de France Télécom marquera en 1984 l’utilisation grand public de cette innovation ; le mot « télécarte » est officiellement reçu le 5 mai 1990 dans le Grand Dictionnaire de l’Académie française.
21 Cf. Willett, août 1989, p. 121.
22 – Reader’s Digest, 1984, p. 199.
23 La silice constitue plus de 50 % de la croûte terrestre ; « le grès de la falaise, le sable de la plage dont le quartz vibre sous les feux de l’été, sont eux aussi constitués de silice. Impure, elle doit être traitée pour obtenir le silicium. Ce cristal conditionné en lingots de 50 cm de long sur 7,5 cm de large, présente une dureté proche de celle du diamant. Découpé au laser en petites tranches de 0,3 mm d’épaisseur, il est morcelé en pastilles de 5 mm de côté » ; in Votre ordinateur, cahier de vacances, Jean-Pierre Nizard, 1988, p. 7.
24 Reader’s Digest, 1984, p. 200 ; cf. aussi « le saut de puce du siècle » in Sciences et Avenir, octobre 1992, p. 18.
25 Rathaux, 1991, p. 125 ; cf. SVM, octobre 1992, p. 214.
26 Bondeville, 1991, p. 163.
27 Sproull Lee et Kiesier Sara, « Réseaux informatiques et Organisation du travail », in Pour la Science, novembre 1991, p. 82.
28 En 1888, un botaniste autrichien, Friedrich Reinitzer « découvrit les réactions étranges du benzoate de cholestéryl, un sel qui a deux points de fusion : à 149C, ce liquide devient un solide opaque et à 179C, il devient clair ! Ce fut, l’année suivante, l’allemand Otto Lehmann qui forgea l’expression « cristaux liquides » pour définir ces substances bizarres qui, en phase opaque, ont une structure cristalline mais coulent comme des liquides… les cristaux liquides sont constitués de molécules en bâtonnets, qui peuvent s’assembler selon plusieurs configurations. Dans un premier groupe, les smectiques : les molécules sont disposées en couches parallèles… Dans un second groupe, les nématiques : les molécules sont encore alignées dans la même direction mais ne constituent plus de couches. Elles s’assemblent pour former des sortes de cordes, de direction parallèle à leur axe… Ces états peuvent changer selon la concentration, la température, ou si on les soumet à des champs électriques ou magnétiques », in Science et Vie, mars 1992, p. 97.
29 « Les inventions qui ont changé le monde », Reader’s Digest, 1984, p. 109.
30 cf. aussi le disque optique numérique DRO-128, in L’ordinateur individuel, mai 1992, p. 204.
31 Bessières, 1990, p. 156.
32 Cf. Télécopie.
33 Le fil est composé d’un « coeur » possédant un indice de réfraction élevé entouré d’une « gaine » (de 100 à 200 microns) de même nature mais d’un indice de réflexion moins élevé, empêchant la lumière de « sortir » ; un signal électrique est transformé en onde lumineuse par une diode laser, la longueur d’onde est de l’ordre du micron.
34 Cf. Willett, août 1989, p. 87.
35 Larousse de la Musique, 1982,p. 455.
36 Rathaux, 1991, p. 115-119.
37 On inscrit au « gras » sur la pellicule qui recouvre la plaque de zinc ; les parties qui doivent imprimées sont en « gras » et sur les parties non à imprimer, le zinc reste apparent.
38 La plaque est photographiée à l’endroit, elle se reporte à l’envers sur le blanchet et c’est ce même blanchet qui se reporte à l’endroit sur le papier (d’où le nom « Off Set », posé, enlevé) ; cf. Beaune et Ponot, 1979, p. 183.
39 Gherardi, 1990, p. 45 ; Cayrol 1991, p. 34-41 ; Louis Guéry, in L’Etat des Médias, La Découverte, mai 1991, p 159. Le Monde a été en 1989 le dernier journal à passer de la typographie à l’offset ! La première utilisation de la couleur, dans un journal, date du 15 septembre 1982 avec le premier numéro de USA Today.
40 Cf. Cotte, 1991, p. 80.
41 Journal Le Monde du 2 mai 1962.
42 Dans Le Monde du 23 juin 1990, p. 2.
43 Virga, 1990, p. 195-96.
44 In « Les Inventions qui ont changé le Monde », Reader’s Digest, 1984, p. 181.
45 « Dans la première fibre optique réalisée en Angleterre en 1958, les pertes de transmission sont telles qu’on perd 99 % de la lumière injectée après vingt mètres de propagation », Flichy, octobre 1991, p. 189
46 Cf. « L’enregistrement du son sur bande magnétique » in Le Haut Parleur, 15 février 1992, p. 18.
47 Lancement en 1989 du Super-VHS (400 points par ligne au lieu de 240).
48 Commercialisés en France à partir de 1984.
49 Balle, 1990, p. 50.
50 Reader’s Digest, 1984, p. 201.
51 Cf. L’ordinateur individuel, novembre 1988, p. 119.
52 Le premier véritable micro-ordinateur commercial vendu en kit est l’Altaïr (Edwards Roberts), sans langage, sans clavier, en janvier 1975, dans la revue Popular Electronics !
53 Lord Clive Sinclair lance en 1981 un ZX81 qui, pour moins de 1000 francs, démocratisera l’apprentissage de l’informatique.
54 Cf. un dossier de InfoPc, novembre 1992, p. 195 avec p. 235 un histoire de la fabrication d’un microprocesseur,
55 Cf. SVM Mac, février 1993, p. 100.
56 Bessières, 1990, p. 121.
57 Bessières, 1990, p. 331.
58 LM911114, p. 15, Télécommunications.
59 Un signal sonore n’est autre qu’une modulation des vibrations sinusoïdales des couches d’air.
60 SVM, n° 82, p. 78 pour son histoire. Olivier Piot in LM920211, p. 25, géant. « Dans les arcanes du système d’exploitation », in InfoPc, avril 1992, p. 241.
61 Arnaud, 1979, p. 30.
62 Journal Officiel de La République française du 19 février 1984.
63 Birrien, décembre 1992, p. 33 et p. 41.
64 Revue Autrement, Série Mutations, Mars 1990, p. 296.
65 La carte TV « SmartCrypt » de Schlumberger permet à l’image d’une télécarte de téléphone de pouvoir à la carte s’acquitter de tel ou tel programme de télévision par câble ; in Communication CB News, 29 mars 1993, p. 20. Les premières expériences américaines sont économiquement modestes ; cf. Les Echos, 23 août 1993, p. 26.
66 La composition de la page n’est plus manuelle.
67 Cf. Cayrol, 1991, p. 49.
68 – Cf. Science et Vie High Tech, septembre 1991, p. 10. La société japonaise Fuji Xerox fabrique une seule machine qui photocopie, télécopie, imprime, l’Able 3010 printer ; son « secret » réside dans son « tout numérique » in Rosnay, 1991, p. 437.
69 Cf. aussi Science et Vie High Tech, n° 4, p. 34.
70 Claude Marsan en France, milite en faveur d’une autre disposition des lettres.
71 Cf. Télécom et Réseaux, avril 1993, p. 55, pour un accès par le canal « D ».
72 Cf. pour une approche des méthodes d’analyse, Soft et Micro, février 1992, p. 148 ; cf. aussi Sciences et Avenir, numéro hors série, mars-avril 1992, p. 32.
73 In Décision Micro, 9 mars 1992, p. 32 ; cf. aussi Science et Vie, avril 1992, p. 92 pour une approche des « neurones électroniques » ; cf. aussi Sciences et Avenir, février 1993, p. 80 ; cf. PcExpert, mars 1993, p. 162 (la comparaison de matrices, l’analyse topologique, les réseaux neuronaux) ; « NeuroEye », de la société Easy Reader est le premier logiciel de reconnaissance optique de caractères utilisant cette technologie. Cf. dans cette direction, la reconnaissance directe de l’écriture manuscrite à l’aide d’un « stylo « sur un « écran » d’ordinateur ; par exemple le logiciel « Calligraph » de la société russe Paragraph avec laquelle la société Apple a signé le 27 juillet 1992 un accord de licence pour le développement de cette « technologie » in SVM Mac, mai 1992, p. 12.
74 Encyclopaedia Universalis, Universalia 1987, p. 553.
75 Arnaud, 1979, p. 33.
76 Télécoms & Réseaux International, décembre 1991, p. 54 ; cf. aussi l’approche Macintosh in décision Micro, 21 septembre 1992, p. 60 ; cf. SVM Mac, juillet 1993, p. 150.
77 La première transmission fut réalisée la même année lorsque le Daily Mirror reçut une photo de Paris.
78 Science et Vie, juillet 1991, p. 125.
79 Le télécopieur analyse et transmet point par point la luminance d’un document via un modem à 300 bits/s.
80 A titre de comparaison, les imprimantes laser en 1992 font du 300x300 points par pouce.
81 Sciences et Avenir, Hors série, novembre 1991, p. 24. Cf. Bessières, 1990, p. 74. De plus en plus, la fonction « télécopie » est intégré à l’usage d’un micro-ordinateur ; cf. Décision micro, 30 mars 1992, p. 40 ; cf. le panorama in InfoPc, octobre 1992, p. 197 ; cf. Décision micro, 1er mars 1993, p. 35 (avec la fonction de reconnaissance de caractères) ; cf. aussi Icônes, mars-avril 1993, p. 24.
82 LM911011, p. 32, télécopieurs.
83 Cf. Décision micro, 17 avril 1992, p. 30.
84 Cf. La lettre de L’International de France Télécom, n° 11, 4e trimestre 1992.
85 InfoPC, octobre 1992, p. 82.
86 Son lancement était pourtant prometteur ; in Sciences et Avenir, « L’explosion de la communication », numéro spécial, 1983, p. 60 ; cf. aussi Pujolle, octobre 1991, p. 266.
87 Le Crosnier, 1988, p. 232.
88 C’est au cours de la première guerre mondiale qu’une entreprise de Chicago, la Morkrum Compagny (appelée la Teletype Compagny) met au point un téléimprimeur.
89 Bessières, 1990, p. 58.
90 Blanquet, 1990, p. 143.
91 Plus de 100 000 abonnés en 1992.
92 Un ETTD, un Equipement Terminal de Traitement des Données.
93 Cf. Journal Officiel du 24 juin 1982.
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