Point de synthèse IV. La communication via l’ordinateur
p. 65-73
Texte intégral
1L’utilisation d’un ordinateur personnel rend évident la nécessité de communiquer avec d’autres ordinateurs.
A. La logique de la codification numérique
2• La transmission par ordinateur est numérique. L’entrée et la sortie de l’ordinateur se réalisent selon une norme RS232 (norme américaine) ou V24 norme du CCITT1. Cette transmission s’exécute selon un nombre de bits par seconde. Par exemple :
3300 (V21)2, 1200 (V22)3, 2400 (V22 bis)4, 1200/75 (V23)5, 7200 (V29)6, 9600 (V32)7, V. FAST8, permettant de fonctionner sur le réseau téléphonique à des débits atteignant 24000 bits par seconde. Le processeur 80386 d’INTEL et le 68000 de MOTOROLA ne peuvent transmettre qu’à 57600 bits par seconde. Les bits transmis le sont : 1) en Simplex, c’est-à-dire de façon unidirectionnelle ; 2) en Half Duplex, c’est-à-dire alternativement dans les deux sens sur une seule voie ; 3) en Full Duplex, c’est-à-dire d’une manière bidirectionnelle et simultanément.
4• Le protocole d’accord entre les deux ordinateurs utilise deux modes. 1) le mode Synchrone ; dans ce cas, les caractères sont transmis par blocs ou trames ; l’émetteur et le récepteur se mettent d’accord pour commencer la transmission à un top donné. Chaque message est précédé d’au moins un caractère de synchronisation. 2) le mode Asynchrone ; dans ce cas, les caractères sont transmis « un par un » ; chaque caractère transmis comporte un bit de départ (start bit) et un bit de fin (stop bit). C’est la transmission des micro-ordinateurs.
Les modalités physiques de transmissions des bits de données utilisent en fait trois procédés : 1) la modulation d’amplitude ; la distinction entre le « 0 » et le « 1 » est obtenue par une différence d’amplitude du signal. 2) la modulation de phase ; la distinction entre le « 0 » et le « 1 » est effectuée par un signal qui commence à des endroits différents de la sinusoïde (qu’on appelle « phases », par exemple le « 0 » sera toute phase de 0 à 180). 3) la modulation de fréquence ; la distinction entre le « 0 » et le « 1 » est obtenue par la modification de la fréquence de l’onde porteuse.
5• Pour supprimer les erreurs, on procède à un contrôle de parité. La parité est paire dans un caractère transmis, quand le total des bits égaux à « 1 » est pair. La parité est impaire lorsque le total des bits égaux à « 1 » est impair. Ainsi, à l’émission, dans le cas d’une parité « paire » choisie, on ajoute un bit supplémentaire égal à « 1 » si le total des bits transmis est impair. Prenons le cas d’une transmission sur 7 bits. Si l’on désire que la parité soit toujours paire, le 8e bit aura la valeur « 1 » si le total des valeurs « 1 » dans les 7 premiers bits est impair (1001001 + 1) – on a 4 UN – valeur paire – ; par contre la valeur du 8e bit sera « 0 » si le total des valeurs « 1 » est déjà pair pour les 7 premiers bits (1000001 + 0) – on a 2 UN – valeur paire –. Si l’on désire une transmission de parité impaire, la valeur du 8e bit sera « 1 » si le total des valeurs « 1 » des 7 premiers bits est pair (1001000 + 1) – on a 3 UN – valeur impaire – et la valeur « 0 » au 8e bit si le total des 7 premiers bits est impair (1001001 + 0) – on a 3 UN – valeur impaire.
B. La transmission de la codification numérique
6• Un caractère, représenté par 7 bits, est entouré en asynchrone d’un bit de départ et d’un bit de stop, soit 2 bits, en plus d’un bit de parité. Un caractère occupe donc 10 bits, soit une vitesse de 30 caractères par seconde à 300 bits/s, 120 caractères par seconde à 1200 bits/s. Une page, contenant 2400 caractères (les blancs compris), nécessite 20 secondes à 1200 bits/s et 37,5 centièmes de seconde à 64000 bits/s.
La norme RS 232 C (RS pour Recommended Standard) répond aux recommandations prises en 1969 par L’Electronics Industries Association, regroupant divers fabricants d’équipements de communications et Bell, pour fixer les modalités de connexion entre un ordinateur et son modem. Ce protocole spécifie, par exemple, la tension électrique des signaux échangés par les deux modems, et définit le nombre de fils composant le câble de liaison avec 25 broches.
7• La transmission se fait par un réseau : le réseau émet une porteuse de fréquence stable qui sera modulée par le modem pour transporter les informations le long de la partie analogique du réseau téléphonique, entre la prise de l’abonné et le concentrateur Transpac par exemple. La modulation d’une fréquence porteuse est générale. C’est celle qui préside à la modulation de fréquence pour les ondes radios. L’onde porteuse, de fréquence F° est modifiée par ajout ou retrait d’une fréquence. Dans le cas de la modulation en fonction d’un train de données numériques, la valeur de bit « 1 » correspondra à une fréquence F°-f et celle de bit « 0 », F° + f.
8• Le contrôle utilise des protocoles intégrés aux logiciels. Des protocoles9 sont intégrés dans les logiciels de communications pour assurer l’intégrité des transmissions. Le plus connu est celui de Ward Christensen, le XModem apparu vers les années 1970 ; son principe est simple. Les caractères du fichier à transmettre sont pris par bloc de 128 octets10. Au fur et à mesure de l’envoi de chaque caractère, une addition des caractères sortants est faite, sur 8 bits uniquement. Le bloc une fois envoyé, un caractère (checksum) mesure le total. L’ordinateur qui reçoit le fichier opère également le même type d’addition au fur et à mesure qu’il reçoit les caractères.
9Le YModem est une amélioration du XModem (il prend des blocs de 1024 caractères). Le ZModem est encore une amélioration de cette procédure, exploitant notamment un système de détection d’erreurs sur 32 bits. Le protocole Kermit date des années 1970 dans les universités américaines, à l’origine pour permettre les liaisons entre les ordinateurs DEC : 1) il prend des blocs de 80 caractères ; 2) il permet de passer des caractères de 8 bits dans un canal de 7 bits, ce que seul permet le vidéotex sous Transpac. Enfin il existe des protocoles notamment pour le téléchargement par Transpac sous vidéotex, par exemple le protocole STUTEL de France Télécom, le protocole BCP du serveur Apple11, etc...
10• Le contrôle utilise des protocoles intégrés aux modems. Il existe des techniques de contrôle des transmissions de bits d’ordinateur qui font partie du modem et non pas du logiciel de communication. Un premier protocole de correction s’appelle MNP4 (1988) du nom d’une société américaine (Microcom, Microcom NetWork Protocal)12. Cette norme, améliorée devient le V42, reconnu par le CCITT. Si une erreur de transmission est détectée, elle est aussitôt corrigée par le modem lui même sans intervention de l’utilisateur.
Ces transmissions se font avec des Terminaux : écrans de réceptions de données numériques. Le micro-ordinateur, avec un programme, émule (« fait comme si », se change en) un terminal. Les plus utilisés sont par exemple : le TTY (TTY correspond au mot américain TeleTYpe), les terminaux IBM (3270 et 5250) et DEC (Digital) (VT100).
La loi du 29 décembre 1990 et le décret d’application du 30 décembre 1992 crée le « chiffre civil », c’est-à-dire la possibilité légale de protéger les fichiers d’ordinateurs en les cryptant mais toute utilisation est soumise à une déclaration préalable.
C. L’évidence des réseaux
11• Les liaisons entre ordinateurs se font avec des réseaux, les VAN (Value Added Network) (ou RVA, Réseau à Valeur Ajoutée), les LAN (Local Area Network) ou RLE (Réseau Local d’Entreprise)13 1) APPLE TALK, lancé en 1985 par Apple permet, à moindre coût, de relier des micros ordinateurs pour partager, une imprimante, un disque dur, des fichiers. 2) ETHERNET, dispositif conçu en 1973 chez Xerox au Palo Alto Research (PARC) (Californie) était destiné à connecter des mini ordinateurs (10 mégas bits/s). Robert Metcalfe donne le nom d’ ETHERNET à « son réseau en hommage à une idée depuis longtemps tombée en désuétude. Selon ce concept, il doit exister une substance inerte dénommée Ether, universellement présente, même dans le vide sidéral, à travers laquelle les ondes électromagnétiques se propagent »14. Il fonctionne sous la méthode de la contention dans la mesure où l’accès à l’envoi de l’information est libre sur le réseau.
« Le réseau Ethernet comporte une longue « épine dorsale » (ou bus) matérialisée le plus souvent par un câble coaxial, auquel sont reliés les ordinateurs, les imprimantes et les divers périphériques. Chaque machine est reliée au bus par une interface qui joue les rôles d’émetteur et de récepteur : elle découpe en paquets les messages à émettre et les achemine au bus, et elle filtre les paquets transmis par le câble pour en extraire ceux qui sont adressés à l’ordinateur quelle sert. Sur le réseau Ethernet, tous les messages émis par un ordinateur se propagent dans tout le réseau, dans les deux sens à partir de l’ordinateur émetteur, par l’intermédiaire coaxial. Des « collisions de signaux » surviendraient si deux ordinateurs tentaient d’émettre simultanément des données, mais les interfaces comportent un système qui détecte ces collisions ; ils interrompent alors la transmission et ré émettent ultérieurement les paquets, comme lorsque, dans une conversation, deux personnes commencent une phrase en même temps, s’arrêtent, puis reprennent dans un ordre qui dépend du tempérament des interlocuteurs. Ce système fonctionne généralement bien, mais ses performances sont fortement dégradées quand trop d’émissions ont lieu en même temps et que les collisions de paquets sont trop fréquentes. Aujourd’hui les réseaux Ethernet transmettent jusqu’à dix millions de bits par seconde »15
123) Un autre réseau local est une technologie IBM, l’ANNEAU A JETON ; dans ce cadre, les messages passent comme un témoin dans une course de relais, de station à station le long d’un câble dont les extrémités se joignent (d’où le nom d’anneau) ; le jeton n’est autre qu’un message spécial qui fait le tour de l’anneau quand toutes les stations sont au repos. Son arrivée signifie que le réseau est prêt à accepter les données et donne à la station concernée l’autorisation de transmettre16.
La téléinformatique utilise également les liaisons sans fil ; par exemple, Altair est un réseau local Ethernet sans fil, utilisant une bande de 18 Mhz17.
13• La pratique du réseau local d’entreprise (RLE) est ainsi une façon d’augmenter la richesse d’information des micro-ordinateurs. On parle alors de DOWNSIZING18 : « ce terme désigne la tendance des sociétés les plus importantes à remplacer leurs gros systèmes, par des machines moins musclées, moins coûteuses et reliées entre elles par des réseaux... »19. On aurait de la sorte remplacé « un IBM 3090 par une cinquantaine de Systempro de Compacq sous OS/2 mis en réseau avec le système Novell Netware ». Dans cet ordre d’idées, on note déjà avec le système Lan-Works de DEC la possibilité offerte aux Macintosh d’avoir accès de manière presque transparente aux données d’un VAX, l’ordinateur de DEC ; l’introduction en 1989 d’un langage d’accès aux SGBD professionnels, le DAL (Data Acess Language) pour Apple et surtout, en 1992 le DAM (Data Acess Manager) intégré au système 7 permettent pour les micro-ordinateurs de dialoguer avec les gros ordinateurs20.
Un réseau est constitué d’un câblage, de cartes d’interface, d’un système d’exploitation (Network Operating System, NOS). Deux systèmes, en 1992, assurent la gestion des réseaux de micro-ordinateurs : le Netware de la firme Novell21, le Lan Manager de la firme Microsoft22.
14• La pratique des réseaux permet, par exemple, une gestion plus rationnelle des stocks d’une entreprise. La marque BENETTON a réussi à s’imposer à l’étranger et à assurer depuis son siège à Trevise en Italie, la supervision de l’approvisionnement de quelque 4500 magasins (commercialisant exclusivement des produits Benetton) disséminés en Europe, aux Etats-Unis, en Extrême-Orient et en Amérique du Sud23. Les japonais ont lancé en 1991 un projet IMS (Intelligent Manufacturing System) d’une valeur de 50 milliards de Yens sur 10 ans, visant à standardiser les systèmes d’exploitation dans le Monde afin de permettre aux robots et ordinateurs d’échanger leurs informations et de s’intégrer dans des réseaux communs. Une application immédiate pour les entreprises est la réalisation de bâtiments dits « intelligents », interconnectant les trois principaux réseaux de l’entreprise : la bureautique, la gestion administrative, la gestion technique24. Une des conséquences non évidentes est la nécessité de disposer de personnes ayant une connaissance horizontale de métiers parallèles ; des sociétés d’ingénierie en télécommunications s’associent à des équipementiers électriques, à des banques et à des fabricants de nouveaux matériaux25. S’instaure un nouveau marché : l’outsourcing, la prise en charge par une entreprise de tout ou partie de la construction d’un réseau d’entreprise26.
Des sociétés deviennent des prestataires de services dans des réseaux à valeur ajoutée. La société EDS (Electronic Data System), créée en 1962 aux Etats-Unis en tant que société de mécanographie, propose dès 1984 des services à valeur ajoutée jusqu’à ce qu’elle soit rachetée par General Motor pour prendre en charge tout le traitement électronique des données. En Europe, DATEV, en Allemagne est spécialisé dans la comptabilité ; CCMC27 et GSI (Générale de Service Informatique), FCR (France Câbles Radio) en France offrent une large gamme de services identiques dans l’EDI (Echange de données informatiques, en anglais Exchange Data Interchange)28 avec la norme EDIFACT (Electronic Data Interchange for Administration Commerce and Transport), langage international et interprofessionnel au service des échanges commerciaux, norme ISO 737229.
Le Vsat (Very small aperture terminal) est un système de télécommunications par satellite à accès privé30. Il permet de s’affranchir des réseaux existants en émettant et recevant des données. France Télécom offre Irisat reposant sur ses propres satellites Telecom 1 et 2 ainsi que sur les satellites d’Intelsat et Eutelsat. A titre d’exemple, Polycom, filiale de France Télécom et l’Agence France Presse a mis en service de 1987 à 1990 plus de 1500 stations de réception (d’une valeur de 5000 à 75000 francs)31. Faute de liaisons terrestres fiables, Renault communique avec ses concessionnaires de l’est de l’Allemagne par satellite grâce à un accord signé en juillet 1991 avec Teleport Europe32. L’antenne nécessaire à la communication peut n’avoir que 55 cm de diamètre !33.
Les réseaux apportent une révolution dans l’organisation de toute « production intellectuelle » allant même jusqu’à générer un type d’aménagement des activités humaines s’opposant à la hiérarchie : l’adhocracie comme l’a nommée Alvin Toffler dans son ouvrage, le choc du futur34.
15L’utilisation des réseaux multiplie les échanges de fichiers et rend nécessaire, pour des raisons de rapidité, leurs compressions. Cette compression peut se faire par le logiciel de l’ordinateur (ARC et Zip pour PC compatible35 et STUFFIT ou COMPACT-PRO pour Mac) ; on peut inclure cette compression dans le modem : la norme MNP5 ou bien la norme CCITT V42.bis36. Une fois dans le modem, le fichier est comprimé jusqu’à 400 % de sa taille avant d’être transmis : le temps de transfert est réduit, la vitesse de débit, entre l’ordinateur et le modem, est augmentée ; on obtient ainsi facilement des vitesses de 57600 bits/s avec un matériel répondant aux standards V32bis (14400 bits) et V42bis (compression 4 : 1)37. Un nouveau protocole de communication MNP10 de Microcom incorpore la correction d’erreurs (MNP4) ainsi que la compression des données (MNP5).
Notes de bas de page
1 Comité Consultatif International pour le Télégraphe et le Téléphone (1956), basé à Genève, branche de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) (1932) qui est une Agence spécialisée des Nations Unies (1947) et qui édicte des « recommandations » ou « avis » classés selon les lettres de l’alphabet : « V » pour les interfaces de réseaux analogiques, « Q » pour la signalisation, « X » pour les réseaux de données, etc... ; cf. le dossier établi par Télécoms & Réseaux, juillet-août 1992, p. 20 déclinant les organismes internationaux, régionaux, nationaux. L’UIT est issu de l’Union télégraphique internationale (17 mai 1865), à l’initiative de Napoléon III. L’Europe dispose également de « ses » organismes, par exemple le CEPT (Conférence Européenne des Postes et des Télécommunications) qui a confié le travail technique à l’ETSI (European Télécommunications Standard Institute), situé à Sophia Antipolis, près d’Antibes et la Direction Générale XIII de la Commission de Bruxelles, chargée des Technologies de l’information.
2 Adopté en 1964.
3 Adopté en 1980.
4 Adopté en 1984.
5 Adopté en 1964.
6 Norme exploitée par les télécopieurs, norme III, pour lesquels la vitesse de transmission passe automatiquement de 7200 bps à 9600 bps selon l’état de la ligne.
7 Adopté en 1984 ; échelonnement des vitesses de 2400 à 9600 bps ; le V32 bis permet même de moduler la vitesse de transmission d’une manière transparente pour l’utilisateur entre 4800 et 14400 bits par secondes. Cf. Bessières, 1990, p. 247.
8 Adopté en 1993, par l’IUT (International Union Télécommunication, remplaçant le CCITT), 28 880 bits par seconde.
9 Terme emprunté au monde diplomatique où il recouvre les conventions qui évitent aux hommes d’Etats, en dépit des différences culturelles, de commettre des « impairs ».
10 Ce qui rallonge en moyenne le temps de transfert de 18 %. Pour une approche magazine des protocoles, X Y ZModem, cf. PcExpert, mars 1992, p. 279.
11 Bessières, 1990, p. 274.
12 La norme MNP 10 assure la fiabilité du transfert des données dans des conditions de transmissions défavorables ; par exemple, le modem QXmodem de la société permet une utilisation à 19200 bits faisant ainsi pour des applications courantes une concurrence au RNIS dans la mesure où les besoins de certaines entreprises ne nécessitent pas pour l’instant un débit à 64 Kbits.
13 Cf. pour une présentation des reseaux, « les réseaux d’ordinateurs », Robert kahn, in Pour la Science, décembre 1987, p. 84.
14 Les communications, Time Life, 1987, p. 62.
15 In Pour la Science, décembre 1987, p. 86.
16 Cf. Pour la Science, décembre 1987, p. 92.
17 InfoPc, décembre 1991, p. 42.
18 « Descente en taille » ; pour le contraire, on parle de « upsizing ».
19 SKAf, mars 1991, p. 60.
20 Golden, novembre 1991, p. 116 ; cf. pour un panorama des SGBD, InfoPc, décembre 1992, p. 113 ; cf. aussi PcExpert, décembre 1992, p. 221.
21 Système conçu en 1982 par Drew Major.
22 Cf.InfoPc, septembre 1991, p. 195 ; cf. aussi PcExpert, juillet-août 1992, p. 187, pour une comparaison avec NetWare.
23 Sciences et Avenir, HS, n° 81, p. 87 ; cf. aussi l’entreprise au bout du fil de Lucien Rapp, 1993.
24 « Optibat », une association, créée en 1992, réunissant onze industriels, a pour objectif la normalisation des matériels, in Science et Vie, mars 1992, p. 121 ; on parle souvent de bâtiment « onde » pour proposer des liaisons hertziennes conformes à une norme européenne en 1993 (2,4-2,5 Ghz).
25 Le département de la défense aux Etats-Unis prévoit la connexion de près de 400 000 PC de part le Monde en accord avec le constructeur britannique Madge Networks ; in Décision Micro, 10 juin 1991, p. 10. Des communications radio entre micro-ordinateurs sont possibles pour transmettre des données au siège central de l’entreprise, par exemple « l’Unipac Radio » de la société Sofracin ; Hewlett Packard propose en 1993 le HP96LX, ordinateur de poche permettant par ondes courtes de disposer en temps réel d’informations, par exemple, financières.
26 Télécoms & Réseaux International, juin 1992, p. 15.
27 Info Pc, n° 80, p. 201.
28 Elle désignait vers les années 1960 aux Etats-Unis, l’échange électronique de bordereaux de livraisons entre une compagnie de chemin de fer et ses transporteurs routiers ; cf. aussi Télécoms & Réseaux, juillet-août 1992, p. 32.
29 Ungerer, 1988, p. 61 ; cf. aussi Entreprises et Télécommunications, n° 4, p. 36. Cf. Victor Sandoval, Technologie de l’EDI, éd. Hermès, 1991 et Simon Bloch, Echange de données informatisées, éd. Eyrolles, 1991. Il faut citer que nombre d’entreprises privées ont plus ou moins définies des normes de transferts de documents, telles la norme SWIFT pour les échanges interbancaires, la norme SITA pour les compagnies aériennes, etc...
30 Cf. Télécoms & Réseaux International, octobre 1991, p. 22.
31 Entreprises et Télécommunications, n° 4, p. 76.
32 Télécoms & Réseaux International, octobre 1991, p. 33 ; cf. aussi mai 1992, p. 7. Cf. Boisseau, 1991, p. 48.
33 L’AFP déploie un réseau de ce type pour 1997. Cf. « Un réseau de Vsat planétaire », in Télécom & Réseaux International, avril 1992, p. 32 ; cf. aussi Télécoms & Réseaux, avril 1993, p. 20.
34 Cf. Malone Thomas et Rockart John, « Ordinateurs, réseaux et économie », in Pour la Science, novembre 1991, p. 97.
35 – Cf. InfoPc, octobre 1992, p. 232 ; L’ordinateur individuel, mai 1993, p. 219 ; PkunZip 2.0 pour Windows, in PcExpert, juillet-août 1993, p 54.
36 Pour une présentation de la compression des données numériques, la méthode Huffman (1952) ; pour une approche, cf. SVM, juillet-août 1992, p. 153, la méthode Lempel, Ziv, Welch (1977-1984), cf. SVM, décembre 1991, p. 199 ; cf. aussi SVM, avril 1993, p. 200 ; cf. InfoPc, juillet-août 1993, p. 201 ; cf. Golden, octobre 1993, p. 110.
37 Les méthodes de compression des données, InfoPc, n° 69, p. 207 ; « 6 modems haute vitesse avec compression de données » in InfoPc, mars 1992, p. 201.
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