Avant-Propos
p. 7-8
Texte intégral
1Issu d’un enseignement1 « d’Analyse de la Communication » à l’Université du Maine, le texte qui suit a pour objet de donner certains éléments de compréhension des médias de demain. C’est la raison de sa présentation sous la forme de Points de Synthèse ; les citations d’auteurs et les références renvoyant à des ouvrages, des périodiques et au journal Le Monde2 sont autant de pistes pratiques d’approfondissement des données abordées. Il n’est pas une encyclopédie thématique technique ; il participe d’une volonté démystificatrice des nouveaux médias en vue d’en apprécier chronologiquement l’utilisation pertinente3. Sa rédaction a été réalisée sur ordinateur « Macintosh PowerBook 140 », avec les logiciels « HyperCard », version 2.1 d’Apple Computer et « Nisus » de Paragon Concepts Inc., version 2.044. La communication de Passeport pour les Médias de Demain oblige à déclarer le code d’écriture utilisé et le code de lecture souhaité. Elle participe de la volonté d’asseoir la familiarisation avec des interfaces machines pour refouler une certaine technopathie5.
« La communication homme machine fait partie des réalités sociales du monde moderne avec ces cortèges de préjugés, de plaisirs et, parfois de regrets d’une autre époque. Plus que cela encore, elle est devenue la partie émergée et le seul moyen de contrôler un gigantesque iceberg : le cœur technologique de la machine »6.
2Cet ouvrage est d’intention didactique. Le langage utilisé se veut accessible. Sa lecture est à plusieurs niveaux. Les « paragraphes-puces » sont un fil rouge de la progression de la démarche. Les citations incitent à aller directement au texte de l’auteur. Les références multiples permettent de remonter aux sources, rendant possible l’enrichissement et la poursuite de l’information. Les mots indexés donnent la possibilité de pratiquer une sorte d’hypertexte « manuel » en offrant diverses « entrées »7. Le glossaire a pour objectif, avec un vocabulaire accessible, de mieux cerner les données pratiques de ce qui constitue une partie de notre environnement quotidien8. La bibliographie, enfin, sélectionne les ouvrages, en langue française, d’approfondissement des données du texte. Cela participe de la volonté de fournir au lecteur, un guide de travail à enrichir par des notes personnelles, une méthode d’approche des nouveaux médias, une incitation à la réflexion aux conséquences des novations de transmission de la connaissance. Cet ouvrage est donc un outil, devant faire l’objet de révisions continues, pour être la référence évolutive aujourd’hui, des médias de demain.
3Jean-Michel Saillant,
4octobre 1993
Notes de bas de page
1 Et enrichi par un enseignement.
2 1) des ouvrages : Auteur, Date, Page. 2) des périodiques : Auteur, Titre, Date, Page. 3) le journal, Le Monde : LM910724, p. 10, puces ; par exemple, LM910724, le 24 juillet 1991, p. 10 (page 10 du numéro), puces (mot du titre de l’article permettant dans la banque de données du Monde de retrouver l’article cité – sur le serveur « Européenne de Données », depuis juin 1987 – ; ou bien par Minitel 36290456 en sélectionnant les rubriques sujet et date). La référence LMRTV signifie, Le Monde Radio Télévision. La référence LMDipl signifie, Le Monde Diplomatique.
3 La suite des références, dans le temps, permet de commencer « l’histoire », et le choix fait des « références magazines » permet un accès facile à la compréhension des techniques utilisées ; il s’agit donc davantage de « références progressives » que de « références dossiers ».
4 Les informations données dans ce livre sont exactes à la date du 29 septembre 1993 ; l’objectif étant d’amener le lecteur à un niveau tel de compréhension des nouveaux médias, qu’il puisse « prendre le train en marche ».
5 En attendant la suite logique, c’est-à-dire la relation orale avec la machine ; cf. Sciences et Avenir, numéro hors série, mars avril 1992, p. 26 pour une introduction ; cf. Le Destin technologique, Jean-jacques Salomon, Balland, 1992 ; cf. aussi La Technoscience, les fractures des discours, sous la direction de Jacques Prades, L’Harmattan, 1993.
6 René Amalberti, in Sciences et Avenir, numéro hors série, mars avril 1992, p. 8.
7 Car les mêmes données techniques sont utilisées dans plusieurs applications.
8 Les mots utilisés sont ceux du langage courant qui souvent s’écarte de la terminologie française comme le demande le Journal Officiel en date du 9 mars 1993 !
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