Errements littéraires et historiques
Lorsque Pierre Reboul a demandé à faire valoir prématurément ses droits à la retraite, l’héritière de la Faculté des Lettres dont il avait été onze ans le remarquable Doyen, l’Université de Lille III, qui n’avait pas perdu la mémoire de son règne et continuait de bénéficier de sa dévouée collaboration et de ses nombreuses interventions – souvent malicieuses, toujours précieuses – fut frappée d’une sorte de stupeur qu’il fallait exorciser. Le présent recueil est cet exorcisme que nous avons vou...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 26 octobre 2022
ISBN numérique : 978-2-7574-3426-0
DOI : 10.4000/books.septentrion.111668
Collection : Histoire de l’art
Année d’édition : 1979
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85939-126-3
Nombre de pages : 336
Patrick Rafroidi
PréfacePierre-Georges Castex
Un homme, une critiqueGeorge Sand
remarques disjointes sur la Genèse des premières œuvres de G. Sand
Quelques-uns
Généralités
Notes historiques
Lorsque Pierre Reboul a demandé à faire valoir prématurément ses droits à la retraite, l’héritière de la Faculté des Lettres dont il avait été onze ans le remarquable Doyen, l’Université de Lille III, qui n’avait pas perdu la mémoire de son règne et continuait de bénéficier de sa dévouée collaboration et de ses nombreuses interventions – souvent malicieuses, toujours précieuses – fut frappée d’une sorte de stupeur qu’il fallait exorciser. Le présent recueil est cet exorcisme que nous avons voulu solennel et auquel nous étions prêts à "mettre le prix" comme si le Doyen Reboul, dont la générosité est célèbre, avait pu accepter qu’on lui rende la pareille ! Le projet à peine voté et lancé, les cohortes de ses amis accouraient pour souscrire, au point qu’on vient à se demander si notre offrande lyrique ne deviendra pas le "best-seller" – que Pierre Reboul me pardonne une fois de plus un de ces anglicismes qu’il exècre ! – de nos presses.C’est sans doute qu’on ne saurait se changer, même au soir de sa carrière. L’ami que nous honorons ne fut probablement jamais riche : il fut toujours, pour l’institution à laquelle il consacra le plus clair de sa vie, source de richesse et de rayonnement.Les lignes que peut écrire le Président en exercice – quelque sincérité qu’il y apporte – n’ajoutent rien à l’hommage ébloui d’un Pierre Georges Castex ni aux textes éblouissants qui suivent. Ces textes, par contre, qui cernent une évolution, révèlent une sensibilité, explorent dans le langage devenu rare de l’honnête homme des zones d’intérêt universel, font rejaillir leur gloire sur l’université entière qui a su, malgré tout, se conserver de tels êtres, géants d’hier dont on souhaite qu’ils aient été prolifiques et qu’ils découragent, demain, les nains. Pierre Reboul voudra nous dire merci pour ce recueil mais c’est nous qui sommes ses débiteurs, une fois encore, et qui le remercions de ce qu’il a fait, certes, mais surtout de ce qu’il est et d’être des nôtres.
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