1 Anne Lombard-Jourdan, « Oppidum et banlieue : sur l’origine et les dimensions du territoire urbain », Annales ESC, 1972, 27 (2), p. 373-395 ; La ville en France au Moyen Âge, J. Le Goff (dir.), Paris, Seuil, 1998 (1re éd. 1980), vol. 2, p. 104 et p. 209 ; Bernard Chevalier, Les bonnes villes de France du XIVe au XVIe siècle, Paris, Aubier-Montaigne, 1982 ; Michel Bochaca, « Banlieues et détroits municipaux : les espaces suburbains soumis à la juridiction des communes du Bordelais (XIIIe-XVIe siècles) », Histoire, Économie et Société, 1996, 15 (3), p. 353-365 ; Id., La Banlieue de Bordeaux. Formation d’une juridiction municipale suburbaine (vers 1250-1550), Paris, L’Harmattan, 1997, p. 7-9.
2 J.-P. Poussou, « De la difficulté d’application des notions de faubourg et de banlieue », art. cit.
3 Ibid., p. 341.
4 Ibid., p. 350.
5 Sur la rétrojection de notions contemporaines et ses effets sur le discours historien : Hélène Noizet, « De l’usage de l’archéogéographie », Médiévales, 2014, 66, p. 179-197.
6 A. Lombard-Jourdan, art. cit., p. 385.
7 Ibid., p. 387.
8 Jean Dufour, Recueil des actes de Louis VI roi de France, 4 vol., Paris, 1992-1994, n° 121.
9 Hélène Noizet, « Dominer l’île de la Cité : les espaces du pouvoir seigneurial du chapitre Notre-Dame », dans I. Backouche, B. Bove et al. (éd.), Notre-Dame et l’Hôtel de Ville. Incarner Paris du Moyen Âge à nos jours, Paris, Publications de la Sorbonne, 2016, p. 33-51.
10 In omnibus ergo viis illis, que sunt intra supradictam terram, si quis viaturam infregerit, nulli dubium est ad solum episcopum pertinere. Banleugam vero tam in viis quam in predicta terra, si quis infregerit, quamvis tam ad regem quam ad episcopum forisfactura illa pertineat, tamen, si regi causam illam audire placuerit et episcopo mandaverit, episcopus, audito regis mandato, placitum illud ante regem convocabit ibique, rege presente, causa illa tractabitur ; rege vero absente, coram episcopo diffinietur. Dans toutes ces voies, qui sont à l’intérieur de ladite terre, si quelqu’un enfreint la [justice de la] voierie (viatura), nul doute qu’il appartient seulement à l’évêque. Mais si quelqu’un enfreint la banleuga tant dans les voies que dans ladite terre, de telle sorte que le forfait appartient tant au roi qu’à l’évêque, si le roi veut entendre cette cause et s’il l’ordonne à l’évêque, l’évêque, après avoir entendu le mandat royal, le convoquera en plaid devant le roi, et là, le roi étant présent, sa cause sera jugée ; si le roi est absent, il sera jugé devant l’évêque (traduction H. Noizet).
11 Sciendum autem est quia spatium illud, quod est infra portas veteris ecclesie, sicut totus interior murorum ambitus continet, sub jure est episcopi, quemadmodum nova ecclesia, regis potestate omnino exclusa. Spatium vero illud, quod est a capite fracti muri veteris ecclesie usque ad Sequanam, transeundo scilicet ante curiam episcopi, hinc et inde, sub viatura est ejusdem episcopi. Banleuga vero, ad similitudinem supradicte terre, ante regem et episcopum tractari debet et emendari. Notandum quidem est quia spatium illud et predicta terra illam habent banleuge consuetudinem, que est in burgo Sancti Germani qui ad episcopum pertinet.
12 Recueil des actes de Philippe Auguste, H.-F. Delaborde, C.-E. Petit-Dutaillis, J. Monicat, J. Boussard, M. Nortier, (éd.), 4 vol., Paris, Imprimerie nationale, 1916-1979, n° 74 : « Carnifices Parisienses possint vendere et emere bestias vivas et mortuas et quecumque ad carnificem pertinent libere, sine omni consuetudine et sine pedagio dando infra banleucam Parisiensem, undecumque res ille veniant aut quocumque etiam ducantur, si forte eas aliquo duci contigerit. ». Les bouchers parisiens peuvent vendre et acheter des bêtes vives et mortes et tout ce qui relève de la boucherie librement, sans payer aucune coutume ni aucun péage à l’intérieur de la banlieue de Paris, d’où que ces choses viennent et quel que soit le mode de transport, s’il arrive par hasard qu’elles soient transportées par quelqu’un (traduction H. Noizet).
13 Recueil des actes de Philippe Auguste… op. cit., n° 1805 : « De latronibus vero et homicidis captis in locis predictis, faciet episcopus et successores sui justitiam suam apud Sanctum Clodoaldum, vel alibi in terra sua propria, extra banleucam Parisiensem. Reos vero furti et alios qui mutilationem corporis meruerint, poterunt episcopus et successores sui punire in terra sua ubi voluerint. ». Concernant les voleurs et les meurtriers pris dans lesdits lieux [le Clos Bruneau en rive gauche, le bourg Saint-Germain l’Auxerrois et la Couture-l’évêque en rive droite], l’évêque, ou ses successeurs, rendra sa justice à Saint-Cloud, ou ailleurs dans sa propre terre, à l’extérieur de la banlieue de Paris. Et les coupables de vol et les autres qui méritent une mutilation de corps, l’évêque et ses successeurs pourront les punir dans leur terre là où ils veulent (traduction H. Noizet).
14 Alain Guerreau, « Quelques caractères spécifiques de l’espace féodal européen » dans N. Bulst, R. Descimon et A. Guerreau, L’État ou le roi. Les fondations de la modernité monarchique en France (XIVe-XVIIe), Actes de la table ronde du 25 mai 1991, Paris, éd. de la MSH, 1996, p. 85-101 ; Didier Méhu, « Locus, transitus, peregrinatio. Remarques sur la spatialité des rapports sociaux dans l’Occident médiéval (XIe-XIIIe siècle) » dans Construction de l’espace au Moyen Âge : pratiques et représentations, XXXVIIe Congrès de la SHMESP, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, p. 275-293.
15 On dispose de plusieurs copies de ce cahier : Arch. nat., Y 3, fol. 1 et s., Y 6/1, fol. 16° et s. ; BnF, ms. fr. 10988, fol. 205. Il a été édité plusieurs fois, notamment par Anne-Louis Le Clerc du Brillet, Continuation du traité de la police, vol. 4, Paris, éd. J. et P. Cot, 1738, p. 647 et s. Pour les caractéristiques générales de ce traité, voir Katia Weidenfeld, La police de la petite voierie à Paris à la fin du Moyen Âge, Paris, LGDJ, 1996, p. 79-82.
16 Ici, nous ne reproduisons pas la graphie adoptée par l’édition de Le Clerc du Brillet, qui indique « Fors-L’Evêque » : elle peut entraîner une confusion avec la prison du Fors-l’Evêque, qui se trouvait rue Saint-Germain-l’Auxerrois, mais dont il n’est pas question ici.
17 Là encore, nous ne reproduisons pas la graphie de l’édition de Le Clerc du Brillet, qui indique « Fors la vieille-terre », « fors » signifiant là encore « sauf ».
18 Cette mention de Notre-Dame, dont on ne voit pas bien à quel seigneur elle peut renvoyer en dehors de l’évêque et du chapitre, est surprenante puisque ces deux institutions sont toutes deux citées aussi. Elle pourrait cependant s’appliquer, mais cela reste à vérifier, à des possessions dont la gestion et la juridiction restèrent indivises ou furent exercées pour partie par ces deux institutions, comme ce fut cas sur le parvis et dans la cathédrale. Voir sur ce dernier point : Pierre-Clément Timbal et Josette Metman, « Évêque de Paris et chapitre de Notre-Dame : la juridiction dans la cathédrale au Moyen Âge », Revue d’histoire de l’Église de France, 1964, 50 (n° 147), p. 47-72.
19 Caroline Bourlet, « Paris et ses banlieues : limites et définitions d’un espace médiéval », dans M.-J. Michel et J. Verger (dir.), À l’ombre de Paris. Les échanges entre Paris et ses périphéries (XIVe-XVIIIe siècle), Paris, Nolin, 2002, p. 9-29. Le présent article développe et met à jour les connaissances sur la banlieue parisienne de la fin du Moyen Âge qui avaient été synthétisées dans la précédente contribution.
20 Jacques d’Ableiges fut, au cours de sa carrière, secrétaire du duc de Berry (1371-1372), examinateur au Châtelet (1375-1379), bailli de Chartres (1380), bailli de Saint-Denis (1381-1384) puis d’Évreux (1385-1389). la fin de sa carrière est plus difficile à retracer : il était avocat au Châtelet en 1391 et conseiller pensionnaire de la ville de Tournai (1391-1394). Il est possible qu’il ait continué ses activités d’avocat au Châtelet jusqu’à sa mort. Léopold Delisle, « L’auteur du Grand Coutumier de France », Mémoires de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, 1881, t. 8 p. 140-160. Pierre Petot et Pierre-Clément Timbal, « Jacques d’Ableiges », Histoire littéraire de la France, Paris, de Boccard, 1974, t. 40, p. 283-334.
21 Le Grand Coutumier de France. Nouvelle édition par Édouard Laboulaye et Rodolphe Dareste, Paris, Durand et Pédone-Lauriel, 1868. [Réimpr. Aalen, 1969]. Les auteurs de cette édition ont pris le parti de publier la version donnée par la première édition, chez Galliot du Pré en 1514, qui comporte cette division en quatre livres.
22 BnF, Fr. 18099, XVe s. (postérieur à 1454), fol. 60-61v°.
23 La Chapelle, en grande partie annexée à Paris (18e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
24 La Villette, intégralement annexée à Paris (19e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
25 Pantin, Seine-Saint-Denis, arr. Bobigny.
26 Bagneux, Hauts-de-Seine, arr. Antony. Cette localité est mentionnée sous plusieurs formes : Bagneux-Saint-Erbland, ou seulement l’un de ces deux termes : Saint-Erbland (nom du saint patron de l’église paroissiale), ou Bagneux.
27 Clichy, Hauts-de-Seine, arr. Nanterre.
28 Gentilly, Val-de-Marne, arr. L’Haÿ-les-Roses.
29 Montrouge, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
30 Arcueil, Val-de-Marne, arr. L’Haÿ-les-Roses.
31 Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne, arr. Créteil.
32 Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, arr. Boulogne-Billancourt.
33 Clamart, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
34 Vanves, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
35 Bourg-la-Reine, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
36 Conflans, ancien hameau, comm. Charenton-le-Pont, Val-de-Marne, arr. Créteil.
37 Carrières-sur-Seine, Yvelines, arr. Saint-Germain-en-Laye.
38 Charenton-le-Pont, Val-de-Marne, arr. Créteil.
39 Courcelles, Hauts-de-Seine, arr. Nanterre, comm. Levallois-Perret.
40 Chaillot, annexé à Paris (16e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
41 Cachan, Val-de-Marne, arr. L’Haÿ-les-Roses.
42 Charonne, en partie annexé à Paris (20e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
43 Bagnolet, Seine-Saint-Denis, arr. Bobigny.
44 La Ville-L’Évêque, annexée à Paris au XVIIIe siècle, (auj. 8e arr.)
45 Le Pré-Saint-Gervais, Seine-Saint-Denis, arr. Bobigny.
46 La Villette-Saint-Denis, village à proximité de La Villette-Saint-Ladre et de Pantin, Seine-Saint-Denis.
47 Montreuil, Seine-Saint-Denis, arr. Bobigny.
48 Montmartre, en partie annexé à Paris (18e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
49 Villiers-la-Garenne, Hauts-de-Seine, arr. Nanterre, comm. Levallois-Perret.
50 Auteuil, en partie annexée à Paris (16e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
51 Aubervilliers, Seine-Saint-Denis, arr. Saint-Denis.
52 Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ch. l. arr.
53 Il semble s’agir d’une lecture fautive du manuscrit copié. La place de ce mot est laissée en blanc dans le ms. BnF, fr. 23637, au bas du fol. 17v°.
54 Michel Lauwers, « Territorium non facere diocesim. Conflits, limites et représentation territoriale du diocèse (Ve-XIIIe siècle) », dans F. Mazel (dir.), L’Espace du diocèse. Genèse d’un territoire dans l’Occident médiéval (Ve-XIIIe siècle), Rennes, PUR, 2008, p. 23-67 ; Id., « Circuit, cimetière, paroisse. Réflexions sur l’ancrage ecclésial des sites d’habitat (VIIe-XIIIe siècle) », dans J.-M. Yante et A.-M. Bultot-Verleysen (éd.), Autour du « village ». Établissements humains, finages et communautés rurales entre Seine et Rhin (IVe-XIIIe siècles), Louvain-la-Neuve, Institut d’études médiévales de l’université catholique de Louvain, 2010, p. 301-324.
55 Ce principe est exprimé clairement dans le chapitre du Grand Coutumier consacré à l’exécution des lettres. Cf. Julie Claustre, Dans les geôles du roi. L’emprisonnement pour dette à Paris à la fin du Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, p. 132.
56 Les manuscrits consultés sont les suivants : BnF, ms. fr. 4369, ms. fr. 5277, ms. fr 10816, ms. fr. 18099, ms. fr. 18419, ms. fr. 23637, Nouv. acq. lat. 3555 ; British Library, Harley 4426 ; Troyes, Bibl. mun. 682 ; Vatican, vat. lat. 4790.
57 Le Grand Coutumier de France, op. cit., p. 37.
58 Laboulaye et Dareste se sont appuyés uniquement sur les éditions du début du XVIe s. Ils ont choisi de publier la liste courte dans le texte mais indiquent la liste longue en note et signalent qu’elle est reprise par certaines éditions sans préciser lesquelles, cf. Le Grand coutumier de France, op. cit., p. 37, note 1.
59 Thérèse Kleindienst, « La topographie et l’exploitation des « Marais de Paris » du XIIe au XVIIe siècle », Paris et Île-de-France. Mémoires, 1963 (1964), t. 14, p. 7-167.
60 L’eau-le-roi s’étendait depuis l’île Notre-Dame, jusqu’à Villeneuve Saint-Georges sur la Seine et Saint-Maur-les-Fossés sur la Marne. Cf. Paul Benoît, « Les pêcheurs », dans A. Alexandre et S. Boura (éd.), La Seine et Paris, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 2000, p. 69-73.
61 Le procès-verbal de la visite effectuée le 4 décembre 1351 a été publié par Léon Legrand, « Les Maisons-Dieu et léproseries du diocèse de Paris, au milieu du XIVe siècle, d’après le registre de visites du délégué de l’évêque (1351-1369) », Mémoires de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France, 1897, 1re partie, p. 307 : « De prisia dicte domus sunt Arcolium, omnes de villis Sancti Marcelli et Beate Marie de Campis juxta Parisius, Yssiacum et Vallis Girardi, Vanve, Castellio, Balneole, Fontanetum juxta Balneolas, Selle magnum et parvum, Burgum Regine, Antogniacum, Verrerie, Castanetum, Plesseyum. Dicitur quod parrochie Sancti Severini et Sancti Nicolai de Cardoneto Parisienses ».
62 Bourg puis faubourg Saint-Marcel, auj. Paris (5e et 13e arr.).
63 Auj. Paris (6e arr.).
64 Commune intégralement annexée à Paris (15e arr.) par la loi du 16 juin 1859.
65 Hauts-de-Seine, arr. Antony ?
66 Fontenay-aux-Roses, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
67 Hauts-de-Seine, arr. Antony.
68 Hauts-de-Seine, ch. l. arr.
69 Verrières-le-Buisson, Essonne, arr. Palaiseau.
70 Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
71 Le Plessis-Robinson, Hauts-de-Seine, arr. Antony.
72 Cf. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris par l’abbé Lebeuf, A. Augier et F. Bournon (éd.), Paris, 1883-1893, 6 vol., t. 1, p. 383.
73 Atlas historique de la ville de Paris des origines au XVIIIe siècle, Michaël Wyss (dir.), Paris, éd. de la MSH, 1996, p. 370.
74 Cachan, Carrières, Clamart, Conflans, Courcelles, Montreuil, Le Pré-Saint-Gervais et La Villette-Saint-Denis.
75 Annexée intégralement à Paris (19e arr.) par la loi du 16 juin 1859. La rubrique indique désignée « Les hostes S. Merry et Poitronville », il s’agit de Belleville et des hôtes de Saint-Merri en ce lieu.
76 Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, ch. l. arr.
77 Seine-Saint-Denis, arr. Bobigny.
78 Seine-Saint-Denis, arr. Saint-Denis.
79 Val-de-Marne, arr. L’Haÿ-les-Roses.
80 Val-de-Marne, arr. Créteil.
81 Bernard Chevalier, Les bonnes villes de France du XIVe au XVIe siècle, Paris, Aubier-Montaigne, 1982.
82 BnF, fond Joly de Fleury, ms. 1410, fol. 111 r°-v°.
83 Voir l’article de cet auteur dans le présent volume. Nous remercions vivement N. Vidoni de nous avoir fait connaître cette documentation moderne. Il faut donc en rabattre de l’optimisme de J.-P. Poussou, art. cit., p. 347 : « C’était une zone mixte, parfaitement bien délimitée dans l’espace », qui renvoie non pas à un document historique du XVIIIe siècle, mais à la carte de la banlieue en 1753 établie par le géographe B. Rouleau (op. cit., p. 73).
84 Arch. nat., NIII Seine 737/1.
85 Michel Lussault, L’Homme spatial. La construction sociale de l’espace humain, Paris, Seuil, 2007 ; Id., « Spatialité », dans J. Lévy et M. Lussault (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 2013, p. 947-950 (1re éd. 2003).
86 BnF, Cartes et plans, GE DD-960 (93).
87 BnF, Cartes et plans, GE C-7281 (B) : « Les Environs de Paris dressés et dédiés a Monseigneur le Dauphin par son tres humble serviteur, De Fer, son geographe / Dressés par de Fer et gravés par Liebaux / Avec Privilege du Roy. ». Sur cet exemplaire le tracé de la banlieue est rehaussé de rouge.
88 BnF, Cartes et plans, GE DD-2987 (793) : Carte de la banlieue de Paris « Par N. de Fer, géographe de sa Majesté Catolique / A Paris, chez l’auteur dans l’Isle du Palais sur le quay de l’Orloge a la Sphere royale. Avec Privilege du roy. 1717 / P. Starckman sculpsit. ». Sur cet exemplaire, la limite de la banlieue est rehaussée de jaune. Jean Boutier, Les Plans de Paris des origines (1493) à la fin du XVIIIe siècle, 2007, Paris, éd. BnF (1re éd. 2002), n° 190 et 196.
89 BnF, Cartes et plans, GE DD-2987 (791 B).
90 Ibid. (794 B).
91 Nous remercions vivement Nicolas Verdier de ces informations sur Claude Michel et Desnos.
92 Nicolas Verdier, La Carte avant les cartographes. L’avènement du régime cartographique en France, Paris, Publications de la Sorbonne, 2015.
93 Jacques Lévy, Le Tournant géographique. Penser l’espace pour lire le monde, Paris, Belin, 1999.
94 Michel Foucault, Les Mots et les choses. Une archéologie des sciences humaines, Paris, Gallimard, 1966.
95 Alain Guerreau, L’Avenir d’un passé incertain : quelle histoire du Moyen Âge au XXIe siècle ?, Paris, Seuil, 2001 ; Voir aussi Jérôme Baschet, La Civilisation féodale. De l’an mil à la colonisation de l’Amérique, Paris, Flammarion, 2004, 2006 (1re éd. 2004).
96 Gérard Chouquer, Traité d’archéogéographie. La crise des récits géohistoriques, Paris, Errance, 2008.
97 N. Verdier, op. cit.
98 Plan de Brion de la Tour Arch. nat., N/III/Seine/1249.
99 Plan de Dezauche : Arch. nat., N/III/Seine/965.
100 BnF, Cartes et plans, GE D-20617.
101 Laurent Costa et Sandrine Robert, Guide de lecture des cartes anciennes, Paris, éd. Errance, 2008, p. 8 et 23-26.