1 Jean Royère, Revues. “Vers et Prose” et “Mercure de France”, “La Phalange”, 15 octobre 1906, p. 369.
2 À la manière du “Mercure de France” au tout début des années 1890.
3 Il meurt à Paris en 1956.
4 Jean Royère, Mon enfance avec Gasquet, in Frontons, Paris, Seheur, 1932, pp. 85-86.
5 Cf. lettre du 26 janvier 1929 à l’abbé Bremond: «L’idée de poésie pure – le saviez-vous? – m’est venue il y a exactement vingt-sept ans, en janvier 1902, et c’est cette idée platonicienne qui m’a inspiré les Eurythmies. Si j’ai postérieurement étendu jusqu’à Edgar Poe la courbe de poésie pure, c’est qu’un poète créateur se recherche toujours des devanciers illustres. Mais s’il est certain que Baudelaire et Mallarmé peuvent être dits de poésie pure, il n’en est pas moins certain qu’ils l’ont été sans le savoir. Tandis que je l’ai toujours été, moi, sciemment». Cité dans Michel Décaudin, La Crise des valeurs symbolistes, Genève, Slatkine, 1981, p. 191.
6 Jean Royère, Préface, in Eurythmies, Paris, Messein, 1904, pp. 5-6.
7 Jean Royère, Quiétude, Paris, Émile Paul frères, 1923, pp. 7-8.
8 Jean Royère et André Gide, Lettres (1907-1934). «Votre affectueuse insistance», lettres réunies, préfacées et annotées par Vincent Gogibu, Paris, Èditions du Clown lyrique, «Les Inédits», 2008. Lettre à Gide du 16 décembre 1913, pp. 63-64.
9 Valery Larbaud, Une Campagne littéraire, Jean Royère et “La Phalange”, mcmvi-mcmxiv, Paris, 1927, p. 11.
10 Traces écrites, lot 684, lettre du 29 octobre 1912.
11 Jean Royère et André Gide, Lettres (1907-1934) cit., lettre à Gide du 7 juin 1926, pp. 70-71.
12 Jean Valmy-Baysse, L’Ami du lettré 1926, Paris, Bernard Grasset, p. 34.
13 Valery Larbaud, Une Campagne littéraire cit., p. 22.
14 Ibidem, p. 10.
15 Ibidem, p. 26.
16 «Toute poésie est lumière et toute pensée de la poésie lumineuse! […] la poésie […] comme l’Art du Langage, et c’est ce qui me conduit à faire des rapprochements inaccoutumés entre les poètes en profitant des contrastes pour éclairer les perspectives, et surtout pour les étendre! Or, Boileau, La Fontaine et Baudelaire décomposent le spectre solaire de la poésie française […]. (Ils) définirent dans deux de nos siècles privilégiés, l’intellect moderne. Boileau est le poète de la pensée; La Fontaine le poète du rêve; Baudelaire le poète de la vie. L’art verbal de Boileau est un rythmisme; la technique de La Fontaine un musicisme; celle de Baudelaire un mysticisme» (Jean Royère, Le Musicisme. Boileau – La Fontaine – Baudelaire, Coll. La Phalange, Paris, Albert Messein, 1929, pp. 9-10).
17 «Le Symbolisme fut une explosion de poésie, et je m’ennuie de lui! Oui, je m’ennuie: “Je me languis”, comme on dit dans mon Midi natal, car je ne peux m’habituer à vivre dans cette époque-ci» (Jean Royère, Francis Jammes, in Frontons cit., p. 129).
18 «Ma doctrine heurte des préjugés millénaires puisqu’elle ne tend rien moins qu’à ruiner, pour la remplacer, la poétique d’Aristote qui fonde l’Art sur l’intelligence, qui en fait une branche de la connaissance, tandis que j’ai découvert que l’Art existe en soi et qu’il est fondé sur la Vie, qu’il en est l’expression mystique!» (ibidem, p. 157).
19 «Je suis donc arrivé à me persuader que la poésie est une répétition et une catachrèse et que l’élément essentiel en est la catachrèse, figure fondamentale, inséparable elle-même de la phrase que je définis «la pensée verbale». Elle est l’âme de la poésie. La répétition en représenterait plutôt le corps, étant l’élément principal du langage concret. Tel est le symbolisme ou mysticisme verbal auquel m’ont conduit vingt-cinq ans de littérature» (Jean Royère, Clartés sur la Poésie, Paris, Albert Messein, 1925, «La Phalange», pp. 5-6).
20 André Gide, Correspondance avec Francis Vielé-Griffin, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1986, p. 53.
21 À propos de l’éviction d’Eugène Montfort et du deuxième premier numéro de la revue, voir Auguste Anglès, André Gide et le premier groupe de la Nouvelle Revue française, 1890-1910, Paris, Gallimard, 1978.
22 L’éditeur Jean Royère présente la collection ainsi: «Tous les livres de la collection “La Phalange” seront édités dans un format uniforme in-16 Jésus, avec une couverture identique établie par Émile-Antoine Bourdelle. Ils feront l’objet d’un premier tirage limité à un maximum de 1500 exemplaires numérotés que suivra, éventuellement, une deuxième édition à tirage illimité. Il sera tiré en outre quelques exemplaires de chaque volume sur papier de Chine et sur Vergé d’Arches tous numérotés». La collection comportera plus de cinquante titres dont beaucoup sont signés ou préfacés par Jean Royère.
23 Il demeure bien difficile de répertorier toutes les revues auxquelles Jean Royère collabore tant celles-ci sont nombreuses. Des “Écrits pour l’Art” au côté de René Ghil au “Manuscrit Autographe”, la liste est longue.
24 Jean Royère, Notre but, “Le Manuscrit Autographe”, 1, janvier-février 1926, pp. 1-2: «L’on ne sait qui a commencé de proposer à la méditation plutôt qu’à la lecture courante l’écriture d’auteurs dignes de mémoire, mais cette sorte d’éditions trouve des amateurs de plus en plus nombreux. Un jour tous les écrivains qui comptent et dont les manuscrits subsistent recevront cette consécration! L’idée, par contre, d’un périodique qui soit aux éditions en fac simile ce que la revue est au livre présente encore l’attrait de la nouveauté. On trouvera à l’examen du nôtre d’abord le plaisir que donneraient un album d’images et une galerie de portraits. Ici, l’on vénère les saints du verbe! Mais notre bréviaire est aussi, au sens emphatique de ce terme, un grimoire où des mains notoires écriront tout exprès des textes considérables pour notre délection et notre édification. L’actualité, mais non seule, la variété compatible avec l’existence esthétique, enfin et surtout l’importance présideront au choix des manuscrits qui seront rassemblés périodiquement dans cette publication choyée. Nous ne nous adressons pas seulement aux bibliophiles mais à tous ceux qui sentent la beauté d’un manuscrit autographe, et son aspect frémissant. Un manuscrit c’est une âme! Nous espérons une vaste communion de fidèles pour ce culte naissant ou renaissant et que le prestige de mots tracés avec tact sur du papier contribuera au rayonnement du génie français dans le Monde».
25 Sur Ricciotto Canudo, voir Vincent Gogibu, Du rififi au “Mercure”: Gourmont-Canudo-Rimbaud dans les “Lettres italiennes” du “Mercure de France”, “La Revue des revues”, n° 58, automne 2017, pp. 64-75.
26 Lettre inédite de Marguerite Yourcenar à Louise Beugnot du 8 janvier 1969. Catalogue Les Autographes, 122, juillet 2007, Librairie Bodin.
27 Royère goûte peu l’œuvre «romanesque», l’œuvre de prose de Mithouard à la différence de sa poésie (voir Jean Royère, Le Mois du Littérateur. Adrien Mithouard, “Les Marches de l’Occident (Stock)”, “La Phalange”, n° 44, 20 février 1910, pp. 330-332).
28 Lettre à Armand Godoy du 14 mai 1938, coll. part.
29 Document consultable sur Gallica.
30 Jean Royère, Entre les pis de la Louve, “La Phalange” nouvelle série, n° 1, 15 décembre 1935, pp. 9-10. Document consultable sur Gallica.
31 Claude Farrère (1876-1957), Hommage à l’Italie, “La Phalange” nouvelle série, n° 1, 15 décembre 1935, p. 11. Claude Farrère est membre de l’Académie française et Président de l’Association des Écrivains combattants.
32 Jean Tortel (1904-1993) poète romancier et essayiste, proche de René Char et influencé par Jean Royère, «le platonicien idéaliste» comme il le qualifie, a grandement animé les “Cahiers du Sud”.
33 Sagesse, 1881.
34 Voir son ouvrage Le Giornate del Fascismo, Roma, Fratelli Palombri, 1929.
35 Francesco Orestano, L’Italie et la Société des Nations, “La Phalange”, 15 mars 1936, pp. 312-332. Document consultable sur Gallica.
36 La quasi-totalité des articles sont traduits en français par O. Grassi-Sazerat, sauf La Canzone di Bligny, Dux, etc., ou bien adaptés par Armand Godoy.
37 Accompagné de celui, fort court, du 10 avril 1924, d’extraits du discours prononcé à l’École Nationale de jeunes filles à des élèves du cours spécial de l’émigration à Milan le 2 avril 1923.
38 Le cardinal Pacelli permet la publication dans la revue de son allocution prononcée le 24 février 1936 et parue dans“L’Osservatore Romano” des 24-25 février 1936.
39 Cornelio Di Marzio, La romanité et les professions fascistes, “La Phalange”, n° 9-10, 15 août - 15 septembre 1936, pp. 837-839. Document consultable sur Gallica.
40 C. Di Marzio prend l’exemple de la corporation du journalisme qui devrait être formée du directeur du journal et du typographe, pas souci de parité et de démocratie: «Que fût-il advenu du fascisme si nous n’avions pas su trouver des solutions équitables, chrétiennes et romaines, pour donner satisfaction aux travailleurs réclamant un juste salaire?» cit., p. 837.
41 Ibidem.
42 Ibidem, p. 838.
43 Ibidem, p. 839
44 Luigi Orsini, La Muse de Rome, “La Phalange”, 15 août - 15 septembre 1936, pp. 849, 850 et 851. Voir également Le Duce, p. 867.
45 Edmond Joly, La Chambre des Saints à Rome, ibidem, p. 873.
46 Maréchal Pétain, Message, ibidem, p. 934.
47 Pierre Bonardi, Rome 1936, ibidem, p. 877.
48 Marcel Collet, Rome, ibidem, p. 879.
49 Et allons vers la Méditerranée, vers l’Italie, vers Rome, vers la Beauté, Georges Normandy, ibidem, p. 934.
50 Gabriel Hanotaux, Message, ibidem, p. 908.
51 Ch. Migot, Pro Italia, ibidem, p. 932.
52 Paul de Rosaz, Aux Peuples latins. Message, ibidem, p. 949.
53 Ibidem. Sur la notion de race latine, je renvoie aux travaux éclairants de Sarah Al-Matary.
54 Jean Royère, L’Italie, “La Phalange”, 15 août - 15 septembre 1936, p. 950.
55 Ibidem.
56 Ibidem.
57 Ibidem, p. 952.
58 Ibidem.
59 Ibidem.
60 Saint-Pol-Roux, Message, “La Phalange” cit., p. 954.
61 Ibidem, pp. 963-968.
62 Benito Mussolini, La Nation, ibidem, p. 967.