1 Les débuts de “Littérature”, “Littérature”, réimpression, Paris, Jean-Michel Place, 1978, p. v.
2 Cité par Norbert Bandier dans Sociologie du surréalisme, Paris, La Dispute, 1999, pp. 53-54. Le texte de Divoire, publié en 1912, est aujourd’hui disponible aux éditions Mille et une nuit, Paris, 2005.
3 Lettre inédite datée 5 juillet 1918, conservée à la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet, Fonds André Breton, désormais BLJD.
4 Lettre inédite datée samedi 20 juillet 1918, conservée à l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (Caen), fonds Jean Paulhan, désormais IMEC.
5 Lettre inédite datée 12 septembre 1918, conservée à la Bibliothèque Nationale de France, Fonds Elsa Triolet-Aragon, dépôt CNRS ITEM, désormais BnF. “L’Instant. Revue franco-catalane d’Art et Littérature”, est dirigée par Joan Pérez-Jorba, Aragon y publie le poème Vie de Jean Baptiste A., dans le n° 4-5, octobre-novembre 1918 et le poème Cours de danse, dans le n° 6, décembre 1918. Dans “Film”, revue dirigée par Louis Delluc, Aragon publie son premier poème Charlot sentimental, en mars 1918, et surtout ses deux essais Du décor en septembre 1918 et Du sujet en janvier 1919.
6 Lettre du 18 mai 1918, Lettres à André Breton, éd. Lionel Follet, Paris, Gallimard, 2011, «NRF», p. 73. Dans la revue “Les Trois roses”, crée à Grenoble par Justin-Frantz Simon au printemps de 1918, Aragon, Breton et Soupault publient des poèmes entre juillet et novembre 1918.
7 Aragon publie dans la revue un récit dédié à André Gide La Demoiselle aux principes dans le n° 10, août-septembre 1918 et Breton le poème D’or vert, 9, juillet 1918, le conte Étude pour un portrait, 12, décembre 1918 et l’essai Alfred Jarry, 13, janvier 1919.
8 Sur la revue “Littérature” et sa stratégie je renvoie à Jean-Pierre Bernard, “Littérature” (1919-1924) et l’institution littéraire: une double stratégie d’émergence, “Mélusine”, 8, 1986, pp. 155-176.
9 On peut néanmoins reconnaître trois phases plus au moins cohérentes: la première, entre sa parution en mars 1919 et février 1920, est la phase la plus ouverte de la revue; puis entre mai 1920 et août 1921, avec la dernière parution de la première série, la période dadaïste; et, enfin, entre mars 1922 et juin 1924, la phase du «mouvement flou», les prolégomènes du Surréalisme.
10 Lettre inédite datée 3 février 1919 de Breton à Aragon «Comme titre, Max proposait Ciment armée, nous étions décidés pour Le Nouveau monde, de moi, quoique Paul Valéry conseillait délicieusement Littérature. (Mais Le Nouveau monde l’enchantait.)», BnF. Le 7 février Aragon lui répondait encore: «Que “Pierre f[endre]” mon fils paraisse le 1er mars dans “Le Nouveau monde”», Lettres à André Breton cit., p. 253.
11 Daphné de Marneffe, Le réseau des petites revues littéraires belges, modernistes et d’avant-garde, du début des années 1920: construction d’un modèle et proposition de schématisation, “ConTEXTES. Revue de sociologie de la littérature", n° 4, 2008, mis en ligne le 23 octobre 2008, https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/contextes/3493.
12 Sur la notion de réseau, très opératoire pour l’analyse des revues, je renvoie à Paul Aron et Benoît Denis, Introduction. Réseaux et institution faible, dans Marneffe Daphné de et Denis Benoît (éd.), Les réseaux littéraires, Bruxelles, Le Cri, 2006, pp. 7-18 et Paul Aron, Les revues littéraires: histoire et problématique, “ConTEXTES. Revue de sociologie de la littérature”, n° 4, 2008, consacré à L’étude des revues littéraires en Belgique.
13 La couverture des “Écrits nouveaux” n’allait pas sans rappeler celle de “La Nouvelle Revue Française”: dans les deux, le titre en caractères rouges domine le sommaire.
14 Sur cette revue je renvoie à François Laurent, La naissance de “La Revue Européenne”, “Revue des revues”, n° 12-13, 1992, pp. 49-60, à François Laurent et Béatrice Mousli, Les Éditions du Sagittaire. 1919-1979, Paris, Éditions de l’IMEC, 2003, pp. 69 sqq. et à Philippe Soupault, Mémoires de l’oubli. 1914-1923, Paris, Lachenal et Ritter, 1981, pp. 183 sqq. La revue était éditée par Émile-Paul frères et seulement plus tard, à partir de juin 1921, sera dirigée par Maurice Martin du Gard, non à partir de 1918 comme l’écrivent François Laurent et Béatrice Mousli, p. 70. En bas du sommaire de juin 1921 le communiqué de la rédaction à ce propos est sans équivoque: «En raison des fonctions absorbantes qu’il vient d’accepter aux Éditions G. Crès et Cie, M. Paul Budry se voit, pour son vif regret, empêché d’assumer plus longtemps la direction des Ècrits Nouveaux. Cette direction sera dorénavant exercée par M. Maurice Martin du Gard».
15 Dans une lettre inédite à Jean Paulhan datée 14 mars 1923 au sujet de la création de “La Revue européenne” par Soupault, Breton exprime, sans aucune pitié, toute sa contrariété avec des commentaires insultants sur les capacités littéraires de Soupault: «Les grands achetés font les grandes carrières. Et qu’aurai-je dit en ajoutant que dans le premier numéro de “La Revue européenne” tient toute l’horreur de ma vie? Exemple livresque, bien fait pour décourager les meilleures volontés, celles dont je me réclame toujours», IMEC. Les années 1922-1923 sont en effet le moment le plus tendu entre Breton et Soupault à cause de l’éclatement du groupe dadaïste parisien lors du Congrès de Paris voulu par Breton. Soupault sera définitivement exclu du mouvement surréaliste en 1926, voir à ce propos l’article de Maria Emanuela Raffi dans le présent volume.
16 Soupault dans ses mémoires écrit: «Je fus chargé de rédiger le prospectus de cette revue qui voulait manifestement rivaliser avec “La Nouvelle Revue française”», Mémoires de l’oubli. 1914-1923 cit., p. 193 et que son projet pour “La Revue européenne” était d’offrir un lieu «à ceux qu’on appelait bêtement l’avant-garde» pour «pouvoir s’exprimer dans d’autres publications que confidentielles ou snobs (“Commerce” par exemple)», Mémoires de l’oubli. 1923-1926, Paris, Lachenal et Ritter, 1986, p. 78.
17 La revue “Dada” dirigée par Tristan Tzara est éditée d’abord à Zurich où paraît le premier numéro en 1917, puis, à partir de 1920 et jusqu’à 1921, à Paris. Voir le descriptif de la revue dans la base de données Petites Revues de Littérature et d’Art (PRELIA) du projet dirigé par Julien Schuh (https://prelia.hypotheses.org/aide-de-la-base-de-donnees). Sur les cahiers “Dada” voir également la présentation par Michel Sanouillet à la réimpression, “Dada”, Nice, Centre du xxe siècle, 1976; «daderidada, chanson» introduction par Michel Giroud aux réimpressions à Cabaret Voltaire. Der Zeltweg. Dada. Coeur à barba. 1916-1922, Jean-Michel Place, Paris, 1981, pp. 7-10; et Eddie Breuil, Dada, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, éd. Bruno Curatolo, Paris, Honoré Champion, 2014, t. I, pp. 188-192. Encore plus itinérante la revue de Picabia “391” dont les 19 livraisons entre 1917 et 1924 sont publiées d’abord à Barcelone, puis à Zurich, New York et enfin à Paris, voir les introductions de Michel Sanouillet à 391: revue publiée de 1917 à 1924, Paris, Le Terrain Vague, 1960 et Eddie Breuil, 391, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. I cit., pp. 16-19. “Proverbe”, feuille mensuelle, connaît cinq livraisons de février à mai 1920 et une dernière livraison en juillet 1921 (voir Michel Carassou, Proverbe, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. II cit., pp. 1078-1080). “Projecteur” est publié en mai 1920 (voir Eddie Breuil, “Projecteur”, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. II cit., pp. 1072-1073), “Z”, en mars 1920 et “Cannibale” en avril et mai 1920 (voir Eddie Breuil, Cannibale, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. I cit., pp. 116-118).
18 Manifeste du mouvement Dada, “Dada”, 6, février 1920, p. 1.
19 Cette revue ne connaît que trois numéros entre novembre 1921 et janvier 1922.Voir Henri Béhar, “Aventure” et “Dés”, “Cahiers de l’Association Internationale pour l’étude de dada et du surréalisme”, 1, 1966, pp. 92-103; la réédition “Aventure”-“Dès”, Paris, Jean-Michel Place, 1975, complétée par des textes de Marcel Arland, André Dhôtel et Walter G. Langlois; et Ivanne Rialland, Aventure, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. I cit., pp. 56-58.
20 De cette revue sont parues 28 livraisons entre 1920 et 1925. Sur le rapport entre cette revue et les mouvements d’avant-gard je renvoie à Roxana Vicovanu, “L’Esprit Nouveau” (1920-1925) et les avant-gardes, in Barbara Meazzi et Jean-Pol Madou (dir.), Les oubliés des avant-gardes, Université de Savoie, 2006, «Écriture et Représentation», pp. 103-122.
21 Domaine de l’esprit nouveau, “L’Esprit nouveau”, octobre 1920, s.p.
22 Ibidem.
23 Cette deuxième série est publiée en 58 livraisons de juillet 1921 à janvier 1930.
24 Sur cette revue je renvoie à Une revue nommée “Montparnasse” par Élisabeth Chambon, introduction à la réimpression de la revue, Grenoble, Cent pages, s.d., et Thomas Bauer, “Montparnasse”, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. II cit., pp. 989-991.
25 Dans le n° 7 de mai 1921 à propos de la célèbre «liquidation» des figures de la culture et de la littérature accomplie par la rédaction de “Littérature”, dans “Action” est publié ce commentaire: «Pourquoi nous doter de l’académie Dada? Où vous réunirez-vous? Sous la coupole ou chez Drouant? Vous avez comme les autres, voté au sentiment. Et vous savez bien que cela ne remplace pas un beau poème» (s.p.).
26 Dans le premier numéro une annonce de l’École socialiste marxiste présente les matières traitées et les orateurs et invite le public à adhérer. La célèbre suffragette anarchiste anglaise Dora Marsden publie un article Art et philosophie dans le n° 3 d’avril 1920. Plusieurs sont les contributions de l’historien de l’art anarchiste allemand Carl Einstein. Sur l’histoire d’“Action” je renvoie à la précieuse introduction écrite par Walter G. Langlois à la réimpression de la revue, “Action”: témoignage d’un courant oublié de l’avant-garde (1920-1922), Paris, Jean-Michel Place, 1999, pp. ix-xl et à Laurence Campa, Quand l’avant-garde piétine: “Action” (1920-1922), in Barbara Meazzi et Jean-Pol Madou (dir.), Les oubliés de l’avant-garde cit., pp. 221-237.
27 Voir Ivanne Rialland, Les Feuilles libres, in Dictionnaire des revues littéraires au xxe siècle, t. II cit., pp. 797-800.
28 Paris, Sansot et Cie, 1908.
29 Guerra sola igiene del mondo, Milano, Edizioni futuriste di “Poesia”, 1915, p. 7.
30 «Le parole in libertà spaccano in due nettamente la storia del pensiero e della poesia umana, da Omero all’ultimo fato lirico della terra. Prima di noi paroliberi, gli uomini hanno sempre cantato come Omero, con la successione narrativa e il catalogo logico di fatti, immagini, idée. Fra i versi di Omero e quelli di Gabriele D’Annunzio non esiste differenza sostanziale»: F.T. Marinetti presenta i nuovi poeti futuristi, Roma, Edizioni futuriste di “Poesia”, 1925, texte recueilli dans Marinetti, Teoria e invenzione futurista, a cura di L. De Maria, Milano, Mondadori, 1983, «I Meridiani», p. 187.
31 “Littérature”, 18, mars 1921, p. 20. Une note de la rédaction accompagne la phrase sur l’Italie vaincue: «L’ambassadrice d’Italie quitte la salle».
32 La ville de Fiume est occupée par D’Annunzio du 12 septembre 1919 au 8 septembre 1920, date de proclamation de la Régence italienne du Carnaro par D’Annunzio lui-même. Entre Noël 1920 et le 30 décembre de la même année, l’armée italienne libéra la ville des légionnaires et fut instauré l’État libre de Fiume.
33 Voir ses Mémorables (1918-1945), Paris, Gallimard, 1999.
34 Le texte, traduit par A. Doderet, sera publié en 1925 aux Éditions du Sagittaire chez Simon Kra, «Les Cahiers nouveaux» 5. Dans ce même numéro des “Écrits nouveaux” on peut lire de Tchekhov, L’Oncle Wania et de Yeats, Deirdre.
35 Août-septembre 1921, Lettres italiennes par Camille Mallarmé: Les créatrices sur Eleonora Duse et Grazia Deledda; Poétesses et romancières sur Ada Negri, Matilde Serao, Annie Vivanti, Carola Prosperi; dans le numéro d’avril 1922, les Lettres italiennes sont des lettres adressées à Marie de Régnier depuis l’Italie pour réfuter les préjugés sur l’Italie, à partir de la haine prétendue pour les français; dans le n° 7 de juillet 1922, Les Siciliens dont le romancier Verga. Camille Mallarmé a été le sujet d’une thèse par Jean-Louis Courtault-Deslandes sous la direction de Pierre Brunel (Paris IV) intitulée Les témoignages inédits de Camille Mallarmé. 1914-1924. Un essai de médiation culturelle et politique entre la France et l’Italie, 1991. Née en 1886 et morte en 1960 elle épousa Paolo Orano écrivain et psychologue, membre du Parti National Fasciste, dont il fut parlementaire, et recteur de l’Université de Perouse.
36 “La Revue européenne”, 21, novembre 1924.
37 “La Revue européenne”, 22, décembre 1924. Ce texte, en italien Ignare, sera publié en volume avec d’autres récits Aux Éditions du “Sagittaire”, chez Simon Kra en 1926, «Les Cahiers nouveaux».
38 Voir Anna Paola Mossetto, La collaborazione degli italiani alle riviste francesi d’avanguardia (1916-1930), in Surrealismo/Surréalisme, Roma-Paris, Bulzoni-Nizet, 1974, “Quaderni del novecento francese”, pp. 151-181.
39 “La Revue européenne”, 6, septembre 1923, p. 72.
40 Sur la littérature italienne, “La Nouvelle Revue Française”, octobre 1920, Sur la littérature italienne. Suite, mai 1921, L’année littéraire en Italie, octobre 1922.
41 Le Mariage du Ciel et de l’Enfer, “La Nouvelle Revue Française”, août 1922.
42 Voir Maria Emanuela Raffi, André Breton e il surrealismo nella cultura italiana, 1925-1950, Padova, Cleup, 1987 et “Cartes sur les dunes”: percorsi di Breton per Ungaretti, in André Breton e la scrittura della poesia, Padova, Unipress, 1996, pp. 65-101.
43 «Chacun est à la merci de sa destinée, et personne n’ignore la part qu’il faut faire au hasard lorsqu’on parle de destinée: nous n’avons pas décidé de naître, nous n’avons pas élu nos parents, nous n’avons pas choisi la forme de notre nez, nous n’avons pas prévu la rencontre de l’homme qui est devenu notre ami et qui a eu une influence décisive sur nous, etc. Je veux dire que le mot volonté a plutôt un sens ironique dans la vie. Somme toute la destinée de Barrès est enviable», “Littérature”, n° 20, mai 1921, p. 16.
44 D’ailleurs Breton avait déjà retouché les textes français d’Ungaretti comme il l’avoue dans une lettre inédite à Aragon datée 20 mai 1919 à propos de la note de lecture sur le livre de Papini: «Je t’envoie l’article d’Ungaretti qu’il n’est plus possible de refuser. Ne te fâche pas; je le retouche», BnF.
45 Un acte nécessaire, “Littérature”, n° 10, décembre 1919. Sur Marinetti, la politique, le fascisme et Fiume, voir Claudia Salaris, Marinetti. Arte e vita futurista, Roma, Editori Riuniti, 1997, pp. 192-211. Pour les jeunes poètes français de la revue “Littérature” les enjeux politiques impliqués dans la situation italienne qui auront, plus tard, une portée européenne et mondiale, ne sont pas complètement compris même si à l’époque il existe des intellectuels français qui sont très lucides à cet égard comme le prouve une note d’octobre 1919 parue dans le premier numéro de “Clarté”. Dans À propos de D’Annunzio des écrivains comme Henri Barbusse et Georges Duhamel s’indignent de voir un «artiste tel que lui mettre son talent et sa vie au service du nationalisme tueur».
46 Fil spécial, “Littérature”, n° 12, février 1920, p. 30.
47 «Le n° 2 de “Poesia” ne vaut pas le n° 1. Marinetti trônera-t-il donc toujours au milieu de ses sales victimes résignées, mais qui savent bien ce qu’il leur doit», “Littérature”, n° 15, juillet-août, p. 24. Il s’agit de la nouvelle série de la revue “Poesia” dirigée par le jeune Mario Dessy, voir ma contribution “Je reviendrai à Paris”: Philippe Soupault dans la revue “Poesia”, “La Revue des revues”, n° 58, 2017, pp. 117-130.
48 Il publie La fibre s’enflamme et les pyramides. Voir à ce propos Anna Paola Mossetto, La collaborazione degli italiani alle riviste francesi d’avanguardia (1916-1930) cit., pp. 151-181.
49 «Il est difficile de ne pas tirer de la lecture de tel ou tel des ouvrages […] où sont recensées en détail toutes les écoles littéraires, le sentiment d’avoir affaire à un univers soumis, de manière presque mécanique, à la loi de l’action et de la réaction, ou, si l’on veut faire place aux intentions ou aux dispositions, de la prétention et de la distinction», Pierre Bourdieu, Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, 1992, p. 211. Formulée d’abord dans son ouvrage La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Éditions de Minuit, 1979.
50 “Montparnasse”, 2, août 1921 et 3, septembre 1921.
51 “Revue des revues”, mai-juin 1923, p. 138.
52 “Les Revues”, mai 1921: «Notons en passant que “Poesia” est une remarquable revue internationale et polyglotte. Elle aura désormais une émule, mais d’expression exclusivement française: “Signaux de France et de Belgique”», p. 165.
53 “Les Feuilles libres”, février 1922.
54 “Les Feuilles libres”, mai-juin 1923.
55 Marinetti, “Montparnasse”, n° 33, mai 1924.
56 Du singe à l’homme par le peintre Antoine-Pierre Gallien, recension publiée dans le n° 32 et le n° 33, mai et avril 1924.
57 Le Salon d’automne, “Montparnasse”, n° 36, novembre 1924.
58 La Création du monde - Le Tournoi singulier - Le Porcher - Le Roseau - La Jarre, “Montparnasse”, n° 37, décembre 1924.
59 Première poésie, “Action”, n° 6, décembre 1920, p. 29.
60 André Breton, Les Pas perdus [1924], in Œuvres complètes, éd. Marie Bonnet, t. I, Paris, Gallimard, 1988, «Bibliothèque de la Pléiade», p. 230.
61 Voir la lettre datée 15 février 1922 publiée par Lista dans «Marinetti et le Surréalisme»: «Je me propose en outre de venir à Paris pour votre Congrès, que je juge extraordinairement important. Veuillez m’écrire la date précise du Congrès», Surrealismo/Surréalisme cit., p. 134.
62 Giorgio de Chirico, “Littérature”, mars 1922, pp. 9-13.
63 Voir Oreste Macrì, Ungaretti e le avanguardie, in Giuseppe Ungaretti. 1888-1970, a cura di Alexandra Zingone, Napoli, Edizioni Scientifiche Italiane, 1995, pp. 57-79.
64 “L’Esprit nouveau”, n° 2, novembre 1920.
65 Sur cet aspect je renvoie à Roxana Vicovanu, “L’Esprit Nouveau” (1920-1925) et les avant-gardes cit., pp. 103-122.
66 Cf. Cézanne et le cézanisme par Severini dans les numéros 12-12 et 13, novembre, décembre 1921; Le mouvement littéraire en Italie. L’art de Vincenzo Cardarelli par Emilio Cecchi, n° 5, février 1921.
67 Le départ de notre jeunesse.
68 Les textes de Pirandello et D’Annunzio sont également publiés en volume par l’éditeur de la “Revue européenne”: les Éditions du “Sagittaire”. Sur les rapports entre le modèle de revue et le monde de l’édition voir l’article d’Evanghelia Stead, Reconsidering “Little” versus “Big” Periodicals, “Journal of European Periodical Studies”, n° 1.2 (hiver 2016), pp. 13-14.
69 André Breton, Les Pas perdus [1924], in Œuvres complètes cit., p. 297.
70 “Montparnasse”, juillet 1922.
71 Foligno, Campitelli, 1924.
72 Au printemps 1920, Marinetti dénoncera le mouvement fasciste d’être trop réactionnaire en art pour se rapprocher à nouveau dans les années 1923-1924.
73 Sur le fascisme et la révolution voir le chapitre Le fascisme fut-il une révolution?, in Emilio Gentile, Qu’est-ce que le fascisme? [2002], Paris, Gallimard, 2004, pp. 145-176.
74 “L’Ordine Nuovo”, I, n° 5, 5 janvier 1921, article traduit et recueilli dans Le Futurisme. Textes et manifestes. 1909-1944, éd. Giovanni Lista, Paris, Champ Vallon, 2015, pp. 1267-1269.
75 Robert de Thiac, M. Marinetti nous expose ses projets, “Comœdia”, 13 janvier 1921, p. 1.
76 Dada reçoit Marinetti à l’Œuvre paraissait dans le même numéro de “Littérature”, mars 1921, que la célèbre «liquidation» de personnages célèbres proposée par la rédaction. D’Annunzio recevait une note de -7,36, un meilleur classement que celui de son compatriote Marinetti qui recevait un -11,40. Il fallait évidemment faire couler le concurrent directe du groupe.