1 Notre programme et notre but, “Anthologie-Revue” [abrégé “A.-R.”], n° 1, 20 octobre 1897, 2e de couverture [couv.].
2 Ibidem.
3 Voir Blaise Wilfert-Portal, Au temps du “cosmopolitisme”? Les revues parisiennes et la littérature étrangère, 1890-1900, dans L’Europe des revues. 1880-1920, vol. 2, éd. par Evanghelia Stead et Hélène Védrine, Paris, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2017, pp. 257-276.
4 Voir Elisa Grilli, Revues et anthologies: stratégies éditoriales dans “Anthologie-Revue de France et d’Italie” (1897-1900), “Poesia” (1905-1909) et “Renacimiento” (1907), in L’Anthologie, histoire et enjeux d’une forme éditoriale du Moyen Âge au xxie siècle, éd. par Céline Bohnert et Françoise Gevrey, Reims, Épure, 2015, pp. 287-301.
5 Il en est aussi publié une édition de luxe imprimée sur papier à la forme de Fabriano. Voir Avis, “A.-R.”, n° 1, 20 octobre 1897, 3e de couv.
6 Notes, “A.-R.”, n° 2, 20 novembre 1897, p. viii.
7 Avis cit., 2e de couv.
8 Il a dirigé auparavant des revues provinciales telles que “La Revue poétique méridionale” (1881-1882, Aignan). Il collabore à “La Renaissance”, à “La Revue rouge”, au “Mercure de France”, à “La Revue blanche” et il lance, en mai 1903, la Bibliothèque Internationale d’Édition qui devient la Librairie E. Sansot et Cie, Éditeurs. Pour d’autres publications et une courte biographie, voir Gilles Picq, Laurent Tailhade ou De la provocation comme un art de vivre, Paris, Maisonneuve et Larosse, 2001, pp. 328-329.
9 C’est le beau-frère de Sansot-Orland. Voir la description qu’en fait F.T. Marinetti, La Grande Milano tradizionale e futurista, Milano, Mondadori, 1969, p. 51.
10 Il a travaillé auprès de maisons d’édition: en 1893, au bureau milanais de l’Union typographique-éditrice de Turin; en 1896, chez Francesco Vallardi et en 1897, à la librairie d’Omodei-Zorini où Edward Sansot publie son roman L’Ami. En 1912, il sera secrétaire de l’Association typographique-libraire italienne.
11 F.T. Marinetti l’évoque dans La Grande Milano cit., p. 246.
12 Note pour nos lecteurs, “A.-R.”, n° 2, 20 novembre 1897, 2e de couv.
13 Roger le Brun évoque «une politique hostile» dans un contexte de montée des nationalismes flattant la «foule des vulgaires» dans son article Quelques réflexions sur La Renaissance latine, “A.-R.”, n° 5, 20 mars 1898, p. 83.
14 Notre programme et notre but cit.
15 Un autre exemple de cette critique: «En dehors de vrais lettrés, des fervents de la littérature italienne et de quelques artistes curieux, les Français sont assez mal informés sur le génie littéraire et philosophique du grand poète de la douleur [Leopardi]». Cela n’est pas dû à un manque de traductions, mais à l’«indifférence que témoigne la majorité des français à l’égard des littératures étrangères, à moins que la mode ou un snobisme occasionnels ne tourne leur attention vers la production littéraire de tel pays ou tel autre»; E. Sansot-Orland, Leopardi, “A.-R.”, n° 10, 20 juillet 1898, p. 191.
16 Notre programme et notre but, cit.
17 Relations directes de Paris en Italie, “A.-R.”, n° 1 (2e année), novembre 1898, 4e de couv.
18 Les principaux dépositaires de l’“Anthologie-Revue”, “A.-R.”, n° 1 (2e année), novembre 1898, 4e de couv.
19 Voir par exemple Téresah (aussi connue sous le nom de Neera), Courrier de Naples, “A.-R.”, n° 8, 20 mai 1898, p. 171. Elle est bien obligée de reconnaître que parfois, il n’y a pas «trop de matière pour une causerie littéraire» à Naples!
20 I.K. Derk Affal, Renaissance, “A.-R.”, n° 5 (2e année), 1er mars 1899, pp. 93-94.
21 Revue des revues, “La Province nouvelle”, 21, janvier 1898, p. 20.
22 Tablettes, “A.-R.”, 11 (2e année), septembre 1899, p. 195. Voir Anne-Marie Thiesse, Écrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle Époque et la Libération, Paris, Presses Universitaires de France, 1991, p. 20 et p. 46.
23 Ses premiers poèmes, écrits en français, sont publiés dans des revues telles que “La Vogue”, “La Plume” ou “La Revue blanche”. Voir F.T. Marinetti, Les Vieux marins, “A.-R.”, 12, 20 septembre 1898, pp. 229-230.
24 E. Sansot-Orland, Ermete Novelli, “A.-R.”, n° 9, 20 juin 1898, p. 173.
25 Note, “A.-R.”, n° 7, 20 avril 1898, p. 147. J. Herman, habitué du “Chat Noir” avec Laurent Tailhade, est mentionné jusqu’alors comme «correspondant parisien».
26 F.T. Marinetti, La Grande Milano tradizionale e futurista, Milano, Mondadori, 1969, p. 51.
27 E. Sansot-Orland, “Élévation” et F.T. Marinetti, “L’Échanson”, “A.-R.”, n° 6, 20 mars 1898, p. 103.
28 Avis, “A.-R.”, n° 4 (2e année), février 1899, 2e de couv.: «Le directeur de l’“Anthologie-Revue” ayant été longuement indisposé, durant le mois de février, la publication du présent numéro a dû subir un retard regrettable que nous prions nos lecteurs de vouloir bien excuser».
29 Avis, “A.-R.”, n° 6 (2e année), avril 1899, 2e de couv.
30 À nos lecteurs, “A.-R.”, 12 (2e année), octobre 1899, p. 202.
31 Revue du mois, “Mercure de France”, n° 125, 1er mai 1900, p. 575: «Une fusion. – “La Vogue” et “Anthologie-Revue” viennent de fusionner. M. Tristan Klingsor reste Directeur de la revue; MM. E. Sansot-Orland et Roger Le Brun en deviennent Secrétaires généraux».
32 E. Sansot-Orland reprend le titre dans sa revue mensuelle “Anthologie-Revue et Critique internationale”, résultat d’une fusion avec “La Critique internationale (1902-1903), d’octobre 1903 à septembre 1904, qu’il dirigeait également avec Roger Le Brun et F.T. Marinetti.
33 Avis, “A.-R.”, n° 12, 20 septembre 1898, 2e de couv.
34 Notes, “A.-R.”, 1 (nouvelle série), 1er novembre 1898, p. 24.
35 L’écho à la culture classique est redoublé par une citation de Virgile tirée de la 3e Eglogue (v. 63).
36 Avis, “A.-R.”, n° 4, 20 janvier 1898, 2e de couv.
37 E. Sansot-Orland, La Renaissance latine, “A.-R.”, n° 4, 20 janvier 1898, p. 57.
38 Ibidem, p. 59.
39 Voir “A.-R.”, n° 4, 20 janvier 1898, pp. 57-63.
40 L’appel, voire la foi en une «Renaissance latine» est sans cesse réaffirmée dans les pages de la revue. Voir également Roger le Brun, Quelques réflexions sur La Renaissance latine, “A.-R.”, n° 5, 20 mars 1898, p. 83.
41 I.K. Derk Affal, Renaissance, “A.-R.”, n° 5 (2e année), 1er mars 1899, p. 94.
42 E. Sansot-Orland, Laurent Tailhade, “A.-R.”, n° 8, 20 mai 1898, p. 149. Sous le pseudonyme de Dom Junipérien, L. Tailhade avait rendu compte de cette exposition dans Simple Guide-Ane, “Mercure de France”, 47, t. IX, novembre 1893, p. 236.
43 Memento littéraire et artistique, “A.-R.”, 15 janvier 1900 (3e année), p. 47.
44 Roger le Brun, Quelques réflexions sur La Renaissance latine, cit.
45 E. Sansot-Orland, Petite gazette de France et d’Italie, “A.-R.”, n° 5, 20 mars 1898, p. 89.
46 J. H., L’Italien en France, “A.-R.”, n° 9, 20 juin 1898, p. 89. Il poursuit: «quel est donc sur les bords de la Seine ou sur le sol français l’écrivain capable d’écrire en Italien ou en Anglais ou dans une quelconque autre langue que la sienne, une pièce de théâtre ou un roman?».
47 G. Bucco, Presepi d’Annunziani, “A.-R.”, n° 3, 20 décembre 1897, p. 43.
48 Note d’E. Sansot-Orland pour la traduction de Colautti, Il terzo pecato; I vecchiardi, “A.-R.”, n° 10, 20 juillet 1898, p. 196.
49 A. Colautti, Il Miraggio, traduction de F.T. Marinetti, Le Mirage, “A.-R.”, n° 5 (2e année), mars 1899, p. 94.
50 F.T. Marinetti, Les lèvres en feu, “A.-R.”, n° 5 (2e année), mars 1899, p. 96.
51 Saint Georges de Bouhélier, lettre reproduite dans le n° 7, (2e année), mai 1899, p. 135.