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“Le Mercure du dix-neuvième siècle” de janvier 1830, p. 188-190

p. 302-304


Extrait

La Divine Comédie de Dante Alighieri, traduite en vers français, par M. Antoni Deschamps, 1 vol. in-8°, chez Charles Gosselin et Urbain Canel (1830), dans “Le Mercure du dix-neuvième siècle”, t. XXVIII, Paris, au bureau du Mercure, [janvier] 1830, p. 188-190.

 

1Eh! messieurs, avez-vous lu la divine comédie, même dans la très-humaine traduction ou mutilation de Rivarol18? Savez-vous que ce véritable poème épique, enfanté par le génie du moyen âge, n’est point une réminiscence d’Homère et de Virgile [?] Voulez-vous que dans une œuvre d’une beauté brute et /189 barbare, on trouve le poli et, selon vous, le parfait de cette poésie esclave imitatrice, qui n’a rien à elle que ses amours et ses dégoûts? Dante n’est pas un courtisan du siècle de Louis XIV, un philosophe de l’école de Voltaire. C’est un vieillard, un Gibelin de haute et fière stature qui marche pieds nus et son bâton noueux à la main; la rage, la vengeance et la religion superstitieuse de son temps luttent ensemble dans

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