1 Si veda a riguardo F. Scotto, Bernard Noël: il corpo del verbo cit., pp. 149-160; Id., La poetica dello sguardo di Bernard Noël, «Italianistica. Rivista di letteratura italiana», XXXVIII, 3, settembre-dicembre 2009, pp. 191-205. Nella monografia, il capitolo summenzionato affronta gli scritti sull’arte dell’Autore, mettendo in luce le dimensioni corporee di “tattilità visiva” e di “sguardo inglobante”, in particolare del Journal du regard e in Onze romans d’œil, Paris, P.O.L, 1988. Il successivo articolo affronta invece le dinamiche poetiche dello sguardo con riferimento anche a testi narrativi di Noël, quali per esempio Le Syndrome de Gramsci, Paris, P.O.L, 1994 e all’estensione della riflessione alla problematica strettamente connessa a questa della «sensure» (B. Noël, Le Sens la Sensure, Le Rœulx, Talus d’Approche, 1985, successive ristampe nel 1993 e nel 2006), ovvero la «privation de sens» (ivi, primo risvolto di copertina) tipica delle società occidentali, per la quale è consentito parlare, ma quanto si dice risulta ai membri della comunità cui ci si rivolge già sensurato in partenza, vale a dire incomprensibile, in quanto preventivamente neutralizzato dal potere mediatico e dai suoi meccanismi di «castration mentale» (B. Noël, La Castration mentale, Plombières-les-Dijon, Ulysse Fin de Siècle, 1994, poi Paris, P.O.L, 1997).
2 Id., Le Reste du voyage, Paris, P.O.L, 1997. In essa si veda in particolare la sezione che dà il titolo all’opera, pp. 47-98, dove varie poesie hanno per titolo toponimi referenziali ed esistenti, da Dresde a Struga, da Poitiers a Naples.
3 Id., L’Espace du désir, che comprende anche Le Cri et la Figure e L’Amour blanc, Orléans, L’Ecarlate, 1995.
4 Id., L’Espace du poème cit.
5 Id., Le Livre de l’oubli, Paris, P.O.L, 2012.
6 Id., L’Espace du poème cit., p. 69.
7 Id., La Chute des temps, Paris, Flammarion, 1983.
8 «Et c’est pour cela, pour cette action formatrice primordiale, que j’appelle “forme” ce qui n’est après tout qu’un espace doté d’une efficacité particulière», Id., L’Espace du poème cit., p. 72.
9 Ivi, p. 21.
10 «L’humain est inséparable du langage […] L’homme, c’est de la langue, c’est du corps et de la langue […] La langue est en nous une sorte d’espace élémentaire», ivi, p. 76.
11 «C’est vrai que l’espace n’est pas limité par notre présence en lui, il continue autour de nous, au-delà de nous, il nous traverse et il est aussi derrière nous», ivi, p. 92.
12 Ivi, pp. 97, 162.
13 Ivi, pp. 108-109.
14 M. Blanchot, L’espace littéraire, Paris, Gallimard («Folio Essais»), 1955.
15 B. Noël, R. Laporte, Deux lectures de Maurice Blanchot, Fontfroide-le-Haut, Fata Morgana, 1973. Mi sia permesso rinviare al cap. «B. Noël e Blanchot» del mio Bernard Noël: il corpo del verbo cit., pp. 19-25.
16 Rispettivamente editi da Gallimard dal 1984 al 1991. Riguardo a Jabès si veda di B. Noël, E.J., treize cases du je, Paris, Flammarion («Textes»), 1975, pp. 267-281, che si apre con queste emblematiche parole: «Le blanc s’ouvre. | L’espacement. L’interstice» (ivi, p. 269).
17 Si veda B. Noël, La Maladie du sens, Paris, P.O.L, 2001. Mi sia consentito rinviare anche a F. Scotto, Bernard Noël et Mallarmé. “La Maladie du sens” ou Du sens de la maladie cit., nel quale è messa in luce la matrice tragica della crisi mallarmeana che Noël fa rivivere nel suo monologo drammatico.
18 Si veda a riguardo F. Scotto, La voce spezzata. Il frammento poetico nella modernità francese cit. E in questo volume, in particolare il capitolo «Bernard Noël: l’oblio “a contro-morte”», pp. 223-234.
19 M. Blanchot, L’espace littéraire cit., p. 15.
20 Ivi, pp. 11-32.
21 Ivi, p. 25.
22 «Vu sous un certain angle, l’espace du travail de la peinture se situe entre le dos du peintre et le dos de la toile, et cet espace est aussi le corps du peintre», B. Noël, L’Espace du poème cit., p. 85.
23 M. Blanchot, L’espace littéraire cit., p. 26.
24 B. Noël, Le Livre de l’oubli cit., p. 7.
25 Ivi, p. 8.
26 Ivi, p. 13.
27 Ivi, p. 28.
28 Ivi, pp. 43-44.
29 B. Noël, L’Espace du poème cit., p. 75.
30 B. Noël, Le Livre de l’oubli cit., p. 53.
31 Ivi, p. 61.
32 Ivi, pp. 64-65.
33 Ivi, pp. 71-72. Il pessimismo dell’explicit noëliano è presumibile frutto della sua riflessione politica, preoccupazione analogamente riscontrabile nel discorso critico di Gianfranco Rubino relativo alla valenza etico-politica del gesto letterario e alla necessità del ritorno a una transitività della letteratura e a un suo dovere di vigilanza sulle problematiche vicende del mondo odierno: «On assiste ainsi à un retour à une littérature transitive, qui ne s’illusionne pas quant à la possibilité de saisir un réel qui se dérobe, mais qui se pose tout de même l’impératif de le viser à travers l’élaboration de stratégies partielles d’approche. Il s’agit là encore une fois d’une exigence qui est non seulement littéraire mais aussi éthique et politique, s’il est vrai que le roman français au cours des années soixante et soixante-dix avait perdu de vue les phénomènes sociaux les plus brûlants, à partir des problèmes de la marginalité et de l’exclusion», G. Rubino, Avant-propos, in Voix du contemporain, Histoire, mémoire et réel dans le roman français d’aujourd’hui, a cura di G. Rubino, Roma, Bulzoni Editore («Studi e Testi» 5), 2006, p. 11.
34 B. Noël, L’Espace du poème cit., p. 79.
35 Ivi, p. 83.
36 Ivi, p. 112.
37 Ivi, p. 161.
38 Ivi, p. 142.
39 «Ce que j’ai envie d’écrire, ce que j’ai commencé à écrire et que j’ai abandonné d’ailleurs, c’est un roman érotique où la tendresse occupe la place du pouvoir. La tendresse suppose la construction d’un espace érotique de l’égalité. Une caresse n’est une caresse qu’à partir du moment où la main sent le volume qu’elle développe et non pas seulement la surface qu’elle touche. Je voudrais que mon écriture développe ce volume-là en créant, si j’ose dire, une sensualité concrète. Rendre l’empreinte verbale de l’empreinte charnelle, voilà ce que je cherche», ivi, p. 82.