Tempo-Barthes : quand la syntaxe saisit la pensée
p. 161-171
Extrait
L’écriture n’est nullement un instrument de communication, elle n’est pas une voie ouverte par où passerait seulement une intention de langage. C’est tout un désordre qui s’écoule à travers la parole, et lui donne ce mouvement dévoré qui le maintient en état d’éternel sursis.
Roland Barthes, Le Degré zéro de l’écriture.
1Comment penser la syntaxe et la constituer en objet de pensée ? La pluralité de nos pensées s’articule-t-elle aux éléments de la phrase et du discours, aux voix confuses et aux souffles épars qui résonnent encore en nous ? Si la disponibilité d’un sujet à épouser une syntaxe singulière réside dans la redistribution des paroles suivant la relation inventive qu’il entretient avec le monde, si les subjectivations se construisent moins par la transmission d’un modèle et d’une norme de la langue que par l’écoute des dissonances et la rencontre de timbres étrangers que favorisent ces figures insaisissables – le dédoublement, la distanciation, la dissociation, le bég
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