Mémoires collectives européennes
L’Europe dite « en crise » subit des critiques marquées quant à sa représentativité et à son fonctionnement jugé trop technocratique. Pour tenter d’y répondre, des acteurs organisent des usages politiques du passé, suggérant qu’une mémoire collective européenne serait susceptible de renforcer l’émergence d’un « nous » européen. D’autres, au contraire, proposent de s’en éloigner par la glorification de nouveaux romans nationaux. Le présent ouvrage propose une étude critique inédite de l’usage p...
Éditeur : Presses universitaires de Vincennes
Lieu d’édition : Saint-Denis
Publication sur OpenEdition Books : 14 février 2024
ISBN numérique : 978-2-37924-376-9
Collection : Libre cours
Année d’édition : 2019
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-37924-020-1
Nombre de pages : 192
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L’Europe dite « en crise » subit des critiques marquées quant à sa représentativité et à son fonctionnement jugé trop technocratique. Pour tenter d’y répondre, des acteurs organisent des usages politiques du passé, suggérant qu’une mémoire collective européenne serait susceptible de renforcer l’émergence d’un « nous » européen. D’autres, au contraire, proposent de s’en éloigner par la glorification de nouveaux romans nationaux. Le présent ouvrage propose une étude critique inédite de l’usage politique des passés relatifs à la construction européenne.
Conduit des recherches sur la construction et la contestation des récits dominants de l’intégration européenne, en étudiant notamment des sources comme les manuels scolaires, les monuments publics, les musées et les pratiques commémoratives liées à l’histoire de l’Union européenne. Elle travaille actuellement plus particulièrement sur la panthéonisation de figures européennes en France (Jean Monnet et Simone Veil). À paraître : « Statuaire et politique. Les luttes mémorielles autour des statues confédérées de Charlottesville » (in Violaine Roussel, Les Arts face à Trump, Paris, PUF, « La vie des idées », 2019). Christine Cadot est maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris 8 (Saint-Denis) et directrice du CRESPPA-LabToP (CNRS, université Paris 8/université Paris Nanterre).
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