Répétition et longue durée ou la syntaxe de l’installation vidéo chez stan douglas

Christine Ross

p. 137-160


Extrait

La plupart de mes œuvres, surtout celles qui concernent spécifiquement des événements historiques, abordent des moments où l’histoire aurait pu aller dans une direction ou une autre. Nous vivons dans le résidu de tels moments et, pour le meilleur ou le pire, leur potentiel n’est pas encore dépensé.
Stan Douglas, «  Interview  : Diana Thater in conversation with Stan Douglas », 1998.

1L’intégralité des installations vidéo et filmiques de l’artiste canadien Stan Douglas (né en 1960) est traversée par la question de la narrativité  : sa nécessité et sa persistance, mais aussi sa crise et son épuisement. Le récit ne prend forme sur l’écran qu’en s’y déformant, par le truchement d’une exploration complexe de ses diverses dimensions temporelles. Ces opérations narratives ont été finement rattachées par la théoricienne culturelle Mieke Bal au préfixe «  re- », pour indiquer comment elles participent d’un certain mouvement en arrière  : répétition, retour, remake, recherche, répression,

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.


Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.