D’une grammaire des surfaces 1
p. 37-55
Extrait
1De quelles surfaces se constitue la peinture ? Qu’est-ce qui justifie un type de surface plutôt qu’un autre ? La surface, comme la touche ou la main qui signifie et signe dans l’évidence, fait-elle la marque du style ? La picturalité est-elle une condition de la surface ou dépend-t-elle de quelque chose d’extra-pictural ?
2Il me semble que la peinture, abstraite ou figurative, a peu à voir avec l’image. Là où elle échappe à l’image, c’est dans la surface. Elle n’excède pas seulement l’image qu’elle pourrait concourir à former, mais aussi son sujet : son fond. La peinture excède son sujet par sa surface et devient non sans sujet mais sujet singulier imprévu : le jamais vu avant.
3On pourrait entendre, également, la réciproque : là où la peinture devient image – perd sa picturalité –, c’est dans la disparition d’une surface propre. André Malraux évoque, dans La Métamorphose des Dieux en quoi la peinture académique du xixe siècle, en voulant emprunter l’illusionnisme photographiqu
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