1 Léopold S. Senghor, « Qu’est-ce que la négritude ? », Études françaises, vol. III, n° 1, 1967, p. 8.
2 Ibid.
3 Dans La Pensée sauvage (Paris, Plon, 1962), Claude Lévi-Strauss, abordant les sens de l’histoire, propose de distinguer entre « cette histoire que font les hommes sans le savoir », ou historicité, « l’histoire des hommes telle que les hommes la font en le sachant », ou historiographie, et « l’interprétation, par le philosophe, de l’histoire des hommes, ou de l’histoire des historiens », soit la philosophie de l’histoire » (p. 332).
4 Par ce concept, Jacques Fame Ndongo veut traduire l’Afrique, non plus sous l’angle racial comme le faisait la négritude, mais du point de vue civilisationnel, beaucoup plus large, moins réducteur : « L’Afritude connote la prise de conscience de l’unité de la civilisation africaine » qui se déploie en termes de berbérité, d’arabité et de négrité » (Jacques Fame Ndongo, « Introduction », Espaces de lumières. Éloge de l’Afritude, Presses Universitaires de Yaoundé, 2000, p. 17).
5 Léopold Sédar Senghor, Œuvre poétique, Paris, Seuil, 1990 ; Jacques Fame Ndongo, Espaces de lumière. Éloge de l’afritude, Presses Universitaires de Yaoundé, 2000 ; Joseph Dong’Aroga, L’Empêcheur d’aimer en rond, Presses Universitaires de Yaoundé, 2006. La majorité des poèmes de Louis-Marie Pouka ayant été transmis sous forme polycopiée, nous nous référerons, pour le citer, principalement à l’étude de Patrice Kayo intitulée Louis Marie Pouka : pionnier de la poésie camerounaise de langue française, Yaoundé, Ifrikiya, 2009.
6 Cheikh Hamidou Kane, L’Aventure ambiguë, Paris, Julliard, 1961, p. 92.
7 Bernard Mouralis, République et colonies. Entre mémoire et histoire, Paris, Présence Africaine, 1999.
8 Le style de Senghor est essentiellement empreint de l’oralité africaine, sérère et wolof notamment. De ce point de vue, il est un espace carrefour où parole, chant et danse se passent la main pour rendre l’émotion nègre. La poésie de Senghor, qui procède également par l’image analogique, se veut une poésie de la présence ou, plus exactement, de la présentification car chaque poème, par une alchimie verbale dont le principe n’est pas encore totalement établi, impose à l’autre l’âme noire. Le style de Louis-Marie Pouka, quant à lui, est plutôt classique, dans un sens purement occidental. Depuis le respect du mètre jusqu’à la disposition des vers en strophes selon les formes poétiques traditionnelles, en passant par la construction rigoureuse de la rime, Pouka s’est voulu en harmonie avec la versification classique.
9 Louis-Marie Pouka, dans Patrice Kayo, Louis-Marie Pouka : pionnier de la poésie camerounaise de langue française, Yaoundé, 2009, p. 19.
10 Léopold S. Senghor, Œuvre poétique, op. cit., p. 56.
11 Louis-Marie Pouka, dans Patrice Kayo, Louis-Marie Pouka : pionnier de la poésie camerounaise de langue française, op. cit., p. 21-22.
12 Ibid., p. 33.
13 Ibid., p. 34.
14 Léopold S. Senghor, Œuvre poétique, op. cit., p. 55.
15 Id.
16 Ibid., p. 90.
17 Bernard Mouralis, République et colonies. Entre mémoire et histoire, op. cit., p. 10.
18 Léopold S. Senghor, Œuvre poétique, op. cit., p. 72.
19 Ibid., p. 73.
20 Léopold S. Senghor, Œuvre poétique, op. cit., p. 93.
21 Joseph Dong’Aroga, L’Empêcheur d’aimer en rond, Presses Universitaires de Yaoundé, 2006.
22 Ibid., p. 47.
23 De ce fait, « démocratie », en Afrique, n’était rien d’autre qu’un nom moins sévère du néo-colonialisme car, ainsi que le dit le proverbe, ce qui est fait pour vous sans vous est contre vous.
24 Joseph Dong’Aroga, L’Empêcheur d’aimer en rond, op. cit., p. 47.
25 Ibid., p. 45.
26 Ibid., p. 46.
27 Ibid., p. 43.
28 Jean Claude Abada Medjo, La Parole tendue, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 44-45.
29 Joseph Dong’Aroga, L’Empêcheur d’aimer en rond, op. cit., p. 48.
30 Pierre Bourdieu et Loïc J. D. Wacquant, Pour une anthropologie réflexive, Paris, Seuil, 1992, p. 143.
31 Peau noire, masques blancs, Paris, Seuil, 1952 et Les Damnés de la terre, Paris, Maspero, 1961.
32 Jean-Marie Muller, Le Principe de la non-violence. Une philosophie de la paix, Paris, Desclée de Brouwer, 1995, p. 23.
33 Nous pensons par exemple au « poème dramatique à plusieurs voix » que Senghor consacre à Chaka qu’il célèbre comme symbole de la protestation contre l’exploitation et l’acculturation, mais également comme figure mythique d’une Afrique debout. (Voir Œuvre poétique, op. cit.)
34 Joseph Dong’Aroga, L’Empêcheur d’aimer en rond, op. cit., p. 69.
35 Id.
36 Ibid., p. 66.
37 Ce mot, en langue indienne, signifie la grande âme.
38 Jean Ziegler, Contre l’ordre du monde. Les Rebelles : mouvements armés et libération nationale du tiers monde, Paris, Seuil, 1983-1986.
39 Ibid., p. 61.
40 Ibid., p. 61-62.
41 Jacques Fame Ndongo, Espaces de lumières. Éloge de l’Afritude, Presses Universitaires de Yaoundé, 2000.
42 Ibid., p. 27.
43 Id.
44 Id.
45 Saint Augustin, La Cité de Dieu, Paris, Institut d’Études Augustiniennes, 1994, p. 49.
46 Jacques Fame Ndongo, Espaces de lumières. Éloge de l’Afritude, op. cit., p. 37.
47 Id.
48 Ibid., p. 48.
49 Id.
50 Id.
51 Ibid., p. 95.
52 Id.
53 Sony Labou Tansi, Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez, Paris, Seuil, 1985, p. 175.
54 Jacques Fame Ndongo, Espaces de lumières. Éloge de l’Afritude, op. cit., p. 95.
55 Ibid., p. 96.