Conclusion
p. 163-168
Extrait
1Toute réflexion discursive sur les œuvres, sans exception, est gouvernée par des attentes préalables. Et qu’elle soit à dominante esthétique, ou cognitive, ou évaluative, ou informative, ou créative et constructive, etc., la critique est prédéterminée par des présupposés esthétiques, éthiques, politiques, émotionnels.
2Ce travail ne s’est pas voulu prescriptif : la critique est expérimentale, d’écriture et de création. En revanche, j’ai cherché à me mettre au service de la réflexivité du critique. Dans son introduction au livre de Robert Brandom, Rendre explicite (Robert Brandom [1994] 2010), Isabelle Fogiel Thomas écrit que pour cet auteur une critique réflexive est une critique qui rend compte « du statut de son propre discours » (Brandom 2010 : 20). Dans le présent ouvrage, la réflexivité est envisagée dans une perspective théorique plutôt que du point de vue des conditions sociales et économiques de la pratique critique. Un des outils de cette réflexivité théorique est la
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