Chapitre 2. Les critiques perspectivistes
p. 67-90
Extrait
1Le point de départ de cette approche est la conviction que les œuvres d’art ne sont connaissables qu’à partir de points de vue mettant en jeu la subjectivité des récepteurs et des savoirs particuliers. Cette idée modère la conviction ontologique : le double arrière-plan philosophique de la critique perspectiviste est une relativité épistémique du point de vue de la conception du discours critique et, du point de vue de la conception de l’œuvre d’art, une ontologie tempérée.
2Cette critique est relative à une perspective, un point de vue, une situation, des conditions, un ou plusieurs systèmes d’élaboration de ces représentations, dont le langage. En tant que représentation discursive, elle n’implique pas d’équivalence, de correspondance entre la chose représentée, l’œuvre, et ce qui la représente, le discours. C’est pourquoi je réserve le mot de représentation discursive à la critique perspectiviste, tandis que j’emploie les expressions de présenta
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