Chapitre 7. Art et politique
Schiller ou l’art au cœur du politique
p. 231-252
Extrait
1Entre art et politique, un premier rapport se dégage, bien connu, qui place la politique en amont de l’art. Il foisonne d’exemples historiques capables de l’illustrer, le pouvoir politique, mettant en place une « politique artistique » pour faire servir l’art à ses fins, que ce soit à titre de propagande idéologique, comme pour les régimes soviétiques du xxe siècle, ou simplement à titre d’ornement et de symbole de sa puissance, comme pour les Médicis à Florence pendant la Renaissance. De nos jours, dans un régime démocratique comme la France, dans un ministère de la Culture, une commande d’État passée à un artiste participe, à une échelle moindre mais de manière effective, de cette même volonté en général du pouvoir de régir, d’instrumentaliser, de faire dépendre de soi, l’art devenant un organe parmi d’autres de l’autorité et du rayonnement politiques. Ce n’est pas un hasard si la pyramide du Louvre, par exemple, voulue par Mitterrand comme un monument qui « dure » auquel p
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