Chapitre 2. Art et marchandise
Peut-on assimiler l’œuvre d’art à une marchandise ?
p. 49-86
Extrait
1Y a-t-il quelque chose de commun entre une paire de bottes et un tableau de Rembrandt ? La question paraît saugrenue. Elle ne l’est pourtant pas. Tout porte à croire que l’œuvre d’art est assimilable à une marchandise. Ce qui tend, de manière générale, à endosser le statut de production artistique, ce qui se réclame de la « création artistique », est de près ou de loin en rapport avec le marché de l’art, au sein duquel et pour lequel il n’est pas d’œuvre d’un artiste qui ne puisse se voir attribuer un prix, soit une valeur marchande. Comme n’importe quelle marchandise, une œuvre d’art a son estimation possible et peut être achetée et vendue. De la plus petite salle des ventes à la plus prestigieuse et la plus connue d’entre elles, les prix des « objets » artistiques qui y circulent et qui vont de l’appartenance à l’artisanat d’art le plus modeste aux œuvres des plus grands maîtres ayant jalonné l’histoire de l’art, couvrent le plus large éventail, sans limite supérieure assig
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.