Conclusion
p. 243-251
Texte intégral
... lorsqu’elle était sur le point d’en dépasser la cime, une force invincible l’entraînait en arrière, et l’implacable rocher dévalait aussitôt et roulait vers la plaine. Sisyphe alors, redoublant ses efforts, recommençait à pousser cette roche.
Homère, L’Odyssée, Chant XI
1Comment l’autobiographie est-elle possible ? Il suffit, pour commencer, de prendre sa plume et de faire le récit de sa vie, en espérant trouver le temps pour le finir. Le temps, qui apparaît ainsi d’abord comme limite extérieure, devient cependant bientôt contrainte textuelle. Quelle exigence amène l’auteur à placer, neuf fois sur dix, le récit de sa naissance vers les débuts du texte1 ? Qu’il le fasse tout de suite, ou après avoir écrit une partie de ce qui suivra, les conséquences en sont irrémédiables. Le récit se place sous l’égide de la chronologie, et l’écriture, quant à elle, se révèle dans toute sa puissance créatrice : me voici née à la pointe d’une plume, écrit Leduc, à la première page du livre. Oui : voici l’autobiographie commencée, à ne plus jamais en finir. Car il ne s’agit déjà plus de raconter une vie. Elle est écrite, dès le début, que ce soit dans la salle des actes de la mairie, ou sur le cahier de l’écrivain ; et chaque inscription donne la vie à réécrire, chaque fois à nouveau.
2Ainsi l’écriture prend du temps, mais elle le donne aussi, à tel point que l’écrivain désespère de ne jamais le voir finir. Il suffisait, tout à l’heure, de prendre du papier vierge et de raconter sa vie passée, en croyant y mettre de l’ordre. Maintenant, avec ces quelques traits de plume, c’est toute une vie d’écriture qui s’étend devant l’auteur, réglée d’avance selon des lois impitoyables. Ces premiers mots racontant l’acte de naissance instaurent l’attente d’une suite chronologique, d’une ligne tracée du début de la vie jusqu’à sa fin : ils ont fondé tout l’édifice de la fiction autobiographique. À peine commencé, le récit se voit déjà accablé du souci non seulement de sa globalité, mais aussi de cette identité qui vient de s’inscrire, avec le nom propre de l’auteur, sur la page.
3Dès le début, il ne faut pas se fier aux apparences. Cette naissance à la pointe d’une plume a pris du temps, et si elle a lieu au début du livre – ce qui n’est pas toujours le cas2 – elle ne représente pas pour autant le début de l’écriture. L’écrivain peut écrire son texte dans l’ordre ou dans le désordre qu’il veut, sans que personne ne le sache – sauf, bien sûr, lorsqu’il s’agit d’une autobiographie. En voulant tout dire, le voilà donc contraint à raconter aussi cette mise en écriture. Comment ? Et quand ? Il peut attendre la fin de l’histoire pour arriver au début du récit, ou bien – l’attente est longue – dédoubler l’histoire pour raconter, en parallèle, le récit de l’écriture ; ou encore, il peut se servir de l’inscription de dates, à la manière d’un journal. Dans tous les cas, la mise en récit de l’écriture ne pourra se faire sans un effet de répétition, une torsion de la chronologie.
4Cette répétition en reflète une autre, fondamentale, à l’œuvre dès le début de l’autobiographie. En écrivant sa vie, on se met à la revivre, comme en écrivant sa naissance on naît une nouvelle fois dans l’écriture. L’écrivain vient au monde en inscrivant son nom d’auteur, mais c’est une naissance qui a déjà eu lieu, et qui s’est déjà écrite maintes fois : sur l’acte de naissance, mais aussi sur chaque livre déjà publié. L’autobiographie a la forme d’un palimpseste, où chaque mot et chaque ligne recouvrent et rappellent d’autres mots déjà écrits ailleurs, d’autres histoires déjà racontées dans des livres antérieurs. Celui qui croyait écrire sa vie doit admettre n’écrire que des mots à n’en pas finir, et sans jamais rejoindre la vie elle-même. C’est à cette condition seule que l’autobiographie peut commencer en racontant la naissance que l’écrivain n’a vécue qu’après-coup, à travers les mots d’un certificat d’état-civil, des histoires racontées.
5Autant de naissances dans l’écriture, et autant de morts aussi. C’est toute l’histoire d’un personnage qui est en train de se former sur les pages, personnage qui porte le nom de l’auteur, certes, mais qui n’en est qu’une image – une image morte. L’écrivain, quant à lui, continue à vivre et à écrire, espérant sans doute que ce sera la dernière fois, et s’érigeant, dans l’attente du dernier mot, un tombeau à l’épitaphe toute prête. Mais voilà que le temps engendré par le fait d’écrire sa vie rend l’achèvement impossible : l’autobiographie est devenue aporie, sans issue possible.
6Ce temps contraignant, qui semble vouer le projet autobiographique à l’inachèvement et à l’échec, ne peut plus être pensé comme le « pseudo-temps » du récit. Dans le cadre du système narratologique, la notion d’un temps textuel emprunté à la lecture permet d’ordonner le temps du récit en assimilant la lecture à l’écoute d’une parole linéaire. Figuré comme ligne, le temps du récit peut être mesuré à cette autre série linéaire que sont les événements de l’histoire. Dans l’autobiographie, cependant, ces deux niveaux ne sont pas toujours distincts : la mise en récit fait partie de l’histoire. S’il y a une poussée linéaire de la narration, instaurée dès les premières pages où le narrateur nous incite à le suivre, promettant de tout dévoiler, l’autoréférentialité du récit fait que cette ligne se replie sur elle-même dans un mouvement circulaire.
7Le temps du récit autobiographique ne peut se réduire au rapport entre le récit et l’histoire. Certes l’histoire se donne comme passée par rapport à un présent narratif, mais le « maintenant » du discours narratif se met en scène comme un présent de l'écriture. L’écriture vient suppléer l’absence, dans le texte, d’une parole vive et d’un présent stable : dire le maintenant, c’est écrire la date, l’heure, le lieu, autant de traces graphiques pour historiciser les marques déictiques de l’énonciation. Ainsi le présent parlé subit une distanciation ; mais l’écriture du présent se trouve elle aussi décalée, datée, reléguée au rang de l’histoire. Bien plus : de telles marques de l’écriture mettent en relief la genèse du texte, la réécriture des brouillons, la reconfiguration du récit. Face à la démesure du tout à la fois de l’autobiographie, il y a peu de possibilités de mesure : tout point stable est entraîné dans la circularité du texte qui fait retour sur lui-même. L’écriture, telle qu’elle se met en scène, ainsi que la narration, telle qu’elle s’écrit, ne sont plus les actes producteurs du récit, mais les produits d’une activité qui demeure résolument absente du texte. L’inclusion de l’écriture dans le texte se fait au prix de l’objet même de l’autobiographie : la vie.
8Ainsi l’autobiographie se fait temps – et s’en trouve prisonnière. Voulant tout dire, le texte ne peut accomplir son vœu. Cette impossibilité donne une impulsion au récit ; elle engendre la linéarité narrative, et son progrès illusoire, mais aussi, avec elle, la répétition inlassable des mots, essayant, chaque fois à nouveau, de traduire cet élément vital qui leur échappe. Le vœu impossible fait le temps comme suite téléologique, ou projet, mais il le défait aussi en retardant tout progrès, en revenant sans cesse en arrière. Le temps se donne comme tension entre le progrès linéaire de la narration, et la passivité de l’écriture qui donne à lire ce qui ne se dit pas. À travers cette tension temporelle, l’écriture trahit l’incessant vouloir dire qui, force motrice du récit, échappe à l’énonciation.
9Si l’on ne peut tout dire, cette impossibilité même paraît offrir une solution au problème : rendre lisible sans dire ; écrire. L’autobiographie rejette cependant d’emblée une telle possibilité, car sous l’égide du projet, elle veut aussi dire l’écriture. L’écho silencieux, qui se donne à lire dans l’écrit, pourrait fournir à l’écrivain une issue. Il suffirait de renoncer au projet et d’accepter l’inachèvement inévitable du récit : l’écriture laisse au lecteur le temps de suivre à son gré les chemins de ce qui, dans le texte, ne se dit pas tout à fait, mais se répète. Voilà ce que l’autobiographie ne peut pas faire : elle tient au projet impossible, et travaille activement cette passivité de l’écriture, faisant de cet écho une répétition narrative, un renvoi continuel. Vivre, dire, écrire : leur superposition se fait mise en abyme vertigineuse, structure mortelle où le seul espoir d’en sortir se trouve dans la mort elle-même. Sans doute l’autobiographe écrit-il pour pouvoir mourir, tout compte fait, à la fin de l’histoire ; mais cette histoire sans fin, tombeau dressé de son vivant, le rend immortel. Heureusement, en dehors du texte (mais c’est là tout le problème) la vie continue, et il pourra donc mourir – écrasé, dirait-on, par le poids de ce monument démesuré, qui risque fort de l’ensevelir bien avant que tout soit dit.
10D’un point de vue diachronique, l’œuvre de Leduc montre bien le lien entre l’entreprise autobiographique et cette emprise de la voix narratrice. La narration brisée, l’histoire non chronologique des premiers livres donnent à lire une activité graphique, soulignée parfois par l’inscription de dates, par des emprunts à la forme du journal, mais qui demeure silencieuse, hors le pouvoir de l’énonciation. L’avancée linéaire de la narration intervient, avec la chronologie de l’histoire, sous la forme du récit romanesque. Là où il s’agissait, d’abord, de dire l’événement central, le souci de globalité apparaît : le roman veut tout raconter, en commençant par le début, au risque de ne jamais en venir à l’essentiel. Le projet adopte ce procédé romanesque pour construire sa fiction autobiographique : puisqu’il commence au début, avec l’acte de naissance, nous croyons, en effet, que tout nous sera raconté par la suite. S’il se sert, aussi, des procédés graphiques des premiers textes (les dates intercalées, le retour vers un présent de l’écriture), la perturbation de la chronologie qui en résulte est néanmoins englobée dans la narration. Bien plus : la narration autobiographique s’empare aussi des livres antérieurs. Elle y renvoie, et agrandit ainsi sans cesse son domaine autobiographique. Le livre n’est plus un objet à manipuler, à prendre au choix dans les rayons de la bibliothèque ; ici, la bibliothèque se retrouve dans le livre, et c’est le lecteur qui se trouve manipulé.
11Nous avons choisi de parler de cette temporalité en termes mécaniques. L’autobiographie, quant à elle, préfère une métaphorique fluviale, les figures naturelles. À en croire la fin du troisième tome de l’autobiographie de Leduc, le récit suit le cours de la vie avec toute la tranquillité de celui qui regarde l’eau de la rivière passer sous les ponts : la mémoire « suit le courant ». Nous en serions d’ailleurs presque dupes lorsque arrivant enfin, ici, au terme de l’autobiographie, à la fin de la vie et du livre, la mort intervient comme sur les pages mêmes du texte – le fil narratif se brise, l’écrivain est surpris, stylo en main – qui nous renvoient cependant si habilement au début de l’entreprise. Nous qui voulions tant connaître la suite de l’histoire, voilà par chance que tout est prévu : pour suivre le récit de l’écriture de l’autobiographie, il suffit de recommencer notre lecture. La métaphore fluviale est on ne peut plus juste : la surface de l’eau recèle souvent un mouvement effréné, un tourbillon dont l’accélération, au centre, crée un calme apparent – malheur à qui voudrait s’en sortir. En effet, de retour à la première page du projet, il semble que rien n’a changé. Nous nous retrouvons devant la même question, sans avoir trouvé la réponse : « Qui est-ce Violette Leduc ? » L’œuvre qui nous aura tellement habitué à la dissimulation, au caractère glissant du nom propre – nous croyons même, naïvement, que cette fois-ci, c’est pour de vrai – finit par nous dire ce que nous savions depuis le début. Violette Leduc est l’auteur de son autobiographie.
12Cette perturbation de la structure linéaire, apparemment involontaire mais si habilement intégrée dans le système, de plus en plus complexe, du livre, fait naître le doute : et si tout ceci – la vie, la mort, l’écriture elle-même – n’était qu’une mise en scène ? Reste, derrière les mots, et derrière le nom, l’insistance du mouvement qui trahit la présence, certes étouffée, d’autre chose.
13On n’écrit pas une autobiographie pour se faire un nom d’auteur – le plus souvent, c’est déjà fait – mais pour rattacher le nom d’auteur à sa personne. Ajoutons que cette identité à établir entre le nom et la personne doit s’étendre au présent de l’écriture : « ce que je suis, dans le temps même où je rédige », dit Augustin3. L’écrivain doit non seulement se donner un nom d’auteur et de personnage, il doit aussi signer le texte de sa main : il faut que la fonction déictique du pronom « je » ne renvoie ni au maintenant de la narration, ni à celui de l’écriture mise en scène, mais à l’acte même d’écrire. Il faut donc que l’écrivain ait le temps pour signer : mais lequel ?
14Il ne peut s’agir du temps de la narration : l’inclusion de l’écriture dans le récit la réduit au rang d’un objet distancié de l’acte producteur. Il ne peut s’agir non plus du temps des deux lignes parallèles de l’histoire. Au contraire, si le texte projette un moment de rencontre futur entre le récit de la vie et celui de l’écriture, cette rencontre ne pourrait advenir qu’à la fin d’une autobiographie qui ne finit jamais. La structure circulaire prévient certes l’inachèvement du projet, mais elle forclot l’avenir : le temps n’est plus qu’une répétition du passé. Le projet autobiographique s’organise autour d’un présent à venir qui ne pourra avoir lieu à l’intérieur du système narratif.
15Le projet autobiographique ne peut donc éviter ce paradoxe : pour réussir, il doit échouer. Ce « je » tout-puissant, qui veut tout dire et tout englober doit faire place, pour arriver à ses fins et pour inscrire son identité, à une altérité radicale, altérité qui est la possibilité même de l’avenir. En termes concrets, il faut que le texte comporte des éléments étrangers au système de signification narrative, qui ne renvoient pas à un objet, et qui ne font pas sens dans la configuration temporelle du récit. Le temps mécanique doit se dérégler pour faire place à l’insensé, à ce qui ne fera sens qu’après la fin de l’histoire, devenue, du coup, possible. Il faut donc que le projet fasse place à l’imprévisible : la rencontre projetée entre écrivain, narrateur et personnage n’arrivera pas, mais à un moment indéterminé, elle aura eu lieu. La temporalité qui s’esquisse ici ne relève ni de la chronologie ni de la prévisibilité du futur antérieur ; il faudrait parler d’un passé à venir ou d’une antériorité future.
16L’insensé – ce grain de folie – ne peut apparaître que dans l’écriture, qui donne le temps pour le lire, bien après la fin du récit. Par le hasard de la configuration des lettres sur la page, la répétition en sourdine d’un mot, d’un chiffre, l’écriture rend possible la signature du texte : une trace non narrative qui fait signe vers l’ici-et-maintenant singulier de sa propre inscription, vers l’identité présente de l’auteur. Dans l’épaisseur des pages, l’écriture donne à lire une stratification du temps qui permet, non seulement le renvoi, le redoublement de l’histoire, mais aussi la survie d’éléments narratifs qui échappent à la configuration temporelle du récit : une voix qui ne se rattache ni au narrateur, ni au personnage, mais qui apparaît comme altérité, signe de ce qui, déjà écrit, reste encore, pour la narration, à raconter. L’œuvre de Leduc donne deux exemples frappants : l’inscription anagrammaticale du nom du père, trace d’une main qui signe le texte ; la voix anachronique de la folie qui apparaît, tout d’un coup, pour condamner ce mouvement de signature.
17L’écriture apparaît ainsi à la fois comme ce qui rend le projet impossible, et comme ce qui, à travers cette impossibilité même, permet à l’autobiographie d’arriver à ses fins. Cette tension aporétique, entre le projet narratif et son fonctionnement graphique, met en relief – et en abyme – une duplicité temporelle à l’œuvre plus généralement dans le récit entre l’écriture et la parole : le récit écrit serait un lieu où se trace un sujet divisé entre la défaillance des mots énoncés et leur répétition révélatrice. Il ne s’ensuit pas pour autant, cependant, que toute écriture recèle un caractère autobiographique. Certes, l’absence du projet mène à une certaine facilité d’inscription à l’égard des effets de signature. Le texte qui ne dit pas tout – y inclus l’autobiographie, lorsqu’elle réussit, en échouant – laisse parler le silence, et fait entendre ce rythme presque muet qui scande le conflit intérieur du sujet. Néanmoins, l’exemple du texte hautement fantasmatique qu’est Le Taxi suggère qu’il existe la possibilité d’une fiction pure, liée à une indécision – comme en rêve – entre sujet et objet, identité et altérité.
18L’autobiographie, au sens fort, serait ainsi fonction de cette tension entre vivre, écrire et dire. Il lui faut la linéarité du projet, sa téléologie impossible, la fiction de sa réussite ; il lui faut aussi la torsion de cette linéarité et l’échec qui ouvre une brèche dans le système. L’autobiographie se doit d’être démesurée, de tout vouloir, et tout à la fois, car c’est bien à travers ce trop de Je et de Moi dont se plaignait Stendhal que le/e rencontre les limites de ce qu’il n’est pas, qu’il se défait, et se dépasse4. L’aporie fait l’autobiographie en tant que dynamique tensionnelle, à la fois l’écriture, le récit, et la vie même du sujet qui, ne pouvant tout dire, ni tout avoir, fait le temps en parlant : lutte infinie, et peut-être désespérée, dont l’écriture garde les traces.
Notes de bas de page
1 Voir Lejeune, Le Pacte autobiographique, op. cit., p. 197.
2 Dans le Journal du voleur, de Genet, si l’on veut bien accorder à ce texte un statut autobiographique, l’acte de naissance intervient au bout de quelque quarante pages ; dans La Bâtarde, l’acte de naissance est raconté à la première page, mais un récit de naissance intervient un peu plus tard. Notons la remarque de Lejeune, dans Le Pacte autobiographique, p. 201 : « L’objet dernier de toute quête autobiographique est l’impossible recherche de la naissance, évidence que l’emploi systématique de l’ordre de la biographie masque également. Combien d’auteurs, aveuglés par la tradition, commencent par donner comme un fait ce qui est un problème, la naissance : “Je suis né le...”. »
3 Les Confessions, Livre dixième, Ch. III, p. 204.
4 Stendhal, Vie de Henry Brulard, préface de Béatrice Didier, Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1973, p. 30.
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