L’architecture de la faculté de droit de Toulouse au xixe siècle
p. 171-185
Texte intégral
L’Université : une notion médiévale
1L’Université de Toulouse, deuxième par sa fondation (1229), après Paris, est aujourd’hui le deuxième grand centre universitaire français. Créée au Moyen Age, l’universitas est une corporation de maîtres et d’élèves, comprenant les facultés et les collèges universitaires de la ville où elles sont implantées. Placée sous la responsabilité papale, cette institution à but spirituel, dispose de l’autonomie administrative, pédagogique et financière.
2L’Université médiévale n’a pas de bâtiment particulier jusqu’en 1520. Les assemblées s’entretiennent dans les couvents de la ville et les examens se déroulent dans l’église du Taur. Les maîtres louent des salles à leurs frais. Quelques-unes de ces classes sont connues. Pour la Faculté de droit, elles étaient en grande partie regroupées dans la rue des Lois1. La notion d’édifice d’enseignement supérieur apparaît au XVIe siècle. Cependant le « logement universitaire » existe déjà sous la forme des collèges universitaires. La prise en charge des étudiants par des particuliers dès les débuts de l’Université semble liée au patronage ecclésiastique de cette institution. De même l’architecture révèle l’aspect religieux et communautaire de l’Université médiévale.
3La ville est chargée de construire et d’entretenir les bâtiments universitaires. Facultés et collèges sont rassemblés dans le bourg, véritable quartier latin toulousain. L’Université de Toulouse prospère au Moyen Age grâce à l’enseignement du droit romain mais aussi de la chirurgie.
4Au début du XVIe siècle, l’Université demande des locaux aux Capitouls puis sollicite le Parlement qui formule un arrêt en 15152. Celui-ci impose à la ville l’édification de six auditoires, appelés Etudes ou Université, destinés à la prestigieuse Faculté de droit. Construite dans la rue de l’Université, actuellement rue Albert-Lautmann, cette Faculté ne changera pas d’emplacement. Achevé en 1522, le bâtiment n’est composé que de trois salles3. Le plan, dressé par Tavernier en 1631, représente un long bâtiment, accompagné d’une grande cour ou jardin et d’un appentis donnant sur la rue.
5Sur ce plan, il semble que l’édifice possède un étage, pourtant, l’étage date de 17075, de plus, la description ci-dessous n’en fait pas mention. Il s’agit plus probablement d’un bâtiment dont les salles hautes sont, sur le plan Tavernier, surdimensionnées.
6Des indications plus précises se trouvent dans la description que les commissaires font de ce bâtiment en 1668 et retranscrites par Jourdain :
7« … c’est un très grand corps de maison, solidement basty, divisé en trois salles excessivement grandes, qui peuvent contenir au moins huit cents personnes, dont l’une est pour le droit canon, une autre pour le droit civil, et la troisiesme pour la lecture des licenciés. Mais tout est si mal entretenu par les Capitouls, que les deux dernières ne sont plus fréquentées. Il y a une entrée à chaque bout du corps de logis, et tout au long une galerie en apenty, sans autres bastiments. Il y a aussi une cour très espacieuse, fermée de murs de terre, tous brisés.6 »
8Le bâtiment ne subit aucune transformation majeure jusqu’en 17077. A cette date, les Capitouls décident de pratiquer une nouvelle entrée au milieu du bâtiment et d’y ajouter quelques commodités pour les professeurs. En fait, une délibération de 1706 nous apprend qu’un arrêt du Parlement obligeait la municipalité à réparer une classe pour servir à la Faculté des arts8. Cette nouvelle disposition est connue grâce au plan dressé par Saget en 1750 et par le croquis de M. Gilles.
9La classe du milieu est alors divisée en deux salles plus petites et un couloir d’entrée scinde le bâtiment en son milieu. Ces nouvelles pièces correspondent à de nouveaux besoins. L’apparition d’un logement pour le concierge et d’une salle des professeurs à l’étage transforme l’édifice en un bâtiment spécifique.
10Vers 1763, de nouveaux travaux sont effectués pour la construction de latrines et d’un puits9. Cependant, en 1785, la Faculté demande la reconstruction totale du bâtiment qui menace de s’écrouler. La municipalité rejette cette requête comme n’incombant pas à la ville seule et décide de n’effectuer que les réparations les plus urgentes. Cela ne satisfait pas la Faculté qui charge M. Delort de se plaindre à Paris que les capitouls refusent la reconstruction des écoles10.
11A travers ce premier bâtiment, on note qu’au cours du XVIIIe siècle, de simples auditoires s’agrémentent d’un certain confort, et cela, malgré le manque d’investissement des capitouls.
L’implantation des Facultés de Toulouse au début du XIXe siècle
12Durant la Renaissance, l’affermissement du pouvoir royal conduit à l’émergence d’un nouveau but : la formation professionnelle. Cette évolution conduit à un déclin de l’institution jusqu’à la Révolution française. Rompant avec cet esprit universaliste, la période révolutionnaire voit l’affirmation du rôle de l’Etat dans « l’éducation nationale ». L’Université est supprimée et recréée par Napoléon Bonaparte sous une forme différente : l’Université impériale. Elle représente un monopole de tout l’enseignement et réglemente un système où toutes les Facultés de France et établissements d’enseignement secondaire admettent les mêmes règles. Les Facultés ne sont donc que des entités sans cohérence entre elles, ni lien avec la ville qui les accueillent. L’Université, en tant que corporation de maîtres et d’élèves, ne sera recréée qu’en 1968.
13En 1802, Napoléon rétablit l’enseignement supérieur sous la forme d’écoles spéciales. A Toulouse, la première école créée est celle de droit le 21 septembre 1804. Immédiatement, la ville cherche un local pour installer l’école. Le désir de réutiliser les anciennes « Etudes », transformées en magasin à fourrage, se heurte à l’opposition du directeur du génie11. D’abord installée au lycée, alors en cours de restauration (aujourd’hui lycée Pierre de Fermat), l’Ecole de droit récupère les anciennes études par un décret de 180612.
14Dès la création de l’Université de France en 1808, Toulouse devient un chef-lieu d’académie et retrouve le titre de Faculté pour son Ecole de droit ; les Facultés des sciences et des lettres sont des créations de l’Empire introduites dans les années 1810, mais l’Ecole de médecine ne retrouvera son titre de Faculté qu’en 1878. Durant tout le XIXe siècle, les municipalités demandent la création d’une Université complète et autonome. L’Etat leur promet la création de quelques grands centres universitaires à condition que des bâtiments convenables accueillent les Facultés.
15La Faculté de droit et l’Ecole de médecine bénéficiaient, sous l’Ancien Régime, de bâtiments particuliers qu’elles vont réintégrer au début du XIXe siècle. L’Ecole de médecine, trop à l’étroit, est vite déplacée dans l’ancien couvent des Carmes déchaussés, dans le faubourg Saint-Michel. Les Facultés des lettres et des sciences se partagent plusieurs salles du lycée jusqu’en 1853, date d’installation de la Faculté des lettres dans l’ancien hôtel du Sénéchal. Cette situation non favorable au bon fonctionnement de ces établissements se poursuit jusqu’aux réformes des années 1870-1890.
La situation de la Faculté de droit de Toulouse au début du XIXe siècle
16Possédant un passé prospère, la Faculté de droit retrouve très vite un prestige que la période d’oubli révolutionnaire n’a pas réussi à lui enlever. En plus d’offrir des débouchés attirant un nombre important d’étudiants, sa position dominante dans le Sud de la France et son riche passé lui permettent d’être considérée comme la rivale de Paris. L’Ecole bénéficie ainsi de moyens importants.
17Par décret de 1804, cinq chaires sont instituées en faveur de l’Ecole de droit. L’enseignement est composé de trois chaires de droit civil, d’une chaire de droit romain et d’une chaire de procédure et législation criminelle.
Les transformations architecturales de la Faculté de droit
18Le document ci-après montre l’état de la Faculté au début du siècle, après les premières modifications de l’architecte Jacques-Pascal Virebent datées de 1807. Cependant, toutes les modifications apparaissant sur le plan de 1809 n’ont pas été réalisées. L’aménagement de l’aile gauche ne sera effectué qu’en 1840.
19En revanche, les grandes salles de classes de l’aile droite sont divisées afin d’avoir des pièces plus petites et ainsi permettre de diversifier les fonctions. Une salle est ainsi consacrée au vestiaire (14) ce qui permet aux professeurs de se revêtir de leur robe de fonction dans une pièce réservée. Une salle des assemblées (15) remplace l’ancienne salle de professeurs en englobant d’une façon plus large toutes les réunions possibles de la Faculté. En plus de ces nouvelles fonctions apparaissent avec les administrateurs nouvellement nommés, des logements pour l’appariteur et le secrétaire (12 et le 5 : au premier étage).
20L’apparition des dépendances manifeste d’ailleurs cet accroissement du nombre de personnes habitant la Faculté. L’ancienne classe de droit canon est divisée en deux grandes salles (16 et 17). Le sol de ces salles montant de fonds est prévu en pente pour permettre aux étudiants de mieux voir et entendre le professeur13.
21Notons également dans la distribution intérieure l’importance des passages permettant une bonne communication entre les différentes salles. D’ailleurs, le nouvel escalier (10) est plus monumental. Des agrandissements notamment au premier étage complètent cet aménagement. Un nouvel espace, destiné à la bibliothèque (9), est là encore une innovation. En effet, jusqu’à la construction d’une bibliothèque pour l’Ecole de médecine en 1774, aucune Faculté n’en possède, les étudiants ont alors à leur disposition les bibliothèques des religieux. L’achat d’une maison voisine permet d’y installer le secrétariat au rez-de-chaussée et au premier étage le logement du secrétaire14.
22Face au bouleversement administratif, l’architecture de la Faculté de droit prend en considération les besoins de la nouvelle institution ainsi qu’un certain confort pour les personnels administratifs.
23Lorsque l’Ecole de droit entre en possession du bâtiment le 2 novembre 1807, les salles sont considérées comme « ingrates », inappropriées à l’enseignement magistral, nécessitant une acoustique adaptée15. Les professeurs sollicitent la transformation des salles en amphithéâtres pour une meilleure acoustique mais aussi pour empêcher les étudiants d’attenter à la discipline intérieure. Les deux salles de classe (16 et 17) deviennent en 1825 et 1842 des amphithéâtres, aujourd’hui dénommés « Boyer » et « Couzinet ». L’aile droite est donc entièrement transformée.
Les problèmes de financement
24Durant l’Ancien Régime, la commune entretenait les bâtiments des Facultés dont elle était propriétaire. La nationalisation des biens au cours de la période révolutionnaire et leur utilisation en tant que bâtiment national modifie le rôle de la ville. Chargée par le préfet de trouver des bâtiments pour loger l’Ecole de droit dès 1804, la municipalité estime la capacité des bâtiments nationaux à contenir une Ecole, surtout en terme de surface disponible. La question de la dépense est primordiale, les travaux d’appropriation doivent être le plus avantageux possible16. Le préfet semble être le seul à guider et à surveiller les démarches de la ville. Selon le décret du 4ème jour complémentaire an XII, les articles 56, 57 et 58 établissent qu’une partie des frais d’inscriptions sera affectée à l’entretien des bâtiments de l’école et à l’acquisition des objets nécessaires aux études17. Ainsi la dépense n’incombe pas à la ville mais à l’Ecole de droit.
25A partir de 1830, la Faculté ne dispose plus de son budget, elle ne peut donc plus financer elle-même les travaux et doit demander l’autorisation ainsi que le budget nécessaire aux autorités supérieures. Les futurs travaux de la Faculté de droit seront en fait financés par la municipalité de Toulouse.
26Ce n’est qu’en 1840 qu’Auguste Virebent modifie l’aile gauche par la construction d’une salle des actes, divisant ainsi la grande salle des « Institutes » en deux pièces. Toutefois l’ancienne grande salle n’est occupée que par la nouvelle salle des examens, le reste de l’espace est encore inutilisé. Divers projets sont ensuite envisagés pour reconstruire l’aile gauche qui ne sera remaniée qu’en 1879.
27Pourtant la Faculté de droit se transforme. A partir des années 1850, de nouveaux cours basés sur l’économie et le social apparaissent ; des conférences s’organisent. La Faculté de droit de Toulouse possède déjà une large panoplie de cours sérieux et en accord avec les demandes de l’époque. En cela, elle a déjà engagé les transformations préconisées après 1870.
28Un rapport de 1874 constate les besoins :
29« … Les salles d’examens sont insuffisantes ; il n’existe pas de salle de conférences, il faudrait un nouvel amphithéâtre ; les professeurs n’ont pas de cabinets, ils n’ont pas même de salle de réunion, le doyen est obligé de recevoir les visiteurs dans un vestiaire (...) »18.
30Des plans de l’architecte Raynaud datant de 1874 prévoient d’établir dans l’aile gauche un nouvel amphithéâtre, deux salles de conférences et un cabinet pour les professeurs et dans l’aile droite, un corridor reliant le vestiaire et les deux amphithéâtres existants20. Alors que les fonds nécessaires aux travaux sont réunis, de nouveaux plans dressés par l’ingénieur des ponts-et-chaussées Dieulafoy sont présentés aux professeurs en 1876. En plus du projet Raynaud, il inclut l’agrandissement de la bibliothèque, la création de cabinets de travail joints à chaque amphithéâtre et à chaque salle de conférence ainsi que l’aération et le chauffage du bâtiment. En juillet 1877, Dieulafoy rédige le devis comprenant la démolition et la reconstruction de l’aile gauche, la construction de l’avant-corps et de l’escalier, ainsi que des travaux dans l’aile droite21. Cependant le ministre critique ce projet22.
31De nouveaux plans sont datés du 22 septembre 1877. Les façades de l’aile droite, donnant sur la rue Albert-Lautmann et sur la cour, sont reconstruites. En 1880, les plans de l’escalier monumental sont dessinés24. Un des amphithéâtre est en cours de construction. En 1881, alors que les travaux ne sont pas terminés, le doyen demande l’aménagement des anciens amphithéâtres.
Les concepts de l’architecture universitaire toulousaine de la fin du XIXe siècle
32En 1886, une convention entre l’Etat et la ville permet la construction des autres Facultés. Toulouse est dotée de trois nouveaux édifices consacrés à l’enseignement supérieur. La Faculté des lettres rejoint alors celle de droit permettant ainsi de garder une certaine tradition de « centralité ». Contrairement à d’autres villes françaises, chaque Faculté dispose de son propre édifice et toutes sont des constructions, et non des réutilisations d’anciens bâtiments. Le rapprochement des Facultés deux à deux permet de mettre en commun plusieurs salles : la bibliothèque, la salle des examens, le secrétariat. Les Facultés des sciences et de médecine, installées dans le faubourg Saint-Michel, ont une allure de palais universitaires. La notion de quartier latin s’est évanouie avec la dispersion des Facultés.
33Comme à Bordeaux, la Faculté de droit de Toulouse présente un parti classique simple alors que les autres Facultés, construites plus tard sont plus prestigieuses.
34La Faculté de droit est alors quelque peu remaniée. La municipalité promet l’achèvement des deux amphithéâtres de la Faculté de droit et l’aménagement pour la bibliothèque, commune aux sections de droit et de lettres, de tout le premier étage de la Faculté de droit25. Le bâtiment destiné à la Faculté des lettres doit être construit sur l’emplacement du secrétariat de la Faculté de droit et de propriétés privées26. Elle prévoit également la construction d’un bâtiment spécial en bordure de la rue des Puits-Creusés pour loger le secrétariat de la Faculté de droit. Ces travaux seront réalisés entre 1888 et 189427.
35A la fin du XIXe siècle, les conditions de travail des professeurs sont améliorées. Ils obtiennent des cabinets de travail, une salle spéciale à usage de vestiaire, une salle de réunion et une salle particulière dans la bibliothèque.
Conclusion
36La Faculté de droit comprenait, au XIXe siècle, le grand bâtiment de la rue Albert-Lautmann ainsi qu’un bâtiment sur la rue des Puits-Creusés. Plusieurs périodes se distinguent. Le bâtiment le plus ancien est celui donnant sur la rue Albert-Lautmann. L’aile droite conserve sa distribution de 1807, en revanche la façade date de 1878-1881, époque de la reconstruction de l’aile gauche. Le n° 2 rue des Puits-Creusés est contemporain de la Faculté des lettres, période où l’on aménage la bibliothèque au premier étage.
37Au XXe siècle, la Faculté de droit est agrandie par l’achat de la maison Cezar Bru dès 190128 et par la construction de l’Institut d’études politiques en 195929. Un décret de 1908 affecte l’ancien grand séminaire, rue du Taur, à l’Université, pour abriter la bibliothèque universitaire30.
38En 1970, un décret transforme les Facultés en Universités, établissements publics autonomes. La Faculté de droit devient l’Université des sciences sociales, la Faculté des lettres se transforme en Université de Toulouse-Le Mirail et s’installe dans ce nouveau quartier de la ville tandis que les Facultés de médecine et des sciences deviennent l’Université Paul-Sabatier, installée dans le quartier de Rangueil. En 1975, l’Université des sciences sociales prolonge le premier étage des « Etudes » au dessus des trois amphithéâtres. En 1978, l’amphithéâtre Cujas est rénové tandis que les autres amphithéâtres sont en travaux dans les années 1980. Aujourd’hui, l’Université est devenue un enjeu majeur dans la ville. Les schémas Université 2000 et Université 3000 ont incité au retour des universités au sein des centres des villes. A Toulouse, cette volonté s’est traduit par le réaménagement de la Manufacture des tabacs pour l’Université des sciences sociales.
Notes de bas de page
1 H. Gilles, Université de Toulouse et enseignement du droit – XIIIe – XVIe siècles, p. 343.
2 Arch. dép. de la Haute-Garonne, B16, f°319v° dans GADAVE, Les documents sur l’histoire de l’université de Toulouse et spécialement de sa faculté de droit : 1229- 1789.
3 H. Gilles, op. cit., p. 360-363.
4 Arch. mun. de Toulouse, ii 671.
5 H. Gilles, op. cit., p. 366.
6 C. Jourdain, L’université de Toulouse au XVIIe siècle. Documents inédits, Paris : Auguste Durand, 1862, p. 20.
7 Arch. mun. de Toulouse, DD 288, mémoire pour la Faculté de droit de l’Université de Toulouse présenté à MM. les Capitouls en 1779.
8 Arch. mun. de Toulouse, ibid. : recueil des délibérations, 8 juin 1706.
9 Arch. mun. de Toulouse, ibid. : devis du 6 avril 1761 approuvé par la délibération municipale du 10 avril 1763.
10 Arch. mun. de Toulouse, ibid. : délibération de la Faculté de droit, le 3 février 1785 ; GADAVE, doc. n° 1356 : délibération de la ville, le 19 avril 1785 (conservé aux A.M.T., BB 61, f° 22 à 24) et doc n° 1357 : délibération de la Faculté de droit, le 16 septembre 1786 (conservé à la B.U.T., ms 6, f° 131).
11 Arch. mun. de Toulouse, 4 M 6.
12 Arch. dép. de la Haute-Garonne, 2 O Toulouse 164.
13 H. Gilles, op. cit., p. 382.
14 H. Gilles, op. cit., p. 388.
15 O. Devaux, L’enseignement à Toulouse sous le Consulat et l’Empire, p. 221.
16 A.M.T., 1 R 1 : Lettre du préfet au maire, le 13 nivôse an 13 (3 janvier 1805).
17 A.M.T., 1 R 288 : Lettre du préfet au maire, le 23 septembre 1806.
18 Arch. dép. de la Haute-Garonne, 2 O Toulouse 165.
19 Arch. mun. de Toulouse, 5 M 38.
20 Arch. dép. de la Haute-Garonne, 2 O Toulouse 165.
21 Arch. mun. de Toulouse, 5 M 14.
22 Arch. dép. de la Haute-Garonne, 2 O Toulouse 165.
23 Arch. mun. de Toulouse, 5 M 38.
24 Arch. mun. de Toulouse, 5 M 38.
25 Arch. Dép. de la Haute-Garonne, 2 O Toulouse 165.
26 Ibid.
27 Arch. mun. de Toulouse, 4 D 532.
28 Arch. mun. de Toulouse, 1 R 329.
29 H. Gilles, op. cit., p. 405.
30 Arch. dép. de la Haute-Garonne, 2 O Toulouse 165.
Auteur
Historienne de l’art
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les Facultés de droit de province au xixe siècle. Tome 1
Bilan et perspectives de la recherche
Philippe Nélidoff (dir.)
2009
Les Facultés de droit de province au xixe siècle. Tome 2
Bilan et perspectives de la recherche
Philippe Nélidoff (dir.)
2011
Les désunions de la magistrature
(xixe-xxe siècles)
Jacques Krynen et Jean-Christophe Gaven (dir.)
2012
La justice dans les cités épiscopales
Du Moyen Âge à la fin de l’Ancien Régime
Béatrice Fourniel (dir.)
2014
Des patrimoines et des normes
(Formation, pratique et perspectives)
Florent Garnier et Philippe Delvit (dir.)
2015
La mystique déracinée. Drame (moderne) de la théologie et de la philosophie chrétiennes (xiiie-xxe siècle)
Jean Krynen
2016
Les décisionnaires et la coutume
Contribution à la fabrique de la norme
Géraldine Cazals et Florent Garnier (dir.)
2017
Ceux de la Faculté
Des juristes toulousains dans la Grande Guerre
Olivier Devaux et Florent Garnier (dir.)
2017