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Conclusion du titre

p. 275-277


Extrait

493. Sous l’influence du néo-libéralisme qui a cru après le choc pétrolier, le financement public a beaucoup évolué. Convaincu de la capacité du marché libre d’atteindre l’équilibre général et de sa propre inefficience, l’Etat a souhaité réduire son intervention dans l’économie et a libéralisé, entre autres, l’activité financière. En plus de permettre l’équilibre général, cette politique devait avoir pour mérite de permettre aux agents en recherche de financement, de trouver plus de capitaux, plus facilement, et au prix juste. Pour ne pas nuire à l’évolution naturelle des marchés financiers vers l’équilibre et profiter de ses bienfaits, l’Etat qui voulait emprunter, devait satisfaire une condition : ressembler, autant que possible, à un débiteur ordinaire. Pour ce faire, la France – dans un mouvement européen général – s’est départie des méthodes de financement dérogatoires dont elle jouissait jusqu’à lors. Ainsi, elle s’est interdite, comme tous les autres membres de la zone e

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