Annexes
p. 379-544
Texte intégral
1.- Chronologie des allocutions du doyen, des assemblées et des conseils de la Faculté de droit de Toulouse
1➢ Année 1913
15 novembre : conseil (p. 186-187)
15 novembre : assemblée (p. 188-189)
3 décembre : allocution du doyen (p. 189-190)
3 décembre : assemblée (p. 190-192)
2➢ Année 1914
20 mars : conseil (p. 192-194)
8 mai : conseil (p. 194-197)
8 mai : assemblée (p. 197)
6 juin : conseil (p. 197-198)
6 juin : assemblée (p. 198-201)
18 juillet : conseil (p. 202-203)
18 juillet : assemblée (p. 205)
9 novembre : allocution du doyen (feuillet
3ajouté aux p. 206-207)
25 novembre : assemblée (p. 205-207)
8 décembre : conseil (p. 207-208)
4➢ Année 1915
5 janvier : assemblée (p. 208-209)
28 janvier : assemblée (p. 209)
21 février : conseil (p. 209-210)
21 février : assemblée (p. 211-213)
20 mai : conseil (p. 213-215)
5 juillet : assemblée (p. 215-216)
8 novembre : allocution du doyen (p. 217-218)
27 novembre : conseil (p. 218-220)
27 novembre : assemblée (p. 220-221)
10 décembre : conseil (p. 221-223)
5➢ Année 1916
3 mars : conseil (p. 223-224)
3 mars : assemblée (p. 224-225)
17 mars : assemblée (p. 225-226)
18 mai : conseil (p. 227-229)
18 mai : assemblée (p. 229-230)
29 juin : assemblée (p. 230-231)
6 novembre : allocution du doyen (p. 232-233)
7 novembre : assemblée (p. 234-235)
7 décembre : assemblée (p. 235-238)
6➢ Année 1917
28 février : assemblée (p. 238-240)
22 mars : assemblée (p. 240-243)
18 mai : conseil (p. 243-245)
28 juin : assemblée (p. 245-247)
14 novembre : assemblée (p. 247-250)
7 décembre : assemblée (p. 250-252)
21 décembre : conseil (p. 252-253)
23 décembre : allocution du doyen (p. 253-255)
7➢ Année 1918
12 janvier : assemblée (p. 255-259)
8 février : assemblée (p. 259-261)
28 février : assemblée (p. 261-265)
28 février : allocution du doyen (p. 265)
16 mai : assemblée (p. 265-268)
27 juin : assemblée (p. 268-271)
13 novembre : allocution du doyen1 (p. 272-
273)
2 décembre : conseil (p. 273-277)
8➢ Année 1919
9 janvier : assemblée (p. 277-278)
24 janvier : assemblée (p. 278-279)
5 février : assemblée (p. 280)
19 mars : assemblée (p. 280-281)
31 mars : assemblée (p. 281-282)
2 avril : assemblée (p. 282-284)
23 mai : assemblée (p. 284-289)
31 mai : conseil (p. 289-290)
17 juin : assemblée (p. 290-292)
24 juin : allocution du doyen (p. 292)
2. Membres et participation au conseil de la Faculté de droit de Toulouse
3. Membres et participation à l’assemblée de la Faculté de droit de Toulouse
4. Calendrier budgétaire et financier
15 novembre 1913 : budget primitif de l’exercice 1914 ; conseil (p. 188-189)
20 mars 1914 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1913-1914 ; conseil (p. 192- 194)
8 mai 1914 : compte d’administration de l’exercice 1913 et budget additionnel de l’exercice 1914 ; conseil (p. 194-197)
18 juillet 1914 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1913-1914 ; conseil (p. 202- 203)
8 décembre 1914 : budget primitif de l’exercice 1915 ; conseil (p. 207-208)
21 février 1915 : répartition du produit des conférences facultatives du 1er semestre 1914-1915 ; conseil (p. 209-210)
20 mai 1915 : compte d’administration de l’exercice 1914 et budget additionnel de l’exercice 1915 ; conseil (p. 213-215)
5 juillet 1915 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1914-1915 ; assemblée (p. 215-216)
10 décembre 1915 : budget primitif de l’exercice 1916 ; conseil (p. 221-223)
3 mars 1916 : répartition du produit des conférences facultatives du 1er semestre 1915-1916 ; conseil (p. 223-224)
18 mai 1916 : compte d’administration de l’exercice 1915 et budget additionnel de l’exercice 1916 ; conseil (p. 227-229)
29 juin 1916 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1915-1916 ; assemblée (p. 230-231)
7 décembre 1916 : budget primitif de l’exercice 1917 ; assemblée (p. 235-238)
28 février 1917 : répartition du produit des conférences facultatives du 1er semestre 1916-1917 ; assemblée (p. 238- 240)
18 mai 1917 : compte d’administration de l’exercice 1916 et budget additionnel de l’exercice 1917 ; conseil (p. 243-245)
28 juin 1917 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1916-1917 ; assemblée (p. 245-247)
7 décembre 1917 : budget primitif de l’exercice 1918 ; assemblée (p. 250-252)
28 février 1918 : répartition du produit des conférences facultatives du 1er semestre 1917-1918 ; assemblée (p. 261- 265)
16 mai 1918 : compte d’administration de l’exercice 1917 et budget additionnel de l’exercice 1918 ; assemblée (p. 265- 268)
27 juin 1918 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1917-1918 ; assemblée (p. 268-271)
2 décembre 1918 : budget primitif de l’exercice 1919 et modification du budget 1918 ; conseil (p. 273-277)
23 mai 1919 : compte d’administration de l’exercice 1918 et budget additionnel de l’exercice 1919 ; assemblée (p. 284- 289)
17 juin 1919 : répartition du produit des conférences facultatives du second semestre 1918-1919 ; assemblée (p. 290-292)
5. Liste des enseignants de la Faculté de droit
9Bressolles, Jean, Pierre, Marie, Joseph, professeur de procédure civile
10Campistron, Jean, Louis, Alfred, professeur de droit civil
11Cézar-Bru, Charles, Joseph, professeur de droit civil
12Declareuil, Pierre, Dominique, Joseph, professeur d’histoire générale du droit français
13Dugarçon, Alcée, Guillaume, Charles, Joseph, chargé de cours, économie politique
14Ebren, Henri, Pierre, Louis, professeur de droit constitutionnel
15Fliniaux, André, Fernand, Désiré, agrégé, chargé de cours, droit romain
16Fraissaingea, Louis, Gustave, professeur de droit commercial
17Gheusi, Pierre, Joseph, Charles, professeur de droit civil
18Hauriou, Jean, Claude, Eugène, Maurice, professeur de droit administratif
19Houques-Fourcade, Hippolyte, Maurice, professeur d’économie politique
20Magnol, Joseph, François, professeur de droit criminel
21Mérignhac, Alexandre, Gérard, Jacques, Antoine, professeur de droit international public
22Mestre, Gaston, Fernand, Achille, professeur de législation française des finances
23Perreau, Étienne, Ernest, Hippolyte, professeur de droit civil
24Polier, Léon, professeur d’économie politique
25Rigaud, Louis, Germain, Hortensius, chargé de cours de droit civil ; Droit constitutionnel comparé
26Rouard de Card, Martial, Michel, Édgard, professeur de droit international privé
27Thomas, Jacques, Léonce, Paul, professeur de droit romain
28Wallon, Ernest, Marie, Victor, professeur de droit administratif
6. Notices biographiques
29La rédaction de ces 20 notices biographiques des enseignants de la Faculté de droit nous est apparue utile pour au moins deux raisons. Elle doit rendre plus proche au lecteur ces hommes, rencontrés dans le registre du conseil et de l’assemblée de la Faculté de droit de Toulouse, qui sont l’objet de note étude. Ensuite, nous avons rassemblé des données souvent éparses sur ces enseignants. Une attention variable leur a été portée et des sources d’informations diverses existent que ces fiches permettent de rassembler sans toutefois prétendre à l’exhaustivité.
30Si notre travail peut servir à d’autres chercheurs, qui s’intéressent à la Faculté de droit de Toulouse, il n’aura pas été vain. La période retenue, 1913-1919, permet de saisir nombre de ces enseignants. Les limites chronologiques ont néanmoins été dépassées pour rendre compte, dans la mesure du possible, de l’ensemble de leur carrière.
31Chaque notice regroupe ainsi six rubriques. Les références sont données pour chacune des informations collectées. Le choix a été fait de ne pas rédiger une biographie pour chacun. Les fiches se présentent sous la forme suivante :
Identité (dates et lieux de naissance et de décès)
Formation
Carrière universitaire / Enseignements
Décorations2
Autres activités
Situation militaire de 1914 à 1918
Principales publications
Bibliographie
I - Sources
32Outre la bibliographie indicative mentionnée en fin de cet ouvrage, on pourra aussi consulter :
Dictionnaire historique des juristes français XII - XXe siècle, P. Arabeyre, J.-L. Halpérin, J. Krynen (dir.), Paris, 2e éd., 2015.
Les informations relatives à l’Académie de législation sont tirées de Boyer (P.-L.), Un cercle intellectuel de province au cœur de l’évolution de la pensée juridique. L’Académie de législation de Toulouse (1851-1958), coll. « Bibliothèque d’histoire du droit et droit romain », t. 27, Paris, 2014
Une base de données, évolutive et indicative, est disponible à partir du travail coordonné par Catherine Fillon avec le Système d’information des professeurs de droit (1804-
1950) sur : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignantsUn travail sur les agrégés de droit entre 1856 et 1914, à partir des procès-verbaux des concours d’agrégation, est mis à disposition par Patricia Ducret : http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/?q=agregdroit-list
33A - Bressolles (Jean, Pierre, Marie, Joseph), 1853 (27 février, Toulouse)-1918 (6 juillet, Toulouse)
34B – Formation
1876 - Docteur en droit (Des dispositions gratuites d’usufruit en droit romain et en droit français)
1877 - Agrégation de droit
35C - Carrière universitaire / Enseignements
1877 (9 juillet) - 1888 (23 mars) - Agrégé des Facultés de droit à Toulouse
1881-1882 - Cours complémentaire de Pandectes (remplacement de Paget)
1882-1885 - Cours complémentaire de droit international privé
1885-1888 - Cours de procédure civile (remplacement de Campistron) 1888 (24 mars) - 1918 (4 juillet) - Professeur de procédure civile à la Faculté de droit de Toulouse
1890-1891 - Cours complémentaire facultatif de voies d’exécution contre les débiteurs
1891-1892 - Cours complémentaire de législation commerciale comparée
1893-1894 - Cours complémentaire facultatif d’enregistrement
1909-1910 - Cours complémentaire Eléments de droit civil (capacité, 2e année)
1906-1909 et 1910-1914 - Cours complémentaire Eléments de droit civil (capacité, 1re année)
36D - Décorations
Officier d’académie (1896)
Officier de l’Instruction publique (12 juillet 1901)
37E – Autres activités
Avocat
1881 - Élection à l’Académie de législation
1896 - Mainteneur de l’Académie des Jeux floraux
1911-1918 - Secrétaire perpétuel de l’Académie de législation de Toulouse3
38F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 61 ans en 1914
39G - Principales publications
Le Tribunat et le code civil, Toulouse, 1878 (couronné par l’Académie de Législation).
Histoire de l’ordonnance de 1670, Toulouse, 1883 (1re mention à l’Académie des Sciences Morales et Politiques).
Des régimes matrimoniaux dans le pays toulousain, Toulouse, 1880.
Projets de réforme de l’art. 105 du Code de commerce, Paris, 1881.
« Les mariages in extremis », Recueil de Législation de Toulouse, 2e série, t. 1, Toulouse, 1905, p. 175-239.
40H - Bibliographie
Dictionnaire historique des juristes français… op. cit., p. 134.
41I - Sources
Arch. dép. 31, 3160W84
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine… Une galerie de portraits à l’Université, Ph. Delvit (dir.), Presses de l’Université des sciences sociales de Toulouse, 2006, p. 15.
42A - Campistron (Jean, Louis, Alfred), 1848 (18 octobre, Gimont)-
431917 (28 septembre, Toulouse)
44B – Formation
1872 - Doctorat en droit (droit romain : Du pacte commissoire ; droit français : Du privilège du vendeur d’immeubles)
1875 - Agrégation de droit (5e)
45C - Carrière universitaire / Enseignements
1875 (22 juillet) - Agrégé attaché à la Faculté de droit de Toulouse
1875 (10 novembre) - Délégué temporairement à Douai chargé du cours de droit administratif
1877-1878 - Supplée Poubelle pour le cours de code civil
1882-1883 - Chargé du cours complémentaire (municipal) de code rural
1883 - Chargé du cours de code civil (remplacement de Bonfils)
1883 (12 juillet)-1885 (30 octobre) - Professeur de procédure civile à la Faculté de droit de Toulouse
1885 (1er novembre) -1908 - Chaire de droit civil à la Faculté de droit de Toulouse
1888 (7 décembre) - Assesseur du doyen
1889 - Assesseur du doyen
1891-1892 - Cours complémentaire de droit rural (remplacement de Timbal)
1892 - Assesseur du doyen
1893-1894 - Cours complémentaire facultatif de droit civil approfondi
1895-1896 - Cours complémentaire de législation et économie rurales
1895 - Assesseur du doyen
1907-1909 - Cours complémentaire de législation et économie rurales
1908 - Retraite
1911-1914 - Cours complémentaire Eléments de droit civil (capacité)
1916-1917 - Congé pour raisons de santé
1917 (décret en date du 1er août admettant la cessation des fonctions à partir du 1er novembre 1917)
46D - Décorations
Officier d’académie (5 décembre 1881)
Officier de l’Instruction publique (27 décembre 1887)
47E – Autres activités
Avocat
1879 - Élection à l’Académie de législation
48F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 66 ans en 1914, il est rappelé à la Faculté de droit entre 1914 et 1916 pour remplacer des professeurs mobilisés.
49G - Principales publications
Commentaire pratique des lois des 26 juin 1889 et 22 juillet 1893 sur la nationalité : avec modèles de déclaration de la circulaire du 28 août 1893 et appendice sur le recrutement militaire, Paris, 1894.
Des droits successoraux des enfants naturels, d’après la loi du 25 mars 1896, avec tableau des quotités des droits de succession et de réserve des enfants naturels d’après leur nombre et la qualité des parents avec lesquels ils concourent, Paris, 1896.
Collabore au Bulletin-commentaire des lois nouvelles et décrets fondé en 1894.
50H – Bibliographie
O. Devaux, « Biographie des enseignants de la Faculté de droit de Toulouse au XIXe siècle », dans Ph. Nélidoff (dir.), Les Facultés de droit de province au XIXe siècle. Bilan et perspectives de la recherche (t. 2) ; EHDIP n° 15, 2011, p. 158.
51I- Sources
Arch. dép. 31, 3160W85
Éloge funèbre par le doyen Hauriou, Arch. UT1, 2Z2-16, p. 247-249.
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 16.
52A - Cézar-Bru (Charles, Joseph), 1865 (1er avril, Toulouse)-1948 (28 octobre, Toulouse)
53B – Formation
1887 - Doctorat en droit (droit romain : La division des meubles et immeubles en droit romain ; droit français : La loi du 13 février 1889 relative à la renonciation de la femme mariée à son hypothèque légale)
1895 – Agrégation de droit
54C - Carrière universitaire / Enseignements
1893-1895 - Chargé de cours (voies d’exécution) à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence
1895-1899 - Agrégé à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence (cours : voies d’exécution, procédure civile, droit civil, cours complémentaire d’histoire du droit public français, de code civil approfondi)
1899 -1914 - Professeur titulaire à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence
1899-1914 - Professeur de droit civil et cours complémentaire de code civil approfondi
1899-1902 - Chargé de cours complémentaire d’histoire du droit public français
1903-1904 - Chargé de cours à la Faculté des sciences de Marseille (cours complémentaire de doctrines politiques)
1903-1908 - Chargé de cours à la Faculté des sciences de Marseille (cours complémentaire de droit administratif)
1908-1910 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Toulouse (cours complémentaire de droit civil)
1908-1912 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Toulouse (cours complémentaire de principes du droit public)
1910-1914 - Chargé de cours de droit civil à la Faculté de droit de Toulouse
1912-1914 - Chargé de cours de législation et économies rurales à la Faculté de droit de Toulouse
1914-1935 - Professeur titulaire à la Faculté de droit de Toulouse (chaire de droit civil)
1916-1918 - Cours complémentaire de droit civil comparé
1916-1918 - Professeur autorisé à faire le service d’enseignement d’une chaire (droit international privé)
1918-1919 - Cours complémentaire de procédure civile
1919-1921 - Cours complémentaire d’éléments du droit civil
1921-1927 - Cours complémentaire de droit civil
1927-1935 - Cours complémentaire de code civil approfondi
1931-1934 - Professeur autorisé à faire le service d’enseignement d’une chaire (procédure civile et voies d’exécution)
1935 - Retraite
1944-1947 - Professeur honoraire mais enseigne pour suppléer des collègues mobilisés ou décédés (cours de procédure civile)
1929-1935 - Doyen de la Faculté de droit de Toulouse
55D – Décorations
Officier d’académie (14 juillet 1900)
Officier de l’Instruction publique (14 juillet 1907)
56E – Autres activités
Avocat
1910 - Élection à l’Académie de législation
1912 - Secrétaire adjoint
1914 - Vice-président
1915 - Président
Membre du conseil d’administration puis président (1923-1925) de l’Association des Facultés de droit4
Maire de Lanta
Conseiller général de la Haute-Garonne (1919-1940) et président du conseil général (1940), retrouve son siège de conseiller général à la Libération
57F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 49 ans en 1914, il est président de la Commission des allocations de l’arrondissement de Villefranche
58G - Principales publications
Les Syndicats professionnels et leur personnalité civile d après la loi du 21 mars 1884, Paris, 1891.
La saisie-arrêt des salaires et petits traitements (commentaire de la loi du 12 janvier 1895), Paris, 1896.
Traité de la procédure des voies d’exécution, Paris, 1899 (3 rééditions jusqu’en 1939).
La Méthode d interprétation du droit civil. La coutume et le droit comparé, s.l., 1904.
La législation des pensions des armées de terre et de mer et des victimes civiles de la guerre : Commentaire de lois du 31 mars et du 26 juin 1919, Bureaux des lois-nouvelles, Paris, 1919.
Mise à jour de la deuxième édition du Traité théorique et pratique de procédure civile et commerciale d’Eugène Garsonnet (professeur à la Faculté de droit de Paris, décédé en 1899) ; réédité jusqu’en 1933.
Traité théorique et pratique des référés et des ordonnances sur requête ; t. 1 : Des référés (Paris, 1938) ; t. 2 : Des ordonnances sur requête ; t. 3 : De la juridiction contentieuse et définitive du président du tribunal.
Théorie et pratique de la saisie immobilière : commentaire du décret-loi du 17 juin 1938 avec un nouveau formulaire, Paris, 1939.
Durant l’entre-deux guerres, il est directeur de publication pour les suppléments du Répertoire général alphabétique du droit français.
59H – Bibliographie
Dictionnaire historique des juristes français… op. cit., p. 221-222.
F. Cherfouh, « Le juriste entre science et politique ». La Revue générale du droit, de la législation et de la jurisprudence en France et à l’étranger (1877-1938), coll. « Bibliothèque d’histoire du droit et droit romain », t. 31, Paris, 2017, p. 124-125 et p. 448.
60I – Sources
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op.cit., p. 18.
61A - Declareuil (Pierre, Dominique, Joseph), 1863 (19 mars, Limoges)-1938 (12 janvier)
62B – Formation
1887 - Doctorat en droit à Paris (Du compromis en droit romain et en droit français)
1890 - Diplômé de l’École des hautes études (thèse sur l’élection des évêques aux XIe et XIIe siècles)
1893 - Agrégation de droit
63C - Carrière universitaire / Enseignements
1891-1892 - Chargé du cours de droit romain à la Faculté de droit d’Alger
1892-1893 - Chargé du cours de droit criminel à la Faculté de droit d’Alger
1893-1895 - Agrégé à la Faculté de droit d’Alger (cours de droit criminel, de droit romain et cours complémentaire d’histoire du droit) 1894-1895 - Professeur autorisé à faire le service d’enseignement d’une chaire à la Faculté de droit d’Alger (cours de droit criminel)
1894-1895 - Professeur titulaire à la Faculté de droit d’Alger (droit romain)
1895 - Professeur titulaire à la Faculté de droit d’Alger (cours complémentaire d’histoire du droit)
1895-1897 - Agrégé à la Faculté de droit de Montpellier (cours complémentaire d’histoire du droit public français). Son transfert à Montpellier est intervenu contre sa volonté ; il demande que l’arrêté de nomination soit rapporté, faisant valoir l’interruption de travaux en cours, une santé fragile et une situation matérielle moins avantageuse à Montpellier.
1897-1908 - Agrégé à la Faculté de droit de Montpellier (cours complémentaires d’histoire du droit public français)
1897-1908 - Professeur titulaire à la Faculté de droit de Montpellier (droit romain)5
1908-1933 - Professeur titulaire à la Faculté de droit de Toulouse (histoire du droit français)
1908-1909 - Cours complémentaire de principes du droit public
1908-1933 - Cours complémentaire d’histoire du droit public français 1919 - Assesseur du doyen
1932 - Chaire d’histoire du droit public français
1933 - Retraite
64D – Décorations
Officier d’académie (14 juillet 1900)
Officier de l’Instruction publique (14 juillet 1907) E – Autres activités
Avocat (barreau de Paris)
1913 - Mainteneur des Jeux floraux
1909 - Élection à l’Académie de législation 1911 - Vice-président
1912 - Président
1915-1918 - Secrétaire adjoint
1918-1938 - Secrétaire perpétuel
65F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 51 ans en 1914
66G - Principales publications
Du compromis en droit romain et en droit français, thèse droit, Paris, impr. De Moquet, 1887.
« La justice dans les coutumes primitives », Nouvelle revue historique de droit français et étranger, vol. 13, 1889, p. 153-234.
« Études sur le droit franc. Les preuves judiciaires dans le droit franc du Ve au VIIe siècle », Nouvelle revue historique de droit français et étranger, vol. 22, 1898, p. 220-268, p. 457-488, p. 747-762 et vol. 23, 1899, p. 79-109, p. 188-212, p. 313-354.
« Les idées politiques de Cruez de Balzac », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 24, XIVe année, 1907, p. 633-674.
« Quelques notes sur certains types de fidéicommis », Mélanges Gérardin, Paris, 1907, p. 135-155.
« À propos de quelques travaux récents sur le duel judiciaire », Nouvelle revue historique de droit français et étranger, vol. 33, 1909, p. 73-95.
Quelques problèmes d’histoire des institutions municipales au temps de l’Empire romain, Paris, 1911 [articles parus dans la Nouvelle revue historique de droit français et étranger, vol. 28, 1904, p. 306-336, p. 474-500, p. 578-603 ; vol. 31, 1907, p. 461-490, p. 619-644 et vol. 32, 1908, p. 28-65, p. 543-577 et p. 674-689].
« Des comtes de cité à la fin du Ve siècle », Nouvelle revue historique de droit français et étranger, vol. 34, 1911, p. 794-836.
« Filiation et paternité légitimes. Contribution à l’histoire de la famille légale à Rome », Mélanges P.-F. Girard. Études de droit romain dédiées à M. P.-F. Girard, professeur de droit romain à l’Université de Paris à l’occasion du 60e anniversaire de sa naissance, Paris, Arthur Rousseau, 1912, vol. 1, p. 335 sq.
« Le Traité de Madrid et le droit public français », Revue de législation de Toulouse, 2e série, t. IX, 1913, p. 96-122.
« ‘Les discours de la Nation allemande’ de J.-Gottlieb Fichte », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 34, XXIVe année, 1917, p. 361-403.
« Kant, le droit public et la Société des Nations », Revue générale de Droit International Public, janv.-août 1918, 23e année, p. 113-143.
« De l’esprit de conquête ou Benjamin Constant cosmopolite, pacifiste, antimilitariste », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 36, XXVIe année, 1919, p. 471- 504.
Rome et l’organisation du droit, Paris, La renaissance du livre-Albin Michel, coll. L’évolution de l’humanité, t. XIX, 1924 (ouvrage traduit en anglais et en espagnol, publié à Londres et New-York en 1927, à Barcelone en 1928).
Histoire générale du droit français des origines à 1789 à l’usage des étudiants des Facultés de droit, Paris, Recueil Sirey, 1925.
« Idées politiques de Luther. Origines de la conception allemande de l’État », Recueil de l’Académie de législation, t. 6, 1925-1926, Toulouse, 1927, p. 19-47.
« Quelques remarques sur la théorie de ‘l’institution’ et le caractère institutionnel de la Monarchie capétienne », Mélanges Maurice Hauriou, Paris, 1929.
« Luther, l’homme allemand », Revue des questions historiques, vol. 116, 1932, p. 317-354 ; vol. 117, 1932, p. 45-64.
67H – Bibliographie
R. Descimon, « Declareuil (1913) contre Hauser (1912). Les rendez-vous manqués de l’histoire et de l’histoire du droit », Annales.
Histoire, Sciences Sociales. 57ᵉ année, n° 6, 2002, pp. 1615-1636.
Dictionnaire historique des juristes français…, op. cit., p. 312-314.
68I – Sources
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op.cit., p. 22.
« Éloge de M. le professeur Declareuil », Recueil de l’Académie de législation, 4e s., 14, 1938, p. 131-141.
69A - Dugarçon (Alcée, Guillaume, Charles, Joseph), 1879 (5 janvier, Caussens)-1932 (1er février)
70B – Formation
1905 - Doctorat en droit à Bordeaux (Le problème économique de l’intérêt)
1906 - Doctorat en droit à Bordeaux (La convention franco-italienne du travail du 15 avril 1904)
1919 - Agrégation (section des sciences économiques)
71C - Carrière universitaire / Enseignements
1908 (16 novembre)-1910 (31 octobre) - Chargé de cours à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence
1910 (28 novembre)-1914 (31 octobre) - Chargé de cours à la Faculté de droit de Toulouse
1911-1912 - Cours de droit public (licence)
1911- Cours à l’Institut français de Madrid6
1910-1914 - Cours d’économie politique (licence) et d’histoire des doctrines économiques (doctorat en sciences politiques et économiques)
1914 (1er novembre) - 1918 (15 février 1918 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Grenoble
1918 (16 février) - 1919 (19 décembre) - Chargé de cours à la Faculté de droit de Toulouse
1918-1919 - Cours complémentaire de droit constitutionnel (doctorat)
1919 (20 décembre) - 1920 (31 octobre) - Agrégé en sciences économiques attaché à la Faculté de droit de Toulouse
1919-1920 - Cours complémentaire de droit constitutionnel comparé (doctorat)
1920 (1er novembre) – Professeur titulaire d’économie politique à la Faculté de droit de Toulouse
1920-1922 - Cours complémentaire de législation rurale
1922-1924 - Cours complémentaire d’histoire des doctrines économiques
1924 - Professeur de législation française des finances et sciences financières (en remplacement de Polier)
1931-1934 - Assesseur du doyen
1929-1932 - Cours complémentaire d’histoire des doctrines économiques
1931- Examinateur pour la capacité et la licence en droit à Rabat
72D - Décorations
Officier d’académie
73E - Autres activités
Avocat à la cour d’appel de Bordeaux
74F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 35 ans en 1914
Participe activement à l’accueil des étudiants américains au printemps 1919
75G - Principales publications
« La loi française et les questions forestières », Revue politique et parlementaire, 1911, p. 334-355.
76H - Bibliographie
77I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W86 (dont le discours de M. Cézar-Bru, doyen, prononcé le 3 février 1932 aux obsèques d’Alcée Dugarçon).
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 30.
78A - Ebren (Henri, Pierre, Louis), 1866 (28 juin, Gap)-1917 (20 décembre, Toulouse)
79B - Formation
1884 - Baccalauréat ès lettres
Licencié ès lettres (philosophie)
1897 - Licence en droit
1900 - Doctorat ès science politique (Le droit de traiter considéré dans ses rapports avec la forme de l’État et avec la forme du gouvernement)
1901 - Doctorat en droit (Théorie du détournement de pouvoir)
1903 - Agrégation (section de droit public, 1er)
80C - Carrière universitaire / Enseignements
1901-1903 - Chargé de conférences à la Faculté de droit de Lyon
1903 (18 novembre)-1904 (31 octobre) - Agrégé à la Faculté de droit du Nancy
Chaire de droit administratif à la Faculté de droit de Nancy
1904 (1er septembre)-1905 (13 novembre) - Agrégé à la Faculté de droit de Montpellier
Chaire de droit constitutionnel à la Faculté de droit de Montpellier
1905 (14 novembre)-1917 - Agrégé à la Faculté de droit de Toulouse 1905-1907 - Cours de droit constitutionnel
Professeur titulaire de la chaire de droit constitutionnel à la Faculté de droit de Toulouse à compter du 1er janvier 1908
1906-1914 - Cours complémentaire d’éléments du droit public et administratif (capacité)
1913-1914 - Cours complémentaire d’institutions et services administratifs
81D - Décorations
Officier d’académie (9 octobre 1902)
Officier de l’Instruction publique (13 juillet 1908)
82E - Autres activités
1886 (30 septembre) - 1891 (1er février) - Répétiteur aux lycées de Montluçon, Le Puy, Clermont-Ferrand
1891 (1er février) - 1903 (10 novembre) - Professeur de lettres aux Écoles normales d’instituteurs du Puy, Lons-le-Saunier et Valence
1907 - Élection à l’Académie de législation
83F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 48 ans en 1914
84G - Principales publications
Le droit de traiter considéré dans ses rapports avec la forme de l’État et avec la forme du gouvernement, thèse science politique, Valence, impr. A. Ducros, 1900.
Théorie du détournement de pouvoir, thèse droit, Valence, impr. A. Ducros, 1901.
« L’obligation juridique de la déclaration de guerre », Revue générale de droit international public, 1904, n° 2.
« Observations sur la réforme de la loi concernant les aliénés », Bulletin de la Société d’études législatives, 2e partie, 3e année, 1904, n° 5, p. 369-381.
« Les principes généraux du droit disciplinaire, par Henry Nézard », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 22, XIIe année, 1905, p. 467-469.
« L’amnistie (Étude de droit constitutionnel) », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 22, XIIe année, 1905, p. 501-527.
« Note sur la loi du 4 février 1909, appliquant à l’élection des conseils généraux et d’arrondissement le décret du 1er mai 1869, relatif à l’élection des députés », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 26, XVIe année, 1909, p. 112- 113.
85H – Bibliographie
O. Devaux, « Biographie des enseignants de la Faculté de droit de Toulouse au XIXe siècle », dans Ph. Nélidoff (dir.), Les Facultés de province au XIXe siècle Bilan et perspectives de la recherche (t. 2), EHDIP n° 15, 2011, p. 166.
86I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W87
Éloge funèbre par le doyen Hauriou, Archives UT1, 2Z2-16, p. 253- 255.
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 32.
87A - Fliniaux (André, Fernand, Désiré), 1882 (6 octobre, Douai)- 1933 (18 décembre, Paris)
88B – Formation
1906 - Doctorat en droit (sciences juridiques, sciences politiques et économiques)
1910 - Agrégation des Facultés de droit (section de droit romain et d’histoire du droit)
89C – Carrière universitaire / Enseignements
1909-1910 - Chargé de cours (droit romain) à la Faculté de droit de Toulouse
1910 - Agrégé à la Faculté de droit de Toulouse - Cours de droit romain
1910-1914 - Cours complémentaire droit civil comparé (partie de la chaire de Rouard de Card en congé)
1911-1914 - Cours complémentaires doctorat sciences juridiques
1914-1915 - Cours complémentaire droit public (licence)
1918 (26 mars)-1927 - Professeur titulaire de la chaire de droit romain (remplacement de Maria)
1919-1920 - Cours complémentaire Eléments du droit public et administratif (capacité)
1920-1927 - Cours complémentaire droit public (licence)
1929 - Professeur honoraire de la Faculté de droit de Toulouse (décret du 14 février 1929)
1920-1926 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Paris (droit romain)
1927 (1er décembre) - Agrégé à la Faculté de droit de Paris
1928-1929 - Professeur titulaire sans chaire à la Faculté de droit de Paris
1929-1933 - Chaire de droit romain à la Faculté de droit de Paris
90D - Décorations
Officier de l’Instruction publique
91E - Autres activités
1919 - Élection à l’Académie de législation
1921-1922 - Secrétaire adjoint de l’Académie de législation
1927-1933 – Membre correspondant de l’Académie de législation
92F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 32 ans en 1914
1er régiment d’infanterie (service auxiliaire)
57e régiment d’artillerie de campagne à Toulouse (service auxiliaire) du 23 mai 1915 au 8 mars 1919
93G - Principales publications
Le système des parentèles comme mode de dévolution de la succession ab intestat. Étude du droit civil comparé (thèse), Paris, A. Rousseau, 1906.
Le vadimonium (thèse), Paris, A. Rousseau, 1908.
Quelques précisions sur les dettes des États-Unis envers la France ou des Français pendant la guerre d’indépendance et sur leur remboursement, Toulouse, Privat, 1922.
Textes et documents pour servir à l’enseignement du droit romain (1ère année), en collab. Avec A. Perrot et A. Levet, Paris, 1931.
« Le dicarum scriptio et deux papyrus égyptiens de l’époque ptolémaïque », Nouvelle Revue d’histoire de droit français et étranger, 1909, p. 535-549.
« Le sénatus-consulte Juventien et la litis contestatio », Revue d’histoire de droit français et étranger, 1923, p. 82-117 et 187-209.
« La faillite des Ammanati de Pistoie et le Saint-Siège, début du XIVe siècle », Revue d’histoire de droit français et étranger, 1924, p. 436-472.
« Contribution à l’étude des modes de citation au Bas-Empire. La postulatio simplex », Revue d’histoire de droit français et étranger, 1930, p. 193-233.
« Les effets de la simple absence dans la procédure de l’ordo judiciorum privatorum à l’époque de Cicéron (pro Quinctio, XIX, 60 ; in Verrem, II, 2, 22-26) », Études d histoire juridique offertes à Paul Frédéric Girard par ses élèves, Paris, Genthner, t. 1, 1913, p. 43-64.
« Le cumul de la responsabilité de l’État et de la responsabilité de la personne morale », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, t. 38, XXVIIIe année, 1921, p. 334-360.
« Un précédent de règlement de dettes interalliées. Histoire de la dette contractée par les États-Unis envers la Face au XVIIIe siècle pendant la guerre d’indépendance », Revue de droit international, 1re année, n° 2, avril-mai-juin 1927, p. 269-300.
« Le recours en appréciation de validité », Mélanges Maurice Hauriou, Paris, 1929, p. 297-334.
« L’action de arboribus succisis », Studi in onore di Professore Bofante, 1930, I, p. 523-548.
94H - Bibliographie
95I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W87
Recueil de l’Académie de legislation de Toulouse, 1934, p. 211-212.
Nos maîtres de la Faculté de droit de Paris, L.G.D.J., 1932, p. 88.
96A - Fraissaingea (Louis, Gustave), 1860 (30 juin, Caumont)-1933 (13 mars)
97B - Formation
1893 - Agrégation de droit
98C - Carrière universitaire / Enseignements
1893 - Agrégé des Facultés de droit à Toulouse
1897-1898 - Professeur adjoint chargé du cours de droit civil comparé
1898-1930 - Professeur titulaire (chaire de droit commercial), enseigne aussi le droit maritime (1893-1923)
1910 - Assesseur du doyen
1930 - Retraite
99D - Décorations
Officier d’académie (13 juillet 1897)
Officier de l’Instruction publique (13 juillet 1904)
100E - Autres activités
Avocat
Attaché à la Chancellerie
1895 - Élection à l’Académie de législation (associé ordinaire) 1906 -Vice-président
1907 - Président
101F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 54 ans en 1914
102G - Principales publications
« Les pouvoirs des assemblées générales extraordinaires des sociétés anonymes », Recueil de l’Académie de législation de Toulouse, 1901- 1902, t. L, p. 92-148.
« De l’extension à la navigation intérieure de certaines règles de la navigation maritime », Recueil de l’Académie de législation de Toulouse, 1903, t. LI, p. 343-359.
« Du critérium servant à distinguer : 1° les bâtiments de mer et de l’intérieur ; 2° la navigation maritime intérieure », Recueil de l’Académie de législation de Toulouse, 1903, t. LI, p. 360-373.
« Quelques considérations en faveur d’un régime hypothécaire de la navigation maritime et intérieure », Recueil de l’Académie de législation de Toulouse, 1903, t. LI, p. 374-381.
103H - Bibliographie
104I – Sources
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op.cit., p. 33.
105A - Gheusi (Pierre, Joseph, Charles), 1870 (6 janvier, Toulouse)- 1950 (14 juillet, Toulouse)
106B - Formation
1895 - Doctorat en droit (De la chose jugée en matière de divorce et de séparation de corps)
1898 - Agrégation de droit (section de droit privé et de droit commercial)
107C - Carrière universitaire / Enseignements
1896 (1er novembre) - 1897 (31 octobre) - Chargé de conférences et du service des examens à la Faculté de droit de Toulouse
1898 (1er novembre) - 1902 (31 décembre) - Agrégé à la Faculté de droit de Toulouse
1898-1901 - Cours complémentaire de droit civil comparé (doctorat) et de droit maritime
1902-1903 - Agrégé chargé d’un cours de droit international privé (licence, partie de la chaire de Mérignhac)
1903 (1er janvier) - 1903 (3 avril) - Professeur adjoint à la Faculté de droit de Toulouse
1903 (4 avril) - 1924 (31 mai) - Professeur de droit international privé à la Faculté de droit de Toulouse
1904-1905 - Cours complémentaire de droit rural
1905-1908 - Cours complémentaire de législation et économie rurale 1910 - Nommé professeur de droit civil en remplacement de Rouard de Card
1914 (1er juin - 31 juillet) - Congé pour raisons de santé
1918-1920 - Cours complémentaire Éléments de droit civil (capacité)
1925 - Professeur honoraire de la Faculté de droit de Toulouse
1937 - Retraite
108D - Décorations
Officier d’académie (13 juillet 1903)
Officier de l’Instruction publique (1919)
109E - Autres activités
Avocat stagiaire à la cour d’appel de Toulouse
1908 (23 février)-1910 (31 mai) - Député (IXe législature, circonscription de Muret, Gauche radical-socialiste)
1910 (24 avril)-1914 (31 mai) - Député (Xe législature, Républicains radicaux-socialistes)
Battu en 1914 par Vincent Auriol
1919 (16 novembre) - 1924 (31 mai) - Député (XIIe législature, Parti radical et radical socialiste)
Recteur des académies de Clermont (1924-1930), Lyon (1926-1931), Toulouse (1931-1937)
110F - Situation militaire de 1914 à 1918
Incorporé le 10 novembre 1891 et libéré le 23 septembre 1892
Âgé de 44 ans en 1914
Mobilisé comme lieutenant du 2 août 1914 au 1er juin 1918 : chargé du ministère civil au conseil de guerre de la 16e région militaire à Montpellier, substitut près le conseil de guerre de la 16e région militaire en 1917, puis nommé rapporteur et enfin commissaire du gouvernement près le 5e conseil de guerre de la 1re région militaire à Paris
111G - Principales publications
De la chose jugée en matière de divorce et de séparation de corps, Toulouse, impr. Saint-Cyprien, 1895.
« De l’assistance par le travail des vagabonds et des mendiants », Gazette des tribunaux du Midi, 1895.
De la quasi-possession en matière de servitude, 1898 (agrégation des Facultés de droit. Section de droit privé et criminel, composition de droit romain, Paris, Larose, 1898, 10 p.
« Les prisonniers de guerre et le refus d’obéissance entre eux », Journal du droit international privé, vol. 44, 1917, p. 866-874.
Avant-propos de René Pradère (dir.), Le chant languedocien et Pyrénéen à l’école, Toulouse, Privat, 1935.
Préface de Léon Floch, L’art de pêcher la truite, Saint-Gaudens, imprimerie de Vanin, 1951.
112H - Bibliographie
113I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W87 (Éloge funèbre prononcée par le doyen Boyer le 17 juillet 1950)
Base de données :
http://www2.assembleenationale.fr/sycomore/fiche/(numdept)/3395
Base de données : http://data.bnf.fr
114A - Hauriou (Jean, Claude, Eugène, Maurice), 1856 (17 août, Ladiville)-1929 (12 mars, Toulouse)
115B - Formation
Bachelier ès lettres et bachelier ès sciences
1876 - Licence en droit (Du terme en droit romain et en droit français, thèse de licence, Bordeaux)
1879 - Doctorat en droit (Études sur la condictio. Des contrats à titre onéreux entre époux en droit français, Bordeaux)
1882 - Agrégation de droit (1er)
116C - Carrière universitaire / Enseignements
1883 (1er janvier) - Agrégé rattaché à la Faculté de droit de Toulouse
1883 - Cours de droit romain (Pandectes)
1882-1888 - Chargé de cours complémentaire d’histoire du droit français public et privé
1887-1888 - Chargé du cours de droit administratif
1888 (24 mars) - Professeur titulaire, chaire de droit administratif
1891-1892 - Cours complémentaire de législation civile comparée
1894-1895 - Cours complémentaire de droit public
1895-1918 - Cours de droit administratif
1898-1902 - Cours complémentaire de science sociale
1897-1920 - Cours complémentaire de droit administratif (doctorat sciences politiques et économiques)
1920 (1er novembre)-1926 - Professeur de droit constitutionnel
1926 (1er septembre) - Retraite mais il continue à enseigner jusqu’en mars 1929 en qualité de chargé du cours de droit constitutionnel
1906 (1er novembre) - 1926 (31 août) - Doyen de la Faculté de droit de Toulouse
Doyen honoraire (15 novembre 1926)
117D - Décorations
Officier d’académie (20 juillet 1891)
Officier de l’Instruction publique (7 avril 1899)
Chevalier du Mérite agricole (1904)
Chevalier de la Légion d’honneur (25 janvier 1913)
Officier de la Légion d’honneur (25 août 1923)
118E - Autres activités
1906 - Élection à l’Académie de législation
1919 - Correspondant du Ministère de l’Instruction publique
1919 - Membre associé de l’Académie royale de Belgique (classe des Lettres et des Sciences morales et politiques)
1919 - Membre du jury d’agrégation (section de droit public) sous la présidence de Ferdinand Larnaude
1920 – Président du jury d’agrégation (section de droit public)7
1921-1929 - Membre correspondant de l’Institut - Académie des sciences morales et politiques (section législation, droit public et jurisprudence)
119F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 58 ans en 1914
Mobilisé au service du contrôle des télégrammes (au titre civil)
120G - Principales publications
Pour des listes de ses publications, voir C. Javanaud, « Bibliographie du Doyen Hauriou », Les Facultés de droit de province au XIXe siècle. Bilan et perspectives de la recherche, Études d’histoire du droit et des idées politiques, n° 15, Toulouse, 2011, p. 185-196 et J.- M. Blanquer et M. Milet, L’Invention de l’État. Léon Duguit, Maurice Hauriou et la naissance du droit public moderne, Paris, 2015, p. 369-379.
Parmi une riche production :
Précis de de droit administratif contenant le droit public et le droit administratif, Paris, 1892 à 1929 (12 éditions).
De la formation du droit administratif français depuis l’an VIII, Paris, 1893.
« Les facultés de droit et la sociologie », Revue générale de droit, de la législation et de la jurisprudence en France et à l’étranger, août 1893, t. XVII, p. 289-295.
« La crise de la science sociale », Revue du droit public et de la science politique en France et à l’étranger, n° 2, mars-avril 1894, t. I, p. 294-321.
« L’Alternance des Moyen Âges et des Renaissances et ses conséquences sociales », Revue de métaphysique et de morale, t. III, n° 5, septembre 1895, p. 527-549.
Cours de science sociale, La science sociale traditionnelle, Paris, 1896.
La Gestion administrative. Étude théorique de droit administratif, Paris, 1899.
Leçons sur le mouvement social données à Toulouse en 1898, Paris, 1899.
Principes de droit public, Paris, 1910-1916.
« Les idées de M. Duguit », Recueil de Législation de Toulouse, 1911, 2e série, t. VII, p. 2-40.
« La souveraineté nationale », Recueil de législation de Toulouse, 1912, 2e série, t. VIII, p. 1-154.
« La liberté politique et la personnalité morale de l’État », Revue trimestrielle de droit civil, t. XXXII, n° avril-juin 1923, p. 331-346.
Précis élémentaire de droit constitutionnel, Paris, 1925.
« L’ordre social, la justice et le droit », Revue trimestrielle de droit civil, t. XXVI, 1927, p. 795-825.
121H - Bibliographie
N. Cornu-Thénard, « Le modèle romain du corps de droit administratif dans la pensée de Maurice Hauriou », Revue Française d’Histoire des Idées Politiques, 2015/1, n° 41, p. 209-229.
J.-M. Blanquer, « Hauriou Maurice », Dictionnaire historique des juristes français…, op. cit., p. 516-519.
N. Foulquier, « Maurice Hauriou, constitutionnaliste, 1856-1929 », Le renouveau de la doctrine française. Les grands auteurs de la pensée juridique au tournant du XXe siècle, Études réunies sous la direction de N. Hakim et F. Melleray, Paris, 2009, p. 281-306.
G. Gurvitch, « Les idées maîtresses de Maurice Hauriou », Archives de Philosophie du Droit, 1931, p. 155-194.
Maurice Hauriou, Ecrits sociologiques, Préface de F. Audren et M. Millet, Paris, 2008.
J.-A. Mazères, « La théorie de l’institution de Maurice Hauriou ou l’oscillation entre l’instituant et l’institué », Pouvoir et liberté. Études offertes à Jacques Mourgeon, Bruxelles, 1998, p. 239-293.
J.-A. Mazères, « Hauriou ou le regard oblique », A. Gras, P. Musso (dir.), Politique, communication et technologies. Mélanges en hommage à Lucien Sfez, Paris, 2006, p. 45-60.
E. Millard « Hauriou et la théorie de l’institution », Droit & Société, 1995, p. 381-411.
P. Ourliac, « Hauriou et l’Histoire du Droit », La pensée du doyen Maurice Hauriou et son influence, Paris, 1969, p. 79-90.
La pensée du doyen Maurice Hauriou et son influence, Journées Hauriou (Toulouse, 1968), Paris, 1969.
La pensée du Doyen Maurice Hauriou à l’épreuve du temps : quel(s) héritage(s) ?, Ch. Alonso, A. Duranthon, J. Schmitz (dir.), Aix-Marseille, 2015.
J. Schmitz, La théorie de l’institution du doyen Maurice Hauriou, Paris, 2013.
L. Sfez, Essai sur la contribution du doyen Hauriou au droit administratif français, Paris, 1966.
122I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W88 :
Cérémonie de l’inauguration le 21 avril 1931 du monument élevé par souscription à Maurice Hauriou, Paris, Sirey, 1931
Allocution du professeur Mestre à l’occasion du départ à la retraite du doyen Hauriou
Éloge funèbre prononcé par le doyen Houques-Fourcade, Arch. UT1, 2Z2-17, 14 mars 1929, p. 151-158.
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 38.
123A - Houques-Fourcade (Hippolyte, Maurice), 1861 (23 janvier, Bordeaux)-1937 (décembre)
124B – Formation
1889 - Doctorat en droit (Bordeaux, droit romain : Massurius Sabinus ; droit français : Les impôts sur le revenu en France au XVIIe siècle, histoire du dixième et du cinquantième, leur application dans la généralité de Guyenne)
1891 - Agrégé des Facultés de droit (économie politique)
125C - Carrière universitaire / Enseignements
1891 (9 novembre) - Agrégé attaché à la Faculté de droit de Lille
1894 (30 septembre) - Agrégé attaché à la Faculté de droit de Toulouse
1896 (1er novembre) - Professeur titulaire de la chaire d’économie politique à la Faculté de droit de Toulouse
1895-1910 - Cours complémentaire d’économie politique (doctorat sciences politiques et économiques)
1910-1915 et 1917-1919 - Cours complémentaire de législation et économie industrielle (doctorat sciences politiques et économiques)
1919-1920 - Cours d’histoire des doctrines économiques
1903 - Directeur de l’École supérieure de commerce de Toulouse
1925 - Assesseur du doyen de la Faculté de droit de Toulouse (Hauriou)
1926 (1er novembre) - Doyen de la Faculté de droit de Toulouse
1929 (1er octobre) - Retraite
1930 - Doyen honoraire
126D - Décorations
Officier d’académie (7 avril 1899)
Officier de l’Instruction publique (13 juillet 1904)
Chevalier de la Légion d’honneur (20 mai 1921)
Officier de la Légion d’honneur (9 août 1929)
127E - Autres activités
Avocat
Directeur de l’école de notariat de Bordeaux
1895 - Élection à l’Académie de législation
128F - Situation militaire de 1914 à 1918
Incorporé le 11 novembre 1882 et libéré le 11 novembre 1883 Âgé de 53 ans en 1914
129G - Principales publications
Traité théorique et pratique de droit civil (1905-1935, 29 vol.), t. 1, vol. 1, 2 et 3 : Des personnes (avec G. Baudry-Lacantinerie).
Rapport présenté au comité départemental de l’enseignement technique de la Haute-Garonne, 1913.
Éléments d’économie politique, Valeur, monnaie : la circulation, 1922.
Éléments d’économie politique : la circulation, 1922-1923.
Éléments d’économie politique, Commerce : la circulation, 1926.
130H – Bibliographie
O. Devaux, « Aux origines de l’École supérieure de Toulouse : 1898- 1918 », Enseignements et recherches en gestion. Evolution et perspectives, Collection Histoire, Gestion, Organisation, n° 4, 1995, p. 179-182.
131I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W88
Base de données : www.idref.fr/08525819
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 40.
132A - Magnol (Joseph, François), 1876 (23 mars, Saint-Girons)-1951 (11 décembre, Toulouse)
133B – Formation
1899 - Doctorat en droit (Les effets de la séparation des biens sous le régime dotal)
1900 - Doctorat en droit (L’administration pénitentiaire dans ses rapports avec l’autorité judiciaire et de son rattachement au ministère de la justice)
1908 - Agrégation
134C - Carrière universitaire / Enseignements
1900 (30 juillet) - Chargé de conférences à la Faculté de droit de Toulouse (en remplacement de Deloume, démissionnaire)
1902 (1er janvier)-1904 (31 octobre) - Suppléant à la Faculté de droit de Toulouse
1904 (1er novembre) - Chargé de cours de droit civil et d’un cours complémentaire de droit civil
1905-1906 - Suppléant pour les remplacements temporaires et le service des examens
1906-1907 - Chargé du cours de législation d’économie industrielle à la Faculté de droit de Toulouse
1907-1908 - Chargé de cours de droit civil ; d’éléments de droit civil (capacité 2e année) ; d’un cours complémentaire de législation et économie industrielle (doctorat sciences politiques et économiques) et d’un cours de droit international privé (chaire de Gheusi, député)
1911- Cours à l’Institut français de Madrid8
1913 (1er janvier) - Chaire de droit criminel
1946 : Admis à la retraite (1er octobre)
Chargé de cours de droit criminel (1946-1947)
1938 (1er octobre)-1946 - Doyen
Docteur « honoris causa » de l’Université de Gand (1939)
Doyen honoraire de la Faculté de droit et professeur honoraire de droit criminel
135D - Décorations
Officier d’Académie (13 juillet 1908)
Officier de l’Instruction publique (8 août 1913)
Chevalier de la Légion d’honneur (1931)
Officier de la Légion d’honneur (1948)
136E - Autres activités
Avocat à la cour d’appel
Dirige l’École de notariat
Dirige l’Institut technique de droit
Fonde l’Institut de criminologie (1924)
1918 - Élection à l’Académie de législation
1919-1920 - Secrétaire adjoint
1935-1936 - Vice-président
1937-1938 - Président
1938 - Membre du comité consultatif de l’enseignement supérieur
1943 - Président du jury d’agrégation (droit privé) et membre du jury à 4 reprises
Participation comme délégué du Ministre de l’Éducation nationale à divers congrès Internationaux de droit criminel : Bruxelles en 1926 ; Bucarest en 1929 ; Palerme en 1933 ; Paris en 1937 et 1950
Membre de la Délégation française aux Conférences internationales pour l’unification du droit pénal à Madrid (1933), Copenhague (1935) et au Caire (1938)
137F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 38 ans en 1914
Mobilisé comme soldat auxiliaire des ouvriers d’administration attaché à la Commission centrale de ravitaillement puis au bureau militaire de la censure en 1914-1915
138G - Principales publications
Les effets de la séparation de biens sous le régime dotal, 1899.
L’administration pénitentiaire dans ses rapports avec l’autorité judiciaire et de son rattachement au Ministère de la Justice, 1900.
Du droit d usufruit du conjoint survivant par rapport aux biens soumis à un droit de retour : étude de jurisprudence, Toulouse, 1902.
De la forme probante des procès-verbaux des agents des contributions indirectes et des octrois : commentaire théorique et pratique de l article 24 de la loi du 30 décembre 1903, Toulouse, 1904.
L application de la loi du 12 avril 1906 aux mineurs de 16 à 18 ans : IIe congrès national de Droit pénal, Toulouse, 1907.
Cours de droit criminel et de science pénitentiaire, Georges Vidal, 6e édition revue et mise au courant de la législation et de la jurisprudence, Paris, 1921.
Traduction du Code pénal espagnol du 8 septembre 1928.
Traduction du Code pénal italien de procédure pénale d’octobre 1930.
L avant-projet de révision du code pénal français, (partie générale), Paris, 1934.
Rapport présenté au nom de la Faculté de Droit sur l’Avant-Projet de révision du Code pénal français.
De la saisine du juge d instruction / par A. Biragnet ; [sous la dir. de M. Magnol], 1934.
Cours de droit criminel et de science pénitentiaire par Vidal et
Magnol.
Collaboration au Recueil Dalloz.
139H - Bibliographie
140I – Sources
Éloge par Pierre Bouzat, président de l’Association international de droit pénal dans Annales de l’Université, t. XXIV, 1976, p. 17-23.
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 44.
141A - Mérignhac (Alexandre, Gérard, Jacques, Antoine), 1857 (21 janvier, Toulouse)-1927 (20 juillet)
142B – Formation
1877 – Doctorat en droit (Du droit de suite par hypothèque en droit romain et en droit français)
1884 - Agrégation de droit
143C - Carrière universitaire / Enseignements
1884 (12 mai) - Agrégé à la Faculté de droit de Bordeaux
1884 (27 septembre) - Agrégé à la Faculté de droit d’Aix
1887 (20 juillet au 1er novembre) - Enseignant à la Faculté de droit de Toulouse
- Cours de droit international privé (1891-1892)
- Cours complémentaire d’enregistrement (1891-1892)
1887 (1er novembre) - Agrégé à la Faculté de droit de Toulouse
1892 (4 avril) - Chaire de droit international privé à la Faculté de droit de Toulouse
- Cours complémentaire de doctorat en sciences juridiques et
sciences politiques et économiques (1897-1903)
- Cours de droit international public (1902-1903)
1903 (4 avril) - Chaire de droit international public à la Faculté de droit de Toulouse
- Cours complémentaire de législation et d’économie coloniales (1903-1911 ; 1912-1913)
- Cours en vue d’examens d’intendance destiné aux officiers de la garnison de Toulouse (1907-1908)
- Cours complémentaire de doctorat (1915-1916) et de droit public (licence, 1915-1916)
- Cours complémentaire de droit public (licence, 1918-1919)
- Cours de législation coloniale (1920-1924)
- Cours de droit administratif (1924-1925)
1927 (1er novembre) : Admis à la retraite
144D - Décorations
Officier d’académie (28 juillet 1894)
Officier de l’Instruction publique (7 avril 1899)
Chevalier de la Légion d’honneur (23 juillet 1901)
Commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique (20 janvier1902)
Chevalier de la Couronne d’Italie (1903)
Chevalier du Mérite agricole (1904)
Officier de la Légion d’honneur (1914)
145E - Autres activités
Avocat près la cour d’appel de Toulouse
1890 - Élection à l’Académie de législation
1904 - Vice-président
1905 - Président
Membre de l’Institut de droit international
Désigné comme membre du Comité consultatif de la Conférence de la Paix (1917-1918)9
146F - Situation militaire de 1914 à 1918
Sous-lieutenant (1882)
Sous-lieutenant du cadre auxiliaire (1889)
Attaché de 1ere classe à l’Intendance (1890)
Adjoint à l’Intendance (1898)
Sous-intendant militaire de 3e classe du cadre auxiliaire du 17e corps d’armée
Âgé de 57 ans en 1914
Temps passé sous les drapeaux entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919 : un an et demi comme sous-intendant militaire (2e et 3e service de l’Intendance) ; service du contentieux de l’Intendance militaire de la 17e Région (3 décembre 1917 à la cessation des hostilités)
147G - Principales publications
Traité théorique et pratique du régime de communauté, 2 vol., 1894.
Traité théorique et pratique de l’Arbitrage international, couronné par l’Institut de France, Académie des sciences morales et politiques, 1897.
Conférence internationale de la paix, 1899.
« La conférence de La Haye et ses résultats », RGDIP, 1899, p. 879.
Traité des ordonnances sur requête et des référés, 2 vol. 1900.
Traité des hypothèques, 1900.
Les lois et les coutumes de la guerre sur terre, 1903.
Traité de la prescription, 1903.
Traité des privilèges, 1903.
Traité de la vente, 1904.
Traité théorique et pratique des contrats relatifs à l’hypothèque légale de la femme mariée, 2e éd., 1903.
Traité de droit public international par A. Mérignhac, 1995 [document électronique : reprod. de l’éd. en 3 vol. de 1905-1912].
Précis élémentaire des rapports entre patrons et ouvriers, propriétaires et locataires, fermiers, etc., 1909.
« De la sanction des infractions au droit des gens commises, au cours de la guerre européenne, par les Empires du Centre », Revue générale de droit international public, Paris, 1917, p. 5-56.
Conférence aux étudiants américains sur l’arbitrage international. La doctrine de Monroe. La Société des Nations, Toulouse, 1919.
La guerre économique allemande, Paris, 1919.
« Le désarmement. Les Traités de paix de 1919-1920. La conférence de Washington de 1921-1922 », Revue générale de droit international public, 1922, p. 105-151.
148H - Bibliographie
J. Begliuti, « Un juriste pacifiste avant 1914 : Alexandre Mérignhac », dans Ch. Mengès-Le Pape (dir.), Enseigner la guerre ?, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Toulouse, 2016, p. 233- 249.
I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W89
Éloge funèbre prononcé par le doyen Houques-Fourcade le 2 novembre 1927, Archives UT1, 2Z2-16, p. 104-108.
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 49.
149A - Mestre (Gaston, Fernand, Achille), 1874 (22 juillet, Toulouse)- 1960 (9 décembre, Paris)
150B – Formation
1899 - Doctorat en droit (Les personnes morales et le problème de la responsabilité ; De l’autorité compétente pour déclarer l’État débiteur)
1899 - Agrégation de droit (section de droit public)
151C - Carrière universitaire / Enseignements
1899 (22 novembre)-1900 (1er novembre) - Agrégé à la Faculté de droit de Lille
1900 (8 décembre)-1901 (15 juillet) - Professeur suppléant
1902 (19 novembre)-1903 - Chargé de cours de législation française des finances et science financière (doctorat) ; principes généraux de droit public (doctorat)
1903-1904 - Cours de législation française des finances et science financière
1904 (1er janvier) - Agrégé à la Faculté de droit de Toulouse
Chargé du cours d’histoire des doctrines économiques
1904 (22 juillet) - Professeur adjoint à Toulouse
1905 (1er novembre) - Professeur titulaire de législation française des finances et de science financière
1906-1916 - Cours complémentaire de principes du droit public (doctorat en sciences politiques et économiques)
1908-1909 - Cours complémentaire de droit public (licence)
1913 - Assesseur du doyen
1917-1920 - Cours complémentaire de principes du droit public (doctorat)
1920 (1er novembre) - Professeur de droit administratif à la Faculté de droit de Toulouse
1920-1923 - Cours complémentaire de droit administratif
1920-1921 - Cours d’histoire de la musique à la Faculté des lettres10
1922 (5 août) - Chargé de cours à la Faculté de droit de Paris
1923 (7 mars) - Agrégé à la Faculté de droit de Paris
1923 (1er novembre) - Professeur à la Faculté de droit de Paris
1924 (19 décembre) - Professeur titulaire de la chaire de droit constitutionnel et contentieux administratif
1925 - Professeur honoraire de la Faculté de droit de Toulouse
152D - Décorations
Officier d’académie (12 juillet 1906)
Officier de l’Instruction publique (13 juillet 1912) E - Autres activités
1904 - Élection à l’Académie de législation
1919 - Membre du jury d’agrégation (section de droit public) sous la présidence de Ferdinand Larnaude
1920 - Membre du jury d’agrégation (section de droit public) sous la présidence de Maurice Hauriou
153F - Situation militaire de 1914 à 1918
Incorporé le 12 novembre 1895 et libéré le 22 septembre 1896 Âge de 40 ans en 1914
Justice militaire de la 17e région (Conseil de guerre)
Service économique de la 17e région militaire
154G - Principales publications
« L’évolution du droit administratif (doctrine) de 1869 à 1919 », Bulletin de la société de législation comparée, 1922, p. 247-271.
Propriétaires et compagnies de distribution d’énergies électriques, Paris, Sirey, 1925.
La clause-or en droit français : étude juridique, (co-écrit avec E. James), Paris, Nouvelle librairie nationale, 1926.
La théorie du dommage direct, son application aux dommages de guerre en matière agricole, Paris, Sirey, 1927.
La jurisprudence de la houille blanche, Paris, Sirey, 1928.
« Recherches sur l’exception d’illégalité », Mélanges Maurice Hauriou, Paris, Sirey, 1929, pp. 567-598.
Quelques aspects juridiques de paiements internationaux en France, Angleterre, Allemagne (coécrit avec A. Zeiler et E. R. Caudron), Paris, Sirey, 1934.
L’abaissement des prix de l’énergie électrique (décrets-lois des 16 juillet et 30 octobre 1935), Paris, Sirey, 1936 ; 2e éd., 1939.
Les sanctions internationales : trois opinions de juristes (co-écrit avec L. Le Fur et G. Scelle), Paris, P. Hartmann, 1936.
L’évolution du droit public. Études offertes à Achille Mestre, Paris, Sirey, 1956.
155H – Bibliographie
156Dictionnaire historique des juristes français…, op. cit., p. 729-730.
157L évolution du droit public : études offertes à Achille Mestre, 1956.
158F. Melleray, « Achille Mestre ou les débuts du droit administratif moderne », Mélanges en l’honneur de Jacqueline Morand-Deviller. Confluences, Paris, 2007, p. 443-455.
159I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W89
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Fiche d’étudiant, Archives de l’Université Toulouse 1 – Capitole, 5Z
Éloge funèbre prononcée le 13 décembre 1960 par Jean Rivero (Revue de droit public, 1960, p. 1133-1136).
A. Mestre, Souvenirs familiaux, d’enfance et de jeunesse, dactyl., 1943, 98 p. (collection privée).
Nos maîtres de la Faculté de droit de Paris, op. cit., p. 66-67.
160A - Perreau (Étienne, Ernest, Hippolyte), 1870 (21 août Mayenne)- 1943 (7 novembre)
161B – Formation
1894 : Doctorat en droit (droit romain : De la responsabilité civile et pénale des fonctionnaires publics et droit français : De la responsabilité envers les particuliers des fonctionnaires administratifs autres que les ministres) ; prix de thèse de la Faculté de droit de Bordeaux
1898 – Agrégation de droit
162C - Carrière universitaire / Enseignements
1895 (1er juillet) - 1896 (1er novembre) - Chargé de cours de droit civil à l’École de droit d’Alger
1896 (1er décembre) - 1898 (1er novembre) - Chargé de cours à la Faculté de droit d’Aix
1898 (5 juillet) - Attaché à la Faculté de droit de Montpellier
1902 (27 décembre) - Professeur à la Faculté de droit de Montpellier
1903 (4 avril) - Professeur de droit civil approfondi à la Faculté de droit de Montpellier
1908 (23 juillet) - Professeur de procédure civile à la Faculté de droit de Montpellier
1910-1918 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Toulouse :
Cours complémentaire de législation et économie rurales (1910- 1911)
Cours de droit civil (remplacement de Wallon en congé ; 1911- 1912)
Cours de droit civil (remplacement de Wallon en congé ; 1912- 1913)
Cours complémentaire de législation et économie industrielle (doctorat sciences politiques et économiques, 1912-1913)
Cours de droit civil (chaire de Gheusi, député ; 1er novembre 1913 au 31 mai 1914)
Cours complémentaire de législation et économie industrielle (doctorat sciences politiques et économiques, 1er novembre 1913 au 31 mai 1914)
Cours complémentaire de législation du travail et prévoyance sociale (1913-1914)
Cours complémentaire de législation et économie industrielle (doctorat sciences politiques et économiques, 1er juin au 31 octobre 1914)
Cours complémentaires de doctorat Sciences politiques et économiques (1914-1915)
Cours de droit international privé et droit civil comparé (1915- 1916 en remplacement de Rouard de Card en congé)
Cours de droit international privé et droit civil comparé (1916- 1917 en remplacement de Rouard de Card en congé)
Cours de droit civil (1916-1917 en remplacement de Campistron en congé)
1918 (26 mars) – Professeur titulaire de la chaire de droit civil (remplacement de Campistron)
1919 (16 novembre)-1920 (30 octobre) - Cours complémentaire d’éléments du droit civil (capacité)
1920-1937 - Cours complémentaire de législation industrielle
1937 - Admis à la retraite à compter du 1er octobre, professeur honoraire (23 septembre 1937)
1939 - Rappelé pour enseigner
163D - Décorations
Officier de l’Instruction Publique (13 juillet 1908)
Chevalier de la Légion d’honneur (16 juillet 1916)
164E - Autres activités
Avocat à la Cour de Bordeaux
1917 - Élection à l’Académie de législation
1923-1924 - Vice-Président
1925-1926 - Président
1939-1943 - Secrétaire perpétuel
1931- Jury d’examen de l’École de droit du Caire et de Beyrouth
Mainteneur à l’Académie des jeux floraux
Président de la Société des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse
Président de la Société de Saint François-Régis
Membre du conseil d’administration de l’Institut des jeunes aveugles
165F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 44 ans en 1914
Mobilisé comme officier de l’intendance (sous-intendant militaire de 3e classe)
166G - Principales publications
Éléments de jurisprudence médicale à l’usage des médecins (conférences faites à la Faculté de médecine de Montpellier, années 1905, 1906, 1907), Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1908.
Le droit au nom en matière civile : patronyme, titre, prénom, pseudonyme, surnom, armoiries, Paris, Librairie de la société du recueil Sirey, 1910.
Législation et jurisprudence pharmaceutique. Questions et Actualité, J.-B. Baillière et fils, 1920.
Les lois du travail industriel et de la prévoyance sociale : législation ouvrière, vol. 1, Cours élémentaire de législation industrielle, G. Bry, Paris, Larose, 1895, 6e éd. revue par E.H. Perreau, Paris, Sirey, 1921.
Manuel juridique de l’agent d’assurances, 1922, 2e édition, Paris, Marcel Rivière, 1931.
Technique de la Jurisprudence en Droit Privé, préface de M. Geny, 2 vol., Paris, M. Rivière, 1923.
Législation et Jurisprudence médico-pharmaceutique. Nouvelles questions et Actualité, Paris, J.-B. Baillière et fils, 1925.
Vade-Mecum Juridique du Chirurgien-Dentiste, Paris, Semaine dentaire, 1925.
Code de la médecine et de la pharmacie, Paris, L. Tenin, 1926.
167H – Bibliographie
F. Cherfouh, Le juriste entre science et politique. La Revue générale du droit, de la législation et de la jurisprudence en France et à l’étranger (1877-1938), coll. « Bibliothèque d’histoire du droit et droit romain », t. 31, Paris, 2017, p. 126 note 189 et p. 452.
168I – Sources
G. Boyer, « Éloge de M. Étienne Perreau », Revue de l’Académie de législation, 1947, t. XVIII, p. 169-177.
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit, p. 54.
169A - Polier (Léon), 1877 (30 octobre, Rabastens)- 1949 (30 janvier, Paris)
170B – Formation
1903 - Doctorat ès sciences politiques (L’idée de juste salaire, essai d’histoire dogmatique et critique, Paris, Giard et Brière)
1905 - Doctorat en droit (De l Expropriation pour cause d utilité sociale au bénéfice d entreprises privées, Paris, Giard et Brière, 1905). 1906 - Agrégation ès sciences économiques
171C - Carrière universitaire / Enseignements
1905 (1er novembre)-1906 (18 novembre) - Chargé de cours à la Faculté de droit de Toulouse (histoire des doctrines économiques ; législation et économie industrielle)
1906 (19 novembre)-1910 (31 décembre) - Agrégé à la Faculté de droit de Toulouse
1906-1911 - Cours complémentaires d’économie politique (licence)
1906-1914 - Cours complémentaire de doctrines économiques
1911 (1er janvier)-1920 (1er novembre) - Professeur d’économie politique à la Faculté de droit de Toulouse
1919 (1er mai au 31 juillet) - Congé pour raisons de santé
1919 (1er novembre)-1920 (31 octobre) - Mis à la disposition de la Faculté de droit de l’Université de Strasbourg
1920 (1er novembre)-1923 (30 octobre) - Professeur de législation française des finances et science financière à la Faculté de droit de Toulouse
1920 (1er novembre au 31 décembre) - Congé pour raisons de santé
1920-1923 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Lille (sur la chaire de Ch. Guernier11) : économie politique
1923-1924 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Lille (sur la chaire d’A. Aftalion12 détaché à Paris) : économie politique et histoire des doctrines économiques
1924 (7 juin) - Professeur d’économie politique et d’histoire des doctrines économiques à la Faculté de droit de Lille (sur la chaire d’A. Aftalion détaché à Paris)
172D – Décorations
Officier d’académie (14 juillet 1911)
Officier de l’Instruction Publique (août 1919) Chevalier de la Légion d’honneur (1920)
173E - Autres activités
Rédacteur au ministère des travaux publics (16 juin 1905 au 25 novembre 1905)
Chargé de mission à l’Université française du Caire de 1910 à 1914
Chargé d’un cours public à l’Institut français de Madrid (7 avril au 6 mai 1915)
174F - Situation militaire de 1914 à 1918
Incorporé le 30 octobre 1896 (par devancement d’appel) et libéré le 18 septembre 1897
Âgé de 37 ans en 1914
A contracté l’engagement spécial de la loi Dalbiez pour contribuer au service du contrôle des télégrammes
Appelé à Paris pour être rattaché à un service spécial du ministère de la Justice
175G - Principales publications
L. Polier et R. de Marais, Esquisse d’une théorie des États composés, contribution à la théorie générale de l’État, Toulouse, Privat, 1902.
De l Expropriation pour cause d utilité sociale au bénéfice d entreprises privées, Paris, 1905.
Les forces de la France d hier et de demain, Paris, Recueil Sirey, 1915.
176H - Bibliographie
177I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W96
Informations fournies par Catherine Fillon pour sa situation militaire et sa date de décès
178A- Rigaud (Louis, Germain, Hortensius), 1887 (26 avril, Blaye-sur-Tarn) -1974 (14 juillet)
179B - Formation
Lauréat de la Faculté de droit de Toulouse (deux prix dans chacune des trois années de licence)
1908 - Lauréat du concours général (1ère mention)
1912 - Docteur en droit (Le droit réel. Histoire et théories, son origine institutionnelle)
1912-1915 - Pensionnaire de la Fondation Thiers (20e promotion)
1914 - Docteur en sciences politiques (La théorie des droits réels administratifs)
180C - Carrière universitaire / Enseignements
1916 (1er décembre)-1922 (31 octobre) - Chargé de cours à la Faculté de Droit de Toulouse (interruption entre le 1er novembre 1920 et 15 décembre 1920) :
Droit civil (1916-1917)
Droit civil (1917-1918)
Droit constitutionnel comparé (1918-1919)
Eléments du droit public et administratif (capacité, 1918-1919)
Cours complémentaire de droit constitutionnel comparé et du service des examens (1er janvier au 31 octobre 1919)
Droit constitutionnel (1919-1920)
Droit civil (chaire de Gheusi, député) du 23 février au 31 octobre 1920
Droit civil (chaire de Gheusi, député), 1920-1921 et 1921-1922
Cours complémentaires de science pénitentiaire et de droit pénal spécial du 1er janvier 1921 au 31 octobre 1921
En 1928, professeur à la Faculté de droit de l’Institut catholique de Paris (d’après son acte de mariage le 24 septembre 1928)
Doyen de la Faculté libre de droit de Paris
Doyen honoraire de la Faculté libre de droit de Paris
181D - Décorations
182E - Autres activités
Avocat
183F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 31 ans en 1914. Réformé
184G - Principales publications
« L’émancipation civile de la femme mariée : les étapes d’une législation sociale », Revue de l’action populaire, Reims, 1911.
L’administration légale des biens des enfants mineurs légitimes : la loi du 6 avril 1910, Toulouse, E. Privat, 1911.
La théorie des droits réels administratifs, Coll. « Bibliothèque de la Fondation Thiers », vol. 34, Paris, Sirey, 1914.
Les droits de la femme : droits publics, droits privés, droits politiques, Paris, Éditions SPES, 1927.
L’évolution du droit de la femme de Rome à nos jours, Paris, Éditions SPES, 1930.
Cours de droit international privé, Paris, Domat-Montchrestien, 1937. « À propos d’une renaissance du jus ad rem et d’un essai de classification nouvelle des droits patrimoniaux », Revue internationale de droit comparé, vol. 15, n° 3, 1963, p. 557-567.
185H – Bibliographie
P. Droulers, Politique sociale et christianisme. Le Père Desbuquois et l’Action Populaire, 1919-1946, Paris-Rome, 1980, p. 87-88.
186I – Sources
Archives de l’Université des sciences sociales – Toulouse 1
Informations fournies par Catherine Fillon pour sa situation militaire et sa date de décès
187A - Rouard de Card (Martial, Michel, Edgard), 1853 (20 mai, Limoges)-1934 (4 juillet)
188B - Formation
1871 - Baccalauréat ès lettres
1874 - Licence en droit à la Faculté de Paris
1877 - Doctorat en droit (L’organisation de l’armée en droit romain et La guerre continentale dans ses rapports avec la propriété).
1882 - Agrégation de droit
189C - Carrière universitaire / Enseignements
1880 - Chargé de cours à l’école supérieure d’Alger (droit administratif et constitutionnel ; droit civil)
1883 - Professeur titulaire d’une chaire à la Faculté de droit d’Alger
1884 - Agrégé des Facultés de droit de Montpellier
1885 - Agrégé des Facultés de droit de Toulouse – Chaire d’État (droit civil)
1889 - Professeur titulaire d’une chaire de droit civil
1902 (01/01 au 03/31) - Congé pour raisons de santé
1904 (01/11 au 10/31/1905) - Congé pour raisons de santé
1907 (01/11 au 02/29) - Congé pour raisons de santé
1910-1921 - Chaire de droit international privé
1910 à 1918 - Congé pour raisons de santé
1921 (01/03 au 31/10) - Congé pour raisons de santé
1921 - Retraite
190D - Décorations
191E - Autres activités
Avocat
Secrétaire de la conférence des avocats de Paris
1912 – Élu membre de l’Institut de droit international
192F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 61 ans en 1914
193G - Principales publications
L organisation de l armée en droit romain, La guerre continentale dans ses rapports avec la propriété en droit français, Paris, Malverge et Dubourg, 1877.
L arbitrage international dans le passé, le présent et l avenir, Paris, Durand et Pedone-Lauriel, 1877.
Les traités de protectorat conclus par la France en Afrique (1870- 1895), Paris, Durand et Pedone-Lauriel, 1879 et 1897.
De l échange des actes de l état civil entre nations par la voie diplomatique, Paris, Berger-Levrault, 1879.
Étude de droit international public : les annexions et les plébiscites dans l histoire contemporaine, Paris, Thorin, 1880.
Étude sur la naturalisation en Algérie, Paris, Berger-Levrault, 1881.
Un essai de réforme administrative en Algérie, Paris, Berger-Levrault, 1881.
Les certificats d études spéciales en Algérie, Paris, Berger-Levrault, 1884.
L assistance judiciaire et les étrangers en France, Paris, Marchal et Billard, 1887.
Études de droit international, Bibliothèque de droit international, vol. XXVIII, 1890.
Des droits de l époux sur la succession de son conjoint prédécédé d après la législation actuelle, Paris, Pedone-Lauriel, 1891.
De la distinction entre la responsabilité contractuelle et la responsabilité délictuelle : d après la loi et la jurisprudence française, Paris, Durand et Pedone-Lauriel, 1891.
Les destinées de l arbitrage international depuis la sentence rendue par le tribunal de Genève, Paris, Pedone-Lauriel, 1892.
La nationalité française, Paris, Pedone-Lauriel, 1893 et 1922.
Un protectorat disparu : l annexion de Tahiti et de ses dépendances, Paris, G. Pedone-Lauriel, 1894.
Encore quelques mots sur la distinction entre la responsabilité contractuelle et la responsabilité délictuelle, Paris, Pedone, 1894.
L Alsace-Lorraine et le projet de neutralisation, Paris, Pedone, 1895. Une évolution juridique : le caractère déclaratif du partage dans l ancien droit et le droit actuel, Paris, Pedone, 1895.
Le différend franco-brésilien relatif à la délimitation des Guyanes, Paris, Pedone, 1897.
Les traités entre la France et le Maroc : étude historique et juridique, Paris, Pedone, 1898.
Les possessions françaises de la côte orientale d Afrique, Paris, Pedone, 1899.
Les territoires africains et les conventions franco-anglaises, Paris, Pedone, 1901.
La frontière franco-marocaine et le protocole du 20 juillet 1901, Paris, Pedone, 1902.
L île de Perejil : son importance stratégique, sa neutralisation, Paris, Pedone, 1903 et 1913.
La France et les autres nations latines en Afrique, Paris, Pedone, 1903.
Les relations de l Espagne et du Maroc pendant le XVIIIe siècle, Paris, Pedone, 1903.
Le protectorat de la France sur le Maroc, Toulouse, Privat, 1905.
La politique de la France à l égard de la Tripolitaine pendant le dernier siècle, Toulouse, Privat, 1906.
Traités de la France avec les pays de l Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Maroc, Paris, Pedone, 1906.
Les traités de commerce conclus par le Maroc avec les puissances étrangères, Toulouse, Privat, 1907 et 1919.
Une compagnie française dans l empire du Maroc au XVIIe siècle, Paris, Pedone, 1908.
La représentation des indigènes musulmans dans les conseils de l Algérie, Paris, Pedone, 1909.
Traités de délimitation concernant l Afrique française, Paris, Pedone, 1910 et supplément en 1913 et 1926.
La France et la Turquie dans le Sahara oriental, Paris, Pedone, 1910. Documents diplomatiques pour servir à l étude de la question marocaine, Paris, Pedone, 1911.
Livres français des XVIIe et XVIIIe siècles concernant les États barbaresques : Régences d Alger, de Tunis, de Tripoli et Empire du Maroc, Paris, Pedone, 1911 et 1917.
La question marocaine et la négociation franco-espagnole de 1902, Paris, Pedone, 1912.
La défaite des Anglais à Tanger en 1664, Paris, Pedone, 1912.
Traités et accords concernant le protectorat de la France au Maroc, Paris, Pedone, 1914.
La Turquie et le protectorat français en Tunisie : 1881-1913, Paris, Pedone, 1916.
Notre droit de préférence sur le Congo belge et la convention franco-allemande du 4 novembre 1911, Paris, Pedone, 1917.
Le prince de Bismarck et l expansion de la France en Afrique, Paris, Pedone, 1918.
Accords secrets entre la France et l Italie concernant le Maroc et la Lybie, Paris, Pedone, 1921.
La France e l Italie et l article 13 du pacte de Londres, Paris, Pedone, 1922.
Le traité de Versailles et le protectorat de la France au Maroc, Paris, Gamber, 1923.
Les mandats français sur le Togoland et le Cameroun : étude juridique, Paris, Pedone, 1924.
Le statut de Tanger d après la convention du 18 décembre 1923, Paris, Pedone, 1925.
Le début de la conquête de l Algérie : les arrangements conclus par le général Clauzel avec le bey de Tunis (1830-1831), Paris, Pedone, 1927.
L Ethiopie au point de vue du droit international, Paris, Pedone, 1928. Modifications du statut de Tanger d après les Accords du 25 juillet 1928, Paris, Pedone, 1928.
Le différend franco-italien concernant la frontière méridionale de la Libye, Paris, Pedone, 1929.
Les États-Unis d Amérique et le protectorat de la France au Maroc, Paris, Pedone, 1930.
Situation internationale du Soudan égyptien depuis l indépendance de l Egypte, Paris, Pedone, 1932.
Il publie dans la Revue générale de droit international public et des chroniques à la Revue générale d administration à partir de 1881.
194F – Bibliographie
O. Devaux, « Bibliographie des enseignants de la Faculté de droit de Toulouse au XIXe siècle », Les Facultés de droit de province au XIXe siècle…, op. cit., p. 149-183.
J. Poumarède, « Rouard de Card Edgard », Dictionnaire historique des juristes français…, op. cit., p. 890-891.
195I – Sources
Arch. dép. 31, 3160W249
Éloge funèbre par le doyen Cézar-Bru le 12 juillet 1934, Arch. UT1, 2Z2-17, p. 316-317.
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 58.
196A - Thomas (Jacques, Léonce, Paul), 1873 (3 juin, Narbonne)-1942 (28 avril, Toulouse)
197B – Formation
1898 - Doctorat en droit mention sciences juridiques à Toulouse (Evolution de la théorie de la chose jugée à Rome ou de la coexistence des deux exceptiones rei injudicium deductae et rei judicatae), prix de thèse de la Faculté de droit de Toulouse
1899 - Doctorat en droit mention sciences politiques et économiques à Toulouse (Essai sur quelques théories économiques dans le Corpus juris civilis (de la richesse, de la valeur, de la circulation des biens, du crédit)
1906 - Doctorat de l’école des hautes études à Paris (Le droit de propriété des laïques et le patronage laïque au Moyen Âge)
1906 - Agrégation (droit romain et histoire du droit)
198C - Carrière universitaire / Enseignements
1904 - Chargé de cours à la Faculté de droit de Rennes 1906 - Agrégé des Facultés de droit à Toulouse
1911 - Professeur titulaire d’une chaire de droit romain 1917-1918 - Cours de droit constitutionnel à la place d’Ebren (cours complémentaires)
Cours complémentaire d’histoire du droit français13 ; cours spécial d’histoire du droit méridional14
1935-1938 - Doyen
199D - Décorations
Légion d’honneur
200E - Autres activités
1919 - Élu délégué au conseil de l’Université pour 3 ans
1923 - Élection à l’Académie de législation
201F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 41 ans en 1914
Interprète auprès des prisonniers allemands de la rue Caraman
Mobilisé hors de Toulouse 1916 (2Z2-16, p. 235)
Envoyé à Agen en tant qu’attaché de l’intendance de la XVIIe région (autorisé à se rendre 2 jours par semaine à Toulouse pour faire ses cours)15
Mobilisé comme attaché d’intendance à Toulouse et envoyé en Alsace « en raison de sa connaissance de la langue allemande » (2Z2-16, p. 277, 9 janvier 1919 ; de retour à la séance du 5 février 1919)
202G - Principales publications
« Observations sur les actions in bonum et aequum conceptae », Paris, Nouvelle revue historique de droit français et étranger, t. XXV, 1901, p. 541-584.
« La condamnatio in simplum dans les actions quoe crescunt in duplum adversus infitiantem », Paris, Nouvelle revue historique de droit français et étranger, t. XXVII, 1903, p. 579-596.
Le droit de propriété des laïques sur les églises et le patronage laïque au Moyen-Âge, Bibliothèque de l École des hautes études, t. XIX, Paris, Imprimerie nationale, 1906.
« Le rôle et le choix de l’exsecutor negotii dans la procédure extraordinaire à l’époque de Justinien (Étude sur un papyrus byzantin du Musée du Caire n° 67032) », Études d histoire juridique offertes à Paul Frédéric Girard par ses élèves, Paris, Genthner, t. 1, 1913, p. 379-416.
Collaboration à la traduction anglaise de l’ouvrage de M. Brissaud, professeur à la Faculté de droit de Toulouse : Manuel d histoire du droit public français, Paris, Fontemoing, 1898.
Traduction de l’ouvrage : A history of french public law, by J. Brissaud, translated by James W. Garner, professor of political science in the University of Illinois, Boston, Little Brown and Cie, 1915.
« La nature de la damnatio », Paris, Revue historique de droit de droit français et étranger, 1931, p. 211-34.
« Étude sur le Premier président de Lamoignon », traduite en anglais dans Encyclopaedia of the Social Sciences, New-york, Fayerweather Hall Columbia University, vol. IX, 1932, p. 26-27.
Collaboration au Répertoire de droit pratique (Fuzier-Herman, 1918). Collaborations au Vocabulaire juridique (dir. Capitant, 1929-1930).
203H - Bibliographie
204I - Sources
Arch. dép. 31, 3160W249
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 61.
205A - Wallon (Ernest, Marie, Victor), 1851 (1er mai, Montauban)- 1921 (10 août, Toulouse)
206B - Formation
Baccalauréat ès lettres et ès sciences
1876 - Doctorat en droit (La condition de la dot mobilière en droit romain et en droit français).
1878 - Agrégation (sans mention de spécialité)
207C - Carrière universitaire / Enseignements
1878 (1er août)-1879 (24 juillet) - Attaché comme agrégé provisoire à la Faculté de droit de Toulouse
1879 (25 juillet)-1885 (8 février) - Agrégé des Facultés de droit de Toulouse
1880 - Chargé du cours de droit des gens
1881 - Chargé du cours de droit international privé
1882 - Chargé du cours de droit administratif
1885 (9 février)-1887 (18 décembre) - Professeur titulaire de la chaire de droit administratif
1887 (18 décembre)-1914 – Professeur de droit civil
1911-1914 - Congé pour raisons de santé
1914 - Retraite et nommé professeur honoraire
208D - Décorations
Officier d’académie (12 juillet 1886)
Officier de l’Instruction publique (28 juillet 1894)
209E - Autres activités
1908 - Nommé membre du jury d’agrégation (section de droit privé et de droit criminel)
210F - Situation militaire de 1914 à 1918
Âgé de 63 ans en 1914
211G - Principales publications
« Notice sur la vie et les travaux de M. Édouard-René Lefebvre-Laboulaye », Nouvelle revue historique de droit français et étranger, 1888, 12e année, p. 1-30.
212H - Bibliographie
213I - Sources
Arch. Dép. 31, 3160W249
Base de données : http://siprojuris.symogih.org/siprojuris/enseignants
Portrait dans Toiles, gravures, fusain et sanguine…, op. cit., p. 64.
2147. Liste des étudiants de la Faculté de droit tombés pour la France (d’après les Rapports annuel du Conseil de l’Université avec les comptes rendus des travaux des facultés et des observatoires) et d’après le Livre d’or 1914-1918 de la Faculté de droit de Toulouse.
Classe 1888
215• Baron (Émile, Louis, Georges), né le 1er avril 1868 à Montpellier (Hérault)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (19 juillet 1912)
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à la 1ère bataille de la Marne
Chevalier de la légion d’honneur – Croix de guerre
Citation à l’ordre du régiment : « Baron, Émile, Louis, Georges, capitaine-commandant la 24e compagnie du 341e régiment d’infanterie a montré le plus beau sang-froid et la plus brillante attitude au feu le 1er et le 7 septembre. Dans ce dernier combat a maintenu sa compagnie sous un feu violent d’artillerie et d’infanterie. A été tué ».
Classe 1889
216• Deniau (Henri, Joseph, Fernand, Marie), né le 13 décembre 1869 à Onet-le-Château (Aveyron)
Scolarité : 1896-97, 1903-04
Capitaine au 331e régiment d’infanterie
Décédé des suites de ses blessures à l’hôpital de Verdun
Classe 1894
217• Virenque (Michel, Louis, Marius), né le 7 avril 1874 à Rodez (Aveyron)
Scolarité : 1892-93, 1893-94, 1894-95, 1896-97
Docteur en droit (13 juin 1912)
Secrétaire général de préfecture. Sous-préfet de Saint-Nazaire
Engagé volontaire en avril 1915
Sous-lieutenant au 348e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 8 juin 1916 devant le fort de Vaux (Verdun)
Classe 1895
218• Sabouroux (Jean, François, Gabriel), né le 9 janvier 1875 à Anlhiac (Dordogne)
Scolarité : 1898-99, 1899-1900, 1900-01, 1901-02
Docteur en droit (22 mars 1907)
Capitaine au 154e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 août 1914 à Fillières (Meurthe-et-Moselle)
219• Valatx (Léon, Germain, Marie, Ludovic), né le 30 janvier 1875 à Carmaux (Tarn)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1911-12
Docteur en droit16
Docteur en médecine
Aide-major de 1ere classe
Décédé le 17 août 1916 à Arcachon
Classe 1897
220• Bousquet-Pontié (Aristide, Louis, Marie, Marcel), né le 23 janvier 1877 à Figeac (Lot)
Scolarité : 1895-96, 1896-97, 1897-98, 1898-99, 1899-1900
Docteur en droit (5 mai 1903)
Avocat
Caporal au 207e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 24 mars 1915 à Perthes-lès-Hurlus
Croix de guerre avec étoile de bronze (titre posthume) avec citation :
« Bousquet-Pontié, Aristide, Louis, Marie, Marcel - Caporal remarquable par son courage et son dévouement. Blessé grièvement à son poste de combat. Mort des suites de ses blessures le 24 mars 1915. Signé : Pétain ».
221• Grethner (Paul, Gustave), né le 7 avril 1877 à Foix (Ariège) Scolarité : 1913-14
Capitaine au 166e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 6 septembre 1914 à Braucourt (Haute-Marne)
222• Guénot (Félix, Prosper, Marie), né le 13 février 1877 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1898-99, 1899-1900, 1907-08
Licencié en droit (26 juin 1908)
Chef de cabinet du gouverneur général de Madagascar
Capitaine au 1er régiment colonial du Maroc
Blessé sur l’Yser
Mort pour la France le 8 octobre 1915 à Loos (Pas-de-Calais)
Légion d’honneur, croix de guerre avec 3 palmes, médaille coloniale, Instruction publique
Quatre citations à l’ordre du jour de l’Armée dont la dernière : « Officier de tout premier ordre, très énergique et de grande valeur, qui le 8 octobre 1915, à Loos, après avoir conservé sa Compagnie bien en mains, sous un bombardement d’une extrême violence et pendant une importante attaque ennemie, a pu l’entraîner hors de la tranchée, à la baïonnette, brillamment et héroïquement. Avait déjà donné, depuis le début de la campagne, de nombreuses preuves de son courage et de son abnégation. Le général commandant la Xe Armée N. d’Urbal ».
Classe 1898
223• Ducasse (Jean, Gratien), né le 27 juin 1878 à Saint-Jean-de-Thurac (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1904-05, 1905-06, 1906-07, 1907-08
Licencié en droit (16 juillet 1907)
Contrôleur des contributions directes
Officier d’administration au XVIIIe Corps d’Armée
Décédé à Arcachon, des suites de maladie contractée en service le 29 octobre 1918
Classe 1899
224• Aubry (Dominique, Joseph, Pierre), né le 21 mars 1879 à Mirande (Gers)
Scolarité : 1897-98, 1898-99, 1899-1900, 1900-01, 1901-02
Lauréat de la Faculté (2 prix en 1898-1899, 2 prix en 1899- 1900, 2 prix en 1900-01)
Docteur en droit (24 juin 1904)
Sous-intendant militaire
Mort le 6 janvier 1919 à Odessa
225• Eydoux (Henri, Victor, Louis), né le 5 juin 1879 à Roanne (Loire)
Scolarité : 1898-99, 1899-1900, 1900-01, 1901-02, 1902-03
Docteur en droit (29 juin 1906)17
226• Gabaude (André, Pierre, Antoine), né le 17 novembre 1879 à Bastia (Corse)
Scolarité : 1899-1900, 1901-02, 1902-03
Docteur en droit (15 mars 1907)
Avocat à la cour d’appel de Toulouse18
Engagé volontaire
Caporal au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 16 février 1915 à Perthes-lès-Hurlus
Classe 1900
227• Becquié de Peyreville (Marcelin, Charles), né le 19 février 1880 à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne)
Scolarité : 1909
Directeur d’assurances
Engagé volontaire au 4e régiment d’artillerie lourde
Mort à l’hôpital de Berck-Plage le 9 février 1916
228• de Bragelongue (Édouard, Charles, Joseph), né le 23 octobre 1890 à Bordeaux (Gironde)
Scolarité : 1913-14
Employé titulaire à la Banque de France
Caporal fourrier au 220e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 9 avril 1915 au combat des Eparges
Croix de guerre
Citation à l’ordre de du régiment : « De Bragelone (sic), caporal-fourrier chargé de transmettre un ordre à son chef de bataillon, a accompli sa mission sous un feu d’une violence extrême de mitrailleuses et d’artillerie. Blessé en cours de route, a pu, à force d’énergie arriver jusqu’à l’officier supérieur, mais n’a pu que prononcer ces mots « Mon commandant ». Atteint alors d’une nouvelle blessure, cet héroïque soldat tomba glorieusement sur le champ de bataille (13 juillet 1915) ».
229• Moquin-Tandon (Alfred, Gustave, Olivier, René), né le 16 novembre 1880 à Avignon (Vaucluse)
Scolarité : 1901-02, 1902-03, 1904-05, 1911-12
Licencié en droit (27 octobre 1905)
Engagé volontaire au 8e régiment de génie
Mort à l’hôpital militaire de Chaumont le [blanc] mars 1917, des suites d’une maladie contractée au front de Verdun
230• de Raymond-Cahusac (Jean, François, Dominique, Adolphe), né le 4 juillet 1880 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1901-02, 1903-04, 1904-05
Licencié en droit (25 juillet 1905)
Attaché à La Compagnie marocaine à Paris
Lieutenant au 66e régiment d’infanterie
Blessé grièvement le 6 septembre 1914 à la Fère-Champenoise
Mort pour la France le 22 décembre 1914 au château d’Hooghe, près de Gheluvelt (Belgique)
Chevalier de la légion d’honneur – Croix de guerre
Citation à l’ordre de l’armée : « A brillamment entraîné la compagnie qu’il commandait à une contre-attaque à la baïonnette contre une colonne allemande qui tentait d’enlever nos tranchées. Tué glorieusement à la tête de sa troupe en refoulant l’ennemi (1er janvier 1915) ».
Classe 1901
231• Coucoureux (Julien, Charles, Marie, Louis), né le 20 juin 1881 à Villefranche (Aveyron)
Scolarité : 1900-01, 1901-02, 1903-04, 1909-10
Licencié en droit (22 juillet 1904)
Caporal au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 8 décembre 1915 au Bois de la Barraque, près Tahure
232• Coeurveillé (Théophile, Louis, François), né le 16 mai 1881 à Montlaur (Aveyron)
Scolarité : 1900-01, 1902-03, 1903-04, 1904-05
Docteur en droit (16 mai 1907)19
Mort pour la France le 16 novembre 1914 à Kemmel (Belgique)
233• Delprat (Étienne, Justin), né le 10 juin 1881 à Montréal (Aude)
Scolarité : 1899-1900, 1900-01, 1901-02, 1902-03, 1903-04
Lauréat de la Faculté (2 prix en 1901, mention honorable au concours de doctorat en 1906)
Juge au tribunal civil de Bazas
Adjudant au 343e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 24 septembre 1914 à Lesseux (Belgique)
234• Encausse (Joseph, Désiré), né le 8 mai 1881 à Huos (Haute-Garonne)
Scolarité : 1900-01, 1901-02, 1903-04, 1904-05
Docteur en droit (18 juin 1907)
Chef de bureau de la préfecture de la Haute-Garonne
Caporal fourrier au 44e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 21 février 1916 à Lihons (Somme)
235• de Gironde (Louis, Joseph, Gilbert), né le 9 mai 1881 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1899-1900, 1900-01, 1901-02
Licencié en droit (26 juillet 1902)
Religieux de la Compagnie de Jésus
Sous-lieutenant au 81e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 7 décembre 1914 aux Trois-Rois près Ypres
Médaille militaire, croix de guerre avec palmes
Trois citations dont une à l’ordre de l’armée : « Sous-
lieutenant au 81e d’infanterie, prêtre dans la vie civile et arrivé au régiment comme soldat réserviste, devenait bien vite pour ses chefs un auxiliaire dévoué et, pour ses camarades, l’ami qui conseille, soutient et réconforte. A toujours été volontaire pour remplir les missions délicates et périlleuses, a réussi par son audace à rapporter des renseignements précis sur l’ennemi. Nommé caporal le 8 septembre, décoré de la médaille militaire le 30 septembre, promu sergent le 16 octobre, sous-lieutenant de réserve le 26 novembre, a été frappé à mort, le 7 décembre, dans une tranchée en avant de [omission] au moment où il allait prier sur le corps de deux hommes de sa compagnie ».
236• Polère (Bernard), né le 25 février 1881 à Boissezon (Tarn)
Scolarité : 1901-02, 1903-04, 1904-05
Chef de bureau à la Société générale (Carcassonne)
Soldat au 22e régiment d’infanterie coloniale
Mortellement blessé le 15 septembre 1914 Virginy (près Ville-sur-Tourbe) dans la Marne
Décédé le 29 septembre 1914 à l’hôpital temporaire n° 15 à Poitiers
237• de Solages (Marie, Albert, Henri, Hugues), né le 16 juin 1881 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1907-08
Engagé volontaire pour la durée de la guerre
Sergent au 65e régiment d’infanterie
Blessé grièvement dans la nuit du 17 au 18 janvier 1915 à La Boisselle
Décédé le 28 février 1915 à l’hôpital de la Sainte-Famille à Amiens.
Médaille militaire – Croix de guerre avec palmes
Citation : « Le 26 décembre 1914, a fait preuve d’un grand courage et d’une très grande énergie en entraînant des hommes de sa section à l’attaque d’une tranchée allemande ».
238• Viven (Paul, Georges, Gaston, Frédéric), né le 7 janvier 1881 à Carcassonne (Aude)
Scolarité : 1898-99, 1900-01, 1901-02
Licencié en droit (10 novembre 1903)
Classe 1902
239• Balestier (Marie, Louis, Jean, Victor, Joseph), né le 21 octobre 1882 à Condom (Gers)
Scolarité : 1901-02, 1903-04, 1904-05, 1905-06
Docteur en droit (10 mai 1909)
Sergent au 14e régiment d’infanterie
Blessé au Raucourt le 28 août 1914
Mort pour la France le 8 septembre 1915, à la Fontaine-aux-Charmes (Argonne)
Citation à l’ordre du régiment le 24 septembre 1916 : « Excellent sous-officier, revenu au front à peine guéri d’une très grave blessure reçue en août 1914, a pris part aux combats avec le régiment en Artois en mai et juin 1915, en Argonne jusqu’au 8 septembre 1915. S’est, en toutes circonstances, fait remarquer par son courage et son sang-froid ».
240• Bonnet (Jules, Augustin, Joseph, François), né le 28 juillet 1892 à Cazouls-les-Béziers (Hérault)
Scolarité : 1909-10, 1911-12
Lieutenant au 173e régiment d’infanterie
Blessé une première fois à Montfaucon (septembre 1914)
Blessé une deuxième fois au Bois Beaurain (1915)
Mort pour la France le 9 mars 1917 au bois des Caurières
Légion d’honneur – Croix de guerre
3 citations, dont une à l’ordre de l’armée : « A pris au cours d’une reconnaissance dans les lignes ennemies le commandement de sa compagnie au début de l’action après la disparition de son capitaine. A conduit la reconnaissance avec habileté, énergie et sang-froid. Bien que découvert sur son flanc gauche a persévéré jusqu’à un de ses objectifs et est rentré en opérant une retraite par échelons et en évitant un enveloppement dont il était menacé. Officier d’une bravoure froide, d’un calme absolu sous le feu ».
241• Graëff (Louis, Jean), né le 27 juillet 1882 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1902-03, 1904-05, 1905-06, 1906-07
Docteur en droit (14 décembre 1909)
Conseiller de préfecture à Agen
Sergent au 96e régiment d’infanterie
Fait prisonnier à la bataille de l’Yser le 4 novembre 1914
Mort pour la France, en captivité, le 8 février 1915, à Gardelegen (Saxe)
242• de Lagonde (Marie, René, Louis, Alexandre), né le 9 juin 1882 à Fréchou (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1901-02, 1903-04, 1904-05, 1905-06
Docteur en droit (18 mai 1909)
Chef de gare (Compagnie des tramways électriques du Loir-et-Cher)
Lieutenant au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 30 avril 1917 à la Fosse-Froide, à Moronvilliers (Marne)
Légion d’honneur à titre posthume. Croix de guerre
Une citation à l’ordre de la division, une à l’ordre de l’armée : « Officier très courageux et très calme au feu. Le 30 avril 1917 est monté à l’assaut d’une position fortement organisée ; arrivé sur la position conquise, a mis ses pièces en batterie sur un terrain particulièrement battu par les mitrailleuses ennemis.
A été tué glorieusement dans l’accomplissement de sa mission à Moronvilliers… ».
243• Malric (Joseph, Henri), né le 30 juin 1882 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1900-01, 1901-02, 1902-03, 1903-04
Lauréat de la Faculté (un prix et une mention en 1901, un prix et une mention en 1902, deux mentions en 1903)
Lauréat du concours général des Facultés de droit de France (1903)
Docteur en droit (21 février 1908)20
Lieutenant au 283e régiment d’infanterie
Blessé grièvement à Vaux-lès-Palameix le 27 septembre 1914
Mort pour la France le 23 octobre 1917 au Chemin des Dames
Croix de guerre avec étoile et palme
Chevalier de la légion d’honneur (à titre posthume), 11 janvier 1918
Citations à l’ordre de la brigade et à l’ordre de l’armée (celle-ci jointe) : « Officier brave et courageux, est sorti crânement le 23 octobre 1917 sous le feu d’écrasement de l’adversaire entraînant une section à l’assaut des positions ennemies, où il a été mortellement frappé (23 novembre 1917) ».
244• Mignonac (Fernand, Marie, Simon), né le 17 juillet 1892 à Rodez (Aveyron)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (18 juillet 1913)
Adjudant au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 23 mars 1915 à Beauséjour (Champagne)
Classe 1903
245• de Bonne (Joseph, Marie, Léon), né le 26 mars 1883 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1900-01, 1901-02, 1902-03, 1903-04
Docteur en droit (7 janvier 1909)
Lieutenant au 2e tirailleurs algériens
Blessé le 9 septembre 1914, à la bataille de la Marne.
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Saint-Hilaire-le-Grand (Champagne)
Médaille du Maroc, croix de guerre avec deux palmes
Deux citations à l’ordre de l’armée ;
1° - « Pendant toute la nuit du 15 au 16 juin 1915 et la journée du 16 juin a tenu tête aux attaques allemandes bien qu’il ne disposât que d’un effectif réduit. A montré une énergie tenace, payant de sa personne pour encourager ses tirailleurs, et est arrivé à la fin de la journée du 16, à progresser dans un boyau à coup de grenades jusqu’à la tranchée allemande ».
2° - « Excellent officier de réserve d’un courage calme. Blessé une première fois, le 9 septembre 1914, est revenu sur le front dès guérison. Mort pour la France en entraînant sa section à l’assaut des tranchées allemandes, le 25 septembre 1915 »21.
246• Calvet (Jacques, Joseph, Martial), né le 11 mars 1883 à Aigues-Vives (Hérault)
Scolarité ; 1900-01, 1902-03, 1903-04, 1905-06
Docteur en droit (25 juin 1909)
Avocat-avoué à Limoux (Aude)
Adjudant au 296e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 13 mars 1915 à Vermelle (Pas-de-Calais)
247• Fourcade (Georges, Jacques, Bernard), né le 21 août 1883 à Lombez (Gers)
Scolarité : 1900-01, 1901-02, 1903-04, 1904-05
Docteur en droit (29 novembre 1910)
Sous-lieutenant aviateur
Mort pour la France en juillet 1916
248• Grach (Émile, Albert, René), né le 11 octobre 1883 à Castres (Tarn)
Scolarité : 1901-02, 1903-04, 1904-05, 1905-06
Licencié en droit (16 novembre 1905)
Chef de cabinet du sous-secrétaire d’État à la guerre
Lieutenant au 416e régiment d’infanterie
Blessé en Champagne le 25 septembre 1916
Mort pour la France le 10 mai 1917 au plateau de Californie (chemin des Dames)
Chevalier de la légion d’honneur – Croix de guerre avec palme
249• Mailhos (Pierre, Marie, Joseph), né le 13 mai 1883 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1903-04, 1905-06, 1906-07, 1907-08
Licencié en droit (19 juillet 1907)
Substitut du procureur de la République à Moissac
Sous-lieutenant au 126e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 30 avril 1915 au Bois-Haut (Meuse)
250• Prévost de Saint-Cyr (Galvez, Ambroise, Hyacinthe, Émile, Charles), né le 31 mai 1883 à Montauban (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1905-06, 1908-09, 1910-11
Licencié en droit (12 juillet 1911)
Sergent au 280e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 20 octobre 1914 à Vermelles (Pas-de-Calais)
Croix de guerre
Citation : « Très belle attitude au feu le 16 octobre 1914 à l’attaque du village de Vermelles, a pris la place de son chef de section mis hors de combat et a conduit énergiquement la section ; tué à l’ennemi le 20 octobre 1914 ».
251• Roques (Henri, Noël, Félix), né le 20 juillet 1883 à Foix (Ariège)
Scolarité : 1901-02, 1902-03, 1903-04, 1905-06
Docteur en droit (9 juin 1908)
Négociant en toiles
Sergent au 96e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 6 octobre 1915 à Tahure
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « Engagé volontaire pour la durée de la guerre. A été tué à Tahure le 6 octobre en montant à l’assaut des tranchées ennemies. A toujours donné, depuis le début de la campagne, des exemples de courage ».
252• Salgues (Louis, Jean, Marie, Bernard), né le 11 février 1883 à Gintrac (Lot)
Scolarité : 1901-02, 1902-03, 1903-04, 1905-06
Docteur en droit (22 juin 1908)
Capitaine de réserve au 207e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 20 décembre 1914 à Perthes-lès-Hurlus (Marne)
253• Toulemon (Léon, Élie, Robert), né le 11 juin 1889 à Sarlat (Dordogne)
Scolarité : 1907-08, 1908-09
Soldat au 9e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 11 septembre 1914 à Vitry-le-François (Marne)
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre du jour de l’armée : « Blessé à la tête par un éclat d’obus, a demandé à rester dans la tranchée pour faire le coup de feu, n’a consenti à être transporté à l’arrière qu’à la suite d’une deuxième blessure ».
Classe 1904
254• Balmigère (Joseph, Jean, Antoine), né le 19 mai 1884 à Luc-sur-Orbieu (Aude)
Scolarité : 1903-04, 1904-05, 1907-08, 1908-09
Docteur en droit (27 juin 1911)
Substitut du procureur de la République à Prades
Caporal au 280e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 octobre 1914 à Annequin (Pas-de-Calais)
255• Cabrol (Antoine, Louis, Paul), né le 7 septembre 1884 à Castelnaudary (Aude)
Scolarité ; 1903-04, 1904-05, 1906-07, 1907-08
Licencié en droit (24 juillet 1908)
Notaire à Samatan (Gers)
Agent de liaison au 88e régiment d’infanterie
Blessé à Beaumont (environs de Verdun) en 1914
Mort pour la France le 16 juin 1915 à Roclincourt (nord d’Arras)
Croix de guerre. Médaille militaire (titre posthume)
Citation à l’ordre de la division ; « Etant agent de liaison auprès du chef de bataillon, est tombé mortellement frappé en allant porter un ordre urgent à sa compagnie, donnant le plus bel exemple de sang-froid et de courage ».
256• Camboué (Paul, Marcel), né le 3 novembre 1884 à Paris (Seine)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (15 juillet 1911)
Inspecteur régional d’assurances
Lieutenant de réserve au 2e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs algériens
Mort pour la France le 16 mars 1915 à Mesnils-lès-Hurlus
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre de la IVe armée : « Excellent officier de réserve d’une rare énergie. Est tombé glorieusement en entraînant ses hommes dans une attaque à la baïonnette (5 avril 1915) ».
257• Courtès-Lapeyrat (Félix, Jean), né le 16 novembre 1884 à Caussade (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1902-03, 1905-06, 1906-07, 1907-08
Docteur en droit (24 novembre 1911)
Substitut du procureur de la République à Foix (Ariège)
Soldat au 80e régiment d’infanterie
Mort pour la France à Novian-les-Prés le 24 septembre 1914
258• Latour (Pierre, Bertrand), né le 22 mars 1884 à Huos (Haute-Garonne)
Scolarité : 1902-03, 1903-04, 1904-05, 1906-07
Lauréat de la Faculté (2 mentions en 1904, 1 prix et 1 mention en 1905)
Docteur en droit (28 juin 1910)
Rédacteur de l’enregistrement
Adjudant au 20e régiment d’infanterie
Disparu le 16 février 1915 à l’assaut de Perthes-lès-Hurlus
Croix de guerre
259• Leygonie (Eugène, Lucien, Marie, Joseph), né le 19 septembre 1884 à Argentat (Corrèze)
Scolarité : 1904-05, 1905-06, 1906-07
Licencié en droit (17 juillet 1907)
Banquier à Tulle
Sous-lieutenant au 412e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 10 janvier 1916 à la Butte du Mesnil, près de Minaucourt (Marne)
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre de l’armée : « Ayant réussi par son audace et sa bravoure dans une première contre-attaque très difficile, a été tué au moment où il entraînait sa section à l’attaque d’une deuxième position. Signé : Gouraud ».
260• Lizop (Jean, Marie, Victor), né le 27 juillet 1884 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité ; 1905-06, 1906-07, 1907-08
Licencié en droit (13 juillet 1908)
Avocat
Caporal au 31e bataillon de chasseurs à pied
Mort au champ d’honneur le 1er octobre 1915 au plateau de Vimy
Classe 1905
261• Arrès (Henri, Marie, Joseph) né le 28 juin 1885 à Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Scolarité 1904-05, 1905-06, 1906-07, 1907-08, 1908-09
Docteur en droit
Sergent au 336e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 9 septembre 1916 à Herbonnières (Somme)
262• Auvergne (Maurice, Augustin), né le 22 septembre 1885 à Blanc (Indre)
Soldat au 282e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 29 septembre 1915 à Souchez
263• Bayssas (Gaston, Jean, Narcisse), né le 24 octobre 1885 à Pouzols (Aude)
Scolarité : 1910-11
Chef comptable à La Banque nationale de crédit à Carcassonne
Lieutenant au 280e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 19 décembre 1914 à Auchy-lès-la-Bassée
264• Crouzel (Henri, Marie, Étienne), né le 6 janvier 1885 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1902-03, 1903-04, 1904-05
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1903, 1 mention en 1904)
Licencié en droit (22 juillet 1905)
Brigadier automobiliste, puis caporal dans un poste de
sondages aérologiques du front de mer de Nieuport
Décédé à l’hôpital de Cabour à Addinkerke (Belgique) le 17 septembre 1918
265• Ducassou (Ferdinand, Jean), né le 27 novembre 1885 à Carcassonne (Aude)
Scolarité : 1910-11
Brigadier-fourrier au 117e régiment d’artillerie lourde
Mort des suites de ses blessures à l’hôpital Saint-Pierre à Marseille, le 3 mars 1920
266• Jouard (Joseph, Ernest), né le 19 mars 1885 à Mâcon (Saône-et-Loire)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (18 juillet 1914)
Lieutenant au 18e régiment d’artillerie de campagne
Mort pour la France le 18 septembre 1914 à Minaucourt (Marne)
267• Tassot (Georges, Fabien, François), né le 4 juin 1885 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1903-04, 1905-06, 1907-08, 1908-09
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1905)
Docteur en droit (7 décembre 1912)
Juge au tribunal civil de Tulle
Adjudant aviateur de patrouille maritime
Mort de la grippe le 4 août 1918 à Marseille
268• Tougne (Jean, Jacques, Joseph, Carmel, Lucien), né le 16 juin 1886 à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1906-07, 1908-09, 1911-12
Licencié en droit (6 novembre 1911)
Commis de banque privée à Castelsarrasin
Sergent au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 18 novembre 1914 devant Wytschaëte (Belgique)
Médaille militaire – Croix de guerre
Citation : « Très bon sous-officier, mortellement frappé le 18 novembre 1914 à son poste de combat à la tête de sa section devant Wytschaëte ».
269• Verdollin (Louis, Antoine), né le 18 novembre 1885 à Annot (Basses-Alpes)
Scolarité : 1906-07, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Lauréat de la Faculté (1 prix en 1909, 1 prix en 1910, le prix
Rozès et 1 mention en 1911)
Licencié en droit (21 juillet 1911)
Classe 1906
270• Causon (Georges, Léon, Adolphe, Achille), né le 8 mai 1886 à Paulhan (Hérault)
Scolarité : 1913-14
Engagé volontaire pour la durée de la guerre
Sergent au 7e régiment mixte colonial
Mort pour la France le 20 mai 1915 à Sedul-Bahr (presqu’île de Gallipoli)
Médaille militaire
271• Darrouy (Pierre, Marie, Cyprien), né le 29 avril 1886 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1904-05, 1905-06, 1906-07
Licencié en droit (19 juillet 1907)
Avocat
Sous-lieutenant au 10e régiment de dragons
Mort pour la France le 30 juin 1915 à la tranchée de Fontaine-aux-Charmes (Argonne)
Citation à l’ordre du corps d’armée : « Le 30 juin 1915, a fait preuve d’énergie et de bravoure en maintenant son peloton dans une tranchée soumise à un violent bombardement. A été tué. Au G Q G 16 juillet 1915 Signé : Duchêne ».
272• Fos (Jean, Marcel, Ernest, Marie), né le 4 janvier 1886 à Gaillac (Tarn)
Scolarité : 1903-04, 1904-05, 1906-07, 1908
Lauréat de la Faculté (mention en 1905)
Licencié en droit (28 juillet 1908)
Avocat au barreau d’Albi
Sous-lieutenant au 143e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 8 octobre 1916 à Sailly-Saillissel (Somme)
Croix de guerre – Légion d’honneur
273• Glangeaud (Jacques, Alphonse, Marie, Joseph), né le 8 juillet 1887 à Saint-Yrieix (Haute-Vienne)
Scolarité : 1904-05, 1906-07, 1907-08, 1908-09
Licencié en droit22
Porté disparu le 28 août 1914
274• Juéry (Louis, Marie, Charles), né le 15 novembre 1886 à Valence (Tarn)
Scolarité : 1904-05, 1905-06, 1906-07
Licencié en droit (4 novembre 1907)
Professeur adjoint au lycée de Tulle
Sous-lieutenant au 127e régiment d’infanterie
Blessé entre Combles et Maurepas le 2 septembre 1916
Mort des suites de ses blessures le 9 septembre 1916, à l’hôpital-clinique Perdu à Amiens
Citation à l’ordre de la division : « Officier d’une bravoure exceptionnelle a maintenu par son exemple le calme dans sa section soumise à un violent bombardement pendant l’attaque du 3 septembre 1916. A été mortellement blessé. Le général commandant la 1ère division Signé : de Fonclare ».
275• Lasserre (Jules, Jean), né le 26 juin 1886 à Alger (Algérie)
Scolarité : 1904-05, 1905-06, 1906-07
Lauréat de la Faculté (un prix et une mention en 1906)
Licencié en droit (17 juillet 1907)
Sous-chef des titres, Banque de France à Marseille
Capitaine au 55e régiment d’artillerie
Blessé le 28 septembre 1916 à Bray-sur-Somme. Mort pour la France le 18 octobre 1918 à l’hôpital de Rosendaël (Nord)
Légion d’honneur – Croix de guerre avec palmes
Deux citations :
« Officier au courage tranquille, plein d’entrain et de dévouement, ayant une haute conception de ses devoirs, toujours prêt à marcher, grièvement blessé le 28 septembre au cours d’une mission sous un violent bombardement ».
Ordre de la division : « Affecté à l’État-Major de la brigade y a fait preuve des plus brillantes qualités. A assuré au cours des combats du 25 au 30 septembre les liaisons les plus difficiles avec un sang-froid et un courage personnel remarquables ».
276• Loze (Pierre, Marie, Philippe, Axel), né 22 octobre 1886 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité ; 1904-05, 1905-06, 1907-08
Licencié en droit (23 juillet 1908)
Adjudant au 214e régiment d’infanterie
Blessé et disparu au combat de Sénon en Woëvre, le 24 août 1914
Croix de guerre – Médaille militaire (à titre posthume)
Citation à l’ordre du régiment (30 novembre 1915) : « Tombé glorieusement le 24 août 1914 à la tête de sa section qu’il avait maintenu sous un feu très violent d’infanterie et d’artillerie ». Citation : « Officier très courageux qui a fait vaillamment son devoir, dès les premiers combats de la Compagnie. Est tombé mortellement frappé le 24 août 1914 devant Eton (Meuse) ».
277• Pujol (Étienne, Louis, Émile), né le 18 octobre 1886 à Albi (Tarn)
Scolarité : 1904-05, 1906-07, 1907-08, 1908-09
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1907, 2 mentions en 1908,
prix (médaille d’or) au concours de doctorat en 1911
Docteur en droit (14 décembre 1911)
Rédacteur au ministère de la Justice
Sous-lieutenant au 283e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 24 août 1914 à Éton (Meuse)
Chevalier de la légion d’honneur (à titre posthume) – Croix de guerre avec étoile d’argent
Classe 1907
278• Arabet (Jean, Fernand), né le 25 septembre 1887 à Mazères (Ariège)
Scolarité : 1905-06, 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Étudiant en 2e année de doctorat
Juge suppléant au tribunal civil de Rouen depuis le 22 décembre 1912
Caporal au 416e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à Tahure
279• Chal (Charles, Joseph), né le 7 septembre 1887 à Meymac (Corrèze)
Scolarité : 1905-06, 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10,
Docteur en droit (28 juin 1912)
Adjudant au 280e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 15 septembre 1915 à Minaucourt
280• Compadre (Pierre, Émile, Emmanuel), né le 1er décembre 1887 à Paris (Seine)
Scolarité ; 1905-06, 1907-08, 1908-09, 1909-10
Licencié en droit (16 juillet 1909)
Juge suppléant au tribunal civil d’Oloron
Adjudant au 218e régiment d’infanterie
Blessé à Craonel, mort pour la France le 4 octobre 1914 à l’ambulance de Glennes (Aisne)
281• Deloume (Joseph, Marie, Élie, Bruno), né le 8 avril 1887 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1905-06, 1906-07, 1908-09
Licencié en droit (19 juillet 1910)
Engagé volontaire en janvier 1915
Aspirant au 146e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Maisons-de-Champagne
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « A été tué le 25 septembre 1915 en entraînant bravement sa section à l’assaut ».
282• Dujardin (Jean, Marie, Antoine), né le 9 février 1887 à Saint-Bonnet-Elvert (Corrèze)
Scolarité : 1905-06, 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10
Licencié en droit (4 novembre 1909)
Receveur contrôleur de l’Enseignement à Bordeaux
Sergent au 300e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 30 avril 1915 au Bois de la Chambrotte en Lorraine
Croix de guerre avec palmes
Citation à l’ordre de l’armée : « A fait preuve depuis le début de la campagne de rares qualités de bravoure, de dévouement et d’entrain ; blessé très grièvement le 29 avril, a provoqué l’admiration de tous ceux qui lui ont porté secours par son calme stoïque et son mépris de la douleur ».
283• Laporte (Raymond, Marie, Jean), né le 14 décembre 1887 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1907, 2 mentions en 1909)
Docteur en droit (25 juin 1913)
Avocat près la cour d’appel de Toulouse23
Engagé volontaire pour la durée de la guerre
Sergent à la 17e section d’infirmiers de Bordeaux
Mort le 30 août 1916 à Toulouse des suites d’une maladie contractée sous les drapeaux24
284• Leygue (Raymond, Antoine, Marie), né le 5 octobre 1887 à Muret (Haute-Garonne)
Scolarité : 1907-08
Commis des services civils de l’Afrique équatoriale française
Mort pour la France le 22 août 1914 au cours d’un combat dirigé contre le poste allemand du Mont Biron (Afrique équatoriale française)
285• Muratet (Abel, Pierre, Louis), né le 4 janvier 1887 à Aurillac (Cantal)
Scolarité : 1904-05, 1906-07, 1907-08, 1908-09
Lauréat de la Faculté (Prix de thèse en 1914)
Docteur en droit (20 juillet 1914)
Sous-lieutenant au 238e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 23 octobre 1914, à Gaufrécourt (Aisne)
Croix de guerre
286• Saunière (Auguste, Joseph, Eugène), né le 15 février 1887 à Saint-Amand (Chers)
Scolarité : 1904-05, 1905-06, 1906-07
Capitaine adjudant major au 137e régiment d’infanterie
Décédé des suites de ses blessures à l’hôpital d’évacuation 8/2, annexe de Gérardmer
Classe 1908
287• Cambe (Jean, Marie), né le 28 avril 1888 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1906-07, 1907-08, 1908-09
Licencié en droit (5 novembre 1909)
Substitut du procureur de la République à Rodez
Soldat au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 9 novembre 1914, à Dickbuch (Belgique)
288• Dedieu (Paul, Louis, Marcel), né le 11 décembre 1888 à Mauléon (Basses-Pyrénées)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (15 juillet 1913)
Avocat à Prades (Pyrénées-Orientales)
Sergent au 53e régiment d’infanterie
Disparu le 30 novembre 1914 au bois 40, nord de Wyschaëte (Belgique)
289• Fauré (Henri, Eugène, Jean), né le 24 mars 1888 à Béziers (Hérault)
Scolarité : 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1910-11
Licencié en droit (21 juillet 1909)
Clerc chez Me Nouquié, notaire à Toulouse
Sergent au 53e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 24 septembre 1914 au bois de la Hazelle
290• Gabay (Alexandre, Henri), né le 15 novembre 1888 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (19 juillet 1910)
Contrôleur des douanes
Sous-lieutenant au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 août 1914 à Auloy près Charleroi
Légion d’honneur – Croix de guerre avec palmes
Citation : « Officier ardent et brave. S’est distingué par son intrépidité dans les combats de Belgique. Tombé au champ d’honneur à la tête de ses hommes à Auloy le 22 août 1914 ».
291• Gachadouat (Jean, Éloi, Omer), né le 2 juillet 1888 à Castet-Arrouy (Gers)
Scolarité : 1910-11, 1911-12
Surnuméraire de l’enregistrement
Sous-lieutenant au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 27 septembre 1915 à Roclincourt (Pas-de-Calais)
Croix de guerre avec palme
Citation : « À l’assaut du 8 janvier a conduit d’un seul bond ses soldats au pied de la tranchée ennemie au mépris des obus allemands venant écraser le parapet. A sauté le premier dans la tranchée ».
292• Haon (Joseph, Maurice), né le 5 août 1888 à Montbrison (Loire)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (11 juillet 1914)
Lieutenant au 38e groupe d’artillerie d’assaut
Blessé devant Arras le 5 septembre 1915
Mort pour la France le 18 juillet 1918 à Soissons
Croix de guerre
Deux citations : une à l’ordre du corps d’armée – une à l’ordre de l’armée, ci jointe : « Officier d’élite, d’une activité et d’une énergie inlassables. Adjoint au commandant du groupe, a demandé à prendre un char de combat, l’a conduit avec un entrain remarquable. Pénétrant à plus de quatre kilomètres dans les lignes ennemies. A été tué à son poste de combat. Le général commandant la 10e armée. Signé : Mangin ».
293• Maisonneuve (Georges, Jean, Joseph, Pierre, Paul), né le 13 mars 1888 à Lacrouzette (Tarn)
Scolarité : 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1910-11
Licencié en droit (10 juillet 1909)
Inspecteur stagiaire à la direction générale de la compagnie d’assurances « l’Abeille »
Caporal-fourrier au 53e régiment d’infanterie
Blessé au bras droit
Mort pour la France le 16 juillet 1917 au Mont-Haut (Marne)
Croix de guerre - Médaille mitaine
Citation : « Excellent gradé, ayant un profond sentiment du devoir. Le 16 juillet 1917 a maintenu ses hommes à leur poste malgré un bombardement intense. A été tué au moment où il encourageait sa troupe fortement éprouvée… ».
294• Mariol (René, Henri), né le 17 mars 1888 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Brigadier au 23e régiment d’artillerie
Mort pour la France le 28 avril 1915 à Ambly (Meuse)
295• Nanta (Henri, Jean, François), né le 28 mai 1888 à Mostaganem (Algérie)
Scolarité 1905-06, 1906-07, 1907-08, 1909-10
Lauréat de la Faculté (1 prix en 1906, 1 mention en 1907)
Licencié en droit
Avocat à la cour d’appel d’Alger
Lieutenant mitrailleur au 1er régiment de zouaves
Trois fois blessé
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Chambry, près Meaux (Marne)
Citation à l’ordre de l’armée (8 mars 1915) : « Sa section de mitrailleurs ayant été mise hors service, a pris le commandement d’une section de la compagnie voisine ; blessé au bras, puis atteint d’une seconde blessure, n’a pas voulu quitter sa section et est tombé mortellement frappé, après avoir fait preuve de qualités d’énergie au-dessus de tout éloge ».
296• Ribès (Charles, Joseph, Jules, Henri, Robert, Paul, Louis), né le 15 février 1888 à Montauban (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1905-06, 1906-07, 1907-08, 1908-09
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1907, 1 mention en 1908)
Docteur en droit (13 juin 1913)
Surnuméraire à la Compagnie du Midi
Sous-lieutenant au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 4 novembre 1914 au bois de Wyschaëte, près d’Ypres
297• Trégant (Joseph, Marcel, Pierre, Gaston), né le 10 juillet 1888 à Verdun (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1912-13
Licencié en droit (18 juillet 1911)
Avocat stagiaire à la cour d’appel de Toulouse
Maréchal des logis au 257e régiment d’artillerie de campagne
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Mourmelon-le-Grand (Marne)
Médaille militaire – Croix de guerre
« Excellent sous-officier, à tous points de vue. Remplissait à la batterie les fonctions de chef de section et s’en acquittait remarquablement. Tué à son poste de combat dans la nuit du 14 au 15 juillet 1918, au moment où il donnait l’ordre à ses pièces d’intensifier le barrage (31 juillet 1918) »25.
298• Vayssière (Henri, Joseph, Melchior), né le 4 février 1848 à Villefranche (Aveyron)
Scolarité : 1905-06, 1907-08, 1911-12, 1912-13, 1914-15
Licencié en droit (17 juillet 1914)
Caporal au 416e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 29 avril 1915 à Frise (Somme)
Médaille militaire – Croix de guerre
Citation : « … A servi toujours en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement… ».
Classe 1909
299• Barada (Jean, Roger), né le 10 mars 1889 à Plaichac de Laplume (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Receveur de l’enregistrement des domaines et du timbre, à Monestiés (Tarn)
Caporal au 59e régiment d’infanterie
Mort pour la France Le 22 août 1914 à Bertrix (Belgique)
300• Berté (Louis, Joseph, Hippolyte, Raoul), né le 2 janvier 1889 à Saint-Pierre (Martinique)
Scolarité : 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10
Licencié en droit (12 juillet 1909)
Mort pour la France le 17 avril 1916 à Verdun
301• Cathala (Jean-Baptiste), né le 5 mars 1889 à Paraza (Aude)
Scolarité : 1910-11
Caporal au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 24 mars 1915 – côte 196, face au fortin de Beauséjour (Champagne)
302• Certain (Henri, Auguste), né le 2 janvier 1889 à Carcassonne (Aude)
Scolarité : 1910-11
Soldat de 2e classe au 143e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 9 mars 1915 au Bois-Sabot, près Suippes
303• Delboy (Marie, François), né le 9 juillet 1889 à Grisolles (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1913-14
Licencié en droit (15 juillet 1914)
Lieutenant au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 février 1918 à Aspach-le-Bas (Haute-Alsace)
Croix de guerre avec palmes
3 citations dont une à l’ordre de la division : « Excellent officier, d’un courage à toute épreuve. Le 23 février 1918 a entraîné sa section à l’assaut pendant plusieurs centaines de mètres sous un tir violent de mitrailleuses ennemies, et a été tué au moment où il abordait les positions allemandes ».
304• Delort (Jean, Émile, Sophrone), né le 23 février 1889 à Rimont (Ariège)
Scolarité : 1909-10, 1911-12
Soldat au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 28 août 1914 à Raucourt (Aisne)
305• Doumenjou (Émile, Louis), né le 14 septembre 1889 à Seysses (Haute-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1913-14
Brigadier au 3e régiment d’artillerie
Mort pour la France le 12 août 1917 à la Côte 304 près de Brocourt (Meuse)
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « Brigadier ayant fait preuve depuis le début de la campagne d’une vaillance continuelle jointe à la plus belle des modesties, tué glorieusement à son poste de combat ».
306• Espanet (André, Marie, Jacques), né le 9 février 1889 à La Roche-sur-Yon (Vendée)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Lieutenant au 214e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 8 septembre 1916 à Verdun
Croix de guerre
Une citation à l’ordre du corps d’armée : « Sous un feu de barrage d’une extrême violence, a conduit sa section à la contre-attaque, a été mortellement blessé à la tête de sa section ».
307• Ferrand (Louis, Marie, Joseph, François), né le 17 septembre 1889 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Sous-lieutenant au 59e régiment d’artillerie
Blessé grièvement le 7 juillet 1916 à Moulins-sous-Touvent et mort des suites de ses blessures à Saverdun (Ariège), le 22 janvier 1918
Chevalier de la légion d’honneur – Croix de guerre
308• Fourcade (Henri, Charles, Alfred), né le 14 novembre 1889 à Bordeaux (Gironde)
Scolarité : 1908-09, 1909-10
Caporal au 19e bataillon de chasseurs à pied
Blessé à Prosnes
Mort pour la France le 7 octobre 1916 à Bouchavesnes
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « Tombé en brave dans l’attaque du 7 octobre, alors qu’il observait les mouvements de l’ennemi avec le plus grand mépris du danger ».
309• Granié (Jean, Léon, François), né le 18 décembre 1889 à Albi (Tarn)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1912-13
Licencié en droit (16 juillet 1910)
Avocat, attaché à la cour d’appel de Toulouse
Sergent au 59e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 20 mars 1915 à Perthes-lès Hurlus
Croix de guerre
Citation à l’ordre du corps d’armée : « Granier Jean, sous-officier actif, ayant de l’entrain et du sang-froid. Brillante conduite au feu. Revenu sur le front après avoir été blessé.
Tombé glorieusement le 20 mars 1915 dans son poste d’observation ».
310• Laferrière (Ernest, Antoine), né le 13 octobre 1889 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1912-13
Licencié en droit (18 juillet 1911)
Soldat au 20e régiment d’infanterie
Blessé à Bertrix le 22 août 1914
Blessé à Craonne le 15 avril 1917
Mort pour la France le 10 septembre 1917 à Antioche, commune de Vauxaillon (Aisne)
311• Linol (Pierre, Henri, Charles, Armand), né le 13 juin 1889 à Saint-Martial (Dordogne)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (9 juillet 1910)
Mort pour la France le 9 décembre 1914 à La Harazée (Marne)
312• Lombès (Ambroise, Marie, Charles), né le 25 avril 1889 à l’Union (Haute-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1913-14
Sous-lieutenant
Mort pour la France le 1er novembre 1914 à Groote-Verstracte (Belgique)
313• Moly (Ferdinand, Pierre, Adrien), né le 8 septembre 1889 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Huissier à Decazeville
Sous-lieutenant au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 17 mars 1915 à Beauséjour (Cote 196)
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la Brigade : « A bravement porté sa section à l’attaque des tranchées de la Cote 196, le 17 mars, a été tué devant les tranchées ennemies (12 avril 1915) ».
314• Plammajou (Adrien, Adolphe, Achille), né le 28 septembre 1889 à Tlemcem (Algérie)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (12 juillet 1912)
Capitaine au 7e Zouaves de Marche
Mort pour la France le 31 mai 1915 à Boesinghe (Belgique)
315• Pradel de Lamaze (Jean), né le 22 octobre 1889 à Brive (Corrèze)
Scolarité : 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10
Licencié en droit (12 juillet 1909)
Attaché à la compagnie d’assurances « La Nationale »
Maréchal des logis au 23e régiment d’artillerie
Blessé le 29 mars 1916
Mort à l’hôpital de Sainte-Menehould le 18 avril 1916
Une citation à l’ordre du corps d’armée : « Excellent sous-officier proposé pour officier et déjà cité à l’ordre du jour du régiment. Blessé grièvement à son poste de combat le 29 mars 1916 a maintenu son personnel à la pièce de 240 qu’il commandait et fait continuer le tir ».
Médaille militaire
Citation : « Pradel de Lamaze, maréchal des logis, sous-officier aussi courageux que modeste, blessé très grièvement à son poste de combat le 29 mars 1916 ».
316• Salvy (Martial, Marie, René, Jules), né le 12 avril 1889 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1913-14
Licencié en droit (21 juillet 1911)
Avocat, attaché au Parquet
Soldat de 2e classe au 14e régiment d’infanterie
Grièvement blessé le 26 mai 1915 devant Souchez (Pas-de-Calais)
Décédé des suites de ses blessures le 30 juin 1915 à l’ambulance de Villers-Chatel (Pas-de-Calais)
Croix de guerre
Citation à l’ordre du régiment : « Brillante conduite depuis le début de la campagne. A constamment donné à tous ses camarades le plus bel exemple de courage et d’abnégation.
Très grièvement blessé le 26 mai devant Souchez en soignant un camarade blessé, sous un violent feu d’artillerie »26.
317• Sieurac (Adolphe, Jean, Guillaume), né le 10 février 1889 à Lézat (Ariège)
Scolarité : 1907
Mort pour la France le 22 décembre 1914 à Perthes-lès-Hurlus (Marne)
318• Sizaire (Charles, Vincent, Didier), né le 19 juillet 1889 à Rieux-Minervois (Aude)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Sous-lieutenant au 1er régiment de génie
Mort pour la France le 28 juin 1916 à Chuignes (Somme)
Chevalier de la légion d’honneur (titre posthume)
Croix de guerre
Une citation à l’ordre du régiment (3 juin 1915)
Une citation à l’ordre du corps d’armée (29 juin 1915)
Deux citations à l’ordre de l’armée :
– « Excellent officier qui s’est particulièrement distingué dans le secteur de Capy en février 1916, où il réussit grâce à son sang-froid et à son courage à rétablir nos positions dans un bois violemment bombardé (16 février 1916) ».
– « S’est dépensé sans compter dans la préparation d’attaque de juin 1916, dans le secteur de Fontaine-les-Capy. A été tué glorieusement dans l’accomplissement de sa tâche (28 juin 1916) ».
319• Trastour (Édmond, Pierre, Auguste, Gaëtan), né le 11 mars 1889 à Nice (Alpes-Maritimes)
Scolarité ; 1906-07, 1907-08, 1908-09, 1909-10
Licencié en droit (15 juillet 1909)
Avocat à Nice
Capitaine au 14e régiment d’infanterie
Blessé à La Certine (Camp de Mailly)
Mort pour la France le 30 avril 1917 à l’attaque du Mont Haut (massif de Moronvilliers)
Croix de guerre avec étoile d’argent
Une citation à l’ordre de la division (19 juillet 1916) et une à l’ordre de l’armée (24 mai 1917) : « Officier de grande bravoure et ayant un sentiment très élevé du devoir. A été blessé mortellement le 30 avril 1917 en menant sa compagnie à l’attaque avec beaucoup d’allant, après avoir enlevé la première ligne allemande ».
Classe 1910
320• d’Arbouet (Jean, Marie, Arnaud), né le 28 janvier 1890 à Saint-Palais (Basses-Pyrénées)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (20 juillet 1912)
Soldat au 142e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 10 novembre 1914 à Pelken près d’Ypres (Belgique)
321• Barthe (Marcel, Paul, Louis, Léon), né le 3 octobre 1890 à Paris (Seine)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10
Licencié en droit (8 novembre 1910)
Aspirant au 27e bataillon de chasseurs alpins
Blessé en septembre 1916 dans la Somme
Mort pour la France le 23 octobre 1917 à Pargny-Filain (Aisne)
2 citations :
« Est parti à l’assaut des positions ennemies avec un élan magnifique, devançant ses camarades. A été blessé sur le parapet de la tranchée allemande (4 septembre 1916) ».
« Aspirant très brave. Le 23 octobre 1917, au cours de l’attaque, s’étant égaré dans la nuit avec un groupe de chasseurs, s’est mis à la disposition de l’unité la plus voisine. Ayant reçu le commandement d’un groupe de combat, a fait preuve toute la journée d’une activité, d’un zèle, d’un dévouement remarquables, plaçant lui-même ses chasseurs, circulant de trou d’obus en trou d’obus, risquant cent fois la mort. A été tué le soir par un obus, au moment où il donnait un ordre à ses sergents (23 octobre 1917) ».
322• Bonnecaze (Édmond, Jean, François, Joseph, Gratien), né le 20 juillet 1890 à Blaye (Gironde)
Scolarité : 1913-14
Ingénieur agronome
Soldat au 11e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 1er novembre 1914, prisonnier des Allemands
323• Cadéac (Pierre, Joseph, Justin), né le 21 janvier 1890 à Cazarilh-de-Montréjeau (Haute-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1913-14
Caporal au 143e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 4 novembre 1914 à Wyschaëte (Belgique)
324• de Crouzet-Rayssac (Louis, Marie, Gabriel), né le 7 août 1890 à Saint-Montaut (Ardèche)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (19 juillet 1910)
Brigadier de tir au 9e régiment d’artillerie
Engagé volontaire pour la durée de la guerre
Mort pour la France le 20 juillet 1916 au bois des Satyres27
Croix de guerre avec étoile d’or
Citation à l’ordre du corps d’armée : « Excellent gradé ; engagé pour la durée de la guerre malgré une réforme antérieure ; brigadier de tir, a été grièvement blessé dans son poste d’observation soumis à un violent bombardement. QG 28 juillet 1916, signé : Jacquot ».
325• Ducret (Édouard, Paul, Lucien, Constant), né le 31 mai 1890 à Narbonne (Aude)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (15 juillet 1911)
Chef de cabinet du préfet de la Nièvre
Lieutenant au 20e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 12 mars 1915 au ravin de la Goutte, près de Perthes-lès Hurlus
Citation à l’ordre de l’armée : « Le 12 mars, s’est jeté hardiment avec sa compagnie dans une tranchée allemande qu’il a enlevé et où il a fait de nombreux prisonniers, est tombé au moment où il faisait tous ses efforts pour repousser une violente contre-attaque. Déjà proposé pour une citation pour sa brillante conduite au combat du 16 février. En campagne depuis le 2 août ».
326• Fabre (Raoul, Paul, Victor, Marie, Guillaume, Auguste), né le 8 décembre 1890 à Castelnaudary (Aude)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Lauréat de la Faculté (1 prix et 1 mention en 1909, 1 prix et 1 mention en 1910)
Licencié en droit (15 juillet 1910)
Avocat près la Cour d’appel de Toulouse28
Sergent au 88e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 16 février 1915 à Perthes-lès-Hurlus
Une citation à l’ordre de la brigade et une ci-après, à l’ordre du corps d’armée : « Précédant ses hommes à l’assaut le 16 février et les entraînant par son exemple, est tombé glorieusement, en arrivant à la tranchée ennemie ».
327• Herran (Jean, Fernand), né le 9 juillet 1890 à Lamayou (Basses-Pyrénées)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Surnuméraire des Contributions directes
Lieutenant au 2e régiment d’artillerie de campagne
Blessé à Vathiménil, comme observateur (aviation)
Mort pour la France le 16 juin 1916
Croix de guerre - Légion d’honneur (à titre posthume)
Deux citations : « Officier observateur du plus grand mérite, s’est distingué par les vols les plus audacieux dans les circonstances les plus défavorables. Mort pour la France le 16 juin au retour d’une de ses expéditions nocturnes. Croix de guerre avec étoile de vermeil ».
328• Laville (Paul, Henri), né le 22 août 1890 à Fumel (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1913-14
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1909, 1 mention en 1910)
Sergent major au 9e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 30 décembre 1914, aux Hurlus (Marne)
329• Loustau (Pierre), né le 28 mai 1890 à Mostaganem (Algérie)
Scolarité : 1907-08, 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (23 juillet 1910)
Avocat à Dax
Sergent au 319e régiment d’infanterie
Blessé le 13 septembre 1914 à la bataille de l’Aisne
Mort pour la France le 9 novembre 1916 à Moulin-sous-Trouvent (Oise)
Croix de guerre avec étoile d’argent
Citation à l’ordre de la division ; « Passé dans le service auxiliaire après blessure (poumon perforé) et proposé pour la réforme, a demandé avec la dernière énergie à repartir au front.
A fait preuve en toutes circonstances d’une valeur morale au-dessus de tout éloge, et d’une intrépidité exceptionnelle. Le 9 novembre 1916, en plein jour, une patrouille étant en situation difficile dans nos réseaux, s’est porté spontanément à son secours avec un mépris absolu du danger. A été tué en accomplissant cet acte de dévouement complet ».
330• Manauthon (Fernand, François), né le 21 février 1890 à Vic-Bigorre (Haute-Garonne)
Scolarité : 1909-10
Sergent au 174e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 23 mai 1915 à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de Calais)
331• Mèche (Jean, Baptiste, Paul), né le 16 mai 1890 à Béziers (Hérault)
Scolarité : 1908-09, 1910-11
Maréchal des logis au 2e régiment d’artillerie de campagne
Mort pour la France le 27 mai 1918 à Godevaerswelde (près de Lille)
332• Parroutel (Louis, Séverin), né le 13 octobre 1890 à Saint-Girons (Ariège)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (4 novembre 1912)
Avocat, inscrit au barreau de Foix
Sous-lieutenant au 14e régiment d’infanterie
Blessé deux fois
Mort pour la France le 27 juin 1916 devant Fleury
Croix de guerre
Une citation à l’ordre du régiment, et une ci-jointe à l’ordre de l’armée : « Officier très courageux et très énergique, a fait preuve des plus belles qualités d’un chef en portant brillamment sa section à l’assaut d’une tranchée allemande le 27 juin 1916, est tombé glorieusement (26 octobre 1916) ».
333• Pous (Auguste, Antonin), né le 24 octobre 1890 à Fabrezan (Aude)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Soldat au 53e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 19 avril 1915 à Perthes-lès-Hurlus
334• Saboulard (Jean, Bertrand, Émile), né le 13 février 1890 à Auterive (Haute-Garonne)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1911-12
Licencié en droit (7 novembre 1912)
Caporal mitrailleur au 59e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 17 février 1915 à la côte 200, près de Perthes-lès-Hurlus
Classe 1911
335• Baux (René, Abdon, Yves), né le 19 mai 1891 à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales)
Scolarité : 1911-12
Sergent au 6e bataillon de chasseurs
Mort pour la France le 20 mars 1915 à Reichackerkopf29
336• Carayon (Georges, Henri, Marcel), né le 13 janvier 1891 à Brassac (Tarn)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (juillet 1912)
Maréchal des logis au 3e régiment d’artillerie de campagne
Affecté en Orient au 3e groupe du 114e – front du Vardar
Blessé et brûlé mortellement à Ljumica le 29 juin 1917
Décédé le 10 juillet 1917 à l’ambulance de Gumendzé-Ville
Médaille militaire – Croix de guerre avec palme, avec la citation suivante : « Sous-officier très brave, le 29 juin 1917, la batterie étant soumise à un bombardement violent et un incendie s’étant déclaré dans sa pièce, a été grièvement blessé par un obus ennemi, en essayant d’éteindre le feu signé : Sarrail ».
337• Castres (Marie, Louis, Henri), né le 24 janvier 1891 à Carbonne (Haute-Garonne)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1913-14
Sapeur téléphoniste au 8e régiment de génie
Mort pour la France le 16 novembre 1917 au ravin de la Dame (Douaumont)
Médaille militaire – Croix de guerre
Deux citations à l’ordre de la division ; l’une du détachement de sapeurs-télégraphistes, l’autre personnelle : « Castres Henry, excellent sapeur, plein d’entrain et de dévouement.
A fait preuve de sang-froid et de courage en maintes occasions, en particulier en avril 1916, dans le secteur d’Avocourt. Blessé mortellement le 15 novembre 1917, en portant du matériel téléphonique au P. C. violemment bombardé. Le général commandant la 34e division. Signé : de Lobit ».
338• Catala (Albert, Jean), né le 28 novembre 1891 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1911-12
Adjudant au 80e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 4 décembre 1914, à Lankoff (Belgique)
339• Chamousset (Yves, Marie, Charles), né le 23 janvier 1891 à Pont-Aven (Finistère)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (20 juillet 1911)
Avocat stagiaire au barreau de Montauban
Aspirant au 59e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 10 mai 1915 à Roclincourt, près d’Arras (Pas-de-Calais)
Croix de guerre avec étoile
Citation à l’ordre de la division : « Chamousset Yves, aspirant au 59e d’infanterie, gradé courageux et plein d’ardeur ; est glorieusement tombé le 9 mai 1915 en menant ses hommes à l’attaque. Le général commandant la 34e division, signé : de Lobit ».
340• Coderch (Joseph), né le 19 mars 1891 à Grisolles (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (9 juillet 1912)
Lauréat de la Faculté (1 prix en 1911)
Avocat attaché au Parquet du procureur général30
Aspirant au 20e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Beaurains (Pas-de-Calais)
Croix de guerre
Citation à l’ordre du corps d’armée (1er novembre 1915) :
« Très jeune, a fait preuve du plus grand mépris du danger, s’est porté en tête de sa section à l’assaut des tranchées ennemies, est tombé mortellement blessé. Signé : Dumas ».
341• Cornet (Lucien, Eugène), né le 1er avril 1891 à Peyrusse (Cantal)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1913-14
Caporal au 35e régiment d’infanterie
Blessé mortellement le 25 septembre 1915 à Vedegrange (Champagne)
Décédé à l’hôpital de Châlons-sur-Marne le 5 octobre 1915
Crix de guerre – Médaille militaire (posthume), une citation
342• Delteil (Jules, Jacques, Roger), né le 23 juillet 1891 au Vigan (Gard)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1912-13
Licencié en droit (1er septembre 1913)
Sergent au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 28 septembre 1915 à la côte 193 près de Tahure (Marne)
Croix de guerre
Citation à l’ordre du jour du régiment : « Sous-officier plein de bravoure, s’est distingué maintes fois au cours de la campagne.
A été blessé mortellement le 28 septembre 1915 en se portant brillamment en tête de sa section au secours d’une compagnie attaquée par les Allemands (24 octobre 1916) ».
343• Fargues (Jacques, Louis), né le 27 octobre 1891 à Mecheria (Oran)
Scolarité : 1910-11, 1911-12
Capacitaire en droit (26 juin 1912)
Sergent au 83e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 août 1914 à Bertrix (Belgique)
Médaille militaire – Croix de guerre
Citation : « Très brave sous-officier. Tué à son poste de combat à Bertrix le 22 août 1914, dans l’accomplissement de son devoir. Décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec étoile de bronze ».
344• Gasc (Jean, Paul, Antoine), né le 15 janvier 1891 à Muret (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13
Mort pour la France le 7 mai 1916 à Sainte-Menehould des suites des blessures reçues à Verdun
345• Gellis (Paul, Auguste, Octave, Jean, Marie), né le 27 septembre 1891 à Routier (Aude)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (17 juillet 1914)
Appartenait au 53e régiment d’infanterie
Porté disparu le 14 septembre 1917 au bois des Caurières (Meuse)
346• Malhomme (Louis, Marie, Raphaël, Léon), né le 13 septembre 1891 à Bouclaur (Gers)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11, 1911-12
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Barbeux (Somme)
347• Raignac (Théodore, Joseph, François), né le 29 avril 1891 à Saint-Illide (Cantal)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (15 juillet 1913)
Sous-lieutenant au 253e régiment d’artillerie
Mort pour la France le 30 mai 1918 à Hesken (Flandre)
348• Rascol (Victor, Jean, Célestin), né le 21 mai 1891 à Lacaune (Tarn)
Scolarité : 1909-10, 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (11 juillet 1913)
Clerc de notaire – Avocat stagiaire
Aspirant au 80e régiment d’infanterie
Blessé le 30 avril 1915 au secteur de la Maison forestière près de Suippes (Marne)
Mort pour la France le 6 octobre 1915 à Massiges
Croix de guerre avec deux étoiles d’argent
Deux citations à l’ordre de la division :
« Intelligent et instruit, très brave, a pris le 16 avril en rentrant d’évacuation et pendant l’action même, le commandement d’une section restée sans chef. A donné à ses hommes un bel exemple de courage offensif. Blessé le 30 avril en leur montrant les créneaux allemands ».
« Chef de section très énergique, a entraîné la section à l’assaut avec un allant admirable le 6 octobre 1915. A été frappé mortellement. Déjà cité à l’ordre de la division ».
349• Save (Jean-François, Michel, Henri), né le 13 avril 1891 à Saint-Clar (Gers)
Scolarité : 1910-11, 1911-12
Surnuméraire de l’Enregistrement
Sous-lieutenant au 83e régiment d’infanterie
Blessé le 18 février 1915, près de Perthes-lès-Hurlus
Mort pour la France le 17 avril 1917 à l’attaque du Mont Cornillet31
Croix de guerre avec palme et étoile
Deux citations à l’ordre du corps d’armée :
– « A été blessé le 18 février 1915, en se portant courageusement à l’assaut d’une tranchée ennemie.
– « S’est brillamment conduit à l’assaut du 17 avril 1917, s’est maintenu avec sa section de mitrailleuses sur la position conquise, contribuant à refouler les contre-attaques de l’adversaire. Est tombé mortellement frappé à son poste de combat ».
350• Schenck (Pierre, Alexandre, Henri), né le 6 mai 1891 à Tunis (Tunisie)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (13 juillet 1911)
Attaché au Crédit foncier et agricole d’Algérie et Tunisie à Alger
Engagé volontaire pour la durée de la guerre
Sous-lieutenant au 175e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 3 juin 1915 dans la presqu’île de Gallipoli (Dardanelles)
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre de l’armée d’orient : « Dans les circonstances critiques d’un assaut fléchissant sous le feu des mitrailleuses, a montré un courage remarquable et un véritable tempérament de chef en ramenant au feu ses hommes et travailla tout une partie de la nuit sous un feu très violent à la réorganisation des troupes dont tous les cadres étaient tombés ».
351• Sibra (Paul, Théophile, Élie), né le 12 septembre 1891 à Cambieure (Aude)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (6 novembre 1913)
Licencié ès lettres (novembre 1913)
Soldat de 2e classe au 143e régiment d’infanterie
Disparu entre le 1er et le 15 novembre 1914 à Wyschaëte (Belgique)
352• Simon (Édouard, Anselme), né le 21 avril 1891 à Lamentin (Martinique)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Licencié en droit (13 juillet 1911)
Mort pour la France le 25 août 1916 entre Cléry et Maurepas (Somme).
353• Toulouse (François), né à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité 1909-10, 1910-11
Classe 1912
354• Arrès (Paul, Marie, Joseph, Édouard), né le 24 novembre 1892 à Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Scolarité : 1912-13
Caporal au 96e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 août 1914
355• de Beaumont (Aymar, Christophe, Joseph, Marie), né le 15 août 1892 à Merville (Haute-Garonne)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (16 juillet 1914)
Soldat au 80e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 6 décembre 1914 à Saint-Eloi près Ypres
356• Benoit (Pierre-Henri), né le 11 septembre 1892 à Millau (Aveyron)
Scolarité : 1912-13
Receveur intérimaire de l’enregistrement à Blois
Aspirant au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 7 août 1916 à Thiaumont (Meuse)
Croix de guerre avec étoile et médaille militaire à titre posthume
Citation à l’ordre du corps d’armée (9 septembre 1916) :
« Chef de section instruit, dévoué et énergique qui a su, par son attitude courageuse, soutenir le moral de ses hommes et les maintenir à leur poste, sous un bombardement des plus violents, et malgré des pertes sérieuses. Après avoir contribué à arrêter les attaques allemandes des 3 et 4 août, devant Verdun, et pris part à l’action offensive du 6, a été glorieusement tué le 7, en faisant organiser la nouvelle position. Le général commandant le groupement D.E. (Mangin) ».
357• Birabent (Pierre, Joseph), né le 4 avril 1892 à Foix (Ariège)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Receveur de l’enregistrement à Saint-Étienne-les-Orgues
Caporal au 8e régiment d’infanterie
Blessé au Bois Sabot (Champagne) le 13 mars 1915
Mort pour la France le 11 avril 1917 devant le bastion de Chevreux (chemin des Dames)
Médaille militaire – Croix de guerre avec étoile de vermeil
Citation à l’ordre du régiment (17 septembre 1920) :
« Excellent caporal, brave et dévoué ; a brillamment conduit son escouade, le 11 avril 1917 au cours d’une reconnaissance hardie dans les lignes ennemies. A été tué alors qu’il regagnait nos lignes après avoir accompli sa mission ».
358• Bordel (Pierre, Joseph, Emmanuel, Eugène), né le 28 septembre 1892 à Cabrespine (Aude)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (16 juillet 1913)
Décédé à l’hôpital militaire de Vassy le 23 juillet 1919
359• Carrère (Jacques, Marie, Joseph, Léon), né le 15 mai 1892 à Montpellier (Hérault)
Scolarité : 1908-09, 1909-10, 1910-11
Sous-lieutenant au 78e régiment d’infanterie
Mort au champ d’honneur le 8 septembre 1914 à Courdemanges (Marne)
360• Cassou-Mounat (Alfred, Jean, Marie), né le 13 juin 1892 à Ossun (Hautes-Pyrénées)
Scolarité : 1912-13
Commis titulaire à la Banque de France
Soldat au 30e bataillon de chasseurs alpins
Mort pour la France le 6 septembre 1914, au combat du col des Journeaux (Vosges)
Citation : « Excellent et brave chasseur. Après s’être vaillamment battu dans plusieurs combats est glorieusement tombé pour la France le 6 septembre 1914, en chassant l’ennemi du col des Journeaux ».
361• Cassan (Marie, Jean, Gabriel), né le 14 septembre 1892 à Técou (Tarn)32
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12, 1912-13
Lauréat de la Faculté (1er prix en 1910, 2e prix en 1911)
Docteur en droit
Avocat à la cour d’appel de Toulouse33
Sergent au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 3 novembre 1914 à Pilken près Ypres
362• Chaux (Claude, Antoine), né le 13 juin 1892 à Paris (Seine)
Scolarité : 1910-11, 1912-13
Brigadier au 57e régiment d’artillerie
Mort pour la France le 9 septembre 1914 à la Certine (Marne)
Croix de guerre
Citation à l’ordre du régiment : « Chaux, brigadier vaillant et sans faiblesse, tué à son poste de combat le 9 septembre 1914 à la Certine ».
363• Colombié (Jean, Joseph, Alexandre), né le 7 juillet 1892 à Mazamet (Tarn)
Scolarité : 1911-12, 1912-13
Surnuméraire de l’Enregistrement
Soldat au 11e régiment d’infanterie
Blessé le 12 février 1915 aux Hurlus
Mort pour la France le 19 février 1915 des suites de ses blessures
364• Franchi (Jean, Xavier, François), né le 8 septembre 1892 à Carcassonne (Aude)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Soldat au 53e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 15 juin 1916 au fort de Vaux
365• Géry (Paul, François, Joseph), né le 29 mars 1892 à Brens (Tarn)
Scolarité : 1911-12
Soldat au 96e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 août 1914 à Bouviller (Meurthe-et-Moselle)
366• Mazel (Pierre, Henri, Marie, Étienne), né le 27 octobre 1892 à Cazes-Montdenard (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (6 novembre 1912)
Caporal au 7e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 8 septembre 1914 aux Grandes-Perthes (Marne)
367• Mèche (Pierre, Édouard), né le 11 mars 1892 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13
Surnuméraire de l’enregistrement
Sergent-major au 7e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 15 mars 1915 à Perthes-lès-Hurlus
368• Mignonac (Fernand, Marie, Simon), né le 17 juillet 1892 à Rodez (Aveyron)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (18 juillet 1913)
Adjudant au 122e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 23 mars 1915 à Beauséjour (Champagne)
369• Neyroud (Jean, Joseph, François), né le 27 novembre 1892 à Saint-Geniès (Haute-Garonne)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Soldat au 80e régiment d’infanterie
Blessé à Vermezelles (Belgique)
Décédé le 27 mars 1917 à Sète (Hérault) des suites de maladie contractée au front
370• Peux (Emmanuel, André), né le 12 août 1892 à Fort-de-France (Martinique)
Scolarité : 1910-11, 1912-13
Adjudant au 77e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 22 décembre 1915 du côté d’Ypres
371• Picot (Marie, Thérèse, Eugène), né le 15 octobre 1892 à Esbareich (Hautes-Pyrénées)
Scolarité : 1912-13
Surnuméraires de l’enregistrement
Lieutenant au 44e bataillon de tirailleurs sénégalais
Blessé le 15 juin 1915
Mort pour la France le 14 septembre 1918 à Courlanden (Marne)
Légion d’honneur – Croix de guerre
372• de Rességuier (Joseph, René, Robert), né le 30 mars 1892 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12
Licencié en droit (5 novembre 1912)
Avocat stagiaire à la cour d’appel
Caporal au 59e régiment d’infanterie
Mortellement blessé le 30 avril 1918 au château de Locre (Belgique)
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « Gradé courageux et énergique. A donné de nombreuses preuves de ses belles qualités militaires pendant les journées du 23 au 30 avril 1918 dans le secteur de combat du Mont Noir. A été blessé mortellement le 30 avril 1918 en accomplissant bravement la mission qui lui avait été confiée ».
373• Salles (Jean, Georges) né le 10 mai 1892 à Mazamet (Tarn)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1913-14
Aspirant au 11e régiment d’infanterie
Blessé légèrement à Roclincourt en 1915
Mort pour la France le 24 octobre 1916 aux Carrières d’Haudromont (Verdun)
Croix de guerre
Citation à l’ordre du corps d’armée : « Sous-officier d’élite qui avait donné depuis deux ans les plus belles preuves de bravoure. Placé avant l’attaque du 24 octobre 1916 dans un secteur particulièrement bombardé a secondé vaillamment son officier. Tué à son poste de combat ».
374• Saury (Augustin, Bernard, Gaston), né le 24 novembre 1892 à Rodez (Aveyron)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (18 juillet 1914)
Surnuméraire de l’Enregistrement
Sergent au 69e bataillon de chasseurs à pied
Disparu le 8 octobre 1915 à la Butte de Souain (Champagne)
375• d’Ysarn de Freyssinet de Valady (Henri, Ildephonse, Marie), né le 15 juillet 1892 à Saint-Cyprien (Dordogne)
Scolarité : 1911-12, 1912-13
Sous-lieutenant au 9e régiment de cuirassiers à pied
Mort pour la France le 10 juin 1918 à Saint-Amand, près Ribécourt (Oise)
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « Jeune officier d’un entrain communicatif, a fait dans les journées des 9 et 10 juin, des reconnaissances hardies et fructueuses ; le 11 juin a pris le commandement de sa compagnie dans des circonstances critiques et a su obtenir d’elle des efforts énergiques malgré la fatigue de plusieurs journées de combat ; a été grièvement blessé en se portant au secours d’un de ses hommes blessé, a disparu ».
Classe 1913
376• Arnal (Paul, Joseph, Hippolyte), né le 2 juin 1893 à Pépieux (Aude)
Scolarité : 1913-14. Étudiant de 1re année de licence
Caporal au 81e régiment d’infanterie
Mort de maladie à l’hôpital d’Amiens le 22 février 1915
377• Brocard (Alfred, Antoine, Charles), né le 1er avril 1893 à Montauban (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Soldat au 80e régiment d’infanterie
Blessé à Massiges le 29 septembre 1915, décédé le 30 septembre 1915 à Sainte-Menehould
Médaille militaire – Croix de guerre avec palme
Citation : « Bon soldat. Mort pour la France, le 30 septembre 1915 des suites de ses blessures ».
378• Bachèlerie (Étienne), né le 29 juin 1893 à Brive (Corrèze)
Scolarité : 1911-12, 1912-13
Soldat au 51e régiment d’infanterie
Promu au grade de caporal le 9 novembre 1914
Mort pour la France le 5 mai 1915 à Saint-Rémy (Meuse)
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre du régiment le 9 août 1915 : « Placé le 5 mai avec quelques hommes dans un poste d’écoute, n’a pas hésité au moment de l’attaque à monter sur le parapet pour tirer plus facilement, s’est fait tuer bravement à son poste ».
379• Cabanes (Julien, Jean, Gabriel), né le 3 décembre 1893 à Pézenas (Hérault)
Scolarité : 1911-12, 1912-13
Sous-lieutenant au 209e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 10 octobre 1915 à Wailly-lès-Arras
Chevalier de la légion d’honneur (titre posthume)
380• Chansou (Pierre, Jean, Marie), né le 5 décembre 1893 à Fronton (Haute-Garonne)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Lauréat de la Faculté (1 mention en 1911, 1 mention en 1912,
1 mention en 1913)
Licencié en droit (22 juillet 1913)
Caporal au 83e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 26 août 1914 des suites d’une blessure à la tête reçue le 24 août à Bertrix (Belgique)
381• Chansou (René, Bernard, Barthélémy), né le 25 octobre 1893 à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1910-11
Mort pour la France le 24 septembre 1914
382• Deloume (Louis, Marie, Firmin, Bruno), né le 9 juillet 1893 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (12 juillet 1913)
Caporal au 80e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 30 septembre 1915 au Bois Marteau,
près Massiges
Croix de guerre
Citation à l’ordre du régiment : « Le 23 juillet 1915, après un travail de deux heures sous le feu, a sauvé deux hommes ensevelis par l’explosion d’une mine allemande et, le 30 septembre, a été tué en organisant une tranchée conquise ».
383• Denjean (René), né le 3 mars 1893 à Saint-Félix (Haute-Garonne)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Contrôleur adjoint des douanes à Jeumont (Nord)
Aspirant au 11e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 28 octobre 1916 aux carrières d’Haudromont (Verdun)
Citation à l’ordre du régiment : « Sous-officier énergique, plein d’entrain et de courage sur lequel on pouvait compter en toute circonstance ».
384• Fusié (Henri, Marie, Charles), né le 7 juillet 1893 à Boissède (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Caporal-fourrier au 81e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 6 octobre 1915 à Tahure
385• Galibert (Adrien, Auguste, Joseph, Justin), né le 5 mai 1893 à Garric (Tarn)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Soldat au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 15 décembre 1914 au bois de Bischotte, près d’Ypres
386• Gaudou (Casimir, Henri), né le 20 février 1893 à Monistrol (Haute-Loire)
Scolarité : 1911-12
Sergent au 11e régiment d’infanterie
Blessé et fait prisonnier le 22 août 1914 à Bertrix
Mort en Allemagne des suites de ses blessures
387• Gimat (Jean, Marie, Armand, Roger), né le 3 septembre 1893 à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1912-13
Sergent au 83e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 5 novembre 1916 à Sailly-Saillisel (Somme)
388• Ginesty (Justin, Édouard, Gabriel), né le 30 mars 1893 à Chaudes-Aigues (Cantal)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (17 juillet 1914)
Sergent au 409e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 4 mars 1916 à Vaux (Meuse), Verdun
Médaille militaire (à titre posthume)
Citation à l’ordre du régiment
• Guary (Jean, Adrien, Paul, Maurice), né le 25 septembre 1893 à Beauville (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (12 juillet 1913)
Avocat à la cour d’appel d’Agen
Caporal au 7e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 8 septembre 1914 au combat des Grandes-Perthes (Bataille de la Marne)
389• Lebbé (Roger, Marie, Joseph, Félix, Eucher), né le 10 juillet 1893 à Condom (Gers)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Aspirant au 9e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 5 mars 1915 à Perthes-lès-Hurlus
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre du jour de l’armée : « Dans une charge à la baïonnette le 5 mars 1915, s’est courageusement lancé dans une zone battue par un feu violent, a brillamment conduit sa section à l’assaut des tranchées allemandes. Est tombé mortellement frappé en abordant l’ennemi (24 avril 1915) ».
390• Loustalot (Henri, Yvon, Joseph, Jean, Zéphirin), né le 13 novembre 1893 à Lescar (Basses-Pyrénées)
Scolarité : 1912-13
Sergent au 55e régiment d’infanterie
Blessé à la Ville-aux-Bois (Champagne)
Mort pour la France le 5 août 1915 à la Haute-Chevauchée en Argonne
391• Malhomme (Marie, Paul, Charles), né le 1er octobre 1893 à Boulaur (Gers)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (17 juillet 1914)
Lauréat de la Faculté (1 prix et une mention en 1913, 1 prix en 1914)
Mort pour la France le 11 février 1916 à Vingré (Aisne)
392• Massip (Jean, Léon, Hippolyte), né le 1er mai 1893 à Vic-Bigorre (Hautes-Pyrénées)
Scolarité ; 1910-1911, 1911-12, 1912-13, 1913-1914
Licencié en droit (15 juillet 1913)
Sous-lieutenant au 143e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 25 juin 1917 à la Cote 304 (Meuse), Verdun
Médaille militaire – Croix de guerre
Deux citations ;
« A brillamment entraîné sa section à l’assaut le 6 octobre 1915, sous un feu intense, avec un élan et une ardeur admirable. En se sacrifiant ensuite avec une poignée d’hommes a assuré le repli de sa compagnie contre-attaquée et sur le point d’être cernée. A rejoint les lignes françaises avec deux hommes de sa section, après quatre jours et quatre nuits passés dans un trou d’obus entre les lignes ».
Citation posthume ; « Jeune officier d’un sang-froid et courage qui ont fait, dans tous les engagements de sa compagnie, l’admiration de ses hommes et de ses chefs. A été tué par une bombe en assurant le service de quart ».
393• Montoussé du Lyon (Louis, Jean, Jules, Marie), né le 21 septembre 1893 à Barbazan (Haute-Garonne)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (21 février 1913 ou 1914)
Aspirant au 143e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 9 mars 1915 au Bois Sabot, près Perthes-lès-Hurlus
Croix de guerre
Citation à l’ordre du régiment : « Jeune gradé, superbe de courage, d’entrain et possédant un grand ascendant moral sur ses hommes. Blessé mortellement à l’attaque du 9 mars 1915 ».
394• Piquemal (René, Camille), né le 21 février 1893 à Bethmale (Ariège)
Scolarité : 1912-13
Aspirant au 83e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 17 avril 1917 au Mont Cornillet (Champagne)
Médaille militaire – Croix de guerre avec palmes
Citation à l’ordre du corps d’armée : « Piquemal René, dans un élan superbe a conduit sa section à l’assaut jusqu’à l’objectif indiqué, le 17 avril 1917. A été grièvement blessé en repoussant une contre-attaque ennemie ».
395• Pozzo di Borgo (Pierre, Charles, Laurent, Toussaint, Guillaume, Marie), né le 23 février 1893 à Dijon (Côte-d’Or)
Scolarité : 1909-10, 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (5 novembre 1912)
Avocat à la cour d’appel34
Sous-lieutenant au 59e régiment d’infanterie
Blessé au Souchez en mai 1915
Mort pour la France le 8 septembre 1915 à La Harazée, en Argonne
Croix de guerre avec étoile d’or
Deux citations :
Citation à l’ordre du corps d’armée (mai 1915) : « Le 9 mai devant Souchez a par ses exhortations relevé le moral de sa section sous un bombardement des plus violents et malgré de lourdes pertes, a été lui-même blessé ».
Citation du 23 septembre 1915 : « Officier d’une rare valeur, plein d’activité et d’ardeur. Tué glorieusement en entraînant ses hommes à l’assaut le 8 septembre 1915 ».
396• Py (Louis, François, Marie, Émile), né le 14 août 1893 à Montauban (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14, 1914-15
Licencié en droit (2 juillet 1915)
Soldat de 2e classe au 23e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 26 août 1916 au bois de Hem, Somme Croix de guerre
Citation à l’ordre de la brigade : « Agent de liaison d’un courage et d’un dévouement peu communs. Tué le 26 août 1916 en accomplissant une mission difficile pour laquelle il s’était volontairement offert ».
397• Ruffat (Louis, Auguste), né le 1er août 1893 à Limoux (Aude) Scolarité : 1911-12, 1912-13
Sous-lieutenant au 239e régiment d’infanterie
Blessé mortellement le 19 juillet 1918 à Longpont (Aisne)
Décédé le 25 juillet 1918 (à l’hôpital auxiliaire n° 1) à Rouen
Croix de guerre – Décoration italienne
Deux citations dont une à l’ordre de la division : « Etant de patrouille de couverture sur un flanc menacé de sa compagnie, a rencontré une mitrailleuse ennemie qui a tué un de ses camarades, s’est jeté sur elle avec deux hommes et s’en sont emparés avec six de ses servants (1er octobre 1916) ».
398• Vassal (Achille, Louis, Ernest), né le 30 mars 1893 à Nérac (Lot-et-Garonne)
Scolarité : 1912-13
Sous-lieutenant au 143e régiment d’infanterie
Blessé au bras gauche en août 1914
Mort au champ d’honneur le 9 mars 1915 à l’attaque du Bois Sabot (Champagne)
Croix de guerre avec palme
Citation : « Blessé au cours de la campagne. Bravoure et qualités militaires remarquables. Est tombé glorieusement en entraînant sa section à l’assaut d’une tranchée allemande (15 avril 1915) ».
399• Vigneau (Louis, Jean, Hilaire), né le 20 mai 1893 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (11 juillet 1914)
Aspirant au 15e régiment d’infanterie
Blessé grièvement au Bois Sabot le 13 mars 1915
Mort pour la France le 24 février 1916 à Douaumont
Croix de guerre avec palme
Deux citations à l’ordre de l’armée :
– « Blessé grièvement au bois sabot : des éclats à la tête, au bras et cinq ou six dans la poitrine, dont un dans la plèvre ».
– « Blessé à la tête au commencement de l’engagement, a conservé le commandement de sa section et a reçu de nouvelles blessures, dont une très grave en entraînant bravement ses hommes à l’assaut d’une tranchée… ».
Classe 1914
400• Alric (Charles), né à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 17 janvier 189435
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13 et 1913-14
Lauréat de la Faculté (2 prix en 1911, 1 prix en 1912, 2 prix en 1913)
Sous-lieutenant au 11e régiment d’infanterie.
Mort pour la France le 24 octobre 1916, aux carrières d’Haudromont (Verdun)
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « En toute occasion, a su conserver devant le danger, la maîtrise absolue de lui-même et récemment, du 26 au 28 juillet, a réussi à communiquer à sa troupe, cependant très maltraitée par un bombardement intense dont il avait été lui-même victime, tout son courage et toute son énergie ».
401• Bories (Armand, Marie, Bernard), né le 26 mai 1894 à Bondigoux (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Caporal-fourrier au 15e régiment d’infanterie
Blessé à Ypres le 14 décembre 1914
Mort pour la France le 5 octobre 1916 à la Fille-Morte en Argonne (Meuse)
Croix de guerre avec palme
402• Capelle (André, Jean, Joseph), né le 13 janvier 1894 à Pamiers (Ariège)
Scolarité : 1913-14
Caporal au 143e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 16 mars 1915 à l’attaque du Bois Sabot Croix de guerre
Citation à l’ordre de la division : « … caporal très courageux, toujours volontaire pour les missions les plus dangereuses, s’est particulièrement distingué aux combats du Bois-Sabot le 10 mars 1915, en prenant part à une reconnaissance qui détruisit les mises à feu de huit mines ennemies et le 15 mars en allant dans des conditions très dangereuses reconnaître la situation d’une unité détachée de sa compagnie. A été mortellement frappé au cours de cette reconnaissance ».
403• Cathary (Marcel, Henry), né le 17 novembre 1894 à Barbaira (Aude)
Scolarité : 1912-13
Sous-lieutenant au 12e régiment d’infanterie
Blessé une première fois le 8 septembre 1914, une deuxième fois le 9 janvier 1915
Mort pour la France le 28 novembre 1916 à Verdun
Croix de guerre avec deux palmes – Médaille militaire – Légion d’honneur
3 citations (29 octobre 1914, 25 novembre 1914, 9 juin 1921)
« Jeune officier d’une bravoure et d’un entrain remarquable, coutumier des actes de courage et se dépensant toujours sans compter, avait su communiquer à sa section l’ardeur guerrière. Toujours à la place la plus exposée. A été tué le 28 novembre 1916 dans la tranchée de première ligne pendant qu’il observait les mouvements de l’ennemi ».
404• Causse (Jean, Quirin), né le 11 octobre 1894 à Pia (Pyrénées-Orientales)
Scolarité : 1913-14
Aspirant au 81e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 12 octobre 1916, au ravin de la Fille morte (Meuse)
405• Denille (Ernest, Célestin), né le 13 janvier 1894 à Alzonne (Aude)
Scolarité : 1910-11, 1911-12, 1912-13
Licencié en droit (12 juillet 1913)
Engagé volontaire ; aspirant au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 14 février 1915 à la côte 200, près de Perthes-lès-Hurlus
Croix de guerre – Proposé pour la croix de Saint Georges
4 citations, dont 2 à l’ordre de l’armée :
- « Brillante conduite à l’attaque des tranchées ennemies le 8 janvier. Par son calme et son énergie a maintenu d’une façon parfaite sa demi-section dans la tranchée conquise, sous-officier remarquable ».
- « A été mortellement atteint le 14 février 1915 en s’avançant seul jusqu’à vingt mètres de l’ennemi pour reconnaître, avant d’y lancer sa section, une excavation produite par une explosion de mine ».
406• Lacabane (Marcel), né le 17 février 1894 à Cambes (Lot)
Scolarité : 1913-1914
Surnuméraire de l’enregistrement
Maréchal des logis au 13e régiment de chasseurs à cheval
Blessé le 16 mars 1917 à 30 kilomètres de Salonique
Décédé à Monastir le 4 octobre 1918
Trois citations dont l’une à l’ordre de l’armée : « … maréchal des logis, chef des éclaireurs montés, a servi d’agent de liaison pendant les combats des 15 et 16 mai avec le plus grand courage et le plus grand mépris du danger. S’est exposé sans compter pour aider à la transmission des ordres dans les moments difficiles ».
407• Latour (Jean, Antoine, Charles), né le 20 décembre 1894 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1913-14
Surnuméraires de l’Enregistrement
Sous-lieutenant au 356e régiment d’infanterie
Blessé le 27 septembre 1915 à Perthes
Mort pour la France le 10 octobre 1918 à Bussy-le-Château (Marne)
Croix de guerre
Trois citations à l’ordre de la division, dont la dernière :
« Officier brave et courageux, a fait preuve d’un grand sang-froid le 10 octobre 1918 en entraînant sa section à l’attaque.
A été blessé grièvement pendant le cours du combat ».
408• Lauriol (Jules, Joseph, Léon, Hippolyte), né le 15 août 1894 à Argens (Aude)
Scolarité : 1913
Mort pour la France le 7 octobre 1916 à Salonique
409• Marty (Gervais, Louis), né le 27 septembre 1894 à Montjoire (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Soldat au 96e régiment d’infanterie
Blessé à Lillebecke le 30 janvier 1915
Décédé à Poperinghe (Belgique) le 31 janvier 1915, des suites de ses blessures
410• Pinel de Golleville (Joseph, Augustin, Adrien, Félix), né le 27 mai 1894 à Saint-Pierre (Martinique)
Scolarité : 1911-12
Stagiaire à la Banque de France (succursale de Toulouse)
Caporal au 7e régiment d’infanterie
Blessé à Verdun le 18 avril 1915
Mort pour la France le 10 août 1916 à Mamey (Meurthe-et-Moselle)
Croix de guerre avec étoile
Citation à l’ordre du régiment : « Chef de pièce d’un entrain, d’un dévouement et d’un courage au-dessus de tout éloge, s’est fait remarquer à Verdun le 12 juillet par son initiative heureuse et hardie, a été mortellement frappé un mois après, le 10 août 1916, alors que sous un violent bombardement il assurait à lui seul le service de sa pièce (26 août 1916) ».
411• Prévost de Saint-Cyr (Adrien, Jean, Marie, François), né le 17 septembre 1894 à Paris (Seine)
Scolarité : 1912-13, 1913-14, 1917-18
Licencié en droit (9 juillet 1918)
Lieutenant au 507e régiment d’artillerie d’assaut
Grièvement blessé le 30 octobre 1918 devant Guise (Aisne)
Amputé le 5 novembre 1918, décédé des suites de ses blessures le 15 novembre 1918
Chevalier de la légion d’honneur (29 octobre 1918) – Croix de guerre avec palme
Une citation à l’ordre du régiment : « Modèle de bravoure, le 28 octobre 1918, son appareil détruit, son mécanicien blessé, a continué en avant de sa section, à diriger le combat malgré un feu violent de mitrailleuses. A lutté jusqu’à la conquête du dernier objectif, et bien que fortement contusionné au cours de la destruction de son deuxième char, a eu l’énergie de ramener son unité dans nos lignes (28 octobre 1918) ».
« Officier d’une bravoure remarquable payant de sa personne et sachant se faire suivre au feu. A été blessé grièvement le 30 octobre en reconnaissant son secteur d’attaque (28 novembre 1918) ».
412• Tamalet (Maurice, Jacques, Louis, Antoine), né le 25 juillet 1894 à Rodez (Aveyron)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14
Licencié en droit (6 novembre 1914)
Lauréat de la Faculté (une mention en 1914)
Sous-lieutenant au 372e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 16 mars 1917 à l’attaque de la Cote 1248, au nord de Monastir (Serbie)
Croix de guerre avec palme
Citation à l’ordre de l’armée d’Orient : « Officier remarquable.
A brillamment enlevé sa section à l’assaut et, d’un seul élan, l’a entraînée jusqu’à la tranchée ennemie. Est tombé mortellement frappé en y pénétrant à la tête de son unité (10 avril 1917) ».
413• Terrin (Marie, Louis, François, Emmanuel), né le 26 septembre 1894 à Toulon (Var)
Scolarité : 1913-14
Sous-lieutenant au 142e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 3 juin 1916 à Verdun
Chevalier de la légion d’honneur à titre posthume
Citation à l’ordre de l’armée
414• Toulza (Louis, Jean, Baptiste), né le 13 novembre 1894 à Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Soldat au 40e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 21 décembre 1914 à Raffecourt (Meuse)
Classe 1915
415• Amouroux (Charles, Marie, Paul), né le 31 janvier 1895 à Cherbourg (Manche)
Scolarité : année scolaire 1913-14, 1ère année de Licence
Canonnier téléphoniste au 27e régiment d’artillerie
Mort pour la France le 15 novembre 1916, à Souain (Champagne)
Croix de guerre – Médaille militaire
Citation à l’ordre du régiment (6 décembre 1916) :
« Téléphoniste, d’un dévouement et d’une bravoure exemplaires, le 15 novembre 1916 a assuré sans interruption la liaison téléphonique malgré un violent bombardement par des Minen de gros calibre. A été tué en accomplissant sa mission ».
416• Auvergnon (André, François, Marie), né le 20 novembre 1895 à Lavoute-Chilhac (Haute-Loire)
Scolarité : 1913-14
Caporal
Mort pour la France le 27 novembre 1915 à Souchez
Médaille militaire à titre posthume avec citation : « Bon et brave caporal, ayant toujours fait vaillamment son devoir. Tué glorieusement le 27 novembre 1915 à Souchez (Pas-de-Calais) ».
417• Benoit (Marius, Émile, François), né Le 30 avril 1895 au Cabanial (Haute-Garonne)
Scolarité : 1913-14
Soldat au 208e régiment d’infanterie
Disparu le 16 avril 1917 à l’offensive de Craonne
418• Bru (Gaston, Élie, Marie), né le 7 novembre 1895 à Castres (Tarn)
Scolarité : 1913-14
Aspirant au 161e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 5 octobre 1916 au secteur de Sailly-Saillisel (Meuse)
419• Cavaillès (Pierre, Henry, Louis), né l8 mars 1895 au Mas-d’Azil (Ariège)
Scolarité : 1913-14
Surnuméraires de l’enregistrement
Caporal-fourrier au 83e régiment d’infanterie
Disparu le 25 avril 1918 à Loker (Belgique)
420• Delmas (Jean, Baptiste, Emmanuel), né le 4 octobre 1895 à Castres (Tarn)
Scolarité : 1915-16
Soldat mitrailleur au 6e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 20 août 1917 à la Cote-du-Poivre et ferme Mormont (Verdun)
Médaille militaire – Croix de guerre
Citation à l’ordre de la brigade : « Jeune soldat nouvellement arrivé sur le front, ayant toujours donné l’exemple de la bonne humeur et de l’entrain, tué bravement au cours de l’attaque du 20 août 1917 à Verdun… ».
421• Delrieu (Jean, Eugène), né le 27 janvier 1895 à Foix (Ariège)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Attaché à la Société générale
Aspirant au 24e régiment d’infanterie coloniale
Mort pour la France à l’Index de Massiges (Marne)
422• Duleau (Jean, Auguste, Léon, Pierre), né le 4 août 1895 à Auch (Gers)
Scolarité : 1913-14, 1914-15, 1916-17, 1917-18
Licencié en droit (11 juillet 1918)
Soldat de 2e classe au 59e régiment d’infanterie
Décédé à Auch le 5 novembre 1918 de maladie contractée en service commandé
423• Gaubert (Émile, Marie, Eugène), né le 9 mai 1895 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1913-14, 1917-18
Sous-lieutenant, compagnie de mitrailleurs au 6e bataillon sénégalais
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Anthenay (Marne)
Croix de guerre
3 citations, dont la dernière à l’ordre de l’armée : « Jeune officier mitrailleur d’une bravoure et d’un sang-froid exceptionnels. S’est distingué en résistant avec une énergie indomptable et jusqu’à épuisement complet de ses moyens sur une position opiniâtrement attaquée par un ennemi bien supérieur en nombre. A trouvé une mort glorieuse en donnant à ses tirailleurs l’exemple du plus pur esprit de sacrifice ».
424• Gouges (Pierre, Hippolyte), né le 20 juillet 1895 à Saint-Porquier (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1913-14
Étudiant en pharmacie
Caporal au 79e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 25 juillet 1918 au bois de Vrigny, Ville-Dommange (Marne)
Médaille militaire
Une citation : « Caporal, modèle de courage et d’énergie. A été mortellement atteint en franchissant un barrage d’artillerie ennemie le 25 juillet 1918 à Vrigny… ».
425• Lavedan (Pierre, Félix, François), né le 15 mars 1895 à Boulogne (Haute-Garonne)
Scolarité : 1913-14
Surnuméraire de l’enregistrement
Aspirant au 230e régiment d’infanterie
Blessé le 15 octobre 1915
Mort pour la France le 6 mai 1917 à Maison-de-Champagne
Médaille militaire – Croix de guerre
Citation : « Gravement blessé à son poste de combat dans la nuit du 5 au 6 mai 1917, tandis qu’il essayait aux côtés de son capitaine tué au même moment de repousser à la grenade un parti nombreux d’ennemis. Mort des suites de ses blessures… ».
426• Mazel (Jacques, Marie, Paul), né le 8 août 1895 à Blagnac (Haute-Garonne)
Scolarité : 1912-13, 1913-14
Sous-lieutenant au 100e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Servan (Marne)
427• Nadal (Émmanuel, Blaise, Léon, Cyrille), né le 9 juillet 1895 à Marcillac (Lot)
Scolarité : 1914-16
Aspirant au 14e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 30 avril 1917 au Mont-Perthois (Crête de Moronvillers), en Champagne
Médaille militaire
Citation à l’ordre de la division : « Excellent sous-officier, courageux, énergique, le 30 avril 1917 au cours d’un assaut a été mortellement frappé au moment où il faisait exécuter à sa section de mitrailleurs un tir de flanquement sur une mitrailleuse ennemie ».
428• Ruffel, (Raoul, Émilien), né le 8 février 1895 à Noailles (Tarn)
Scolarité : 1911-12, 1912-13, 1913-14, 1914-15
Licencié en droit (9 juillet 1914)
Aspirant au 80e régiment d’infanterie
Blessé à la main le 5 octobre 1915
Mort pour la France le 6 octobre 1915 à Tahure (Champagne) Médaille militaire
Citation : « Le 5 octobre 1915, quoique blessé à la main, a entraîné vigoureusement sa section jusqu’au réseau de la défense. A été tué glorieusement… ».
429• Verdalle (Henri, Émile, Joseph, Hippolyte, Louis), né le 23 mars 1895 à Castres (Tarn)
Scolarité : 1911-12, 1912-13
Surnuméraire de l’Enregistrement à Perpignan
Sous-lieutenant au 8e régiment de cuirassiers
Mort pour la France le 23 juillet 1918 à Rauzières (Meuse)
Légion d’honneur – Croix de guerre
Deux citations : une à l’ordre du régiment et une à l’ordre de l’armée
« Jeune officier remarquable par son allant et sa bravoure, dans toutes les circonstances difficiles. Au cours de la nuit du 22 juillet 1918, sous un violent tir de barrage ennemi, a été tué d’un éclat d’obus à la poitrine, en circulant en première ligne, sur le front de sa section, pour s’assurer que tous ses hommes étaient bien à leur poste de combat (29 juillet 1918) ».
Classe 1916
430• Araou (Jules, Jean, Marc), né le 6 décembre 1896 à Béziers (Hérault)
Scolarité : 1914
Maréchal des logis, attaché à une escadrille d’avions de combat n° 150
Blessé à l’offensive de la Somme en 1917
Décédé des suites de ses blessures le 28 mai 1919 à Béziers
Croix de guerre
Citation à l’ordre de la Division : « A été blessé au cours d’une mission périlleuse sur les premières lignes ennemies, et qu’il avait sollicitée (Ordre n° 87 de la 41e division) ».
431• Calmon (Marie, Georges), né le 14 mai 1896 à Brengues (Lot)
Scolarité : 1914-15-16
Surnuméraire de l’enregistrement
Détaché comme secrétaire du 30e régiment d’infanterie au 2e bureau à Annemasse (Savoie) Décédé à l’hôpital d’Annecy le 31 juillet 1918
432• Dourthiès (Paul, Julien, Marie, François), né le 29 novembre 1896 à Laboutarié (Tarn)
Scolarité 1914-15
Sergent au 416e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 13 mai 1917 sur le plateau de Vauclerc (Chemin des Dames)
Croix de guerre avec étoile de vermeil
Une citation à l’ordre du régiment,
Une citation à l’ordre de la brigade :
Ci-après :
1) « S’est dépensé pendant huit jours dans un secteur difficile, encourageant ses hommes, travaillant avec acharnement à réparer les dégâts causés par un incessant bombardement et maintenant intact le moral de sa troupe malgré de lourdes pertes ».
2) « Jeune sous-officier plein d’allant et de bravoure. Tué à la tête de sa troupe alors qu’il contribuait à infliger un échec sérieux à une attaque ennemie ».
433• Duhard (Georges, Adrien), né le 1er juillet 1896 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1913-14
Caporal au 240e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 20 juillet 1916 à Soyecourt (Somme)
434• Duolé (Raymond, Marie, Antoine), né le 14 août 1896 à Toulouse (Haute-Garonne)
Scolarité : 1914-15
Appartenant au 416e régiment d’artillerie lourde
Mort pour la France le 25 février 1919 à Strasbourg (hôpital militaire n° 1) des suites de maladie contractée en service
435• Escande (Raoul, Albert, Hector), né le 9 mai 1996 à Izernore (Ain)
Scolarité : 1914-15
Surnuméraire de l’enregistrement
Soldat au 159e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Barleux (Somme)
436• Faduilhe (Prosper, Félix, Jérôme, Charles), né le 21 janvier 1896 à Saint-Gaudens (Haute-Garonne)
Scolarité : 1914
Sous-lieutenant au 29e bataillon de chasseurs à pied
Engagé volontaire le 28 décembre 1914
Mort pour la France le 5 juillet 1916 devant le fort de Vaux
Chevalier de la légion d’honneur (à titre posthume) – Croix de guerre avec palmes et étoiles d’or et d’argent
Trois citations, dont la dernière : « Le 5 juillet s’est élancé bravement à l’attaque d’une position ennemie. Blessé grièvement à la tête de sa section. Officier d’une bravoure et d’un sang-froid remarquables inspirant à ses hommes le plus grand mépris du danger ».
437• Géli (Jean, Marie, Antoine), né le 27 mai 1896 à Villandraut (Gironde)
Scolarité : 1914-15
Aspirant au 11e régiment de tirailleurs algériens
Mort pour la France le 17 octobre 1918 à Achery (Aisne)
Croix de guerre
Deux citations, dont la 2e ci-après, à l’ordre du corps d’armée :
« Véritable modèle d’énergie et de bravoure. Mortellement frappé dans l’accomplissement de son devoir le 17 octobre 1918 ».
438• Lacombe (Pierre, Antoine, Paul, Marie), né le 20 juillet 1896 à Parnac (Lot)
Scolarité : 1914-15
Sous-lieutenant au 89e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 1er août 1918 à Romigny (Marne)
Croix de guerre
Citation à l’ordre de l’armée : « Officier très courageux. Le 1er août 1918, s’est porté sous un feu violent de mitrailleuses vers une compagnie voisine pour assurer une liaison de patrouilles. Tué d’une balle à la tête en revenant d’accomplir cette mission. Au Q.G. le 23 août 1918, le général commandant le 5e corps. Signé : Pelé ».
439• Lévy (Prosper), né le 28 janvier 1896 à Carcassonne (Aude) Scolarité : 1913-14
Canonnier au 117e régiment d’artillerie lourde
Mort pour la France le 16 mars 1918 au ravin de la Dame (Meuse)
440• Pradel de Lamaze (Jules, Daniel, Charles), né le 19 novembre 1896 à Brive (Corrèze)
Scolarité : 1914
Brigadier au 29e Chasseurs à cheval
Engagé volontaire
Mort pour la France le 5 janvier 1916 à Roclincourt (faubourg d’Arras)
Citation à l’ordre du régiment ; « Gradé exemplaire, plein d’entrain et d’énergie, bravoure à toute épreuve, tombé glorieusement en avant des tranchées le 5 janvier 1916 ».
441• Sainctavit (Élie, Paul, Marie, Antoine, Gaétan), né le 25 janvier 1896 à Beaumont (Tarn-et-Garonne)
Scolarité 1913-14
Engagé volontaire, caporal au 15e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 7 mars 1915, au Bois Sabot, près Souain (Marne)
Médaille militaire à titre posthume
Citation attribuant la croix de guerre avec étoile d’argent :
« Caporal très brave et très dévoué. A trouvé une mort glorieuse en s’élançant à l’assaut des positions allemandes du Bois Sabot, le 8 mars 1915 ».
Classe 1917
442• Buscon (Marie, Joseph, Henri, Louis), né le 31 janvier 1897 à Montauban (Tarn-et-Garonne)
Scolarité : 1913-14, 1914-15
Sous-lieutenant au 11e régiment d’infanterie
Mort pour la France le 18 octobre 1918 au Mont-d’Origny (Aisne)
Citation à l’ordre de l’armée (juillet 1918)
Citation à l’ordre de la division
Citation à l’ordre de l’armée (octobre 1918) : « Le sous-lieutenant Buscon Louis, Marie, Joseph, Henri, de la 3e compagnie du 11e régiment d’infanterie. Jeune et brillant officier, brave jusqu’à la témérité. Le 18 octobre 1918 a progressé avec sa section au prix de mille difficultés, et après de nombreux combats de rue dans un village énergiquement défendu par des mitrailleuses cachées dans les maisons, a fait une avancée de 300 mètres en progressant maison par maison et a été grièvement blessé par une balle au moment où il repoussait le deuxième retour offensif. Le général commandant la 1ère armée, Debenney ».
Classe 1918
443• Chevalier du Fau (Antoine, Marie, Eugène), né le 18 juillet 1898 à Gannat (Allier)
Scolarité : 1915-16, 1916-17
ÉAspirant au 401e régiment d’infanterie
Décédé à l’hôpital militaire de Lille le (omission) avril 1919,
par suite d’absorption de gaz toxiques
Croix de guerre avec une étoile d’argent
Citation à l’ordre de la division : « Chef de section énergique et courageux, s’est multiplié pendant l’exécution d’un coup de main le 9 avril 1918, assurant une liaison difficile et contribuant à faire de nombreux prisonniers (15 août 1918) ».
57 noms figurent sur le monument établi « À la mémoire des élèves de l’Institut technique de droit » (de nos jours dans les locaux de l’Institut d’administration des entreprises de Toulouse).
Adoue (Louis, Gaudens, Roger) né à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) le 12 avril 1889
Albert (Jean-Marie)
Aldebert (Alfred, Louis) né à Millau (Aveyron) le 4 décembre 1892
Arabet (Jean-François) 1 Fernand sur le monument commémoratif de la Faculté de droit ; 1 Jean, Fernand dans le
Livre d’or, né à Mazères (Ariège) le 15 septembre 1887
Bachèlerie (Étienne) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit
Baux (René) figure aussi sur le monument commémoratif de la
Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms René, Abdon (Yves)
Bazinette (René)
Bigot (Adrien)
Boudou (Marc, Marie, Yvon) né à Estaing (Aveyron) le 18 décembre 1843
Bouniol (Jean)
Cabanes (Julien) figure sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Julien, Jean, Gabriel
Cambe (Jean-Louis) 1 Jean sur le monument commémoratif de la Faculté de droit, 1 Jean, Marie dans Livre d’or
Caussé (Pierre)
Contrasty (Jean-Marie)
Coderch (Joseph) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or
Courtès-Lapeyrat (Félix) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Félix, Jean
Delclaux (Fernand, Léon, Régis) né à Aubin (Aveyron) le 18 décembre 1895
Descadeillas (Guillaume)
Doumenjou (Émile) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Émile, Louis
Dubernard (Julien)
Encausse (Joseph) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Joseph, Désiré
Ferrand (Melchior) 1 Pierre sur le monument commémoratif de la Faculté de droit ; 1 Louis, Marie, Joseph, François dans le Livre d’or
Ferran (Jean)
Fiche (Pierre)
Fusié (Henri) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Henri, Marie, Charles
Garric (Joseph)
Gaubert (Louis) 1 Eugène figure sur le tableau commémoratif de la Faculté de droit et apparaît aussi dans le Livre d’or sous les prénoms Émile, Marie, Eugène
Gaujon (Louis, Paul, Émile, Daniel) né à Albi (Tarn) le 16 mai 1888
Ger (Pierre)
Glatigny (Pierre)
Lartigue (Daniel)
Latour (Charles) figure aussi sur le tableau commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Jean, Antoine, Charles
Lavedan (Pierre) figure sur le monument commémoratif de la Faculté de droit sous le prénom Félix et dans le Livre d’or sous les prénoms Pierre, Félix, François
Lescure (Léon)
Leucate (Jules)
Lézat (Jean)
Mailhos (Joseph) figure aussi sur le tableau commémoratif de la Faculté de droit sous le prénom Pierre et dans le Livre d’or sous les prénoms Pierre, Marie, Joseph
Mallet (Yvan)
Marmey (Roger, Auguste, Marius) né à Valence (Drôme) le 30 décembre 1884
Maurel (Pierre, Charles, François, Pierre) né à Albi (Tarn) le 17 avril 1888
Mèche (Jean) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Jean, Baptiste, Paul
Miral (Georges)
Oulanier (Jean) né à Limoux (Aude) le 11 octobre 1891
Picot (Eugène) figure aussi dans le Livre d’or sous les prénoms Marie, Thérèse, Eugène mais ne figure pas sur le monument commémoratif de la Faculté de droit
Popis (Louis)
Pouget (Eugène)
Prades (Edmond)
Puech (Charles) né à Montbazin (Aveyron) le 27 avril 1851, certificat de l’école de notariat reçu le 15 novembre 1910
Rascol (Victor) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit sous le prénom Jean et dans le Livre d’or sous les prénoms Victor, Jean
Rivel (François, Alexis) né à Dust (Ariège) le 10 mars 1894 ou Rivel (François) né à Oust (Ariège) le 17 mars 1894, auditeur libre
Saint-Laurens (Edmond)
Serrus (Gaston)
Souville (Charles)
Tassot (Fabien) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Georges, Fabien, François
Trégant (Gaston) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Joseph, Marcel, Pierre, Gaston
Valat (Albert, Léon) né à Vayrac (Lot) le 10 avril 1891, mort pour la France le 17 avril 1917
Verdollin (Louis) figure aussi sur le monument commémoratif de la Faculté de droit et dans le Livre d’or sous les prénoms Louis, Antoine
8. Signataires de la lettre adressée le 18 février 1871 aux Représentants des Départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Moselle, de la Meurthe et des Vosges
444Edmond Adam (1816-1877) : devient journaliste après des études de droit, est adjoint au maire de Paris lors de la Révolution de 1848, conseiller d’État (avril 1848), il démissionne lors du coup d’État du 2 décembre 1851, entreprend une carrière dans la banque. Préfet de police de Paris (11 octobre 1870), il démissionne rapidement (1er novembre), ne voulant pas s’associer aux mesures préparées après le soulèvement parisien du 31 octobre 1870 protestant, durant le siège de la capitale, contre la politique militaire du gouvernement de la Défense nationale et visant à proclamer la Commune. Élu représentant de la Seine (Union républicaine) à l’Assemblée nationale (1871- 1875), il devient ensuite sénateur inamovible (1875-1877).
445Henri Amat et non Anat (1813-1891) : avocat républicain, il s’exile en Italie après le coup d’État du 2 décembre 1851, revient en France, est élu conseiller municipal de Marseille (1865, réélu en août 1870), représentant (Gauche républicaine) des Bouches-du-Rhône à l’Assemblée nationale (1871-1876), il vote contre les préliminaires de paix, est élu à la Chambre des députés (1878-1881).
446Joseph Andrieu (1815-1872) : élu représentant du département d’Oran (2 représentants à l’Assemblée nationale) le 8 février 1871, il démissionne le 9 sans avoir pris séance et décède le 8 janvier 1872. Le nombre des députés des départements d’Algérie varie fréquemment, en fonction de calculs politiques, depuis que l’Algérie a officiellement été annexée en 1848 et divisée en 3 départements (Alger, Oran, Constantine) correspondant aux zones civiles : 4 députés en 1848 et décret du 8 septembre 1870 ; 3 (décret du 15 septembre 1870, puis 6) ; 6 en 1875, 3 en 1876, 6 en 1886, 3 en 1928, 4 en 1932. Lors de la naissance de la IIIe République, les départements algériens sont largement acquis aux idéaux républicains, plus de 6000 opposants y ayant été déportés sous le second Empire et s’y étant livrés à une vivre propagande auprès des colons européens (200 000 en 1870). J. Binoche, « Les élus d’outre-mer au Parlement de 1871 à 1914 », dans Revue française d’outre-mer, 1971, vol. 58, n° 210, p. 82-11536.
447Martin Bernard (1808-1883) : ouvrier typographe, il est emprisonné sous la monarchie de Juillet, est nommé commissaire général du gouvernement provisoire en 1848 dans les départements de l’Ardèche, de la Haute-Loire et du Rhône, est élu député de la Loire à l’Assemblée nationale constituante en avril 1848 puis à l’Assemblée nationale législative en 1849. Ayant appelé au soulèvement armé lors du coup d’État du 2 décembre 1851, il est condamné à la déportation mais parvient à s’enfuir. Exilé, il accepte l’amnistie de 1859 mais refuse d’être candidat aux élections législatives de 1869 pour ne pas avoir à prêter serment à Napoléon III. Élu député de la Seine en 1871, il ne se représente pas en 1876.
448Louis Blanc (1811-1882) : journaliste opposant à la monarchie de Juillet, connu pour son Organisation du travail (1839), il est membre du gouvernement provisoire qui proclame la IIe République le 24 février 1848 et brièvement député (23 avril - 26 mai 1848). Après les journées insurrectionnelles de juin 1848 consécutives à la fermeture des ateliers nationaux, il doit en effet s’exiler pour échapper à la répression. Son immunité de député est d’ailleurs levée et, en 1849, il est condamné par contumace à la déportation. Il ne revient en France qu’à la chute du second Empire, est élu de gauche (Union républicaine de Léon Gambetta) à l’Assemblée nationale de 1871 à 1882.
449Henri Brisson (1835-1912) : journaliste, avocat, opposant à Napoléon III, adjoint au maire de Paris en septembre 1870, il est élu représentant de la Seine (Union républicaine) à l’Assemblée nationale (1871-1876) puis à la Chambre des députés (jusqu’en 1912, Gauche radicale à partir de 1893). Président de la Chambre des députés (1881-1885, 1894-1898, 1904-1905, 1906-1912), quelques mois président du conseil en 1888 et 1898), il est candidat à la présidence de la République en décembre 1887 et n’obtient que 27 voix.
450Jean-Baptiste Brunet (1814-1893) : polytechnicien, capitaine d’artillerie (1840), député de la Haute-Vienne sous la IIe République (avril 1848-mai 1849) puis, battu, réintègre l’armée, refuse de prêter serment en 1851, est rayé des cadres, publie des articles de critique militaire durant le siège de Paris en 1870 qui lui valent un certain succès. Il est élu représentant de la Seine à l’Assemblée nationale de 1871 à 1876 (Union des droites rassemblant les orléanistes et légitimistes).
451Antoine Carion (1815-1875) : sous-commissaire du gouvernement en Côte-d’Or en février 1848 puis préfet de la Haute-Saône, il démissionne en juin 1848. Opposant à Louis-Napoléon Bonaparte, il est exilé après le coup d’État du 2 décembre 1851, est élu représentant de la Côte-d’Or à l’Assemblée nationale en 1871 (Union républicaine). Il décède le 26 juin 1875, avant la fin de son mandat.
452Sadi Carnot (1837-1894) : fils aîné du conventionnel Lazare Carnot, polytechnicien, il tente sans succès d’être élu en 1869. Lorsqu’éclate la guerre de 1870, il est nommé préfet de la Seine-Inférieure et met la ville du Havre en état de défense, proteste contre le projet d’élection d’une assemblée qui traiterait avec l’ennemi (« Pas d’élection, lutte à outrance ») mais est élu représentant (Gauche républicaine) de la Côte-d’Or à l’Assemblée nationale (février 1871-mars 1876) puis siège à la Chambre des députés jusqu’au 3 décembre 1887 (Gauche républicaine jusqu’en 1881, puis Union démocratique jusqu’en 1885 et enfin Union républicaine). Plusieurs fois ministre (1879-1880 et 1885), il est élu président de la République le 3 décembre 1887, est assassiné à Lyon par un anarchiste le 25 juin 1894.
453Georges Clémenceau (1841-1929) : médecin, journaliste, nommé maire de Montmartre par le gouvernement de la Défense nationale (septembre 1870), représentant de la Seine à l’Assemblée nationale en 1871 (Radicaux), artisan de l’amnistie des communards, il est député jusqu’en 1893, sénateur de 1902 à 1920. Président du Conseil de 1906 à 1909 [il est aussi ministre de l’Intérieur] et de 1917 à 1920, il forme en 1917 un gouvernement totalement consacré à la poursuite de la guerre ; partisan de la victoire totale, ce qui lui vaudra d’être surnommé « Père la Victoire ».
454Claude Colas (1829-1903) : colon sans antécédent politique, il est élu représentant de Constantine (2 représentants) à l’Assemblée nationale le 17 février 1871 (Union républicaine) et donne sa démission le 1er janvier 1875, avant la fin de la législature.
455Frédéric-Étienne (et non P.) Cournet (1837-1885) : fils naturel du député de Saône-et-Loire Frédéric-Constant Cournet, ce touche-à-tout est cheminot, voyageur de commerce, directeur du casino d’Arcachon, secrétaire de rédaction au Réveil de Charles Delescluze. L’un des principaux instigateurs de la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851 et promoteur de l’Association internationale des travailleurs, il est trois fois emprisonné sous le second Empire. Il commande un bataillon de la Garde nationale durant le siège de Paris, est élu représentant de la Seine (extrême-gauche) à l’Assemblée nationale en février 1871, démissionne et exerce de nombreuses fonctions au service de la Commune de Paris (membre de la commission de sûreté générale, de la commission exécutive, de la commission de la guerre, délégué à la sûreté générale), Réfugié à Londres, il est condamné à mort par contumace. Revenu en France après l’amnistie de 1880, il continue de militer dans les rangs blanquistes et reprend le journalisme.
456Auguste Dubois (1814-1888) : avoué près la Cour d’appel de Dijon, maire de Dijon (1870-démission en 1872), il se dévoue pour ses administrés durant l’occupation prussienne ce qui lui vaut une adresse de félicitations de leur part, est député de 1871 à 1888 (Gauche républicaine puis Gauche radicale).
457François-Joseph Ducoux (1808-1873) : médecin militaire, il démissionne en 1843, devient conseiller municipal et commandant de la Garde nationale de Blois. Commissaire du gouvernement lors de la Révolution de 1848, il est élu représentant du Loir-et-Cher à l’Assemblée nationale constituante (février 1848) ; peu visionnaire, il considère que « la famille Bonaparte n’a plus qu’une valeur historique ». Préfet de police de Paris après les émeutes de juin 1848, député de la Haute-Vienne de 1850 à 1851, il est arrêté lors du coup d’État du 2 décembre 1851 et demeure désormais en dehors de la vie politique du second Empire. Les débuts de la IIle République le voient de nouveau élu représentant (Gauche républicaine) du Loir-et-Cher à l’Assemblée nationale (1871-1873).
458Eugène Farcy (1830-1910) : entré à l’école navale, il est capitaine de frégate en 1875, député de la Seine de 1871 à 1893 (d’abord Union républicaine puis Gauche radicale à partir de 1881), rejoint les boulangistes. Battu en 1893, il se retire de la vie politique.
459Charles Floquet (1828-1896) : avocat, maire adjoint de Paris lors de la proclamation de la IIIe République, il démissionne le 3 octobre 1870 et se consacre à la défense de Paris. Conseiller municipal (1872) puis président du conseil municipal de Paris (1874), député de la Seine de 1871 à 1893 (Union républicaine jusqu’en 1882 puis Gauche radicale), il sera président de l’Assemblée nationale (1885-1888 et 1889-1893).
460Ferdinand Gambon (1820-1887) : avocat, représentant (Montagne) du Morbihan à l’Assemblée nationale constituante (1848) il sera le seul avec Félix Pyat à se prononcer pour l’abolition de l’institution de la présidence de la République. Il est ensuite élu de la Nièvre à l’Assemblée nationale législative (jusqu’au 1er juillet 1849). Ayant participé à la journée insurrectionnelle du 13 juin 1849 organisée par l’extrême gauche contre le gouvernement, il est condamné à 10 années de déportation qu’il effectue à Belle-Isle puis au pénitencier de Corte. Amnistié en 1859, il devient agriculteur. Opposant au second Empire, il se rend célèbre pour sa campagne pour le refus de payer l’impôt ; une de ses vaches ayant été saisie et vendue, une chanson est composée (« La vache à Gambon ») qui courra les rues. Élu représentant de la Seine (extrême gauche) à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, il en démissionne le 26 mars, ayant été élu au Conseil de la Commune ; il fait partie de la commission de la justice, refuse le poste de procureur de la Commune, devient membre du comité de salut public, combat lors de la semaine sanglante, se réfugie en Belgique d’où il est expulsé, puis en Suisse, publie Revanche de la France et de la Commune (1871), La dernière Révolution (1872). Amnistié en 1888, il est élu député radical de la Nièvre (1882), est battu alors qu’il se représente comme candidat socialiste (1885).
461Alphonse Gent (1813-1894) : avocat, commissaire du gouvernement provisoire dans le Vaucluse lors de la Révolution de 1848 puis maire provisoire d’Avignon (mars-avril 1848), il est élu à l’Assemblée nationale constituante (4 juin 1848) mais son élection est invalidée car il est accusé d’avoir exercé des pressions en tant que fonctionnaire d’autorité ; il sera cependant réélu (17 septembre 1848-26 mai 1849). Accusé d’avoir fomenté une insurrection contre le gouvernement, il est jugé à Lyon par un conseil de guerre qui le condamne, le 28 août 1851, à la déportation dans les îles Marquises. En 1854, sa peine étant commué en 20 ans de bannissement, il devient avocat à Valparaiso, s’établit ensuite en Italie (1861) puis à Madrid (1863). Nommé par Gambetta administrateur général des Bouches-du-Rhône, il reprend le pouvoir en main au nom du gouvernement contre la Commune de Marseille (24 mars-4 avril 1871), est élu représentant à l’Assemblée nationale en 1871 (Union républicaine), est réélu sans discontinuer jusqu’en 1882 et sera ensuite sénateur du Vaucluse jusqu’en 1894.
462Cyprien Girerd, et non Girard (1832-1916) : avocat, opposant à Napoléon III, il est battu aux élections législatives de juin 1863, puis de nouveau aux élections législatives partielles de novembre 1868. Préfet de la Nièvre le 4 septembre 1870, il est révoqué dès le 6 à la suite d’un différend avec Gambetta. Représentant de la Nièvre (Gauche républicaine) à l’Assemblée nationale en 1871, il est réélu en 1877. Sous-secrétaire d’État à l’Agriculture et au Commerce (1877- 1881), il est battu aux élections législatives de 1881, est nommé trésorier payeur général de l’Allier (1885), du Loiret et de la Somme (1897).
463Louis Greppo (1810-1888) : tisseur de formation, il s’illustre dans la révolte des canuts lyonnais en 1831, est élu représentant du Rhône (extrême gauche) à l’Assemblée nationale constituante (1848) puis à l’Assemblée législative (1849 - 2 décembre 1851). Opposant au coup d’État du 2 décembre 1851, il est condamné à la déportation en Guyane (peine commuée en exil forcé), accepte l’amnistie de 1859. Maire du 4e arrondissement de Paris en septembre 1870, il est député de la Seine de 1871 à 1885 (Union républicaine jusqu’en 1881 puis Opportunistes).
464Victor Hugo (1802-1885) : sous la IIe République, il est député (droite) de la Seine à l’Assemblée nationale constituante (juin 1848- mai 1849) puis à l’Assemblée législative (mai 1849-2 décembre 1851). Opposant au régime de Louis-Napoléon Bonaparte, il s’exile lors du coup d’État du 2 décembre 1851, refuse de bénéficier du décret d’amnistie de 1859 et ne revient en France qu’après la chute du régime de Napoléon III et la proclamation de la République en septembre 1870. Il participe à la défense de Paris, est élu de la Seine à l’Assemblée nationale (extrême gauche), mais n’y siège que peu de temps (18 février-8 mars1871), démissionnant pour protester contre l’invalidation de Garibaldi, élu d’Alger. En février 1871, Hugo prophétise : « On verra la France se redresser, on la verra ressaisir la Lorraine, ressaisir l’Alsace. Et puis, est-ce tout ? Non ! Saisir Trêves, Mayence, Cologne, Coblentz, toute la rive gauche du Rhin. Et on entendra la France crier c’est mon tour ! Allemagne, me voilà. Suis-je ton ennemie ? Non ! Je suis ta sœur. J’ai tout repris, et je te rends tout, à une condition : c’est que nous ne ferons plus qu’un seul peuple, qu’une seule république ! Je vais démolir mes forteresses, tu vas démolir les tiennes. Ma vengeance, c’est la fraternité ! Plus de frontières ! Le Rhin à tous […], soyons les États-Unis d’Europe, soyons la Fédération Continentale, soyons la liberté européenne ! ». Revenu à Paris alors que s’instaure la Commune, il quitte la capitale pour s’établir à Bruxelles. Jugé trop indulgent envers les communards par les électeurs, il échoue aux élections législatives de 1872 mais devient sénateur du 30 janvier 1876 au 22 mai 1885, date de son décès.
465Pierre Joigneaux (1815-1892) : journaliste, opposant à la monarchie de Juillet (il est, en 1838, emprisonné pendant 4 ans pour ses articles publiés dans le journal clandestin l’Homme libre), il est, lors de la Révolution de 1848, nommé sous-commissaire de la République de Châtillon-sur-Seine, est élu représentant (Montagne) de la Côte-d’Or à l’Assemblée nationale constituante (1848-1849) puis à l’Assemble nationale législative (Montagne, 1849-2 décembre 1851). Il s’oppose au coup d’État du 2 décembre 1851, est expulsé de France. Représentant de la Côte-d’Or (extrême gauche) à l’Assemblé nationale (février 1871- mars 1876), il siège ensuite à la Chambre des députés jusqu’en octobre 1889 puis devient sénateur (1891-1892).
466Amédée-Jérôme Langlois (1819-1902) : officier de marine, il démissionne en 1848 pour se consacrer au journalisme politique. Membre de l’Association internationale des travailleurs, exécuteur testamentaire de Proudhon, il proteste contre les préparatifs de guerre contre la Prusse à la tête d’une manifestation (12 juillet 1870). Chef de bataillon de la garde nationale, il prend une part active à la défense de Paris (cité à l’ordre du jour de l’armée, promu lieutenant-colonel du 18e régiment de marche, gravement blessé en janvier 1871, il est décoré de la Légion d’honneur). Élu représentant de la Seine (Union républicaine) de 1871 à 1876, il est ensuite élu de Seine-et-Oise (Gauche républicaine) jusqu’en 1885. Battu aux élections du 4 octobre 1885 (Opportuniste), il est nommé percepteur du 18e arrondissement de Paris.
467Charles Lepère (1823-1885) : avocat à Auxerre, journaliste et conseiller général de l’Yonne il s’oppose à Napoléon III, est élu député de l’Yonne de 1871 à 1881 (Union Républicaine puis Opportunistes et enfin Gauche radicale). Il sera sous-secrétaire d’État à l’Intérieur (1877-1879), ministre de l’Agriculture et du Commerce (1879), ministre de l’Intérieur et des Cultes (1879-1880) et président du conseil général de l’Yonne (1871-1885).
468Benoît Malon (1841-1893) : ouvrier agricole, il adhère à l’Association internationale des travailleurs (1865), devient l’un des dirigeants de la section française ce qui lui vaut d’être incarcéré en 1868 et 1870, entre en journalisme à La Marseillaise d’Henri Rochefort. De nouveau incarcéré, il est libéré lors de la proclamation de la IIIe République, organise l’assistance aux pauvres durant le siège de Paris, est élu adjoint au maire du 17e arrondissement (octobre 1870). Élu représentant (extrême gauche) de la Seine à l’Assemblée nationale (8 février 1871), il en démissionne (1er juillet) pour protester contre la session de l’Alsace-Lorraine, retourne à ses fonctions municipales, est élu membre du conseil de la Commune de Paris. Il doit s’exiler en Suisse et en Italie pour échapper à la répression, ne rentrant en France que lors de l’amnistie de 1880. Il fonde alors la Revue socialiste, publie notamment Le socialisme intégral dans lequel il prône la création d’un « ministère de l’Assurance sociale » (1891).
469Jean-Baptiste Millière (1817-1871) : journaliste, il est déporté en Algérie après le coup d’État du 2 décembre 1851. Bénéficiant de l’amnistie de 1859, il revient en France, commande un bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris, est élu député de la Seine le 8 février 1871. Pendant la Commune de Paris, il est arrêté le 26 mai 1871 et, en dépit de son immunité parlementaire, fusillé par les soldats Versaillais sur les marches du Panthéon après qu’on l’ait obligé à s’agenouiller. Ses derniers mots sont : « Vive l’humanité ».
470Henri Moreau (1810-1890) : notaire, maire de Saulieu, il se réfugie en Belgique lors du coup d’État du 2 décembre 1851 pour ne pas être arrêté. Revenu en France, il est arrêté lors de l’attentat commis par Orsini contre Napoléon III (14 janvier 1858) mais obtient de rester en France. Représentant de la Côte-d’Or (gauche républicaine) à l’Assemblée nationale (1871-1876), il ne fera pas partie d’autres assemblées.
471Alphonse Peyrat (1812-1890) : élève du séminaire puis de la Faculté de droit de Toulouse, ville qu’il quitte en 1833 pour s’orienter vers le journalisme, ami de Gambetta, il est élu député (extrême gauche) de la Seine à l’Assemblée nationale (1871-1876). Sénateur en janvier 1876, réélu en 1885, il meurt avant la fin de son second mandat.
472Édgard Quinet (1803-1875) : philosophe et historien ami de Jules Michelet, professeur au Collège de France, il est député (gauche) de l’Ain (avril 1848-2 décembre 1851) sous la IIe République, s’exile lors du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, refuse de bénéficier de la loi d’amnistie de 1859 et ne revient en France qu’en septembre 1870. Il gagne Paris assiégé, est élu député (extrême gauche) de la Seine du 8 février 1871 au 27 mars 1875, date de sa mort. « Maître à penser de la République laïque », il dénonce la violente répression voulue par Thiers contre de la Commune de Paris.
473Arthur Ranc et non Rang (1831-1908) : impliqué dans divers complots contre Napoléon III, il est condamné une première fois à un an d’emprisonnement, est ensuite emprisonné puis exilé sans jugement en Algérie (1855) d’où il s’échappe (1856) pour se réfugier en Suisse. Bénéficiant de l’amnistie de 1859, il collabore à divers journaux d’opposition, ce qui lui vaut de nombreuses poursuites. Le 4 septembre 1870, il devient maire du 9e arrondissement de Paris, est nommé par Gambetta directeur de la Sûreté générale, quitte la capitale assiégée en ballon pour Bordeaux le 14 octobre. Élu représentant de la Seine à l’Assemblée nationale (février 1871), il résigne son mandat et revient à Paris, est élu membre du conseil de la Commune (26 mars 1871), fait partie de la commission de la justice et de la commission des relations extérieures mais se retire lors de l’adoption par la Commune du décret sur l’exécution des otages et ne participe pas aux derniers évènements. Conseiller municipal du 11e arrondissement après la reprise de Paris par les Versaillais, il est élu représentant du Rhône à l’Assemblée nationale, mais des poursuites ayant été engagées contre lui (juin 1873), il se réfugie en Belgique tandis qu’il est condamné à mort par contumace (13 décembre 1873). Bénéficiant de l’amnistie de 1880, il est élu de la Seine (majorité opportuniste) aux élections législatives de 1881, est battu en octobre 1885 ainsi qu’aux élections partielles du 13 décembre suivant. Il est sénateur de 1891 à 1908.
474Jules Rathier (1828-1887) : propriétaire-viticulteur à Chablis, conseiller général de l’Yonne, il est élu représentant de l’Yonne à l’Assemblée nationale (1871-1876, Union républicaine), est ensuite élu à la Chambre des députés (1877-1887, Union républicaine).
475Eugène Razoua (1830-1879) : il sert d’abord dans les spahis, puis, en 1868, contribue avec Charles Delescluze (tué sur les barricades pendant la Commune de Paris) à la fondation du Réveil. Accusé de complot quelques jours avant le plébiscite du 8 mai 1870 qui a pour but de faire entériner les réformes libérales voulues par Napoléon III, il est emprisonné, jugé mais acquitté. Élu chef de bataillon de la Garde Nationale lors de la proclamation de la République en septembre 1870 mais se montrant hostile au gouvernement de la Défenses nationale, il est révoqué. Élu représentant de la Seine à l’Assemblée nationale en 1871 (extrême gauche), il se trouve à Paris lors du déclenchement de l’insurrection communarde, démissionne de son mandat de député, reprend le commandement de son bataillon, est directeur de l’école militaire et membre des cours martiales. Il est condamné à mort mais par contumace car il s’est exilé à Genève où il meurt le 29 juin 1879, peu de temps avant la loi d’amnistie votée le 11 juillet.
476Victor Schœlcher (1804-1893) : sous-secrétaire d’État à la Marine et aux Colonies dans le gouvernement provisoire de 1848, il prépare et contribue à faire adopter le décret abolissant l’esclavage dans les colonies françaises (27 avril 1848). Élu député (Montagne) par la Martinique et la Guadeloupe (août 1848), il opte pour la Martinique, est réélu en juin 1849 ; en janvier, 1850 il est député de la Guadeloupe (Montagne). Sa présence sur les barricades parisiennes lors du coup d’État du 2 décembre 1851 lui vaut d’être proscrit. Rentré à Paris à la fin août 1870, il est nommé colonel d’état-major de la Garde nationale et chef de la légion d’artillerie. En 1871, il élu par la Seine, la Martinique et la Guyane, opte pour la Martinique (extrême gauche). Placé à la tête de la légion d’artillerie de Paris lorsqu’éclate la Commune de Paris, il tente de concilier insurgés et Versaillais, ce qui lui vaut d’être emprisonné par la Commune durant quelques jours. Il reprend ensuite sa place à l’Assemblée (à Versailles) en tant que représentant de la Martinique jusqu’en décembre 1875. Il devient ensuite sénateur inamovible jusqu’à sa mort, le 25 décembre 1893.
477Édouard Simon dit Lockroy, (1838-1913) : engagé sous les ordres de Garibaldi pendant la campagne de Sardaigne en 1860, il devient secrétaire d’Ernest Renan en Syrie jusqu’en 1863. Journaliste opposant au second Empire, il est chef de bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris en 1870. Élu représentant de la Seine à l’Assemblée nationale en 1871-1876 (extrême gauche), il tente de concilier communards et Versaillais, ce qui lui vaut d’être emprisonné par ces derniers (libéré en juin 1871). Constamment réélu jusqu’en mai 1910 dans les rangs de l’Union républicaine puis, à compter de 1902, des Radicaux socialiste dont il devient une figure majeure, il est vice-président de la Chambre des députés (1894-1895 et 1902-1905), ministre du Commerce et de l’Industrie (1885-1887, il soutient activement la construction de la tour Eiffel) et ministre de la Marine (1895-1899). En 1877, il épouse la veuve de Charles Hugo, fils du poète.
478Pierre Tirard (1827-1893) : d’abord fonctionnaire des Ponts-et-Chaussées, il fonde une maison d’exportation d’orfèvrerie, est nommé maire du 2e arrondissement de Paris en septembre 1870. Élu député de la Seine en 1871 (réélection jusqu’en 1883) puis sénateur inamovible (1883-1893), il est à l’origine de la traduction des chefs boulangistes devant la Haute-Cour. Il exerce, parfois cumulativement, des fonctions importantes dans des gouvernements successifs, toujours relativement brèves et typiques du jeu politique de la IIIe République : ministre de l’Agriculture et du Commerce (1879-1881), du Commerce (1882), des Finances (1882-1885), président du conseil et ministre des Finances (1887-1888), président du conseil et ministre du Commerce et de l’Industrie puis du Commerce, de l’Industrie et des Colonies (1889-1890), ministre des Finances (1892-1893).
479Henri Tolain (1828-1897) : l’un des fondateurs, à Londres, de l’Association Internationale des Travailleurs (1864), il est élu maire adjoint du 11e arrondissement de Paris (novembre 1870), député de la Seine (Radicaux) de 1871 à 1876 (opposant à la Commune). Il adhère à la politique « opportuniste » prônée par Gambetta, devient sénateur (1876-1897).
480Gustave Tridon (1841-1871) : avocat, journaliste opposant à Napoléon III, emprisonné en 1865, il entre en relation avec Blanqui dont il devient l’ami. Il le représente en 1866 au congrès de l’Association internationale des travailleurs à Genève, est de nouveau emprisonné en septembre 1867 durant 15 mois. Après la proclamation de la IIIe République, il soutient La Patrie en danger de Blanqui qui critique violemment le gouvernement de la Défense nationale, appelle à la formation de la Commune. Elu représentant de la Côte-d’Or à l’assemblée nationale, il démissionne après avoir voté contre les préliminaires de paix et rejoint l’insurrection communarde durant laquelle il est membre de la commission exécutive puis de la commission de la guerre. Réfugié à Bruxelles, atteint de troubles nerveux, séquelles de la semaine sanglante, il meurt le 29 août 1871.
9.- Signataires de la protestation lue le 1er mars 1871, à l’Assemblée Nationale à Bordeaux
481François Ignace Albrecht (Sand, 1810-Sélestat, 1884) : important meunier, il est désigné comme maire de Sélestat (Bas-Rhin) le 15 septembre 1870, est élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars. Élu maire de Sélestat le 1er août 1871, il se démet de ses fonctions de « maire français » et rentre dans la vie privée.
482Charles Gustave Albert Boell (Oberotterbach, Bavière, 1820- Wissembourg, Alsace, 1878) : avoué à Wissembourg, il est élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars.
483Édouard Bamberger (Strasbourg, 1825-Paris, 1910) : il s’établit à Metz où il exerce la médecine, ne se mêlant guère de politique pendant le second Empire. Vice-président du cercle messin de la Ligue de l’enseignement, il fait de nombreuses conférences à l’hôtel de ville à partir de 1867, collabore au Courrier de la Moselle, est l’un des animateurs qui aboutit au succès du « non » au plébiscite du 8 mai 1870 à Metz. Élu le 8 février 1871 représentant de la Moselle à l’Assemblée nationale (Gauche républicaine), il s’y fait remarquer en provoquant une interruption de séance qui conduit au vote de la déchéance du second Empire (le projet de traité de la Prusse « est une des plus grandes iniquités que l’histoire des peuples et les annales de la diplomatie auront à signer. Un seul homme, et je le déclare tout haut, un seul homme devrait le signer : cet homme c’est Napoléon III »). Il démissionne le 7 mars mais se ravise et revient siéger le 21 à Versailles (représentant de la Meurthe-et-Moselle), contribue à l’arrestation et à la mise en jugement du maréchal Bazaine, est élu député de la Seine à la Chambre des députés (1876-1881), est battu aux élections de 1881. Il devient sous-bibliothécaire puis bibliothécaire (1887) du Museum d’histoire naturelle de Paris.
484Bardon : on ne dispose que de de très peu d’indications sur ce représentants de la Moselle élu le 8 février 1817 et démissionnaire le 1er mars. Ce nom n’apparaît pas sur la base de données de l’Assemblée nationale recensant les membres des différentes Chambres depuis 178937.
485Charles Boersch (Strasbourg 1811-Nancy 1871) : rédacteur en chef du Courrier du Bas-Rhin, journal républicain, il est élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars, se fixe à Nancy où il meurt rapidement, le 25 mai 1871.
486Louis Chauffour (Colmar, 1816-Paris, 1888) : avocat à Colmar, il est élu représentant du Haut-Rhin le 8 février 1871, démissionne le 1er mars. Il est ensuite conseiller (1878) puis président de chambre (1880) à la cour de Besançon, premier président à la cour de Dijon (1882), conseiller à la Cour de cassation (1885).
487Félix Deschange (Rouvrois-sur-Othain, Meuse, 1832- ?) : notaire à Longuyon, élu représentant de la Moselle à l’Assemblé nationale le 8 février 1871 (Gauche républicaine), démissionnaire le 1er mars, il répond favorablement à la demande de l’Assemblée appelant les députés des départements dont une partie n’avait pas été annexée (création du département de Meurthe-et-Moselle le 7 septembre 1871) à revenir siéger. Candidat aux élections du 20 février 1876, il échoue. Léon Dornès (Saint-Germain-en-Laye, 1802-Paris, 1879) : fils d’un général de Napoléon Ier et frère d’un représentant à l’Assemblée nationale constituante mort des blessures reçues sur les barricades lors des journées parisiennes de juin 1848, il est directeur des salines de Sarralbe (Moselle), est élu le 8 février 1871 représentant de la Moselle à l’Assemblée nationale et siège jusqu’au 15 mars 1871.
488Léon Gambetta (Cahors, 1838-Ville-d’Avray, 1882) : avocat, il se fait remarquer en 1868 par sa défense de Delescluze, véritable réquisitoire contre le second Empire. Auteur du programme radical de Belleville, il est élu en juin 1869 au Corps législatif, siège avec la minorité républicaine, se prononce contre la guerre de 1870, participe à la journée du 4 septembre qui aboutit à la déchéance de Napoléon III et à la proclamation de la République. Ministre de l’Intérieur (il y ajoute ensuite le ministère de la Guerre) dans le gouvernement de la Défense nationale, partisan de la guerre à outrance, il démissionne et est élu le 8 février 1871 représentant à l’Assemblée Nationale siégeant à Bordeaux par sept départements (Bouches-du-Rhône, Haut-Rhin, Bas-Rhin, Meurthe, Moselle, Seine, Seine-et-Oise, Var) puis, le 17, par le département d’Alger, opte pour le Bas-Rhin (Gauche), démissionne le 4 septembre. Réélu en juillet 1871 (Union républicaine), il siègera jusqu’en décembre 1882, sera président de l’Assemblée nationale (décembre 1879-octobre 1881) et brièvement président du conseil (novembre 1881-janvier 1882).
489Jules Grosjean et non Gros Jean (Paris-1830-Montbéliard, 1901) : nommé préfet du Haut-Rhin le 4 septembre 1870, il concourt à la résistance de Belfort, est élu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, y lit le 1er mars la déclaration collective de protestation des députés des départements alsaciens et lorrains, s’établit à Montbéliard où il sera adjoint au maire.
490Frédéric Hartmann (Munster, Haut-Rhin, 1822-Paris, 1880) : maire de Munster, il dirige l’un des plus importants établissements industriels du Haut-Rhin, est élu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars, se fixe à Paris où il se consacre désormais à la défense de ses compatriotes alsaciens.
491Louis-Amédée Humbert (Metz, 1814-Nancy, 1876) : négociant en vins à Longueville (Moselle), conseiller municipal de Metz (1857- 1865), élu de la Moselle à l’Assemblée nationale le 8 février (Gauche républicaine), il démissionne le 1er mars. Il se fixe à Nancy, y devient conseiller municipal en 1874.
492Jacques Kablé (Burmath, 1830-Strasbourg, 1887) : avocat (1853), agent général d’assurance (1859), il est, lors de la déclaration de guerre à la Prusse, président de la section strasbourgeoise de la Société internationale de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge française constituée en 1864), créé et dirige douze ambulances dans la ville bombardée pendant six semaines, est nommé membre de la commission municipale par le préfet du Bas-Rhin (les élections ne peuvent se dérouler en raison des circonstances). Son dévouement lui vaut de se voir offrir la Légion d’honneur, qu’il refuse. Il est en Suisse à la tête d’une ambulance recueillant des soldats de l’Armée de l’Est (« Armée Bourbaki » qui a été autorisée à franchir la frontière, a été désarmée et dont les soldats sont internés) lorsqu’il est élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 févier 1871. Il démissionne le 1er mars après avoir voté contre les préliminaires de paix. Membre du premier conseil municipal élu à Strasbourg après l’annexion il y siège jusqu’à sa suppression en 1873 et cesse toute fonction publique. Le 30 mars 1878, il est cependant élu député protestataire de Strasbourg, siège durant trois législatures (9 ans). Gravement malade, il se trouve à Nice lorsqu’il est élu pour un quatrième mandat (21 février 1887), mais meurt d’une pneumonie quelques jours après son retour à Strasbourg.
493Émile Keller (Belfort, 1828-Paris, 1908) : issu d’une famille alsacienne influente, il est admis à l’École polytechnique (1846) mais refuse d’y entrer, préférant se consacrer à des études historiques et de philosophie religieuse. Député du Haut-Rhin au Corps législatif du 26 mars 1859 au 4 novembre 1863 (opposition) et, de nouveau, du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870 (centre gauche), il commande un corps de volontaires durant la guerre contre la Prusse, siège ensuite à l’Assemblée nationale du 8 février au 1er mars 1871 (Union des droites), vote contre les préliminaires de paix et, avant de quitter l’assemblée, proteste solennellement contre le projet de traité d’annexion de l’Alsace-Lorraine « qui est […] une injustice, un mensonge et un déshonneur et si l’assemblée devait le ratifier, d’avance j’en appelle à Dieu, vengeur des justes causes, j’en appelle à la postérité qui nous jugera les uns et les autres, j’en appelle à tous les peuples qui ne peuvent indéfiniment se laisser vendre comme un vil bétail, j’en appelle enfin à l’épée de tous les gens de cœur qui, le plus tôt possible, déchireront ce détestable traité ». Élu député du Territoire-de-Belfort (Union des droites) du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876 et du 14 octobre 1885 au 11 novembre 1889, son action en tant que l’un des chefds du parti catholique et dans la direction de nombreuses œuvres lui valut d’être fait comte romain et commandeur de l’ordre de Pie IX.
494Alfred Koechlin-Steinbach (Mulhouse, 1825-Mulhouse, 1872) : important industriel du textile, chef de l’opposition républicaine à Mulhouse sous le second Empire, il apporte son aide aux républicains exilés en Suisse, est nommé membre la commission municipale qui administre la ville à partir de septembre 1870 et propose au gouvernement de la Défense nationale d’équiper à ses frais un bataillon de 5000 hommes. Il est élu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars. En 1872, ses funérailles à Mulhouse donnent lieu à une manifestation patriotique au cours de laquelle est lu un message de Gambetta.
495Émile Kûss (Strasbourg, 1815-Bordeaux, 1871) : prosecteur à la Faculté de médecine de Strasbourg (1837), docteur en médecine (1841), agrégé (1844), titulaire de la chaire de physiologie (1846), il est l’un des précurseurs de l’utilisation du microscope. Nommé maire de Strasbourg par la commission municipale (11 septembre 1870), il déploie de considérables efforts pour la défense de la ville. Élu du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, il se rend à Bordeaux bien que très gravement malade. Il meurt le 1er mars, jour de la protestation des députés alsaciens-lorrains et de leur démission. Ses obsèques ont lieu en grande pompe à Bordeaux, aux frais de l’État.
496Julien Melsheim (Roscheim, 1828-Paris, 1901) : impliqué en 1864 dans le « procès des Treize » qui servit de tribune aux opposants au second Empire (34 républicains dont Sadi Carnot, Jules Ferry, Léon Gambetta, Jules Grévy sont arrêtés à Paris pour réunion non autorisée de plus de vingt personnes ; treize d’entre eux sont condamnés à 500 francs d’amende), il devient avoué. Élu du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, il démissionne le 1er mars après avoir protesté contre la cession de l’Alsace-Lorraine, se fixe à Paris où il devient agréé au tribunal de commerce puis juge de paix en 1890.
497Théophile Noblot et non Nobliot (Asconville, Aube, 1824-Nancy, 1891) : manufacturier à Metz, conseiller municipal puis maire de cette ville pendant la guerre de 1870, il est élu le 8 février 1871 représentant de la Moselle à l’Assemblée nationale (Gauche républicaine) le 8 février 1871, démissionne le 1er mars et se retire temporairement de la vie politique. Il est ensuite député de la Meurthe-et-Moselle à la Chambre des députés dans les rangs de l’Union républicaine (1883- 1889).
498Joseph (et non André) Ostermann (Saverne, 1825-Saverne, 1873) : maire de Saverne, il est élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars et retourne à la vie privée.
499Louis Rehm et non V. Rehm (Mayence, alors ville française, 1814- Pagny-sur-Moselle, 1885) : important industriel filatier, à la tête d’une distillerie, il est aussi betteravier. Elu le 8 février 1871 représentant de la Moselle, il démissionne le 1er mars.
500Édouard Rencker (Colmar, 1827-Belfort, 1888) : notaire, élu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, il démissionne le 1er mars. Devenu conseiller municipal de Colmar, il refuse les exigences de l’administration allemande et démissionne en 1877. Son petit-fils, Édouard Rencker, professeur à HEC Paris et chercheur de talent en physico-chimie, lieutenant du génie dans la 2e DB du général Leclerc, participe à la libération de Strasbourg, est tué en participant à une opération de déminage le 2 novembre 1944 à Orgéviller.
501Pierre François Alphonse Saglio (Strasbourg, 1812-Paris, 1875) : issu d’une grande famille italienne venue s’établir en France au milieu du XVIIIe siècle, maître de forges, conseiller général, il est élu à la Chambre des députes (Centre) sous la monarchie de Juillet (1842- 1848), retourne à la vie privée lors de la Révolution de février 1848, est élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars. Il est conseiller d’État en 1872.
502Auguste Scheurer-Kestner (Mulhouse, 1833-Bagnères-de-Luchon, 1899) : industriel de la chimie, oncle par alliance de Jules Ferry, plusieurs fois condamné sous le second Empire pour ses activités républicaines, il est nommé en 1870 directeur de l’établissement pyrotechnique de Sète par le gouvernement de la Défense nationale. Elu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, il démissionne le 1er mars. Élu de la Seine à l’occasion de l’élection législative partielle du 2 juillet 1871, il revient à l’Assemblée, siège jusqu’en 1875 dans le groupe de l’Union républicaine aux côtés de Gambetta dont il finance le journal La République Française. Il est ensuite sénateur inamovible jusqu’au 1er janvier 1899, dernier représentant de l’Alsace au Parlement. Ardent partisan du capitaine Dreyfus (Mulhousien comme lui), ce qui lui vaut les accusations d’« industriel allemand » et de « Boche », il meurt le 19 septembre 1899, jour de la signature de la grâce de Dreyfus par le président de la République.
503Auguste Schneegans (Strasbourg, 1835-Gênes, 1898) : adjoint au maire de Strasbourg, il se réfugie quelque temps en Suisse lorsque les Prussiens s’emparent de la ville. Élu représentant du Bas-Rhin à l’Assemblée nationale (8 février 1871), il démissionne le 1er mars après avoir voté contre la paix. Rédacteur du Journal de Lyon (avril 1871-août 1873), il regagne ensuite l’Alsace, devient député au Reichstag (1877), entre dans l’administration centrale de l’Alsace-Lorraine (1880).
504Albert Tachard (Mulhouse, 1826-Paris, 1919) : avocat à Colmar (1846-1860), il se présente lors des élections de 1863 au Corps législatif comme candidat indépendant mais est battu par le candidat officiel. Élu le 24 mai 1869 député d’opposition contre son oncle le maire de Mulhouse, il vote contre la déclaration de guerre à la Prusse, est nommé ministre plénipotentiaire en Belgique lors de la proclamation de la IIIe République. Élu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1870, il démissionne le 1er mars et se retire de la vie politique.
505Édouard Teutsch (Wingen-sur-Moder, Bas-Rhin, 1838-id., 1908) : important industriel de la verrerie, conseiller général du Bas-Rhin, élu représentant du Bas-Rhin le 8 février 1871, il démissionne le 1er mars. Frédéric Titot (Paris, 1811-Colmar, 1888) : manufacturier à Enisheim, il est élu représentant du Haut-Rhin à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, démissionne le 1er mars.
Notes de bas de page
1 Le rédacteur à ajouté « Conseil » au – dessus du mot « Assemblée » liant les deux par une accolade.
2 Les décorations d’officier d’académie et d’officier de l’instruction publique, créées par l’article 32 du décret organique portant organisation de l’Université impériale du 17 mars 1808, étaient destinées « à distinguer les fonctions éminentes et à récompenser les services rendus à l’enseignement ». Le décret de 1808 distingue les « titulaires de l’Université » (titre supprimé par décret du 9 décembre 1850), les « officiers de l’Université » qui prennent le titre d’« officiers de l’Instruction publique » par décret du 9 décembre 1850 et les « officiers des académies » qui prennent le titre d’« officiers d’académie » en 1837. Les titres de titulaire et d’officier de l’Université étaient matérialisés par une double palme (laurier et olivier) brodée en soie bleue et blanche pour les officiers des académies, en argent pour les officiers de l’Université, en or pour les titulaires de l’Université. Par décret du 7 novembre 1866, les signes distinctifs d’officier d’académie et d’officier de l’Instruction publique prennent la forme d’un insigne métallique (palmes en argent pour les premiers, en or pour les seconds) avec un ruban de moire violette. Ces distinctions étaient remises par le ministre de l’Instruction publique sur proposition des recteurs après avis des conseils académiques. On ne pouvait passer d’un grade à l’autre qu’après avoir passé cinq ans dans le grade précédent (règlement du 27 décembre 1866 jusqu’au du décret du 24 décembre 1885 modifié par le décret du 4 août 1898). Le décret du 4 novembre 1955 instituant un Ordre des palmes académiques comportant trois grades (chevalier, officier, commandeur), les titres d’officier d’académie et d’officier de l’Instruction publique sont de ce fait supprimés.
3 Voir P.-L. Boyer, Un cercle intellectuel de province au cœur de l’évolution de la pensée juridique… op. cit.
4 Il œuvre en faveur d’une augmentation du nombre des postes mis au concours d’agrégation de droit.
5 En novembre 1898, il est accusé d’avoir tenu des propos antisémites en chaire, à l’occasion de l’affaire Dreyfus. L’incident fait grand bruit, donnant lieu à une interpellation parlementaire. Declareuil doit faire amende honorable auprès du ministre de l’Instruction publique : « À la date du 7 décembre 1898 - M. Declareuil, professeur de droit de la Faculté de Montpellier, dit à son cours, en parlant de la conférence que Francis de Pressensé a faite dans cette ville, le 5 décembre [des manfestations antirévisionnistes à la sortie] : « Dans un café borgne, des hommes qui avaient trop bu se sont livrés à une manifestation dégoûtante. Ils nous ont ouvert la voie rouge : nous les y suivrons », P. Desachy, Répertoire de l’affaire Dreyfus 1894-1899, p. 231, https://archive.org/details/rpertoiredelaf00desa (consulté le 14 avril 2017). Voir R. Descimon, « Declareuil (1913) contre Hauser (1912). Les rendez-vous manqués de l’histoire et de l’histoire du droit », Annales. Histoire, Sciences Sociales. 57ᵉ année, n° 6, 2002, note 40 avec la référence à la thèse de M. Milet, Les professeurs de droit citoyens… op. cit.
6 « Institut français de Madrid », Revue des Pyrénées et de la France méridionale : organe de l Association pyrénéenne et de l Union des sociétés savantes du Midi, Toulouse, éd. Privat, 1911, p. 305.
7 J.-M. Blanquer et M. Milet, L’Invention de l’État…, op. cit, p. 273-274.
8 « Institut français de Madrid », Revue des Pyrénées et de la France méridionale : organe de l Association pyrénéenne et de l Union des sociétés savantes du Midi, Toulouse, éd. Privat, 1911, p. 305.
9 Bibliothèque universitaire de Toulouse, 90227, Rapport annuel du Conseil de l’Université…, 1917-1918, p. 9.
10 J.-M. Blanquer et M. Milet, L’Invention de l’État, op. cit., p. 275.
11 Charles Guernier (1870-1943), « Après avoir été maître de conférences à la Faculté de droit de Paris, il fut en 1898 chargé du cours d’économie politique et d’histoire des doctrines économiques à la Faculté de droit de Lyon. Reçu au concours de l’agrégation, il enseigna à Lille de 1898 à 1905 », notamment député d’Ille-et-Vilaine de la XIIe législature de la IIIe République, http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/ (num dept)/3634 (consulté le 15 avril 2017).
12 Albert Aftalion (1874-1956), docteur en droit (1898) et en économie (1899) de l’Université de Paris, il est chargé de cours à la Faculté de droit de Lille (1900). Agrégé (1901), il est professeur adjoint à Lille. Il rejoint la Faculté de droit de Paris (1923) où il occupe la chaire de statistiques jusqu’en 1933, puis celle d’économie politique. Révoqué en 1940 dans le cadre des lois anti-juives, il se réfugie à Toulouse pendant quatre ans, est ensuite réintégré et prend sa retraite en 1946. S. Dormard (coordonné par), Albert Aftalion, Redécouverte d’un économiste français du XXe siècle, Cahiers lillois d’économie et de sociologie, n° 39, L’Harmattan, 2002.
13 2Z2-16, p. 200, p. 212, p. 215, p. 221, p. 230, p. 245, p. 269, p. 290.
14 2Z2-16, p. 200.
15 Bibliothèque universitaire de Toulouse, 90227, Rapport annuel du Conseil de l’Université avec les comptes rendus des travaux des facultés et des observatoires, 1915-1916, p. 16.
16 Éloge funèbre prononcé par le doyen Hauriou, cité par J.-M. Blanquer et M. Milet, L’Invention de l’État, op. cit., p. 255.
17 Inscrit au barreau de Toulouse en 1902, capitaine, fils du général de corps d’armée Joseph-Paul Eydoux, il meurt de maladie le 17 septembre 1914 (le 17 décembre 1914 à Nancy, selon la liste fournie par le bâtonnier Peyrusse publiée dans L’Express du Midi du 28 décembre 1915). « Son nom était attaché à des procès retentissants, qu’il avait plaidé avec l’autorité d’un avocat déjà classé. Il devait ses succès à un remarquable concours de qualités. Sa haute taille, son visage vigoureux, sa parole élégante et lettrée, qui s’animait sans jamais s’oublier, constituaient un ensemble très séduisant. Il nous rappelait son oncle, Dumas, qui avait fait à notre barre quelques rares et brillantes apparitions. Il serait certainement devenu parmi nous l’avocat désigné pour les grands procès, s’il n’avait pas succombé aux tentations politiques. Sollicité et accueilli, comme une précieuse recrue, par certains groupes, il avait pris part aux luttes électorales et obtenu des succès encourageants… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 7.
18 Il « nous était venu après un court passage dans l’administration. La discipline la plus paternelle lui paraissait intolérable. Il vivait très retiré. Lorsqu’il avait plaidé, sobrement mais très utilement, il rentrait dans son cabinet pour reprendre ses travaux, ignorant le repos et les distractions. Nous avions remarqué la correction de son attitude et et sa scrupuleuse loyauté […]. Envoyé sur le front […], il étonna ses camarades, et même ses chefs, par sa belle attitude au feu, il les charma par la cordialité affectueuse de ses rapports. Le devoir l’avait transformé… », Ibid., p. 9- 10. Inscrit au barreau de Toulouse depuis 1905 (L’Express du Midi du 28 décembre 1915).
19 Avoué au tribunal civil de Toulouse (Barreau de Toulouse Morts pour la France 1914-1918).
20 Avocat, il « était appelé à une belle carrière […]. Médaille d’or du stage en 1907, il apportait à la barre, sous une forme sobre et vigoureuse, des connaissances juridiques très complètes. Ses dossiers étaient préparés avec un soin scrupuleux et une judicieuse méthode, il savait enfin se faire écouter… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 8.
21 Il avait publié plusieurs essais et collaboré à diverses revues dont le quotidien l’Action française de Charles Maurras qui le cite dans Tombeaux paru en 1921. Les écrivains morts pour la France : http://pages14 18mesdiscussions.net/pages1418/.../ecrivains_morts-france_sujet_9721_1.htm
(consulté le 30 juin 2017).
22 Avocat, il est prénommé René dans le Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 10. « À la fin de son stage, en 1911, le conseil de l’Ordre lui avait décerné le prix Fourtanier. Il avait brillamment débuté devant le tribunal et devant la Cour… », ibid., p. 11.
23 Le conseil de l’ordre lui avait décerné le prix Fortanier à l’issue de son stage. « Ce jeune stagiaire avait fait preuve d’une remarquable maturité. Plusieurs fois et avec succès, il avait abordé la barre dans des procès délicats. Il s’était déjà spécialisé dans le contentieux difficile des travaux publics, et des hommes mûris par une longue expérience s’inclinaient devant l’autorité de ce jeune avocat. Les travaux professionnels ne suffisaient pas à l’absorber ; il trouvait le temps de faire des conférences et même de se mêler aux luttes électorales… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 11.
24 « Dispensé pour raison de santé, du service militaire, il ne voulut pas, au cours des hostilités, se condamner au repos. Il contracta un engagement volontaire, mais il ne put même pas supporter les fatigues du service intérieur », Ibid.
25 « Le bâtonnier Peyrusse a reçu d’un frère d’armes la pénible mission d’annoncer à sa famille la mort de notre jeune confrère […], grièvement blessé et décédé dans une ambulance, satisfait, disait-il à son lit de mort, ‘parce qu’ils n’étaient pas passés’ », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 14.
26 « … a mérité un précieux témoignage d’admiration. Je le vois encore à Souchez, écrivait son capitaine, sous un terrible bombardement, dans la situation la plus pénible pour nous, se portant aux points les plus dangereux et ranimant par son sang froid et son superbe courage le moral de ses camarades. C’est là qu’il a été frappé, dans l’accomplissement du plus beau des actes que puisse accomplir un soldat », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 14.
27 Le bois de Soyecourt (Somme), pris le 1er juillet 1916 aux Allemands qui y avaient installé des abris et pavillons confortables, notamment pour les officiers, fut surnommé « Bois des Satyres » par les soldats français qui y trouvèrent des vêtements féminins.
28 « Lauréat de la conférence en 1913, remarquablement doué, était appelé à un bel avenir… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 13.
29 Le Reichackeropf est une crête dominant la vallée de Munster (Haut-Rhin).
30 « Fils d’un de nos officiers ministériels les plus estimés […]. Son père pouvait espérer le voir un jour briller sur les hauts sièges, recommandés à sa déférence par la hiérarchie judiciaire… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 14-15.
31 Mont du massif de Moronvilliers, à l’est de Reims (Champagne).
32 Arch. dép. Haute-Garonne, 3160 W 247, p. 12, extrait de l’article paru dans l’Express du Midi (14 décembre 1914, p. 4) : « ... il s’adonna avec un vif intérêt à l’étude du droit et il révèla dès lors un sens juridique perspicace et averti. Gabriel Cassan, premier lauréat chaque année de sa promotion, était l’étudiant le plus remarqué des jeunes générations. Et la Faculté de droit de Toulouse s’honora de voir attribuer à son élève à la fin des examens de Licence la première mention au Concours général des Facultés de France. Il aima le droit, cette science aux lignes nettes faites de bon sens et de logique. Il se plaisait au eu des principes ; mais les règles juridiques n’étaient point pour lui de pures formes. Il savait qu’elles tiraient leur origine des réalités historiques, de ces vieilles coutumes, assises de l’ordre français, façonnées par l’expérience de nos pères. À peine âgé de vingt ans il prêta le serment d’avocat devant la Cour d’appel de Toulouse. Et l’on vit rarement au Palais un jeune maître qui, au cours de sa première année de stage, plaida aussi fréquemment et aussi utilement. Ses succès étaient de ceux qui témoignent d’un grand talent que les années auaraient enrichi usqu’à sa plénitude… ».
33 Il « s’était fait remarquer aux conférences par son assiduité et ses heureuses dispositions. A la barre, ce jeune avocat, inscrit depuis quelques mois à peine, captiva, le premier jour, son auditoire. C’était l’aurore d’un grand talent… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 14.
34 « Dans ses plaidoiries et les causeries des couloirs, il nous avait charmés par la générosité de ses sentiments. Ses yeux pétillants, sa parole précipitée manifestaient l’ardeur de ses convictions. Les jeunes confrères qui s’étaient égarés avec lui dans les réunions publiques ne parvenaient pas toujours à le contenir lorsque ses sentiments patriotiques étaient offensés… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 15-16.
35 Fils d’avocat, il est lui-même avocat. « Dès les premiers jours de la guerre, le père, capitaine dans un régiment d’infanterie, était parti pour le front. Le fils, à peine âgé de vingt ans, ne rejoignit les armées qu’en 1915 […]. Le 24 octobre 1916, le lieutenant Alric tombait face à l’ennemi. Le même jour, le capitaine Alric recevait la croix de guerre pour sa belle attitude au feu… », Discours prononcé le 23 novembre 1919 à la rentrée solennelle de la conférence des avocats stagiaires…, p. 16.
36 Voir www.persee.fr/doc/outre030095131971num582101531 (consulté le 15 mai 2017).
37 htttp://www.assemblée-nationale.fr/sycomore/result.asp?departement=gironde(consulté le 15 mats 2017).
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