La protection du patrimoine dans le centre historique de Tolède
p. 183-191
Texte intégral
1A Tolède, la dimension historique et une curiosité digne d’intérêt pour les voyageurs sont présentes depuis longtemps. En 1566, Hogemberg en grave la vue générale, son Alcazar et sa cathédrale. En 1580 Braun intègre sa propre vision dans le Civitates orbis terrarum. Bien conservé grâce au départ de la Cour à Madrid, c’est un centre-ville de 1,2 km2 qui nous est parvenu et qui, visité depuis des siècles, a acquis le statut d’appartenance au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO.
2Dès la fin du XVIIIème siècle, on trouve en Espagne des textes sur le patrimoine1. Il s’agit d’abord d’imposer une autorisation royale préalable à toute exportation d’œuvre d’art ancienne ou d’artiste décédé (ordonnances souveraines de 1779 et 1837). En 1803, Charles IV confie à l’Académie royale d’histoire le soin de faire un inventaire des monuments « anciens » ou ignorés qui viendraient à être découverts. Depuis Charles III qui avait suivi, quand il était roi de Naples, les fouilles d’Herculanum et de Pompéi, il s’agissait surtout de s’occuper des trouvailles d’époques grecque et romaine. Nous sommes encore dans l’optique des collections d’objets et des cabinets de curiosités.
3La première moitié du XIXe siècle connaît des heures sombres pour le patrimoine espagnol, la guerre d’indépendance, les guerres carlistes et les destructions liées à la vente des biens ecclésiastiques. Ces calamités finissent par donner naissance, le 13 juin 1844, au concept de « Monument historico-artistique » et aux commissions des monuments2 qui ne s’intéressent en fait qu’aux édifices religieux. Peu efficaces, même si on essaie de les professionnaliser en 1854, elles laissent les destructions de bâtiments historiques se poursuivre. En 1873, Emilio Castelar, chef du gouvernement de la république essaie en vain d’arrêter le processus3.
4Ces réactions contre les destructions correspondent à la construction d’une histoire nationale en accord avec celles qui s’écrivent depuis le siècle précédent dans d’autres pays européens comme la France ou l’Allemagne. Animée de préoccupations « scientifiques », elle met l’accent sur des lieux particulièrement significatifs et fondateurs. C’est ainsi qu’à l’instar d’Alésia pour la France ou de Teutobourg pour l’Allemagne, l’accent est mis sur Numance comme symbole de la résistance à la romanisation. Les ruines des points forts de la présence chrétienne, celles où se sont déroulés des événements importants, sont remarquées, voire étudiées. Celles qui présentent des restes architecturaux artistiques ou significatifs sont mises en avant. Dans ce dernier cas, une série de gravures étrangères, souvent françaises, avait préparé le terrain ainsi que les nombreux ouvrages de José Amador de los Rios (1818-1878) consacrés aux principales villes et curiosités de l’Espagne. Son fils Rodrigo (1849-1917), formé à l’école positiviste, poursuit son œuvre avec un intérêt marqué pour l’archéologie. Il est même directeur du Musée archéologique national de 1911 à 1916. Son activité incessante dans le sauvetage des vestiges du passé se double d’un intérêt marqué pour la restauration des monuments4.
5C’est le début du XXe siècle qui voit le passage à une politique d’Etat de protection du patrimoine avec des lois générales, ainsi qu’à un élargissement progressif des catégories à protéger. On sort du simple monument pour passer à celui d’ensemble historico-artistique pour des villes comme Tolède (1926). Tout cela est progressif. En 1911, une loi sur les fouilles et les antiquités, crée une Junte supérieure des fouilles et antiquités au sein du ministère de l’Instruction publique et des Beaux-arts. La loi de 1915 sur la conservation des monuments historico artistiques vient compléter ce dispositif ainsi que le décret-loi de 1926 sur le « trésor artistique national » dont la conservation devient d’utilité publique. Un de ses acquis est l’interdiction d’exporter des monuments démontés comme cela s’était souvent fait antérieurement5. Dans ce texte, œuvre de Primo de Rivera, on voit apparaître pour la première fois la Comisaria regia del Turismo dans ce type d’activités de conservation6. Cela va de pair avec la création du « réseau national des paradores et auberges de route »7. Ce réseau destiné aux zones sans infrastructure hôtelière compte quinze établissements en 19368. Certains des premiers paradores sont installés dans des monuments menaçant ruine et qui retrouvent une utilité de cette façon C’est le cas d’Oropesa (Toledo) en 1930 ou de Ciudad Rodrigo (Salamanque) en 1931.
6La loi de 1933 est un texte moderne fortement inspiré par la charte d’Athènes. Il est présenté comme un développement de la constitution et il met en place tout un dispositif de protection du patrimoine qui est mieux défini. Pour ce qui nous intéresse, à l’origine, son champ d’application est déconnecté de la planification urbaine. Mais, dans ses décrets d’application qui ne furent publiés qu’en 1936, peu de mois avant le début de la guerre civile, on trouve une disposition de protection de l’environnement des monuments en cas de développement urbain. De ce point de vue, il faut signaler qu’en 1934 apparaît la junte de protection du « Madrid artistique historique et monumental ». Celle-ci intègre des représentants des secteurs public et privé et doit décider et informer sur les changements de la structure urbaine qui affectent le patrimoine. Cela crée un précédent pour les villes historiques. Avec la guerre civile et l’installation du régime franquiste, la protection du « Trésor artistique et archéo-monumental » passe très au second plan. La loi de 1933 et ses décrets survivent à la République jusqu’en 1985. La direction générale des beaux-arts règne sur le secteur et seuls quelques décrets ponctuels modifient le tableau9. Pourtant, malgré cette activité législative et réglementaire, la protection effective du patrimoine fût difficile car, pendant toute cette période (1900-1985), il s’avéra impossible de réaliser les catalogues des monuments des différentes provinces en raison du manque d’intérêt général et de l’inefficacité administrative. A partir de là, on ne s’étonnera pas si l’hémorragie d’œuvres d’art dure jusqu’aux années 1970. L’idéologie du Desarrollo (développement) encourage la destruction des bâtiments anciens « de mauvaise qualité » pour les remplacer par des constructions « modernes »10. Le centre de Valladolid en constitue une bonne illustration.
7En 1985, une nouvelle étape est franchie avec la moderne loi sur le patrimoine historique qui définit la figure de bien d’intérêt culturel (BIC). Celui-ci fait partie du patrimoine de la nation qui peut être constitué par un large éventail de domaines allant du monumental au naturel et au folklorique. Faisant partie du domaine public, le BIC est protégé par l’administration mais peut être possédé par un particulier. Dans le cas des monuments et des villes, des notions de périmètre et d’environnement sont introduites ainsi que d’analyse de la planification municipale territoriale. A Tolède, ce sont actuellement 123 biens immobiliers qui ont cette qualité et qui, à ce titre, ont droit à un environnement protégé. Avec la nouvelle loi, s’intègre dans le processus de protection un nouvel échelon territorial entre l’Etat et la municipalité, la communauté autonome de Castille-La Manche. Cette dernière s’attribue en 1985 la protection du patrimoine, notamment archéologique, et en 1990 et 1998 la planification territoriale et urbaine. Dès lors il y a deux commissions pour la protection de Tolède.
8En 1986, avec l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité, la déjà longue trajectoire de la ville de Tolède dans les différents systèmes de protection espagnols rejoint l’effort mondial de protection lancé par l’UNESCO avec la convention de 1972. Cette décision se situe dans la foulée de la pleine intégration de l’Espagne dans le concert des nations après la mort du général Franco et le passage à un régime démocratique. Du reste un Espagnol, M. Federico Mayor Zaragoza, est nommé l’année suivante directeur général de l’UNESCO. Avec cette distinction, on passe à une stratégie globale patrimoniale pour la ville. Progressivement on évolue d’une vision de monuments dispersés dans la ville vers celle d’un ensemble incluant les monuments et l’habitat traditionnel qui constitue l’environnement et le lien entre ces derniers et les rues, et qui pour une bonne part contient une richesse traditionnelle, les maisons tolédanes à patio. Dès 1539, Lucio Marineo Siculo présente ces dernières comme spécifiques et en dénombre 4 00011.
9Dans la dynamique de l’UNESCO, une fondation privée est créée en juin 1988, la Real Fundacion Toledo. Placée sous patronage royal, elle compte des institutions officielles, nationales et locales, nombreuses (ministères de la Culture, de l’Environnement, C.A de Castille-La Mancha, Diputacion de la province de Tolède, municipalité), des entreprises soit par leur fondation (assurances Mapfre, Banco de Santander) soit en direct. Ces dernières sont très variées par leurs activités mais pour la plupart locales. La « junte protectrice » les regroupe ainsi que des particuliers notables, nobles pour une part. En sus, comme participants, on trouve des amigos de Toledo. Dans ses activités, on trouve des prix, le co-financement de projets de restauration et plus récemment un début d’activités documentaires (bases de données bibliographiques, digitalisation de documents)12.
10C’est dans cette évolution que s’inscrit en 1998 au niveau de l’action municipale, le plan spécial de Tolède qui concerne le centre-ville historique (Plan Especial del Casco Histórico de Toledo PECHT)13. Pour ce faire, un catalogue des édifices présentant un intérêt est alors élaboré. Trois catégories de bâtiments sont définies, les monuments (M), les édifices patrimoniaux (P) et les maisons présentant des éléments caractéristiques à protéger (E). Ce plan est révisé ou en cours de révision. Il est ambitieux mais avec des priorités mal définies, hormis la conservation. D’initiative municipale, il met cette administration au premier plan tout en tâchant de respecter l’ordonnancement juridique existant (l’Etat pour le niveau général et la protection du patrimoine historique espagnol, la communauté autonome régionale pour tout ce qui est de l’archéologie avec la secrétairerie d’éducation et de culture, la mairie pour tout le reste. L’accent est mis sur la nécessité de collaborer avec des commissions où différents intervenants institutionnels (administrations) mais aussi culturels (académies, fondations) sont réunis. Il comprend d’importantes nouveautés. Des programmes d’aide à la restauration et la conservation de l’habitat privé sont prévus ainsi que diverses mesures concernant la circulation et le stationnement des véhicules, l’enterrement du réseau électrique aux frais des compagnies assurant ce service public14, et un plan d’harmonisation des façades et de leurs couleurs. Il y a là le résultat de dix ans de tâtonnements et d’expériences plus ou moins heureuses, inhérentes à un processus naissant dans l’appréhension globale d’un problème complexe.
11L’an 2000 marque une étape supplémentaire dans le processus avec la finalisation du patronage royal de Tolède15. Ce dernier, lancé par un décret du 3 juillet 199816 qui crée l’organisme, voit alors sa composition fixée. Sa motivation repose sur l’importance de l’ensemble monumental de Tolède dans la cohabitation de cultures reconnues mondialement, reprenant ainsi l’argumentaire de 1986 pour l’inscription au patrimoine de l’humanité. Ses objectifs sont d’assurer les travaux et les services nécessaires avec un accent mis sur les moyens de transport, les projets culturels et la coordination des investissements publics. Dépendant du ministère de l’Education et de la Culture, il est composé des plus hautes autorités nationales, régionales et locales. Il comprend aussi l’archevêque, le président de l’Université régionale ainsi que des représentants de l’académie locale (Real Academia de Bellas Arles y Ciencias Históricas de Toledo) fondée en 1916 et qui fait partie de l’Instituto de España et de la Fondation royale Toledo de 1988. Cet organisme ne s’est réuni qu’une fois, le 2 octobre 2000 pour donner naissance à son organisme de gestion, le Consortium de Tolède (Consorcio de Toledo) qui voit son premier conseil d’administration se tenir le 10 janvier 2001. Organisme public doté de personnalité juridique avec la capacité d’agir, il doit coordonner l’exercice des différentes compétences administratives17.
12Avec maintenant plus de dix années d’existence, le Consortium s’est avéré être de première importance pour la protection du centre historique de Tolède. Sa grande force est de pouvoir intervenir sur le terrain de façon concrète et constructive plutôt que de façon abstraite et répressive. Il a su en effet assurer plusieurs missions qui ont traité le problème du patrimoine de façon globale. Cela va de l’étude scientifique avec la tenue de plusieurs colloques dont les actes ont été publiés, jusqu’à la restauration et la mise en valeur d’un riche patrimoine jusqu’alors inconnu, tant romain que wisigothique, musulman, médiéval ou moderne. Parmi les colloques on peut citer ceux sur la Tolède romaine, les bains arabes, les mosquées etc. Des programmes spécifiques comme la protection et la restauration des caves et des souterrains, la restauration des éléments architecturaux spéciaux y ont été consacrés. C’est ainsi que des thermes romains, des bains arabes, des salons islamiques ont vu le jour. La topographie et la chronologie anciennes de la ville sont mieux connues. Un système de visites guidées gratuites des découvertes et des restaurations les plus récentes est assuré. Il contribue à vulgariser et à valoriser ce patrimoine archéologique nouveau. Pour l’habitat traditionnel ancien et ses occupants, l’appui, les conseils et les orientations assurés par le Consortium sont inestimables. Le Consortium constitue un interlocuteur proche pour un public peu habitué à la conservation du patrimoine. Il en va de même pour les entreprises du bâtiment locales. Dans le même temps, la conscience de l’intérêt de préserver un patrimoine longtemps considéré comme mineur ou sans valeur a progressé chez les habitants. Un concours de patios fleuris organisé annuellement met l’accent sur ce patrimoine et le diffuse avec un succès croissant.
13Cela ne signifie pas que, pour une ville comme Tolède, tous les problèmes attenants à la conservation du patrimoine, aient disparu. Il faudrait sans doute définir des profils de rue que devraient respecter les nouveaux bâtiments et examiner également les projets de construction ou de réhabilitation en intégrant cette optique. Le risque est grand de voir une défiguration des modules des rues, des pertes de perspectives et de l’éclairage de la voirie de cette médina. En effet la simple conservation d’un patrimoine urbain étendu dans un lieu physiquement malcommode (ruelles étroites, relief accidenté) et démographiquement et commercialement dégradé ne suffit pas. La population du centre-ville s’est brutalement effondrée autour de 10 000 habitants au début des années 1980 suite à la construction massive de logements modernes et à prix accessible dans la zone du Polygone développé à quelques kilomètres du centre historique. Celui-ci a perdu sa population à revenus modestes en quête de confort mais qui avait la culture urbaine de la vieille ville. Dans les décennies suivantes les franges plus aisées se sont installés dans les environs plus proches, si possible avec vue sur la vieille ville dans du pavillonnaire ou des collectifs de standing. Privés de clients, le réseau des petits commerces de proximité destinés aux habitants s’est dégradé et nombre de boutiques assurant les besoins quotidiens ont disparu. Le marché central a laissé la place à un supermarché qui laisse une bonne part du centre à plus de vingt minutes de marche avec des côtes plus ou moins abruptes pour les clients potentiels. Seuls les axes touristiques présentent un fort équipement mais il s’agit de magasins destinés aux visiteurs (souvenirs, marques de vêtements). Ils présentent peu d’intérêt pour les résidents qui sont obligés de se fournir dans les quartiers neufs hors les murs ou, depuis peu d’années, dans les grandes surfaces à plusieurs kilomètres de la vieille ville. Enfin, en alimentation notamment, l’offre commerciale est généralement pauvre et ne répond pas à d’éventuelles demandes de plus grande variété et de qualité.
14Pour ce qui est de l’offre culturelle en matière de spectacles et de conférences notons tout d’abord que le centre ne dispose plus d’aucun cinéma. Il reste cependant un théâtre au centre ville. Toutefois, la municipalité a une politique active dans le domaine des loisirs et de la culture qui s’appuie sur le centre-ville. Des manifestations d’envergure nationale comme le quatrième centenaire de la mort du Greco en 2014 ont eu un grand succès.
15Beaucoup dépend du modèle de ville souhaité pour le centre historique. Il ne s’agit évidemment pas d’en faire un centre industriel ni un parc thématique qui serait l’aboutissement d’une politique du tout touristique. Il faut chercher une revitalisation avec la fixation d’un habitat permanent. Beaucoup a été fait avec la fixation d’administrations et de l’Université dans des bâtiments anciens, avec l’installation de résidences étudiantes, et avec l’ouverture de nouveaux hôtels dans le centre à la recherche d’un tourisme de plus long séjour. Des services de proximité facilement accessibles pour la vie quotidienne des résidents semblent indispensables ainsi que l’accès et le stationnement des véhicules de ces derniers. De ce point de vue, les réglementations devraient tenir compte de la concession des mêmes droits pour les propriétaires de résidences secondaires urbaines lors de leurs séjours dans la ville. C’est particulièrement important pour le stationnement urbain car ils viennent en voiture. Ce serait un moyen d’attirer une population complémentaire à fort pouvoir d’achat, attirée par un cadre de vie préservé et des activités culturelles, qui viendrait investir dans la conservation du patrimoine. Restent les problèmes de circulation comme celui des non-résidents venant travailler dans le centre et celui des résidents du centre âgés ou sans véhicule. S’ils n’affectent que de façon indirecte la conservation du patrimoine, ils n’en sont pas moins importants pour la revitalisation du centre historique.
16Tolède constitue donc, un exemple de ville historique qui malgré sa notoriété ancienne n’est entrée que récemment dans la problématique contemporaine de conservation du patrimoine envisagé de façon globale. Si les méthodes et les procédures ont évolué de façon positive sur le terrain de la conservation pour mettre à disposition de tous un patrimoine commun. Si on peut croire que ce mouvement continuera, les interrogations demeurent sur la question de la revitalisation du centre-ville et de son (re)peuplement. L’actuelle conjoncture budgétaire difficile en raison de la crise économique vient malheureusement s’ajouter à des problèmes plus structurels.
Notes de bas de page
1 Il s’agit de textes juridiques car l’intérêt royal pour les ruines et les objets d’art singuliers est bien antérieur. Philippe II, en 1575 et 1578, dans les questionnaires des enquêtes en vue de réaliser une encyclopédie de ses possessions, inclut une question sur ces sujets. Il s’agit du n° 36 : « Les édifices remarquables, qu’il y aurait dans la localité et les restes d’édifices anciens, les épitaphes et inscriptions, antiquités dont on aurait connaissance. » Cf. Francisco de SOLANO (ed.), Cuestionarios para la formación de las relaciones geográficas de Indias, siglos XVI/XIX, Consejo Superior de Invstigaciones Científicas, Madrid, 1988, p. 79 et p. 91.
2 Une commission par province coiffées par une commission centrale des monuments.
3 Alfredo J. MORALES, « Arquitectura militar, un patrimonio entre el olvido y la invención », in PH boletín, n° 36, p. 197-205, Instituto Andalúz del Patrimonio Histórico, Séville, 2001, 252 p.
4 Sur Rodrigo Amador de los Rios, voir José Antonio ZAP ATA PARRA, « Rodrigo Amador de los Rios : la defensa del patrimonio y la arqueologia », in Revista Arqueomurcia, la revista electrónica de Arqueología de la región de Múrcia, Murcia 2004, n° 2, p. 1-70.
5 José Miguel Merino de CACERES, Maria José Martinez RUIZ, La destrucción del patrimonio artístico español : W.R. Hearst : « el gran acaparador », Catedra, MADRID, 2012.
6 Real decreto-ley du 9 août 1926 relativo al tesoro artístico nacional. Titre II, art. 19.
7 « Red nacional de albergues y paradores de carretera ».
8 Carmelo PELLEJERO MARTINEZ, « La política turística en España, una perspectiva histórica » in Mediterráneo económico, Instituto Cajamar, Almeria, 2004, n° 5, Las nuevas formas del turismo, 288 p., p. 268-286, p. 272.
9 Comme le décret de protection des châteaux le 22 avril 1949. Il dispose que tous les châteaux sont sous la protection de l’Etat et que les municipalités sont responsables en cas de dégradation. Un certain nombre de personnes, pour une bonne part des nobles, se trouvent à l’origine de ce texte. Il en va de même pour ceux pris à l’époque où le tourisme devient un secteur vital de l’économie nationale (décrets de 1963 sur les symboles héraldiques, 1973 sur les greniers traditionnels dans le nord-ouest de l’Espagne). Au même moment la politique d’intégration dans les institutions internationales, dont l’UNESCO, fait pénétrer des préoccupations nouvelles. Recensement du ministère de l’éducation et de la science : http://www.mecd.gob.es/bienes/
10 José Miguel MERINO DE CACERES. Maria José MARTINEZ RUIZ, ouv. Cit.. p. 36-48.
11 Lucio Marineo SICULO, De las cosas memorables de España, xxx, 1539, f° XII-XIII.
12 http://www.realfundaciontoledo.es/
13 http://www.ayto-toledo.org/urbanismo/pecht/ordenanza.pdf
14 Ibidem, art. 1.22, § 3.
15 http : http://elpais.com/diario/2000/10/03/cultura/970524003_850215.html
16 Real Decreto 1424/1998, du 3 de juillet 1998.
17 http://www.consorciotoledo.com/
Auteur
Université de Toulouse-Capitole
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les Facultés de droit de province au xixe siècle. Tome 1
Bilan et perspectives de la recherche
Philippe Nélidoff (dir.)
2009
Les Facultés de droit de province au xixe siècle. Tome 2
Bilan et perspectives de la recherche
Philippe Nélidoff (dir.)
2011
Les désunions de la magistrature
(xixe-xxe siècles)
Jacques Krynen et Jean-Christophe Gaven (dir.)
2012
La justice dans les cités épiscopales
Du Moyen Âge à la fin de l’Ancien Régime
Béatrice Fourniel (dir.)
2014
Des patrimoines et des normes
(Formation, pratique et perspectives)
Florent Garnier et Philippe Delvit (dir.)
2015
La mystique déracinée. Drame (moderne) de la théologie et de la philosophie chrétiennes (xiiie-xxe siècle)
Jean Krynen
2016
Les décisionnaires et la coutume
Contribution à la fabrique de la norme
Géraldine Cazals et Florent Garnier (dir.)
2017
Ceux de la Faculté
Des juristes toulousains dans la Grande Guerre
Olivier Devaux et Florent Garnier (dir.)
2017